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  • Abords de la Gare de l'Est, on n'oublie pas. Un point d'étape.

    Nos adhérents et sympathisants ont été nombreux à participer à l'opération « cartes postales » à la rentrée. Par ces envois, il s'agissait d'alerter le maire du 10e, directeur de campagne d'Anne Hidalgo, sur la volonté des Parisiens habitant autour de la gare de l'Est d'améliorer la qualité de vie dans ce secteur. En effet, les espaces y sont particulièrement vastes : devant la gare, rue du 8 mai 1945, boulevard de Strasbourg où le stationnement des autobus et des voitures particulières, ainsi que la circulation sont passablement anarchiques.

    Voyez des exemples en photos :

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    Début octobre, nous avions interpellé la RATP au vu d'une situation ubuesque et d'un entrelacs d'autobus plus impressionnant que jamais. Nous avions obtenu très rapidement — saluons la réactivité de la RATP à cette occasion — une réponse dont nous vous proposons un extrait :

    Nous avons bien conscience des désagréments que peuvent parfois provoquer les terminus de bus pour les riverains, en particulier les 6 lignes en terminus à Gare de l’Est.

    Les aléas de la circulation parisienne font que les bus n’arrivent pas toujours avec la régularité prévue et il leur faut alors se garer à plusieurs simultanément. A cela s’ajoute le stationnement illicite d’autres types de véhicules qui perturbe les manœuvres en terminus.

    Cependant, nous passons régulièrement des consignes aux machinistes pour qu’ils respectent les emplacements qui leur sont dédiés et nous allons dès aujourd’hui renouveler ces consignes auprès de leur responsables.

    Notre objectif est de relancer la réflexion sur un projet ambitieux et global pour les abords de la Gare de l'Est. Première étape, il était important de re-mobiliser les conseils de quartier et les associations locales qui ont déjà travaillé sur ce dossier et l'ont vu délaissé avec regret. Nous avons commencé par cela avant l'été. Ensuite il fallait convaincre les futurs candidats de l'importance du sujet et de la détermination des habitants. Enfin faire inscrire le projet dans le programme de la prochaine mandature.

    La deuxième étape a été de rédiger un vœu et de le faire adopter au conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul lors de la réunion plénière du 1er octobre. Défi relevé.

    La troisième étape consistait à le présenter au début du conseil d'arrondissement du 7 octobre (lire le texte ici). Toutefois la réponse qu'a faite Elise Fajgeles, élue du 10e chargée des transports et de l'aménagement de l'espace public, ne nous donne pas satisfaction. Pourquoi ?

    Elise Fajgeles a contesté que le projet travaillé pendant 18 mois par les conseils de quartier et les riverains ait été abandonné. Ce secteur, a-t-elle dit, a bénéficié de nombreuses améliorations au cours de la mandature qui s'achève : l'aménagement de la place Madeleine Braun, la sécurisation de certains passages piétons, la rénovation de l'escalier de la rue d'Alsace, celle du square Saint-Laurent, l'amélioration de la signalétique entre les deux gares, la création d'aires de stationnement pour les deux roues, mais passant, certes, du PIPP (plan d'investissements pluriannuel pour Paris) aux investissements localisés, qui n'offrent pas les mêmes moyens financiers.

    Nous ne nions pas ces avancées. Pourtant, on est loin d'avoir résolu la problématique globale de ce secteur qui peut se résumer en deux points: cohérence de la circulation et sécurité des piétons et des cycles. Il faut apaiser l'espace, le rendre accueillant, sûr. Et pour cela, reprendre en concertation avec les habitants, tous les points noirs du secteur et toutes les propositions faites dans la première phase de réflexion.

    Nous avons tiré un trait sur le Balcon Vert et ses difficultés. Il aura été l'épine dans le pied du maire, qui ne pourra pas faire avancer le dossier car nous sommes ici sur un terrain privé, celui de la SNCF, qui ne construira pas l'immeuble susceptible de porter le balcon vert sans être assurée de trouver des acheteurs ou des locataires pour l'occuper. De profundis. Pour autant, la rue d'Alsace qui surplombe les voies, devrait pouvoir intégrer le schéma global d'amélioration et offrir une liaison entre les deux gares plus agréable.

  • Les annonces publiques du jour 10/18

    Dans le 10e 

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    cliquez sur l'affiche pour en savoir plus.

      

    Dans le 18e 

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    Cliquez sur l'affiche pour en savoir plus.

  • Le travail discret de la police

    Plus que d'habitude des lecteurs de notre blog se sont exprimés à la suite de l'article sur la présence policière ou son absence momentanée, selon certains, dans le quartier de la Goutte d'Or. Le blog est ouvert aux échanges, nous sommes heureux qu'il remplisse cette fonction, y compris avec des personnes que nous ne connaissons pas. Cette fonction nous a valu quelques adhérents tout récemment !
    Beaucoup se demandent si les policiers sont bien utiles dans les tâches qui leur sont attribuées. Nous avons pu lire qu'ils "somnolent" au fond de leurs cars... et qu'ils ne font pas bien peur aux délinquants de tout poil. On pourrait le croire.
     
    Pourtant, tout ne se voit pas dans le travail de la police. Le commissaire Bouard — commissaire divisionnaire du 18e et chargé de la ZSP Barbès-Château-rouge — ne se lasse pas de le répéter et nous aurions tendance à le croire. Aux accusations de ne pas descendre de leurs véhicules, il répondait à la salle du Conseil de quartier Chapelle, encore récemment, que les policiers n'arrêtent pas les délinquants en les interpellant depuis une portière. Et les chiffres sont là qui en témoignent. Donc, ne soyons pas trop simplistes dans nos jugements.
     
    Toutes les interventions de la police ne font pas l'objet d'un communiqué de presse, certaines seulement, et comme la ZSP revient souvent à la une des journaux, les succès obtenus dans l'une des toutes premières ZSP mises en place sont lisibles sur le site de la Préfecture accessible aux journalistes. Voici pour vous donner un exemple ce que l'on pouvait y lire le 12 septembre dernier dans un PPFlash : 
     
    Interpellation pour proxénétisme aggravé dans le 18e 

    10 septembre, un individu soupçonné de proxénétisme aggravé a été interpellé par la brigade de répression du proxénétisme (BRP). 
     
    Les investigations menées depuis mai dernier par la BRP ont permis d’établir qu’un studio situé rue Saint-Mathieu, dans le secteur de la ZSP Barbès-Château Rouge (18e), était dédié à l’activité de trois prostituées nigérianes qui racolaient boulevard Barbès et y conduisaient leurs clients. Le locataire en titre des lieux, un homme d’une quarantaine d’années,  avait mis ce logement à leur disposition depuis septembre 2012 et ce jusqu’en juillet dernier. A partir de mai 2013, le proxénète présumé avait également loué un autre studio, boulevard Ornano, toujours dans le 18e arrondissement - hors ZSP -, où il avait installé deux autres prostituées. Toutes devaient lui reverser chaque jour 50 euros. 
    Les investigations se poursuivent et montrent le travail effectué dans les ZSP et dans leur périphérie pour contenir tout effet « report ».
     
    Voici un bref calcul, admettons qu'un petit studio, un peu miteux, coûte 600-700 € dans ce coin, sachant qu'il n'y a pas de trêve le dimanche dans ce métier, deux fois 50 € pendant 30 jours nous font 3000 €, auxquels il faut soustraire les charges de loyer; résultat estimé  : plus de 2000 € par mois par studio. Hors impôt... car nous doutons que le "proxénète présumé" se soit donné la peine de remplir une déclaration de revenus. 
     

  • Prostitution : il faut que ça change

    La prostitution, un métier ?
    Un court-métrage pour lutter contre les idées reçues.
     
    Le collectif a lancé jeudi dernier sur la toile un court-métrage choc de 7 minutes. Frédérique Pollet-Royer, réalisatrice engagée, a écrit et réalisé ce court-métrage destiné en priorité à un public jeune pour dénoncer par l’absurde les propos visant à légitimer et à rendre acceptable la prostitution. Nous répondons à l'initiative de Osez Le Féminisme en contribuant à la large diffusion de ce court-métrage ! (N'hésitez pas à cliquer sur la croix en haut à droite pour "zapper" la pub...)

     


    ROSEN SURVIVANTE DE LA PROSTITUTION AVEC http... par osezlefeminisme

    > Signez et relayez l'appel signé par plus de 1000 jeunes !

    L'appel paru dans Libération en septembre dernier a recueilli plus de 1000 signatures ! Avez-vous pensé à le signer ? Retrouvez-le et signez-le sur le site du collectif jeunes 

    Huit organisations de jeunesse s’associent pour mener campagne pour l'abolition de la prostitution.

    Dans un appel intitulé « Génération Abolition de la Prostitution » signé par plus de 1000 jeunes et à l’aide de plusieurs supports d’information et d’argumentation, l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Osez Le Féminisme ! (OLF), Les EfFRONTté-e-s, le Mouvement des Jeunes Communistes Français (MJCF), l’Union des Etudiants Communistes (UEC) et La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) s'expriment collectivement et publiquement pour la première fois en faveur de l’abolition du système prostitueur.

  • SCMR : ce qui se passe à Barcelone

    L'Espagne compte plusieurs salles de consommation à moindre risque (SCMR). Il est intéressant de voir comment celle de Barcelone fonctionne pour avoir une idée précise du sujet.

    L'association Clémence Isaure s'est prononcée favorablement pour contribuer à l'évolution des possibilités de Réduction Des Risques et des dommages avec l'ouverture de salles de consommation supervisées.
    Une visite à Barcelone lui a permis de rencontrer des acteurs impliqués depuis 10 ans dans cette démarche. Ce film de 15' donne la parole à ces acteurs et a été présenté lors du premier séminaire de la Fédération Addiction et du Réseau Français de Réduction Des Risques le 11 janvier 2013

    Vous trouverez des informations complètes sur les SCMR en Espagne dans le rapport du Consortium International sur les Politiques des Drogues (pages 5, 13 et suivantes).

  • Gentrification, mixité sociale, logement

    Parmi les sujets qui reviennent à chaque échéance électorale municipale, le logement reste avec ses consœurs propreté et sécurité, au top 3 des préoccupations des Parisiens.

    Avec ses 105 km² enfermés dans la ceinture du périphérique, la ville souffre de son manque d’espace disponible et les statistiques montrent, hélas, qu’on détruit chaque année plus de logements dans la capitale qu’on en construit. La demande de logements y est très nettement supérieure à l’offre et la flambée des prix ces 10 dernières années n’est que le résultat de ce constat.

    La question du logement est très liée à la composition de la population, composition qui depuis de nombreuses années dépend de deux phénomènes qu’il est intéressant de regarder : la gentrification de Paris d’une part, la volonté de maintenir une certaine mixité sociale, notamment depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, d’autre part. Mais que signifient ces deux termes ?

    Qu’est ce que la gentrification ?

    "C’est un phénomène d’embourgeoisement" nous dit Wikipédia

    "C’est un « processus de conquête sociale des quartiers populaires par les classes moyennes et supérieures" nous dit la Revue Européenne de Géographie dans son article « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris ». Dans le langage parisien courant un peu péjoratif, on peut utiliser l’affreux néologisme « boboïsation ».

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  • Propreté: aussi au conseil de quartier Chateau d'Eau-Lancry

    Combien d'articles n'avons-nous pas écrits sur la propreté (malpropreté plutôt!) à propos de notre quartier? Que ce soit aux abords de la station de métro Barbès-Rochechouart, que ce soit dans certaines rues de la Goutte d'or ou dans le 9e, rues du Delta et du faubourg Poissonnière.

     paris,conseil-de-quartier,château-d-eau-lancry,propreté,tags,mégots,miction,urine,rémi-féraud,dpe,graffitis,dansmarue paris,conseil-de-quartier,château-d-eau-lancry,propreté,tags,mégots,miction,urine,rémi-féraud,dpe,graffitis,dansmarueL'une au-dessus de l'autre : deux images de la Goutte d'or, l'été dernier, des colonnes à verres qui débordent et des seringues au milieu de déchets divers.

    Le conseil de quartier Château d'eau-Lancry avait choisi ce thème la semaine dernière pour sa dernière séance plénière avant les municipales. Le maire avait fait le déplacement. En cette période proche des élections, rien d'étonnant. Action Barbès était là pour écouter. L'équipe d'animation avait fort bien préparé cette réunion en déclinant en 5 thèmes les problématiques de ce quartier. Les questions avaient été envoyées judicieusement une semaine auparavant à Rémi Féraud dont il faut rappeler qu'il a pris en charge la délégation propreté depuis son élection en 2008.

    Environ 70 habitants étaient dans la salle, venus dans une large majorité pour dire leur insatisfaction. On sait bien que la mobilisation des mécontents est toujours plus aisée,  ne citons pour mémoire que celles contre l'ouverture de la SCMR.

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  • Station Barbès : on repart pour 4 semaines de travaux

    Le calme est revenu depuis septembre après le démontage des échafaudages pour la rénovation des verrières. Ah, les verrières.... elles ont agité le quartier pendant l'été.  Devenues transparentes, l'inquiétude était grande qu'elles ne le restent et que l'intimité bien légitime des riverains n'en souffre. Tout s'est bien terminé, une feuille collée sur les vitres les rend opaques tout en laissant passer la lumière.

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    Toutefois, depuis, des problèmes de signalisation sont apparus. Des câbles d'alimentation en partie non protégés ont, semble-t-il, été endommagés lors des travaux de l'été. Ce qui entraine depuis lors quelques soucis de signalisation. D'où l'urgence de l'intervention.

    Quelle incidence sur la vie des riverains ?

    Des échafaudages vont être installés des deux côtés de la station (moins importants que les précédents) dès le lundi 28 octobre au matin avec prolongation la nuit. Pour travailler en toute sécurité sur les câbles, on comprend vite qu'il faudra procéder à des coupures de courant de traction et si on ne veut pas suspendre la circulation des rames de la ligne 2, les agents travailleront la nuit. Nous n'avons pas encore connaissance du calendrier exact et de l'intensité des nuisances mais le chef de travaux qui nous a contactés s'est engagé à nous le faire parvenir dès que possible. Nous vous tiendrons informés sur le blog au fur et à mesure que tomberont les informations. 

  • Coup de gueule contre les taxis parisiens !

    paris,taxisLes taxis parisiens se plaignent depuis quelques semaines de la concurrence qu’ils jugent « déloyale » des Voitures Jaunes et autres voitures avec chauffeur. Ne l’ont-ils pas cherché ?

    On peut aisément passer en revue les séquences quand on a besoin d’un taxi à Paris.

    Trouver un taxi libre à Paris relève souvent de la gageure. Placez vous boulevard de Rochechouart ou de La Chapelle et vous m’en direz des nouvelles. Et quand il pleut, c’est carrément mission impossible. Enfin, notons que les stations sont la plupart du temps vides. Si vous le commandez par téléphone, il arrive avec déjà 7 ou 8 € au compteur.

    Quand par chance un taxi libre passe, vous lui faites signe. Il arrive qu’il ne s’arrête pas. Quand il s’arrête, le chauffeur baisse la vitre avant droite et vous demande où vous allez. Une fois sur trois, il repart sans un mot d’explication ni d’excuse, votre course ne l’intéresse pas.

    Enfin, vous voilà installé(e) dans la voiture et là plusieurs cas de figures sont possibles :

    • le chauffeur a fumé une cigarette lors d’une pause et bien qu’il ait ouvert sa fenêtre, ça pue le tabac dans la voiture ;
    • le chauffeur écoute les commentaires d’un match de football ;
    • le chauffeur écoute une radio débile – notons que dans ce cas et celui qui précède le son est toujours pour sourd ou mal entendant ;
    • le chauffeur est au téléphone avec des écouteurs dans les oreilles, il parle mais pas à vous ;
    • le chauffeur envoie des sms à sa petite-amie – dans ce cas et le précédent, vous avez la trouille de l’accident ;
    •  ….

    Mais le chauffeur sait-il où il va ? Très peu de chauffeurs aujourd’hui connaissent Paris. La très grande majorité des voitures sont équipées d’un système de guidage mais si ce système vous emmène dans un embouteillage, le chauffeur ne sait pas comment s’en sortir.

    Vous voilà à destination. Vous payez mais évidemment le chauffeur n’a pas de monnaie. Si vous sortez un billet de 50€ pour une course de 12, il s’immobilise et vous laisse vous débrouiller pour trouver des petites coupures.

    Les taxis parisiens sont horriblement chers. Remonter de l’avenue de l’Opéra jusqu’au Louxor par exemple, si la circulation est bonne, prend environ 7 à 8 minutes (avenue de l’Opéra, rue La Fayette, boulevard de Magenta). Comme il y a un prix minimum de la course – 6.60€ - et que le chauffeur n’a pas de monnaie, vous lui laissez royalement un pourboire de 40c pour arrondir la course à 7€. Mais 7€ pour 8 minutes cela fait 52,5€ de l’heure. Pas mal non ? Quelle profession gagne ça ?

    Quant au bonjour et à l’au revoir, ils passent par pertes et profits.


    Lire aussi : Véhicules avec chauffeur, le gouvernement cède face aux taxis

  • La ville est-elle criminogène ?

    Notre participation a plusieurs conseils de quartier dans le 18e, consacrés à la sécurité, au cours des dernières années, nous a fait comprendre que les habitants se définissent en majorité comme sensibles à la détérioration de leur environnement, que ce soit à cause du manque de propreté, des nombreuses incivilités auxquelles ils sont soumis, ou du climat d'insécurité qu'ils décrivent. Ils ne sont pas satisfaits de leurs conditions de vie en ville, pour faire court.

    Mais qu'en est-il vu par les chercheurs ? La ville est-elle plus criminogène que la campagne ? ou plus criminogène que dans le passé ? Nous vous proposons une récente vidéo (environ 7 minutes) mise en ligne par le CNRS. Vous pouvez ne pas être d'accord avec les deux professionnels qui interviennent là, mais leur point de vue est intéressant, leur regard sur l'évolution des désordres et de la délinquance plutôt concentrés dans les faubourgs, la "zone", puis la périphérie, parlera aux plus anciens de nous.  Le temps des apaches, puis des blousons noirs....

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               La ville criminogène         

    Cliquez sur sur l'image pour démarrer la vidéo

    N'hésitez pas donner votre opinion sur votre quartier, en précisant duquel il s'agit... 


  • Exposition à l'hôpital Lariboisière

    La Société Historique du 10ème, Histoire & Vies du 10e (HV10), propose une exposition déjà présentée à l'hôpital Saint-Louis "Une traversée historique du 10ème". Cette fois, elle se rapproche de notre quartier et s'installe dans l'hôpital Lariboisière.

     

    L'exposition sera visible du 21 au 31 octobre de 9h à 20h, Galerie Bleue, dans l'hôpital, 2 rue Ambroise Paré. L'entrée est libre et si vous ne souhaitez pas déambuler seul, sachez qu'André Krol, secrétaire général d'HV10, fera des visites commentées les mercredi 23 et mardi 29 octobre à 13h. RDV devant la médiathèque (sans inscription).    

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  • SCMR – Intox / Désintox

    Le projet d’installation d’une salle de consommation à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle suscite beaucoup d’opposition, notamment de la part des riverains, mais pas seulement.

    Beaucoup d’informations circulent sur le sujet, certaines à peu près justes, certaines très approximatives ou incomplètes, certaines carrément fausses.

    Un conseiller d’arrondissement dans le 10e a déposé un vœu demandant l’arrêt du projet de SCMR par la Ville de Paris, vœu qu’il souhaitait faire adopter lors de la séance du conseil d’arrondissement du 7 octobre. Nous avons lu ce texte avec attention et il parait nécessaire de rétablir quelques vérités. Nous avons repris l’intégralité de ce texte et ajouté nos remarques après chaque considérant en italiques.

     oOo

    La mairie de Paris doit renoncer au projet d'ouverture d'une salle de shoot au 39 boulevard de la Chapelle !
    Considérant que l'Académie nationale de médecine, dans un avis rendu en janvier 2011, a solennellement et clairement indiqué que les salles d'injection ne réglaient en rien le problème de l'addiction des drogués

    L’objectif d’une SCMR n’est pas la résolution du problème de l’addiction des drogués mais celui de la prévention des risques liés à la consommation de drogues.

    Considérant que l'Ordre national des médecins a formulé la même analyse

    Cf. supra - Le Conseil National de l'Ordre des Médecins ne s'opposera pas à l'expérimentation des SCMR comme l’indique un article publié dans la revue Médecins de janvier/février 2013

    Il n’est pas inutile de rappeler aussi que tous les professionnels de l’addiction y sont favorables : la Fédération Addiction, la Fédération Française d’Addictologie, l’Association Française pour la Réduction des Risques, le Réseau Français de Réduction des Risques…..

    Considérant que ces structures ne servent en réalité qu'à camoufler le problème de l'usage de stupéfiants ;

    Encore une fois, il s’agit de prévenir les risques liés à la consommation de drogues (overdose, diffusion de virus, protection des populations par le traitement des seringues usagées qui aujourd’hui trainent dans la rue, …) en aucun cas faciliter la consommation de drogues

    Lire la suite