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Placette Caplat-Charbonnière: début de végétalisation?

Lors de la réunion avec le préfet le 18 janvier, on nous avait annoncé que des pots végétalisés de grande dimension seraient installés ce mois-ci sur la placette Caplat-Charbonnière. C'est chose faite depuis lundi. Une façon d'occuper l'espace, vous l'aurez compris. Nous avions fait plusieurs propositions comme un manège pour enfants, hélas l'espace semblait trop étroit et il fallait respecter un passage pour les pompiers, un espace de giration des camions....

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Nota : nous espérons que le revêtement des pots de fleurs est totalement insensible aux tags. Mais le fabricant y aura certainement pensé ! 

 

 

Commentaires

  • J'ai bien peur que les pots finissent en poubelles pour les plus larges, ou en caches à cigarettes pour ceux accueillant les conifères, sans parler des risques de renversement par quelques passants éméchés et taquins. Changer l'environnement urbain en faisant fi de ses occupants est voué à l'échec. A noter que les bancs ont également été enlevés.
    Un habitant du quartier

  • @Barbalou

    je ne partage pas votre pessimisme. Installer de jolis pots colorés n'est pas la solution au problème, mais il s'agit d'un premier signal de réappropriation d'un espace public délaissé depuis des années. La réussite de cette initiative est étroitement liée à la capacité des habitants du quartier de faire vivre ce lieu, en le faisant devenir un espace de convivialité et de rencontre. On ne peut pas faire abstraction des occupants actuels, certes, mais est-ce que c'est sensé de leur laisser le monopole de la placette ?

  • @ MaxPain : C'est déjà un "espace de convivialité et de rencontre", on peut même ajouter "un espace d'échange et de partage intergénérationnel"... :-) Quant aux pots acidulés, il ne faut pas être grand clerc pour deviner ce qu'il va leur arriver (je plains les pauvres jolis arbustes...). Si l'on se fie à l'expérience des arcades de la rue la Goute d'Or, on peut craindre que la "végétalisation-reconquête du territoire" ne règle rien mais au contraire n'aboutisse qu'à contribuer à la dégradation des lieux. J'espère bien me tromper (qui vivra verra).

  • (J'entends la remarque : "Jamais contents les râleurs, toujours bon qu'à critiquer ; c'est un début, c'est déjà pas mal". Sauf qu'on n'a jamais rien soigné à coup de cataplasmes sur une jambe de bois. Ca sert juste à donner au médecin l'impression d'agir, en nous faisant payer des médicaments, et ça distrait le malade, qui a l'impression qu'on s'occupe de lui. Mais ce n'est pas en agrémentant nos rues de pots de fleurs couleur bonbon que l'on va s'attaquer à de tels problèmes, dont les racines sont profondes et dont nous ne voyons aujourd'hui que le début du commencement.)

  • J'ai bien peur de penser la même chose...pacifions le quartier et changeons en l'environnement ensuite...j'ai eu la même réflexion en ce qui concerne là promenade urbaine et la mise en place d'installations artistiques et sportives...je n'y crois pas... C'est mettre la charrue avant les bœufs..

  • Je ne peux pas mettre de photo dans le commentaire, mais vous n'avez qu'à venir voir sur la superbe placette/parking à scooter angle ramey/clignancourt pour voir ce que ça donne qq mois plus tard...

  • Et ça a donné quoi alors'? Même si on n'est pas du tout dans le même quartier...

  • @DB, les gens vivant placette charbonnière et rue Ramey n'occupent pas vraiment l'espace de la même manière à mon humble avis. Je peux vous assurer sans risque que le résultat ne sera pas le même dans quelques mois.
    @Max Pain.
    "Cet espace public délaissé depuis des années". Il n'est absolument pas délaissé. Il est entretenu consciencieusement tous les jours par les pouvoirs publics et a été refait intégralement il y a quelques années à grands frais. L'idée était déjà de développer un espace de rencontre avec placette piétonne, arbres, sanisette et bancs. On voit le résultat quelques années plus tard seulement...
    La dégradation que vous constatez à cet endroit n'est que le fruit de l'incivisme de ceux qui l'occupent, incivisme dont ils auraient tort de se priver puisqu'il est totalement impuni.
    "En le faisant devenir un espace de convivialité et de rencontre" : Il n'est précisément que ça déjà ! Ca ne peut pas être un objectif à atteindre. Il faudrait juste que ceux qui l'occupent, le fassent avec un peu plus de respect du bien commun. Un respect à imposer (j'insiste) par la prévention, l'information et la répression. Je précise que le commissariat de la Goutte d'or est situé à 30 mètres de la placette...

  • Une idée placée ici par hasard. Pourquoi ne plante t on pas de vrais arbres? Un ou deux chênes, et pourquoi pas un séquoia, ou encore des arbres fruitiers ? Ce serait joli. PS: je trouve que malgré tout, c'est une bonne idée de mettre du vert dans les quartiers populaires, beaucoup d'habitants y restent en permanence sans pouvoir aller à la campagne. @Frogner, je pense la même chose que vous, c'est pourquoi je pense que la promenade urbaine devrait aussi abriter des espaces de co-working et même des boutiques style commerce équitable, ou encore... des champignons de Paris. Bref, créer de l'activité, plus que de la pseudo décoration qui sera dégradée. PS: en ce sens, la brasserie de la Goutte d'Or, ou encore la ligne de vêtement "Goutte d'Or j'adore" (cf rue de la Mode) sont de vrais réussite, car on réhabilite la production et les circuits courts.

  • @barbalou: Eh bien ramey/clignancourt c'est complètement à l'abandon, soumis aux mauvaises herbes (mais ça fait de la verdure vous direz), taggé et recouvert d'affichage sauvage, c'est du plus bel effet. Ah, et ça sert de poubelle aussi de temps en temps...
    Contrairement à ce qu'on pourrait peut-être croire, je peux vous assurer qu'il y a beaucoup, beaucoup, moins d'argent investit en aménagement et voirie dans ce coin du 18e que dans la goutte d'or. Et nous sommes loin du standing abbesses.

  • @JD
    "Mais ce n'est pas en agrémentant nos rues de pots de fleurs couleur bonbon que l'on va s'attaquer à de tels problèmes, dont les racines sont profondes et dont nous ne voyons aujourd'hui que le début du commencement". Je suis tout à fait d'accord avec vous, ce n'est pas le remède qui va soigner le mal, mais pourquoi pas le commencement d'une thérapie de réhabilitation ? C'est les habitants du quartier qui signalent leur présence à coup de pots fluo, il ne faut pas en rester là pour éviter l'effet "arcades de la goutte d'or".

    @Barbalou
    Je pense que nos chers amis du commissariat de la Goutte d'Or ont d'autres casseroles à gérer, surtout en état d'urgence permanent. La répression et le prohibitionnisme ne font qu'exaspérer le problème ou le déplacer dans le temps et / ou dans l'espace : il faut trouver un moyen de construire quelque chose autour de cette place, MALGRE ses occupants. C'est une contrainte à intégrer, pas à combattre frontalement.

  • Effectivement, la police a probablement d'autre sujets plus important a gérer... Et c'est la le cœur du problème. Tant qu'il n'y aura pas a Paris une police municipale de quartier qui gère les petites infractions, toutes ces situations délictuelles perdureront. Une réunion récente du conseil de Paris (~11/01/17) a encore rejeté la création de cette police municipale, sur la base d'édits qui datent de la Révolution. Nos fiers Sans-Culottes avaient peur du pouvoir des élites de Paris qui pourraient utiliser toute police locale en force contre-révolutionnaire... Ce statut de Paris est géré par l'Etat. Alors si nous voulons changer les choses, il nous faudra changer de mairie et de gouvernement!

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