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Commerce - Page 35

  • Un jour de marché pas comme les autres

    Ce matin, 7h30 plusieurs voitures de police sont stationnées le long de la station de métro Barbès-Rochechiuart. Habituellement à cette heure là, côté Guy Patin, soit au côté opposé à l'escalier monumental, la large porte d’accès mise en place pour les personnes à mobilité réduite (PMR) est déjà grande ouverte et les premiers vendeurs sont eux-aussi déjà présents avec des caddies. On ne vend pas encore.
    Surprise en revenant vers 12h : on peut emprunter la sortie Guy Patin aisément. Aucun vendeur dans l'espace sous viaduc, très peu à l'extérieur. Déstabilisés, certains attendent encore sur l’espace devant la sortie, avec l’espoir d’un moment plus favorable pour étaler le contenu des sacs. La plupart ont sans doute abandonné les lieux suite à la présence policière, disons même à l’occupation policière des lieux.
    Quelques transactions se passent discrètement sur une boite de conserve ou de Nescafé.

    paris, 18e, Barbès, métro, trottoir, voirie, motos, stationnement, livraisonsVue de la sortie Guy Patin, sous le viaduc, les jours sans marché...

    Triste constat. Restent là sans doute ceux qui n'ont que le contenu de leur caddie pour quelques euros. Les autres qui ont commencé à établir un trafic plus organisé semblent avoir déserté le quartier. Tout comme à Belleville où les interventions répétées de la Brigade spécialisée de terrain dissuadent.

    Certaines actions nous ont été annoncées lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès du 17 mars dernier à l'Hôtel de Ville, où nous avons débattu des problèmes de Barbès qui préoccupent nos adhérents. Mais les intervenants étaient nombreux et les sujets si denses, qu’une seule réunion n’a pas suffi à traiter de tout. Notre suggestion de marché aux biffins autorisé sous le viaduc un jour par semaine sous le contrôle d'une association a été rejetée par les maires et l'Hôtel de Ville. Nous reviendrons sur cette question pour vous en donner le détail. Il ne s’agissait que d’une proposition, peut-être en effet, n’est-elle pas adaptée, comme l’a expliqué Daniel Vaillant, qui connaît bien le problème des chiffonniers de Montmartre et a été à l’origine de la création du Carré des Biffins.
    On le voit, les solutions restent très difficiles à trouver.

    Les forces de police se sont retirées comme le marché tirait à sa fin et les vendeurs ne sont pas revenus tout de suite. En réalité, les stands de fortune se sont remontés doucement, moins denses. Il y a manifestement moins de vendeurs que d’habitude, mais on sait aussi que les glaneurs, comme les appelle Agnès Varda, les personnes qui viennent en toute fin de marché pour ramasser les quelques légumes ou fruits abandonnés après le démantèlement des étals, sont aussi des clients potentiels pour les vendeurs à la sauvette. Sans acheteurs, même pauvres, il n’y a pas de marché à la sauvette. Nous avions déjà observé que le marché parallèle durait plus longtemps que le marché officiel.

    Qu’en sera-t-il samedi prochain ?

  • L'enseigne Carrefour s'affiche rue de Rochechouart

    paris, 9e, carrefour, rochechouart, commerce-de-bouche, grande-distribution

    Malgré un conseil de quartier consacré au commerce de proximité et aux grandes enseignes dans Paris, malgré les efforts de l'équipe municipale du 9e, depuis environ un an qu'est connue l'intention de Carrefour d'ouvrir un énième magasin dans le quartier, l'enseigne n'a pas tardé à s'afficher sur la façade dès le début des travaux.

    Des propos peu amènes ont été tenus la semaine dernière en fin de réunion du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart, qui laissaient supposer que la Ville ne se préoccupe pas de la vitalité de son commerce de proximité et laisse faire. Mais la vraie question est : la Ville a-t-elle les moyens de faire quoi que ce soit, par exemple interdire une telle ouverture ? La réponse est NON. Depuis l'application de la loi de modernisation de l'économie, la réponse est non.

    Le communiqué de presse émis par la mairie du 9e en décembre dernier donne le suivi des démarches entreprises :

    - Jacques Bravo alerte dès le mois de février 2010 la Ville de Paris sur l'implantation d'un 4e magasin Carrefour dans un rayon de 500 mètres dans l'arrondissement

    - en septembre, Frédéric Hervo, élu chargé du commerce, dépose un voeu en conseil d'arrondissement sur le sujet

    - en décembre, la question est reprise par le Groupe socialiste et apparentés au Conseil de Paris, qui souligne le problème de fond de la concurrence suite à la loi LME (loi de modernisation de l'économie).

    - une délibération de Lyne Cohen-Solal visant à saisir l'Autorité de la Concurrence sur la situation de la concurrence dans le secteur de la distribution des produits alimentaires et de proximité à Paris est adoptée

    Les grandes enseignes de la distribution se disputent âprement les "bonnes places", les espaces libres et suffisamment grands pour y accueillir leurs linéaires alimentaires. Elles ont compris que les Parisiens et les Parisiennes disposent de peu de temps pour faire les courses, que les plus jeunes les font tard le soir (ce qui assuraient la survie des épiciers de quartier maghrébins), qu'ils ne sont peut-être plus aussi réceptifs à l'attention particulière que le commerçant de quartier réserve à son client (pas toujours.. d'accord!), et surtout que nombre d'entre eux ont recours  aux plats préparés. Sinon d'où viendrait le succès des innombrables Picard de la capitale ?

    On peut toujours lutter contre l'abus d'implantations telles que celles-ci (pensez également à Monop' rue La Fayette). Oui, il se développe une certaine impression d'envahissement de l'espace par ces grandes surfaces... mais réfléchissons : si elles s'implantent là, c'est aussi que le chiffre d'affaires suit et est satisfaisant pour elles. Le 9e n'est-il pas un des arrondissements parisiens dont le taux de natalité est le plus élevé. Qui dit dynamisme social, dit aussi dynamisme économique... Et au bout du bout, nous aurons le type de commerce que nous faisons vivre, nous, consommateurs, clients...

  • Don Doudine a déménagé

    paris, 18e, rue-myrha, caviste, don-doudine, Don Doudine a déménagé il y a quelques semaines. Nous n’avons pas eu l’occasion encore de saluer le caviste depuis son transfert de la rue Myrha numéro 38 à.... la rue Myrha, numéro 16. Avec un bon diable, le transport des bouteilles a du s’avérer assez facile, un bon diable et des bons bras.

    Le charme de la boutique qu’on aimait n’est pas tout à fait au rendez-vous. Ici  tout est net et clean, structure de la vitrine en aluminium, façade moderne, en briques toutefois qui donnent plus de relief que le béton ordinaire. Il nous faudra retourner aux heures d’ouverture, après 16 heures, donc, pour prendre la mesure du changement et demander au propriétaire comment il se sent dans ce nouvel espace. A découvrir de toute façon.

    Dans l'ancienne boutique, nous avions remarqué les très beaux bijoux, création et fabrication originales, qui étaient présentés non loin des caisses de vin. Tout cela faisait bon ménage. Pourvu qu'ils y soient encore.

    paris, 18e, caviste, don doudine, boutique, rue-mirha

  • Le mauvais goût en façade

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,

    Pour certains marchands du boulevard de Magenta, il semble que ce soit tous les jours la journée de la femme, au moins de la femme fatale ! Ce mauvais goût sexiste s’étale sur la devanture d’un loueur de DVD type « wild », comme l’indique son enseigne en bon français…  situé au numéro 75 du boulevard de Magenta.

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,Le pied de ce bel immeuble haussmannien, à la façade récemment rénovée, se partage entre une boutique de photo Kodak et ce "grossier grossiste" en DVD. Frappant autant qu' affligeant, le contraste entre cette image d’une femme provocante et le tympan au-dessus du portail de l’immeuble où figure une scène plus ou moins biblique, que notre connaissance défaillante en cette matière ne nous permet pas d’identifier précisément. Si certains lecteurs peuvent nous éclairer, qu’ils se manifestent. Nous accueillerons avec plaisir leurs informations. 

    Revenons à notre environnement mis à mal par la publicité. L’accroche publicitaire a des limites, la taille des enseignes aussi. Ici toutes les bornes sont dépassées. Nous avons fait un signalement auprès de la mairie du 10e et nous attendons une réaction appropriée des élus et particulièrement des élues. On sentait bien petit à petit la publicité gagner du terrain, et envahir toute surface disponible, quelles qu’en soient la matière et l’orientation, pourvu  qu’elle attire l’attention.  Nous voyons déjà depuis plusieurs mois des pharmacies opter pour de grands panneaux collés sur leur vitrine : en effet, les médicaments ne sont pas exposés en devanture comme des bijoux ou du prêt à porter, et la neutralisation de la vitre par un panneau non transparent crée à l’intérieur de la boutique  du linéaire de présentation et du rangement. Les banques également nous ont habitués à des placards de grande taille, souvent suspendus derrière la vitrine. Pollution visuelle !

    La Ville a certainement trop tardé à réviser son règlement local de publicité, vieux de 25 ans, complexe, poussiéreux, incompréhensible, et difficile à faire appliquer. A sa décharge, rappelons que les élus Verts dans la première mandature avaient fait un gros travail de modernisation et obtenu un vote en Conseil de Paris fin 2007, bientôt remis en question dans  une procédure fumeuse. Bertrand Delanoë a-t-il bien fait de reprendre depuis le début la réflexion, sans s’appuyer sur le travail déjà accompli ? La vision est certes noble : « améliorer la qualité du paysage urbain parisien en introduisant de nouvelles règles plus restrictives mais respectueuses des ambitions économiques, culturelles et touristiques de la capitale pour la publicité et les enseignes.»  (dans le texte sur paris.fr) Mais, comme toujours en pareil cas, nous sommes en droit de nous demander de quels moyens nouveaux la mairie de Paris s’est-elle dotée pour faire appliquer son nouveau règlement ?

  • Qu'avons-nous appris sur le futur règlement des terrasses et étalages ?

    La refonte du nouveau règlement parisien sur les terrasses et étalages, annoncée depuis de nombreux mois, et qui a fait l’objet de débats publics entre habitants et professionnels à travers les arrondissements, arrive maintenant peu à peu à son terme.

    La dernière réunion sur ce sujet dans notre quartier a eu lieu à la mairie du 18e, lundi 10 janvier  et Action Barbès était présente, fidèle au poste. Nous y avons retrouvé et salué des associations attentives à la question aussi, bien connues des autorités municipales et de nous. Dans ce type d'assemblée, tout le monde se connaît et se reconnaît, associatifs, élus et services.

    Le maire, Daniel Vaillant, a immédiatement cherché à désamorcer toute polémique qui aurait pu opposer commerçants et riverains. On avait compris que les relations s'étaient tendues entre les deux, depuis l'interdiction de fumer dans les lieux fermés, bars, restaurants notamment, jetant sur les trottoirs nombre de fumeurs et créant ainsi des brouhahas particulièrement dérangeant la nuit. Le bruit est d'un des aspects, l'emprise croissante des terrasses sur l'espace public étant l'autre.

    La presse s’est fait l’écho des avis des uns et des autres tout au long de l’année et également des États généraux de la nuit qui ont eu lieu en novembre et qu’il faut bien rattacher à la problématique globale du partage de l’espace public. Ce blog aussi.

    Qu'avons-nous appris cette fois dans le 18e ? De la bouche même du maire, que la consultation a permis d’y voir plus clair et que le projet, vingt ans après le règlement de 1990, devait tenir compte des besoins de Paris. Les terrasses appartiendraient à l’imaginaire de Paris… Rien de nouveau ? Non, certes. Le maire a encore dit avec force que des amendements avaient été retenus, que le projet n’était pas figé et qu’il pouvait encore évolué, que sa mouture finale devrait pouvoir éviter les conflits et être commun aux vingt arrondissements. En résumé : oui,  aux commerces parce qu’ils font vivre Paris et dans certaines rues on aimerait en voir davantage, mais non aux commerçants qui ne respectent pas les règles, car ceux-là aussi existent et le nouveau règlement devrait donner les moyens de les rappeler à l’ordre.

    Comment ?  C’est le nœud du problème. La Ville fait le règlement mais a peu de moyens pour le faire respecter. On ne revient pas sur les effectifs de la CAPP… En parallèle, il y a les forces de police, qui ne se penchent pas trop sur le problème et ont d’autres chats à fouetter, souvent.

    Ce qui nous a semblé aller dans le bon sens : Félix Beppo, adjoint du 18e chargé de l’espace public, a ouvert une porte prometteuse. Il propose de se donner un délai de réflexion avant de reconduire une autorisation de terrasse, délai qui permettrait de faire un bilan sur l’attitude du commerçant bénéficiaire de l’autorisation. Il a joué le jeu, il conserve son autorisation, sinon…. on revoit l’accord. Il demande également des délais de réaction de la Direction de l’urbanisme beaucoup plus courts. Tout le monde approuve… Il se positionne radicalement contre le chauffage des terrasses. Ambiguïté cependant dans l’intervention suivante de la DU qui annonce un délai de 2 ans pour que les chauffages soient mis en conformité. Ce qui veut dire ? Qu’on interdirait le chauffage au gaz, jugé dangereux, au profit du chauffage électrique. NON, c’est le chauffage des terrasses qu’il faut interdire, c’est un non sens vis-à-vis de l’environnement ! Admettons qu’on permette leur fonctionnement jusqu'à la fin de l’année 2011 pour amortir les investissements faits, mais en fixant une date limite d’utilisation officielle et irrévocable. Nous signalons un petit café restaurant de quartier, angle Maubeuge-Belzunce (9e) qui dispose des plaids en polaire sur le dossier de ses chaises en terrasse ! Bon point pour eux.

    2010 10 22 rue de Rochechouart 38 espace trottoir terrasse web.JPGNous avons noté en vrac : la mairie du 18e maintient son rejet énergique des terrasses sur les trottoirs dont la largeur est inférieure à 1,60 m. Notons que si la terrasse est interdite au-dessous de 60 cm, l’étalage lui peut être plus étroit (40 cm par exemple). La végétalisation de l’espace public n’est pas taxable, mais elle doit toutefois être autorisée (bacs à plantes devant les devantures pour empêcher le stationnement des deux-roues…). Des riverains ont fait remarquer que la charte pour les enseignes est tombée dans les oubliettes, alors que certains quartiers souffrent d’une « esthétique » intolérable. Pourquoi ne pas profiter de ce règlement pour y inclure ce souci ?

    Vers la fin de la réunion, des participants ont souhaité connaître les tarifs du m² de terrasse autorisée… C’est complexe, il y a des zones, des types de terrasses différentes (fermées, ouvertes, contre terrasses), sur le tiers du trottoir, au-delà du tiers, etc., sachez toutefois que le tarif bas démarre à 16,13 euros le m² par an et culmine à 357 euros/m²/an sur les contre-terrasses des Champs Élysées. Le gros des tarifs varie plutôt dans la tranche des 20-40 euros/m²/an. Très avantageux comparés aux prix des mètres carrés construits, boutique ou appartement… On comprend que la possible extension des tables sur l’espace public ait attiré des entrepreneurs pas forcément amoureux des zincs parisiens, mais plutôt du tiroir caisse. Restons conscients aussi que dans les quartiers branchés, les propriétaires des bars-restaurants sont rarement aux manettes du percolateur… Ceux-là sont des investisseurs, qui ne viennent pas débattre en mairie. Certains professionnels que nous avons entendus le 20 janvier, étaient des gérants, qui se démènent comme ils peuvent entre prix de la conso au public, respect du règlement, masse salariale, taxes diverses, pour sortir une marge qui satisfasse le propriétaire. On est parfois loin du troquet de quartier et du patron de bar à la Simenon.

  • Action Barbès réclame la tenue d'une réunion du comité de suivi Barbès... et l'obtient en quelques heures !

    Le temps passe et les délais ne sont plus tenus. Un bref retour en arrière sur nos agendas nous rappelle que la dernière réunion de ce comité, sensé se réunir deux fois par an, pour faire le bilan des problèmes résolus et de ceux qui malheureusement ne le sont pas, a eu lieu le 17 mars de l'année dernière.

    Barbès dans le 9e tout propre - web.JPGDe quoi s'agit-il ?

    Comme son nom l'indique, le comité  en question s'est donné comme tâche de suivre la problématique locale autour du carrefour Barbès, à la confluence des trois arrondissements 9e, 10e et 18e. Longtemps - et parfois la difficulté n'est pas encore surmontée - il a été quasiment impossible d'harmoniser les actions des services de la Ville ou de prendre des décisions en concertation avec les différents responsables de secteur. Action Barbès a beaucoup oeuvré pour que la Ville reconnaisse la particularité des quartiers à cheval sur plusieurs arrondissements: Barbès partage cette difficulté avec la Place de Clichy ou encore Belleville ou le périmètre autour de la place de la République.   

    (ci-dessus le Barbès du 9e-10e, tout propre, après passage des agents de la Propreté)

    Dans le comité de suivi Barbès, convoqué par le secrétariat général de l'Hôtel de Ville, on retrouve les maires des 9e, 10e et 18e, ainsi que des adjoints au maire de Paris, selon les problèmes à l'ordre du jour, chargés de la propreté ou de la voirie, des transports, de l'urbanisme, du commerce ainsi que des responsables des services de la Ville comme Michel Gomez pour la Mission cinéma, des représentants de la préfecture de police, de la RATP et de l'APHP.

    2010 12 02 Barbès métro côté entrée Louxor 13h jeudi -web.JPG 2010 12 02 Placette Paré PAtin motos mal garéres à côté de stationnements libres - web.JPG 2010 12 02 Barbès Magenta 10e 13h jeudi - web.JPG

    Dans l'ordre : vue du trottoir de la station de métro face au Louxor, placette Paré-Patin avec motos mal garées près de stationnements autorisés libres, trottoir du Magenta 10e côté pair.

    Les quatre dernières réunions se sont tenues chronologiquement les 7 novembre 2007, 24 septembre 2008, 24 juin 2009 et 17 mars 2010. On n'est pas tout à fait dans le respect des deux réunions par an. Toutefois, ces réunions permettent de faire le point, d'entendre les remarques des habitants à travers leurs associations, d'écouter les réponses des services, comprendre leur vision, les difficultés qu'ils rencontrent, enfin de confronter les décisions prises, pas toujours appliquées, à la réalité. Tirer un bilan et chercher encore à améliorer la situation dont chacun sait qu'elle n'est pas idéale dans notre quartier.

    Notre demande a été entendue. Philippe Chotard, secrétaire général de l'Hôtel de Ville, à qui elle était adressée,  a répondu dans les heures qui ont suivi :

    "Je suis d’accord avec vous pour programmer d’ores et déjà une nouvelle réunion de notre comité de suivi auquel les maires d’arrondissement sont particulièrement attachés."
    Cette réunion aura lieu à la mi-mars, après les validations nécessaires.

    Action Barbès ne manquera pas de préparer un dossier. Merci Monsieur Chotard pour la rapidité de votre réponse.

  • Etalages et terrasses : refonte du règlement.

     

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  • Terrasses et étalages : réunion publique en mairie du 9e

    Il y a un peu plus d’un an, un réseau d’associations parisiennes s’est constitué à l’initiative dAccomplir, dont le terrain d’activités est situé au cœur du quartier des Halles. Ce réseau entendait participer activement à l’actualisation du règlement parisien des étalages et terrasses, qui tendent à disposer à leur guise de l’espace public dans les quartiers les plus animés de la capitale, comme chacun aura pu le constater. La loi sur l’interdiction de fumer à l’intérieur des cafés et restaurants a été souvent mise en cause, à juste titre mais elle n’est pas la seule responsable. Le problème est plus complexe.

    A l’heure de la démocratie participative, si largement mise en avant par nos édiles municipaux, la révision d’un règlement qui influence vraiment notre vie de citoyens au quotidien ne pouvait s’écrire sans que lesdits citoyens soient écoutés. Entendus ? On verra. Dans les arrondissements du centre de Paris, la pression s’est exercée très tôt et dès le mois de novembre 2009, Action Barbès avait pu assister à une réunion à la mairie du 1er, où le feu des questions des participants n’avait pas épargné Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, chargée du commerce.

    Il ne s’agissait pas seulement de l’occupation abusive de l’espace public par des terrasses, mais aussi des nuisances sonores, et particulièrement nocturnes, que celles-ci engendrent. On revient ici à l’interdiction de fumer mais aussi à la pétition lancée par l’association Technopol  sur le thème « Paris : quand la nuit meurt en silence (19/10/2009), qui avec ses quelque 15 000 signatures a interpelé la Mairie de Paris. L’affaire n’est pas simple. Il faut concilier deux tendances, deux arts de vivre en ville. Le tissu urbain parisien est très dense, c’est souvent le plus fort ou le plus nombreux qui a raison des protestations de l’autre… On aimerait pourtant que l’alternative ne se résume pas à dormir dans une ville morte ou faire la fête toute la nuit quitte à ce que les habitants ne dorment plus.

    Pour répondre à l’inquiétude des uns et des autres, la Mairie de Paris a lancé une mise à jour de son règlement des étalages et terrasses et parallèlement a organisé les États généraux de la nuit, le 12 novembre dernier, mise en forme par Mao Peninou, chargé du Bureau des temps de la Ville. La vidéo est visible ci-dessous et on y pose tous les problèmes liés à la nuit (nuisances, sécurité, transports, normes). (durée : environ 2 h 30)


    Les Etats Généraux de la Nuit : débat nocturne
    envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Dès l’automne, des réunions ont donc lieu dans les mairies d’arrondissements, réclamées par les associations du réseau Vivre Paris ! qui a organisé lui-même le 15 septembre 2010 une tribune intitulée Paris : trottoir à vendre ?

    Pour notre quartier, le calendrier des réunions publiques sur ce thème : celle du 10e a eu lieu le 9 novembre, celle du 9e aura lieu demain, le 21 décembre et le 18e organisera la sienne le 10 janvier 2011.

    Autant de quartiers différents dans nos arrondissements, autant de problématiques spécifiques. Ainsi, impossible de comparer le boulevard de Magenta avec le boulevard de Rochechouart dans le secteur Blanche-Pigalle ou encore avec le canal Saint-Martin. Rien à voir non plus avec Montmartre.

    Par ailleurs, la presse s’est fait l’écho fin septembre (ce blog aussi !) du projet d’interdire le chauffage au gaz sur les terrasses à la saison froide pour des raisons environnementales évidentes.

    Pour approfondir le sujet, tout en gardant en tête que les étalages et les terrasses sont des problèmes distincts, que la vitalité de la nuit parisienne ne dépend pas de la largueur du trottoir, que l’occupation du trottoir n’entraîne pas toujours des nuisances sonores, en un mot que le toilettage de ce règlement a tiré dans son sillon d’autres problématiques distinctes et qu’il ne faut pas tout confondre ; vous pouvez néanmoins tenter la lecture du projet de la Ville, certes de 27 pages, mais instructif, pour aborder la réunion de mardi avec les idées claires.

     

  • Le Faubourg a des allures de Forêt Noire

    PHOTOS - sapins du faubourg web.JPG

    Depuis quelques jours les sapins de Noël font les beaux sur le trottoir du faubourg Poissonnière, peu après la traversée de la rue de Dunkerque. Les familles les plus promptes à se plonger dans les décorations profiteront certainement du week end pour faire leur achat. C’est un peu tôt ? Pas vraiment, les peuples du Nord sont déjà dans ces préparatifs depuis un mois, et de plus, les sapins qui ont le vent en poupe, les Nordmann (abies nordmanniana ou caucasica), sont résistants. Votre sapin gardera sa belle allure jusqu’au Jour de l’an, malgré la chaleur des appartements.

    Cet homme du nord (Nordmann) ne fait pas référence à l’origine géographique du sapin mais au botaniste finlandais Alexander von Nordmann (1806-1866) qui en rapporta les graines. En réalité, c’est un conifère originaire de Géorgie, des montagnes de Crimée et du Caucase. Croissance lente : il lui faut 10 à 12 ans pour atteindre 2 mètres.

    D’autres variétés sont disponibles pour le même usage : les épicéas (Picea Abies), les Grandis  ou sapins de Vancouver (Abies Grandis), les Pungens (Picea Pungens) d’une couleur bleu argenté, ou encore l'Omorika ou sapin de Serbie (Picea Ommorika) qui possède des aiguilles bleu vert assez sombre au-dessus et blanches au-dessous.

    PHOTOS - Adonis à Noël.JPG

    Les prix chez notre fleuriste de quartier ADONIS vont de 19€à 125€ selon la taille et l’espèce.

    (Adonis fleuristes, 142 rue du faubourg Poissonnière, 01 48 78 20 65).

    Parallèlement le renne du Père Noël s’est installé dans la devanture de la boucherie Leboine, car tous les enfants  le savent, dans les forêts… il y a des rennes ! Au moins, au mois de décembre…PHOTOS - le renne du Père Noël Leboine web.JPG

    Il sera bientôt temps de passer les commandes pour les réveillons et les repas festifs. (Boucherie Leboine, 144 rue du Faubourg Poissonnière, 01 48 78 90 92)

     

  • Marché de La Chapelle

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    En juin, des commerçants du marché Barbès nous avaient alertés sur l'état du revêtement du sol sous le viaduc du métro aérien, près de la sortie de métro rue Guy Patin. En effet, des trous importants dans le mac adam, notamment vers le stand de la fleuriste, ont fini par rendre dangereux ce passage.  Les clients du marché se tordaient régulièrement les pieds, d'autant plus que la foule ne permet pas de voir le sol.

    Contacté par Action Barbès, Stéphane Lagrange, coordonnateur voirie-propreté du 18e, est rapidement intervenu auprès des services de la voirie. Le bitume est de nouveau comme neuf depuis lundi 23 août.

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    Nous sommes assez satisfaits que nos interventions se soldent parfois par des solutions simples et rapides. C'est un des bons côtés de la création du comité de pilotage Barbès, mis en place par le Secrétariat général de l'Hôtel de Ville il y a maintenant deux ans. Nous y rencontrons les responsables des services qui oeuvrent autour du carrefour Barbès. Ces rencontres permettent de lier des contacts, de créer des relations plus efficaces entre associations de riverains et services de la Ville. Reste à améliorer le fonctionnement et à l'élargir. Il nous faut déplorer que dans ce cadre nous n'ayons pu obtenir de solution efficace, à ce jour, pour l'éradication du recoin urinoir près de l'entrée de la station côté Louxor, ni la baisse de volume des annonces RATP dans la partie aérienne de la station de métro.

  • Ouvert malgré les travaux

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    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • Du bruit sous mes fenêtres

     

    Dès que vient l'été, que les fenêtres sont ouvertes,- admettons que cette année, la chaleur ne nous a pas beaucoup incités à ces extravagances - chacun sait que les rues s'emplissent de musiques et de l'écho des voix des fêtards de toutes sortes. On le tolère jusqu'à tard le soir, on s'en plaint jusqu'à tard dans la nuit, parfois... Mais de jour ? Qui appelle les policiers pour un tapage diurne ? Un malade cloué au lit pour les aboiements du chien de ses voisins peut-être ?

    Quelle mouche a piqué ces policiers du Ve arrondissement de Paris dont Benoît Hasse relatait l'intervention dans le Parisien du 18 juin dernier? Ils ont bel et bien interpelé un musicien de 25 ans, parce qu'il jouait de la guitare dans la rue..., puis confisqué son instrument avant de le relâcher.

    Près de la rue de la Huchette, les restaurants sont nombreux, les touristes y déambulent tranquillement, les bruits sont divers et la guitare de ce jeune italien, n'était certainement pas le plus dissonant.

    Y aurait-il dans le coin une éminence dont les forces de l'ordre en civil - si l'on en croit l'article du Parisien - assurerait la tranquillité ?

    On aimerait que les policiers mettent en œuvre le quart de la moitié de cette rigueur à faire appliquer les règles de l'occupation de l'espace public aux milliers de buveurs nocturnes qui bercent notre sommeil du doux écho de leur voix de rogomme .... au moins quand les premières heures de la nuit ont déjà sonné.

    photo - 2010 04 10 Ave Trudaine Le Paprika terrasse.JPGPour vous en convaincre, parcourez le site de l'association Accomplir qui tente de faire respecter ces règles dans le quartier des Halles.  Voir également leur Lettre n°67 en dernière page et l'article du Parisien, sous la plume de Catherine Ballé, qui relatait un CICA houleux en novembre dernier. Le problème perdure malgré tout. Le souci de cette association est de faire respecter les règles aussi bien d'occupation de l'espace public par les terrasses que de respect de la tranquillité du voisinage.

     

    Un récent arrêté du Préfet de police, Michel Gaudin, datant du 10 juin 2010, précise pourtant quelques principes :

    - La vente à emporter sur la voie publique de boissons et produits de restauration rapide est interdite après 0h30.

    - Sans autorisation spéciale, certaines dates sont à marquer d'une pierre blanche, les nuits du 14 au 15 juillet, comme la suivante, la nuit du 24 au 25 décembre et la nuit de la Saint-Sylvestre.

    - Des autorisations d'ouverture, entre 2 h et 5 h peuvent, à titre exceptionnel, être accordées aux établissements à vocation nocturne, à condition qu'il n'en résulte aucun trouble pour l'ordre public.

    - Ces autorisations excluent, le cas échéant, les terrasses, où toute activité doit cesser à 2 h.

    - Tous les établissements de divertissements (théâtres, concerts, music-halls et cinémas) et de jeux (sauf autorisation ministérielle) doivent  être fermés à 0h30.

    Il n'est pas question de faire fermer tous les lieux de convivialité, comme certains détracteurs le reprochent à l'association Accomplir, mais plutôt de trouver un juste milieu qui permette à chacun de vivre à Paris, selon ses goûts et ses besoins.

    Nous reviendrons sur cette problématique qui fait couler beaucoup d'encre et qui fera l'objet de réunions à l'automne... Affaire à suivre donc.