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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Opération Barbès Chapelle Respire: le point de la rentrée

    L'été n'a pas toujours été très tranquille dans notre quartier, ni dans celui de la place de la Chapelle. Nous attendions la réouverture de la station Château rouge avec une certaine impatience en espérant que les occupations du boulevard Barbès vers la station de métro se réduiraient. Que nenni. Le nombre de vendeurs sauvette n'a pas faibli, là comme à Château rouge. La visite de la maire de Paris le 6 septembre dernier laisse peu d'espoir sur un changement en profondeur. Elle a annoncé une concertation, une de plus car il y en a déjà eu à la mairie du 18e et ce secteur fait aussi partie de l'opération "Barbès respire" initiée depuis janvier. Alors justement, où en est-on de ce côté là?

    Lors de la réunion de rentrée le 11 septembre,  le commissaire Jacques Rigon, comme à son habitude, a énuméré les chiffres des différentes actions menées depuis le mois de janvier. Cette fois, nous vous ferons grâce des chiffres. Ils sont tous en augmentation depuis notre précédente réunion (voir notre article du 13 juillet). On ne peut donc pas dire qu'il ne s'est rien passé durant l'été du côté de la préfecture de police. Mais le commissaire l'a reconnu, les forces étaient moindres, congés annuels et plan "tourisme" ont amoindri l'efficacité du dispositif. Par ailleurs, à la suite des évacuations de campements de migrants porte de la Chapelle, des policiers sont mobilisés sur ce secteur pour éviter une réinstallation de ces campements.

    Nous n'avons pas manqué de revenir sur les livraisons alimentaires nocturnes sous le viaduc les veilles de marché. Elles avaient cessé grâce aux interventions régulières de la police la nuit.  Mais comme le dit le proverbe "quand le chat n'est pas là, les souris dansent"! Et elles ont donc recommencé.

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    Depuis la rentrée, des camions venus pour déballer ont été verbalisés avec demandes d'enlèvements et des hommes qui déchargeaient la marchandise l'ont été également. Les choses devraient rentrer dans l'ordre, souhaitons-le. Cependant, nous restons persuadés que la ville de Paris a son rôle à jouer pour faire respecter la réglementation des marchés notamment l'horaire d'installation à partir de 5h. Nous l'avons déjà dit à Olivia Polski, adjointe chargée du commerce à l'hôtel de ville. Pourrait-on écrire qu'il y a un manque de volonté pour faire évoluer le marché de nuit, comme de jour d'ailleurs ? Chacun se fera son idée. Vous aurez aussi sans doute remarqué que les grilles qui sont censées fermer le sous-viaduc sont encore cassées. On croit rêver quand on sait que notre demande pour une installation efficace date de 2001...

    D'autres sujets ont été abordés lors de la réunion, toujours les mêmes. On continue à croiser des mineurs isolés au square Bashung en journée et dans les autolib' la nuit, mais c'est un problème qui ne dépend pas uniquement de la police. Certains ont basculé dans une délinquance violente. Pas étonnant quand on vit à la rue sans ressource. Nous sommes revenus aussi sur les problèmes liés à certains commerces et aux vendeurs sauvette, sur le phénomène de prostitution, sur les trafics de toute sorte... Comme l'a dit avec un certain humour le chef de district: "j'ai ma liste de courses d'ici la prochaine réunion". Il a demandé l'installation pérenne de deux caméras, l'une rue Pajol et l'autre angle Chapelle Patin.

    Enfin, nous n'avons eu que peu d'informations très précises sur la mise en place de la police de sécurité quotidienne annoncée par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb. Un groupe de travail est en place et J.Rigon y participe. Le secteur Barbès-Goutte d'or-Chapelle sera-t-il retenu pour être un des lieux expérimentaux en janvier prochain, nous espérons le savoir bientôt (voir article du Parisien du 29 août).

  • Barbès Respire: l'opération ne faiblit pas

    La réunion prévue avec le préfet Michel Cadot le 18 avril a été annulée au dernier moment. Vous l'avez peut-être lu dans la presse, le préfet a fait une chute grave de Vélib la veille. Hospitalisé, il a été remplacé le lendemain par Michel Delpuech alors préfet de la région Ile-de-France. Cela ne devrait pas avoir d'effet sur le dispositif Barbès Respire qui est sous l'égide du commissaire Jacques Rigon. Nous espérons pouvoir faire la connaissance du nouveau préfet prochainement.

    Nous avons reçu un courrier daté du 21 avril du sous-préfet (voir ci-dessous) qui montre la volonté des autorités de poursuivre les actions. Les chiffres indiqués ont été réactualisés lors de la rencontre du 24 avril.

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    Cliquez sur le fac simile pour agrandir.
      

    Les bons chiffres (cumulés depuis le 23 janvier)

    ∗ évictions : 23 743 les jours de marché

    ∗ procédures: 1 431

    ∗ destructions suite à ventes sauvette : 144 pour 15,800 t de textile et produits variés mis à la benne

     

    ∗ arrestations: 1059 dont 54 pour trafic de cigarettes

    ∗ verbalisations: 4648

    ∗ enlèvements de véhicules: 135

    Les opérations spéciales se poursuivent (140 à ce jour dont 29 sur les trafics)

    Le secteur Barbès-Goutte d'or

    Pour le secteur Barbès-Goutte d'or, la placette Caplat-Charbonnière fait toujours l'objet d'une attention particulière avec la présence en fin d'après-midi et début de soirée d'une compagnie de sécurisation. Nous le constatons, quand des policiers sont présents, le marché aux voleurs est compromis. Nous espérons que le dispositif sera élargi quand arriveront les beaux jours.

    Pour le marché, nous avons à nouveau exprimé notre satisfaction sur l'efficacité des interventions contre le stationnement gênant des camions (enfin ils sont bien stationnés), en faveur du départ de ceux-ci dès la fin du marché pour permettre le nettoyage par les agents de la propreté. L'allée centrale accueille encore trop de vendeurs à la sauvette, des herbes majoritairement, pourtant surveillée par les agents de la DPSP. La nuit, les livraisons semblaient avoir cessé mais un adhérent a pu constater une livraison vers 3h du matin il y a peu. Les mauvaises habitudes de certains commerçants du marché reprennent vite ! Le dimanche, nous constatons un peu moins de véhicules stationnés sous le viaduc. On ne peut toutefois pas y voir l'effet de la réparation récente des fameuses barrières car elle ne servent à rien, elles restent ouvertes et les cadenas ont déjà disparu ! (voir notre article du 14 avril). En désespoir de cause, nous avons demandé à J. Rigon d'intervenir auprès de la mairie du 18e  pour voir avec le gestionnaire du marché quelle solution pourrait apporter une amélioration.

    Du côté des ventes à la sauvette les jours de marché, elles ont encore lieu parfois dans l'enceinte du métro et aux abords mais le nombre de vendeurs a tendance à diminuer et ils s'installent plus tardivement ou ailleurs comme sur le pont Saint-Ange, au-dessus du faisceau de la gare du Nord.

    Sur le boulevard Barbès, on reconnait une amélioration, moins d'obstruction devant les porches, plus de respect de la part des occupants de l'espace public et davantage de contrôles. Les ventes sauvettes reprennent plutôt en fin de journée et le week-end. A noter que la meilleure circulation piétonne est dûe aussi à la réfection des pieds d'arbres par la mairie.

    Du côté de la rue A.Paré, une surveillance est désormais établie au moment de la fermeture de la SCMR.

     Nous avons attiré l'attention du commissaire sur la période du Ramadan (fin mai) qui traditionnellement occasionne une occupation très importante des trottoirs du boulevard de la Chapelle côté 18e. Pendant cette période, elle est quotidienne et oblige souvent à marcher sur la chaussée. On est bien dans le cadre de la réappropriation de l'espace public en faveur des riverains prônée par la Ville.

    Le secteur Chapelle

    La situation est encore tendue avec des comportements agressifs entre des hommes de communautés différentes et envers des femmes. Malgré les efforts des forces de police, les riverains ne ressentent pas d'amélioration d'autant que s'ajoutent aux ventes sauvette autour du métro et sur la place de La Chapelle, de nombreux vols à la tire et la présence de migrants installés essentiellement rue Pajol, occupation qui génère aussi des conflits. Le commissaire précise sur ce dernier point que des prises en charge pour des hébergements sont effectuées vers 22h avec l'appui d'un équipage. Mais il s'agit d'hébergement précaire, on l'aura compris. Le contact avec les commerçants de la rue Marx Dormoy qui rencontrent des problèmes se poursuit.

    Prochaine étape, les marches exploratoires avec Jacques Rigon qui n'avaient pas pu avoir lieu il y a 15 jours.

    Information de dernière minute : depuis cette réunion, une 1ére opération "coup de poing" a été menée mardi soir de la semaine dernière vers 20h00. Bouclage complet de la place et contrôle de toutes les personnes attroupées et des commerces environnants. 4 arrestations pour recel de vol, saisie de nombreux objets destinés à la revente (montres, ordinateur, paquets de cigarettes, chaussures de sport, bijoux fantaisie... ) et établissement de deux procédures pour travail dissimulé visant le restaurant "Le Bonois" au 1, rue Caplat et le "Chicken hut" au 5, rue Caplat.  

  • L'opération Barbès Respire se poursuit

    Nous en sommes déjà à la 3e réunion avec le chef de district, Jacques Rigon, et les associations du quartier Barbès-Chapelle, réunion qui a commencé comme à chaque fois par un bilan chiffré des actions menées. (voir notre précédent article du 14 mars). 

    Quelques chiffres

    • Eviction de vendeurs à la sauvette : un peu plus de 16000

    • Procès verbaux simplifiés de saisie - destruction : 972 pour 10 tonnes de marchandises

    • Total des arrestations : 764 dont 46 concernant la vente illicite de cigarettes

    • PV pour stationnement illicite et infraction à la circulation: 3100

    • Enlèvements de voitures ou camions: 85 (essentiellement les jours de marché). Pour ce faire, des grues sont utilisées.

    A noter que des procès verbaux ont enfin été dressés le dimanche 19 mars pour des véhicules en stationnement sous le viaduc du métro, ce que nous demandons depuis des années!

    Enfin, un réseau de ventes de cigarettes a pu être démantelé avec une saisie de 356 paquets et 12000€ en numéraire. Une belle opération dont se félicite la préfecture et suivie d'arrestations et de mises en détention.

    Rappelons que ces chiffres se cumulent depuis le 23 janvier (pour comparer avec les chiffres précédents, voir notre article du 14 mars ).

    On ne peut donc pas dire qu'il ne se passe rien à Barbès et à La Chapelle. Nous croisons souvent des équipages à pied ou en vélo dans tout le secteur concerné. Des opérations ont lieu régulièrement. Pour autant, les retours de nos adhérents et des lecteurs du blog sont encore mitigés. Mais on part de tellement loin...

    Des ajustements en cours

    Pour éviter l'installation des sauvettes les jours de marché en fin de matinée, une brigade est désormais présente à 13h au lieu des 14h30  pour prendre le relai de l'équipe du matin. Lors d'une réunion récente à la préfecture, il a été demandé à la RATP de veiller à ce que des vendeurs ne s'installent pas à l'intérieur de la station. La suppression des peignes et le changement des grilles qui entourent la station ont bien été confirmés pour avril.

    Vous avez peut-être remarqué la disparition des croix de Saint-André entre le kiosque à journaux et la chaussée côté 18e. Il s'agit là de ne plus permettre aux vendeurs de toute sorte de les utiliser comme sièges devant la sortie à peignes. On réfléchit aussi au mobilier urbain. D'autres lieux pourraient subir le même sort notamment à La Chapelle.

    Placette Charbonnière, là aussi, il s'agit de déranger les trafics et notamment le marché aux voleurs quotidien de la fin d'après-midi. Une brigade est généralement sur place (sauf urgence) tous les jours pour occuper l'espace.

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    Continuons notre balade vers l'est avec le pont "aux pigeons" juste au-dessus du square Jessaint. C'est parfois une zone de repli pour les sauvettes et une réflexion est donc en cours à la mairie du 18e pour une occupation de cet espace très dégradé. Puis place de la Chapelle et haut de la rue Marx Dormoy, une brigade, comme pour la placette Charbonnière, est désormais présente entre 18h et 20h30. Là aussi, il s'agit d'assurer une présence, de circuler aux abords de la place et d'aller à la rencontre des commerçants. "On veut faire respirer les habitants " a martelé Jacques Rigon.

    La forte occupation par des groupes d'hommes du square Louise de Marillac a abouti à sa fermeture, une fois de plus. Les enfants du quartier ne sont pas gâtés en ce moment avec le square Jessaint qui n'a pas encore réouvert ses portes. Encore un peu plus loin, des habitants se plaignent d'une nouvelle occupation de migrants rue Pajol. On peut légitimement se poser la question de leur non prise en charge dans le dispositif de la porte de la Chapelle.

    Nous avons aussi évoqué l'état des lieux autour de la salle de consommation pour usagers de drogue et une situation qui semble s'être dégradée d'après des riverains. Ce n'est pas notable d'après notre interlocuteur. Nous vous en dirons un peu plus dans notre article à venir sur la réunion du Comité de voisinage qui s'est tenue le 21 mars.

    Notre prochain rendez-vous prendra probablement la forme d'une marche exploratoire, une bonne idée.

     

  • Dernière réunion pour l'opération Barbès-Chapelle Respire avant la rentrée

    Le chef de district Jacques Rigon a réuni pour une dernière rencontre avant septembre les associations Action Barbès, SOS Chapelle ainsi que le collectif des riverains du boulevard Barbès. Comme à l'habitude, il a commencé par quelques chiffres (cumulés depuis le 23 janvier).

    Des chiffres

    évictions: 35 418

    • benne: 23 t

    • PV simplifiés de saisies destruction: 2 661

    • arrestations: 1 400

    • verbalisations pour stationnement illicite et infraction à la circulation: 7 000

    • enlèvements de véhicules : 212

    • opérations spéciales: 235

    • arrestations pour ventes illicites de cigarettes: 79. Parallèlement, une opération a permis de saisir 600 cartouches.

    Des fermetures administratives de commerces ont été prononcées dans les secteurs Goutte d'or et Chapelle, comme nous le signalions déjà dans notre article du 30 juin

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    Le GLTD (Groupe local de traitement de la délinquance) mis en place sur le secteur Pajol-Chapelle n' a pas vocation à durer car il ne peut seul remédier à la situation actuelle. Un premier bilan sera fait en septembre. Il faut une action en profondeur dans ce bassin " Chapelle-Goutte d'or-Château-Rouge-Gare du Nord-Lariboisière", nous a confirmé J. Rigon, ajoutant que la préfecture était favorable à la mise en place d'un dispositif global. Il sera également nécessaire de renforcer la BST (brigade de sécurité territoriale) avec des effectifs supplémentaires.

    Nous avons noté une recrudescence des vols à l'arraché dans le quartier, une situation habituelle aux beaux jours, d'après le commissaire. Un point a été fait sur la période du ramadan où les tensions sont souvent plus vives en fin de journée. Le dispositif renforcé était notable et relativement efficace sauf peut être sur le boulevard Barbès où des rixes ont été plus fréquentes.

    La prochaine réunion sera fixée début septembre. D'ici là, nous avons quelques craintes quant à une détérioration de la situation. En effet, plusieurs adhérents et lecteurs nous ont déjà fait part de leurs observations de terrain: reprise du marché aux voleurs sur la placette Caplat notamment et le marché alimentaire de Barbès moins "ordonné". Il sera regrettable que les efforts de la préfecture de police soient réduits à néant pendant l'été.

  • Opération ”Barbès respire” : premier bilan un mois après

    Presque un mois après le début de la mise en place de l'opération surnommée "Barbès respire", le préfet de police Michel Cadot a souhaité présenter un premier bilan et échanger avec les associations du quartier Barbès-Chapelle.

    Nous ne reprendrons pas tous les chiffres déjà annoncés par Jacques Rigon, chef de district lors de la réunion à laquelle nous avions participé fin janvier (voir nos articles du 4 février et du 7 février).

    La rencontre a eu lieu au commissariat central du 18e avec Action Barbès, SOS Chapelle et le collectif d'habitants du boulevard Barbès.

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    Autour de la table côté élus et institutionnels, Eric Lejoindre, maire du 18e, et Stéphane Bribard qui représentait le maire du 10e, Colombe Brossel adjointe de la Maire de Paris chargée de la sécurité et de la prévention, les commissaires centraux de ces deux arrondissements Valérie Goetz et Damien Vallot, Jacques Rigon, chef de district, ainsi que de nombreux représentants des forces de l'ordre et de la Ville. On vous fait grâce de la longue liste.

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    En introduction, le préfet a tenu à rappeler la mise en place d'un dispositif qui a vocation à durer pour une amélioration de la situation. Si les CRS ont été moins présents dans la dernière quinzaine, c'est suite aux évènements qui ont eu lieu en banlieue mais le retour des effectifs sur Barbès-Chapelle est en cours.

    Quelles actions?

    Pour l'aspect répressif, une dizaine d'opérations par semaine, un dispositif spécifique les jours de marché avec des enlèvements de véhicules avant et après (une cinquantaine dont 5 poids lourds), des évictions de l'espace public (sauvettes), des procédures de destruction, des arrestations (beaucoup pour vente de cigarettes), des PV.

    En ce qui concerne la présence de très jeunes mineurs marocains (que nous croisons rue Patin, autour du métro et vers le square Bashung), Colombe Brossel a reconnu une situation totalement inédite dans la capitale. La Ville a mis en place deux types d'actions. L'association "Hors les murs" est chargée de la prise de contact pour des mises à l'abri (pas toujours acceptées par ces enfants) et par ailleurs un travail de fond, pour lequel on a besoin du Parquet des mineurs doit être mené. Une seconde association vient d'entrer en action, il s'agit de "Vaga". On mobilise également des éducateurs de rue. Situation compliquée...

    Le marché, la placette Charbonnière

    Eric Lejoindre a répété qu'on devra profiter du déplacement du marché en septembre pour l'installer dans de bonnes conditions et surtout le réinstaller dans de bonnes conditions. La récente mise en place des pots plantés de la placette ont été évoqués. Nous avons regretté qu'ils ne soient pas assez hauts (comme ceux du parvis de la gare du Nord) car ils servent inévitablement de poubelles et devront donc être entretenus régulièrement (voir notre article du 8 février).

    Du côté des commerces

    Beaucoup de contrôles sur l'ensemble du périmètre de la ZSP avec des demandes de fermetures administratives (souvent pour travail dissimulé) dont certaines sont déjà effectives. On en note ainsi place et rue de la Chapelle, rue Pajol, place Caplat, rue Myrha, boulevard Barbès... et ça va continuer !

    Le contact avec les citoyens

    Les associations présentes ont fait un même constat sur la durée d'attente trop longue quand on appelle le 17. Le Préfet s'en est étonné et a demandé une vérification à ses services. Espérons qu'il s'agisse d'un dysfonctionnement passager.

    ****  Prochaine réunion avec le Préfet et ses équipes début avril et, d'ici là, les rencontres avec Jacques Rigon au commissariat du 20e devraient continuer.

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