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  • Vers une Charte du piéton ?

    Piétons, défendez-vous !

    A priori, les trottoirs ont été faits pour vous. Même si, comme ci-dessous sur la passage Paré-Patin, le piéton doit être très vigilent et s'attendre à tout moment à voir passer une voiture ou plusieurs... non autorisées, bien sûr! Rappelons que cet accès à Magenta n'a été conservé qu'à la demande de l'hôpital pour le passage des ambulances et des véhicules d'urgence.


    P1010036 web.JPG

    Les trottoirs ne doivent pas devenir des passages dégagés pour les vélos ou les motos, quand la chaussée est encombrée. Ni des espaces à conquérir pour les restaurateurs ou les limonadiers en mal de surface utile ! Nous sohaitons donc que la Ville et les services qui en ont la charge demeurent vigilents vis à vis de ce problème.

    Aux temps anciens, tout le monde utilisait le même espace. Utilisait...? Partageait donc. Avec les rapports de force en vigueur à l'époque. Un gueux contre une calèche : on sait qui doit se ranger, dos au mur.

    Puis vint l'époque de la civilisation.... A quelle date apparait l'idée de trottoir ? Au moins, dans les agglomérations d'importance, car aujourd'hui encore, bien des villages et même les centres de certaines bourgades sont dépourvus de tels aménagements. Comme si le trottoir relevait, à la fois, du nombre de personnes amenées à y circuler - et qu'il est opportun de protéger - et des moyens financiers disponibles et mis en oeuvre.

    Quand donc est-il apparu ? Peu avant la Révolution, peut-on lire sous la plume de Julie de la Pattelière, pour Evene : cliquez. Le trottoir passe d'un lieu vulgaire, vil et commun, celui des pieds, de l'espace de la population qui marche, et n'a pas le statut de celui qui se déplace en voiture (à cheval), à un lieu qui gagne, avec la modernité, le label de zone préservée, zone sécurisée.  Soit un peu plus de deux siècles, avec une progression régulière, puis une détérioration de la situation récente et rapide, si l'on en croit nos amis du quartier des Halles (Accomplir), très en pointe sur ce sujet avec leur réseau Vivre Paris !

    Pour résumer, si le piéton ne valorise pas son espace, ne le défend pas, il le perdra. Pour vous en convaincre, lisez l'article posté en mai sur le blog de Bel AIr Sud (Paris 12e).

     

     

  • Ouvert malgré les travaux

    PHOTOS - cause travaux 3 web.jpg

    En regardant ces photos, le premier réflexe est de s'exclamer : Ah ! en voilà encore un qui exagère et qui mérite une bonne amende pour étalage illégal sur la voie publique.

    A y regarder de plus près..., la nuance s'impose.

    Un matin, le propriétaire de ce magasin arrive comme à l'accoutumée pour  lever le rideau de fer et ouvrir. Il constate l'installation de l'espace destiné à recevoir les camions qui livreront, pendant quelque deux à trois ans, les matériaux pour la rénovation du Louxor. Il affirme n'avoir aucunement été informé par les services de la Ville, et se plaint d'avoir été mis devant le fait accompli. Il n'est pas le seul à réagir de la sorte : les libraires dont la vitrine jouxte son magasin disent la même chose et expriment leur plainte avec philosophie à laquelle se mêle l'impression de n'être pas considérés.

    Nous ne nous étonnerons qu'à moitié, tout simplement parce que nous avons à plusieurs reprises constaté que le citoyen « lambda » pour les services publics est souvent peu pris en considération.

    Ingénieux et réactif, le propriétaire en question a su rebondir devant cette situation pour le moins particulière et propose aux passants une offre alléchante. Espérons qu'il n'encourra pas une amende pour étalage illégal. Et que les costumes ne prendront pas trop la poussière !

    Encore faudra-t-il à tout client potentiel qu'il trouve son chemin : il ne lui reste sur cette partie du boulevard de la Chapelle qu'un étroit boyau où l'on peut voir les poussettes se croiser avec grande difficulté, les piétons chargés se faufiler dans les deux sens en essayant de ne pas se toucher, et les caddies, les jours de marché, se percuter, d'où l'obligation pour les uns et les autres de faire très attention à celui ou celle qui arrive en face. Comme quoi il n'y a pas que les voitures qui posent un problème de circulation.

     

  • Radars dans Paris : à quelles fins ?

    Les radars dans Paris peuvent-ils empêcher des accidents ?

     

    Les radars automatiques présents dans Paris, déjà depuis quelques années, sont souvent installés dans des voies qui ont des allures de voies rapides mais qui ne le sont pas.

    Vous voulez des exemples d'emplacements de radars parisiens? Voici une carte et quelques adresses :

    104781.jpg

     

    -  Quai de l'Hôtel de Ville, entre le pont Louis-Philippe et le pont Marie, 50 m avant la station de métro,
    -  Voie Georges-Pompidou, juste après le pont Marie,
    -  Avenue d'Italie, au niveau de la concession Citroën, installé sur un mât,
    -  Rue de Maubeuge, au niveau du n° 53, installé sur un pylône, le plus proche de notre quartier,
    -  Cours Albert-1er, entre le pont de l'Alma et la Concorde,
    -  Quai de Bercy, un peu avant la descente du souterrain du pont de Bercy.
    -  et aux portes de Sèvres, Bagnolet, Champerret, Clichy, Pantin, Châtillon, Passy, Ivry...

    Lire la suite

  • Le Louxor dans le Canard Enchaîné

    news_presse_theme.jpgLe Canard Enchaîné publié ce mercredi 21 juillet consacre un petit article à propos de la rénovation du Louxor. Il y a déjà quelque temps que nous avions informé la rédaction du Canard sur le projet destructeur de patrimoine que la Ville de Paris a lancé. Nous sommes aujourd'hui dans une phase très critique car les travaux dits de "réhabiliatation" doivent commencer dans quelques semaines et ceux-là détruiront de façon irréversible l'intérieur de 1921 encore en place.

     

    Article Canard Enchaine.JPG

    La malédiction du Louxor (fichier PDF)

  • Travaux d'été et dépôts sauvages

     

    Depuis quelques jours, nous avons eu la vision d'un dépôt que nous aurions envie de qualifier de "sauvage" puisque rien ne s'est passé pendant ce temps. Chacun de nous est censé savoir que lorsque des objets sont déposés sur la voie publique au pied de son immeuble, il suffit d'appeler le 3975, et la mairie de l'arrondissement concerné envoie aussitôt (dans les 12 heures) ses hommes qui sont habilités à enlever un maximum de 3 mètres cubes.

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 2 web.JPG

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 1 web.JPG

     

    Que s'est-il donc passé devant le 168 rue du Faubourg Poissonnière pour que ces fenêtres et ce récepteur de douche cohabitent plusieurs jours devant le restaurant japonais Jyushu et flirtent avec les motos qui stationnent régulièrement là ? Nous ne le saurons certainement jamais, puisque nous n'allons pas nous transformer en Sherlock Holmes...

    Mais il n'est pas inutile de rappeler qu'il suffit de s'adresser au bon endroit, de donner sa bonne adresse pour que ce genre de chose ne se reproduise plus.

    Lorsque l'on sait que la particularité d'une fenêtre est de donner de la lumière et que pour donner de la lumière elle est faite de vitres et que les vitres jusqu'à preuve du contraire sont cassables, il est vraiment regrettable de voir cet amas potentiellement dangereux traîner sur le trottoir pendant plusieurs jours.

    Une autre réflexion s'impose : si ces fenêtres en nombre sont sur le trottoir, c'est qu'elles ont été enlevées et remplacées par des fenêtres neuves. N'appartient-il pas à l'entreprise qui a fait ce travail d'enlever ces fenêtres et de les déposer où il se doit.

    Évidemment, chacun sait que l'entreprise devra payer... Alors !

    Rappel :

    • Un service d’accueil répond à vos questions dans les quatorze divisions de Propreté de Paris > 01 53 34 11 11 pour les 9e et 10e et 01 53 09 22 60 pour le 18e
    • Les gravats ne doivent en aucun cas être mis dans les bacs à ordures ménagères mais déposés en déchetterie ou enlevés par des entreprises spécialisées.
    • Les professionnels sont responsables de l’élimination de leurs gravats.

     

  • Réouverture du kiosque de l'avenue Trudaine

     

    Deux informations, l'une locale, l'autre parisienne, concernent les kiosques à journaux.

    Depuis quelques jours, le kiosque de l'avenue Trudaine, fermé pendant 7 années, accueille à nouveau les lecteurs de la presse quotidienne et hebdomadaire. Le nouveau kiosquier a apprécié notre souci de lui souhaiter la bienvenue dans le quartier. Le kiosque n'a pas été modernisé, c'est celui que nous avons toujours connu. Il semble que pour l'hiver, il sera équipé d'un dispositif de chauffage. Mais, pour le moment, la préoccupation est plutôt liée à la ventilation...

    PHOTOS --- kiosque de l'avenue Trudaine.JPG

    Parallèlement le conseil de Paris, lors de ses dernières séances des 5 et 6 juillet, a voté une nouvelle convention de délégation de service public (DSP) pour la gestion de l'activité de kiosquier à Paris.

    Les conseillers de Paris en ont approuvé l'attribution à la société MédiaKiosk en y incluant de nouveaux tarifs de redevance d'occupation du domaine public, revus à la baisse, pour donner de meilleures chances d'une activité pérenne à cette profession de kiosquiers.

    (Voir les détails de la situation dans la délibération 2010 DF 56 : cliquez ici)

    La clientèle du quartier se réjouira de cette réouverture, après la disparition dans la décennie de plusieurs point presse (rue de Rochechouart entre Dunkerque et Delta, rue du faubourg Poissonnière, au 169, où régnait notre charmante marchande de journaux, Mme di Stefano, et plus bas côté 10e, vers le 134, une librairie marchand de journaux assez éphémère, enfin à l'angle des rues de Maubeuge et de Belzunce, l'antre de M. Houist, désormais parti vers une retraite heureuse). Le nouveau kiosquier devrait retrouver un chiffre d'affaires honorable, même si depuis la fermeture de ce kiosque, les habitudes ont changé; nous pensons notamment au recours à internet pour lire les nouvelles, tous les quotidiens alimentant plus ou moins bien un site d'informations en ligne.

    PHOTOS - 167 fg presse web.jpgPHOTOS - Fg Poissonnière Point presse di Stefano web.JPGPHOTOS - Librairie Houist.JPGPHOTOS - librairie BL web.JPG

  • Pas de pitié pour les distraits...

    Les vols « à la détourne »

    Quand on anime une association, on se doit de glaner les informations un peu partout, et c’est ce qui nous a conduits à parcourir à maintes reprises le site de la préfecture de police. Elle diffuse un bulletin avec ses "gros coups", les prises qui marquent les esprits, les nouvelles, mais également des conseils de prudence et de bons comportements pour éviter certaines déconvenues.

    Par exemple, la description de ce vol bien délicat mais, oh, combien efficace.

    La technique du vol « à la détourne » aux distributeurs automatiques de billets consiste à… détourner l’attention d’une personne effectuant un retrait pendant qu’un complice manipule le clavier pour éjecter la carte bancaire. La carte est alors dissimulée dans un portefeuille, un journal…
    Il suffit ensuite aux escrocs, qui en général présentent bien et parlent poliment, de convaincre la victime que sa carte va ressortir si elle recompose son code secret… Une fois le code mémorisé, des retraits frauduleux ainsi que des achats sont aussitôt opérés avec la carte dérobée.

    Simple, non ?

    source : le PPRAMA n° 105 du 7 avril 2010

    Le site de la prédecture de police n'est pas aussi passionnant qu'un bon roman policier, surtout en période estivale, néanmoins on y découvre une grande quantité de renseignements, assez facilement - tout est relatif en ce domaine - et certainement plus rapidement qu'en téléphonant... Regardez-vous même : cliquez PP !

  • Bal du 13 juillet dans le 18e

    Bal du 14, euh... du 13 juillet dans le 18e

    C'est le vrai signal des vacances pour beaucoup, le bal du 14 juillet ! Ici, c'est le bal du 13. Ne chipotons pas.

    Action Barbès tire un peu sa flemme aujourd'hui et c'est dans son intégralité que nous vous restituons le texte de l'invitation de la mairie du 18e. Ils sont plus consciencieux, eux....  Nous avons ajouté quelques liens vers des sites intéressants : ce sera notre participation à la commémoration de 1860.

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    A l'occasion du 150e anniversaire de l'arrondissement, la mairie du 18e, en partenariat avec la mairie du 19e, vous propose un grand défilé le soir du 13 juillet qui se clôturera par un bal festif sur l'esplanade des jardins d'Eole.

    Ce défilé et ce bal sont organisés en partenariat avec le 19e arrondissement afin de célébrer le 150e anniversaire du rattachement de ces deux arrondissements à Paris.

    Rendez-vous à 18h30 place Charles Bernard (près de la rue du Poteau) pour un festival d'animations avec les percussions brésiliennes de Moleque de rua.

    Le petit train de Montmartre mènera le joyeux cortège jusqu'à l'esplanade des Jardins d'Eole (19-41 rue d'Aubervilliers) où un bal avec DJ Eve-Lys et Cirkël, les P'tits Poubots et les animations musicales des 18e et 19e !

    Sur place et jusqu'à minuit : danse, buvette, restauration, bonne humeur, etc...

     

     

    • A voir également une exposition originale de photographies de Montmartre à 360° exposées sur les grilles du Sacré-Cœur. L’artiste, Timothée Eisenegger, est un jeune photographe sorti major de sa promotion à l’école de photographie Icart Photo
    • Ne pas oublier que d'autres communes ont été rattachées à Paris en cette année 1860, et parmi celles-ci, Belleville l'insoumise, qui verra ainsi son territorie divisé. Parallèlement à l'histoire de Belleville, une exposition des oeuvres de Patrick Bezzolato est présentée à la Librairie photographique pour rendre hommage au grand photographe humaniste Willis Ronis (qui a habité cité Condorcet,  9e, pas trop loin donc...) ; expo jusqu'au 5 septembre.
    • Enfin un petit tour sur le blog ami de Bel Air Sud, 12e : à leur manière ils fêtent aussi le rattachement de leur quartier à Paris, en nous racontant un peu d'histoire, comment Paris est ainsi passé de 12 à 20 arrondissements. Cela ne vous évoque-t-il pas également le Grand Paris ou Paris Métropole ? Trouvé récemment un article des Echos qui rafraichit notre mémoire sur les enjeux, l'état des lieux et les clivages...

     

  • Le graffeur Thoma Vuille

    Les balades dans les articles et même dans les archives du Monde sont source de découvertes.  Par exemple, tenez : nous venons de découvrir - d'autres le connaissaient sans doute avant nous... - le nom de l'auteur du gros matou jaune qui se dore au soleil couchant sur les larges souches de cheminée d'un immeuble du boulevard de Magenta.

    Regardez

    photo - CHAT CHAT CHAT 16 avril 2009.JPGphoto - CHAT CHAT CHATdétail 16 avril 2009.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci-dessus le 16 avril 2009, et ci-dessous, le  27 octobre 2005

    photo - CHAT CHAT de Thomas Vuille 27 oct 2005.JPGphoto - CHAT CHAT détail de Thomas Vuille 27 oct 2005.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et écoutez ce que dit l'artiste de son travail :

    Notre stock de photos faites tout au long des années d'existence de notre association renvoie à des sujets que nous n'avions pas imaginés. Ici, bien sûr, ce sont les façades du Louxor qui étaient visées et non le Chat de Thomas Vuille, apparu presque par hasard.

  • Carrefour Barbès : le chantier Louxor s'installe

    passage piéton chapelle web.JPGNous savions que l'installation des algécos étaient prévues pour l'été.  Mais les informations précises quant à la pose des palissades, l'espace pour le cheminement des piétons, la durée de ces travaux d'installation, nous les devons à la rencontre fortuite avec un responsable du chantier.  Jacques Bravo, maire du 9e, avait pourtant demandé lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès le 17 mars dernier que les habitants du quartier soient régulièrement informés des modifications et nuisances inévitables  pour un chantier de cette envergure. L'idée avait été approuvée.

    panneau 5-7-10.JPGDès que les palissades ont été installées en début de semaine, nous avons trouvé l'espace dédié au cheminement très étroit. Nos inquiétudes ont été confirmées par les faits : ce mercredi, jour de marché sur le boulevard de La Chapelle, autant dire que beaucoup choisissaient de marcher sur la chaussée. Poussettes et caddies ne font pas bon ménage. Le passage est si étroit qu'une seule personne à la marche un peu lente crée un encombrement. Nous nous sommes informés auprès des responsables de chantier. Cette installation devrait durer un bon mois, le temps de déposer les algécos le long du Louxor, boulevard de La Chapelle. Ensuite, le minimum réglementaire de 1,40 m sera respecté. (voir affiche placardée sur place)

    Nous avons également contacté Xavier Simonin, directeur adjoint du cabinet du maire du 10e qui reste à l'écoute de nos remarques. Un point sur la situation sera  fait début septembre.

    Côté circulation des voitures, les deux files ne se reconstituent qu'après le chantier. L'interdiction de stationner le long du métro n'est pas respectée pour le moment. Mais soyons patients, le chantier ne fait que démarrer. Toutefois, il nous semble qu'il serait judicieux de réserver quelques places pour les véhicules des entreprises du chantier, afin d'éviter qu'ils se retrouvent sur le trottoir un peu plus loin....Affaire à suivre donc.

    Nous sommes aussi très sensibles à tous vos commentaires et suggestions. C'est votre quartier, vous le parcourez quotidiennement, dites-nous ce que vous pensez de la situation au fur et à mesure de la progression des aménagements.

    En ce qui concerne les pistes cyclables :

    • boulevard de La Chapelle, elle disparaît complètement tout le long de la palissade et reprend plus loin, où la bande de granit a été maintenue, et
    • boulevard de Magenta, elle est interrompue au niveau du feu tricolore face au faubourg Poissonnière. Elle passe alors sur la chaussée. Malheureusement les cyclistes ne voient pas, ou ne comprennent pas la flèche récemment collée sur la piste et continuent leur route comme d'habitude, tentant en vain et de façon dangereuse de se frayer un passage parmi les piétons et les usagers des bus, en attente à l'arrêt.

    Nous demandons aux services de la voirie d'améliorer la lisibilité de cette déviation imposée par l'emprise du chantier sur le trottoir.

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    fin de piste magenta web.JPG

  • Pub', pub' et encore pub'

    Un article lu dans le Nouvel Obs en ligne nous permet de reprendre notre article sur la publicité envahissante en ville, paru dans le dernier numéro du bulletin d'informations d'Action Barbès (voir la marge de droite, N° 24).

    Il s’agissait, cette fois, d’une action du collectif anti-pub des Déboulonneurs de Paris. Voyez la courte vidéo qui relate l’interpellation de quelques uns de ses membres devant un kiosque de la Ville, sur le parvis de la Gare Montparnasse, vendredi 25 juin.


    Dans l'article de notre journal, Charlotte Nenner, élue du 10e dans la précédente mandature et présidente de l'association Résistance à l'agression publicitaire,  dénonçait la faiblesse des autorités municipales qui ont cédé aux requêtes des publicitaires et au lobbying des marques toujours en quête de nouvelles surfaces de communication. Elles sont là dans leur rôle. En revanche, la Ville se doit, dans un premier temps, de fixer les règles et ensuite de se donner les moyens de les faire respecter. Mais, c'est une autre affaire, particulièrement en temps de réduction budgétaire.

    Il semble que le sujet revienne sur le devant de la scène. Pas plus tard que jeudi dernier, dans la presse, on pouvait lire « Les Parisiens veulent mettre la pub au pas » (Le Parisien du 24 juin).

    Pourquoi ? C’est en raison de la relance des groupes de travail sur l’élaboration d’un nouveau règlement local de la publicité. (RLP)  Un nouveau ? Mais de qui se moque-t-on ? Tout le travail de réflexion, de concertation, de négociation même, car la réduction des dimensions des panneaux lumineux, la fréquence de leur rotation (pour les panneaux déroulants), les horaires de « fermeture », etc., avaient été durement négociés avec les parties impliquées dans cette réglementation. Alors ? Pourquoi toujours refaire ce qui a été fait dans de bonnes conditions ? Qui a intérêt dans ce dossier à ce que les règles soient revues de fond en comble, avec l’idée, bien sûr, que la balance penchera cette fois en faveur des afficheurs ?

    St Vincent de Paul aires motos bilatérales près Magenta web.JPGA la tête des groupes de travail, Danièle Pourtaud, adjointe de B. Delanoë au patrimoine. Pauvre patrimoine ! Les annonceurs ne craignent pas d'implanter leurs panneaux 4x3 (cela fait quand même 12 m2, soit la taille d'une chambre banale dans un appartement récent, juste pour faire image...) là où passe le plus grand nombre de personnes, indifférents à la présence ou non de monuments ou de sites classés, car être vue est bien la fonction essentielle de l'affiche.

    Comme nous l'évoquions dans notre bulletin, la tendance actuelle nous semble être l'apparition de plus en plus fréquente de panneaux publicitaires sur les vitrines ou les murs aveugles des boutiques.  Dans quelle rubrique tombe cet affichage ? S'agit-il de la vente d'un espace privé (la vitrine) à un affichiste ? A quelle règle cet affichage est-il soumis ? Il faut se souvenir qu'en 2006, lors des négociations sur le RLP avorté, tous les petits panneaux Insert étaient illégaux. Ils envahissaient toutes les vitrines peu à peu, mais dans l'illégalité. Depuis lors, la mairie de Paris les a autorisés ! Faute de pouvoir les faire ôter, peut-être, ou bien par le jeu du donnant-donnant sur un autre sujet. Tout est possible. Cette constatation de faiblesse municipale, de laisser-faire face aux pressions, nous laisse perplexes sur la reconquête de l'espace public et pessimistes quant aux usages démocratiques dans notre ville.

    Ci-dessus, au chevet de l'église Saint-Vincent-de-Paul, cet hiver, un panneau d'affichage dominait les palissades du chantier de voirie. Ci-dessous, des panneaux Insert sur les vitrines d'un hôtel du quartier (faubourg Poissonnière).

     

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  • des vélib' pour les agents de la Ville

    Les agents de la Ville de Paris vont-ils apprécier les efforts que leur employeur fait pour leur santé ? On dit en effet que se déplacer à vélo est bon pour la forme...

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    La mise en place du plan de déplacements de l'administration parisienne sera l'occasion pour la Ville de poursuivre et de développer la pratique du vélo auprès de son personnel. C'est ainsi que Paris se dote de vélos pour les déplacements de certains de ses agents sur le terrain (déjà 400 vélos sont disponibles), elle déploie également du stationnement pour les vélos dans ses différents sites et encourage la mise en place de mesures favorisant l'usage de la bicyclette dans les établissements qui relèvent directement ou indirectement de son autorirté les bailleurs sociaux, les sociétes d'économie mixte ) Savez-vous que les abonnements annuels Vélib' sont remboursés pour les agents municipaux ?

    Certes, c'est une goutte d'eau. Les loyers sont si élevés que peu des agents de la Ville sont en capacité de se loger à Paris, si ce n'est dans le parc de logements sociaux.  C'est toutefois une mesure sociale dans une époque qui en manquent cruellement.

    Pour en savoir plus sur les plans de déplacements entreprise, dit PDE.