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Action Barbès - Page 167

  • Salle de conso : l'INSERM à l'enquête !

    L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) est l’équivalent du plus connu et non moins prestigieux Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), deux entités parmi d’autres qui font l’excellence française dans leurs domaines respectifs.


    La Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives (MILDECA) a confié à l’INSERM le soin de mener une enquête afin d’étudier l’acceptabilité sociale des projets de salles de consommation à moindre risque (SCMR) prévues dans son programme 2014-2020. Notons que confier ce type de travail à l’INSERM est non seulement un gage de qualité mais aussi un gage d’indépendance vis à vis de la MILDECA et du ministère de la Santé.


    Cette enquête sociologique sera menée à Paris par une équipe du Cermes3 (Centre de Recherche sur la médecine, sciences, santé, santé mentale, société) dédiée dirigée par Marie Jauffret Roustide, sociologue, qui a déjà beaucoup travaillé sur le sujet de la réduction des risques liés à l’usage de drogues et aussi beaucoup publié sur ce sujet. A Paris, le travail de l’INSERM consiste à réaliser un état des lieux avant le lancement du projet du 39 boulevard de La Chapelle, puis d’en faire le suivi pendant plusieurs mois afin de voir comment les choses se passent. L’INSERM va interroger tous les acteurs impliqués dans le projet de SCMR et ils sont fort nombreux, y compris bien entendu les habitants puisqu’il s’agit d’étudier l’acceptabilité sociale d’une telle structure au sein du quartier.

    Qu’entend-on par acceptabilité sociale d’une SCMR ?

    Un tel établissement n’est pas déconnecté de son environnement proche qui, à l’évidence, inter-agit sur celui-ci. Considérant les réticences, voire les peurs, liées à la drogue (trafics et violences associées par exemple), il est impératif d’écouter les riverains. Pour que les choses se passent dans de bonnes conditions, il est nécessaire d’apporter à ceux-ci des garanties afin qu’ils acceptent l’implantation d’une telle structure dans leur environnement quotidien. Ce sont ces peurs et réticences qui seront étudiées par l’INSERM, mais également ces conditions pour accepter le projet et également la façon dont il sera accepté dans le quartier. Toutes les associations impliquées dans le débat local sur les SCMR seront contactées par l’équipe de recherche, afin de comprendre les différentes positions sur le sujet. Des entretiens seront également réalisés auprès des habitants, des commerçants, des forces de police du quartier. Des observations ethnographiques seront également réalisées dans le quartier pour étudier la présence des usagers et de matériels d’injection dans l’espace public.

    Rencontre avec Action Barbès

    Une première rencontre entre l’INSERM et Action Barbès a eu lieu la semaine dernière. En effet, l’association s’est montrée dès le départ favorable au projet de SCMR et cela n’a pas échappé à l’INSERM qui souhaitait savoir pourquoi l’association a pris une telle position. Il a été rappelé qu’Action Barbès parle uniquement au nom de ses adhérents et ne saurait être considérée comme représentante des habitants du quartier dans leur ensemble. Ces choses là étant éclaircies, les attentes et les craintes ont été exprimées telles que nous les avons déjà plus ou moins publiées sur ce blog.

    Le projet de SCMR au 39 boulevard de La Chapelle attend pour être lancé que le contexte juridique soit fixé. Il semble que le gouvernement changera ce contexte à l’occasion d’une révision de la loi de Santé publique de 2005 qui permettrait de légaliser l’expérimentation SCMR. Mais le contexte politique est-il favorable .... ?

  • Demandez le programme !

    Et les adjoints à la nouvelle maire de Paris, que vont-ils faire ?

    Chacun le dit, souvent avec plus d'ironie que de méchanceté, les promesses ne manquent pas, de tous bords, lors des campagnes électorales. Mais maintenant élue, que va faire Anne Hidalgo ? Comment mettre en œuvre ses promesses ? Reconnaissons-le, c'est une nouveauté intéressante, la maire a fait publier sur le site de la Ville de Paris les feuilles de route de ses adjoints. Les voilà :

    Page adj au maire feuille de route.png

    Cliquez sur la photo pour ouvrir

    Mais feuille de route, ça veut dire quoi ? Au départ terme militaire, il a été ensuite utilisé par les diplomates pour tomber, plus tard, dans le langage courant signifiant les grandes lignes des actions à mener, notamment dans le cadre d'une stratégie politique. 

    Les centres d'intérêt d'Action Barbès font que certains de ces adjoints seront plus particulièrement nos interlocuteurs comme Bruno Julliard pour la Culture (notamment le street-art) et le Patrimoine, Ian Brossat pour le Logement, Colombe Brossel pour les Espaces Verts, Myriam El Khomri pour la Sécurité (ZSP), Bernard Jomier pour la Santé (projet de SCMR), Christophe Najdovski pour les Transports (vaste sujet), Mao Peninou pour la Propreté et Pauline Véron pour la Démocratie locale. Il se trouve que pas mal de ces adjoints sont aussi des élus de nos quartiers. Nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire.

  • Concert du Choeur Vercken samedi prochain 7 juin

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    Même si le Choeur Vercken semble abandonner le 9e, nous lui restons fidèles et annonçons avec toujours autant de plaisir ses concerts, fussent-ils donnés rue de Grenelle !

  • Billet d'humeur ! Château rouge blues

    Depuis l'an dernier, le blog d’Action Barbès ouvre ses colonnes aux adhérents de l'association qui souhaitent informer d'une manifestation, relater un évènement de leur quartier  …. ou encore écrire un billet d'humeur. C'est le cas pour l'article du jour envoyé par une adhérente de la rue du Chevalier de la Barre. Publier ce billet d’humeur ne signifie pas qu’Action Barbès partage entièrement l’avis de son auteure. Il est un témoignage.

    Château rouge blues

    On ne se lasse pas d’avoir la chance de vivre à deux pas du Sacré-Cœur. La nuit, il suffit de se pencher à la fenêtre pour apercevoir sa silhouette blanche et ronde se détacher en haut de la colline. Quand la nuit est claire, c’est plus beau encore. On ne s’en lasse pas.

    On ne s’en lasse pas ?

    Vendredi soir — 21h40. Je me rends chez des amis, je suis seule. Je descends la rue du chevalier de la Barre, autant admirée — la rue — par les riverains que par les nombreux visiteurs étrangers qui continuent à nous faire la grâce de gravir chaque jour la pente abrupte qui mène au Sacré-Cœur. C’est le printemps, les arbres ont retrouvé leurs feuilles, et la jolie rue pavée, si faiblement éclairée, si typiquement Montmartroise, ondule gentiment jusqu’à la rue Ramey.

    paris,dealers,propreté,sécuritéEn bas de la rue, je contourne les poubelles qu’on a laissées sur le trottoir, évite les détritus que les équipes de nettoyage n’ont pas ramassés. Je bifurque à droite, rue Ramey. L’odeur fraîche du printemps laisse place à celle de l’urine. Je me fraie un chemin entre les dealers qui sont postés là, depuis plus de deux ans. Les affaires semblent aller bon train, à en juger par le ballet incessant des scooters sur le trottoir. Ce soir, ils ne sont que six ou sept, ce n’est pas si mal.

    Comme chaque jour, vers 18h, ...

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  • Ca devrait bouger côté Conseils de quartier !

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    Les 122 Conseils de Quartier (CQs) ont été mis en place progressivement dans Paris à partir de 1995 dans les arrondissements passés à gauche cette année là. L’élection de Bertrand Delanoë en 2001 a permis leur généralisation dans toute la capitale.

    Les CQs comme on les appelle familièrement sont des structures permettant aux habitants de donner leur avis sur un certain nombre de questions liées à leur quartier, ils sont un lieu de concertation mais aussi peuvent lancer des projets grâce aux budgets de quelques milliers d'€ (investissement et fonctionnement) qui leur sont alloués par la Ville de Paris. Chaque CQ est suivi par un ou plusieurs élus d’arrondissement référent.

    Les lecteurs de ce blog connaissent bien les CQs mais s’il était nécessaire, vous pouvez vous reporter aux pages du site web de la Ville qui détaillent bien les choses. Vous trouverez aussi de nombreux articles, même des très très anciens, sur ce blog.

    Les CQs relèvent de la démocratie participative alors que nos élus relèvent de la démocratie représentative. C’est là une forme de démocratie locale. Ils sont gérés à Paris par des chartes spécifiques, une par arrondissement, qui peuvent être assez différentes les unes des autres. Ainsi dans le 10e, la charte indique clairement que les CQs sont pilotés par des équipes d’animation sans intervention d'élu référent alors que dans le 9e la charte préconise un co-pilotage équipe d’animation/élu. Les prérogatives peuvent aussi être différentes. Ainsi pour les mêmes 10e et 9e, ici les CQs ont droit d’interpellation du Conseil d’arrondissement (10e) ce qui n’est pas le cas là (9e).

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  • Encourager le vélo, un leurre écologique ?

    Depuis de années, on peut lire dans les bulletins d'information des municipalités, dans la presse, et entendre également dans les discours politiques, que la pratique de la bicyclette est favorable à la sauvegarde de l'environnement, un geste écologiste qui produit moins de CO2 que tout déplacement facilité par un autre véhicule surtout à moteur thermique. 

    Nous-mêmes ici, nous avons maintes fois parlé des "circulations douces" en incluant le vélo au même titre que les transports en commun ou la marche à pied. Pourtant à y regarder de plus près, tout n'est pas aussi simple, et le vélo après étude plus fine s'avérerait être un magnifique cache-misère et une solution de substitution pour les politiques peu courageux qui hésitent à s'attaquer de front aux lobbies de l'automobile. 

     

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    Place de la République

     

    En effet, les analyses montrent que le cycliste est plutôt un ancien marcheur ou un usager des transports en commun, et rarement un ancien automobiliste. Or, passer de la marche à la bicyclette ne réduit en rien l'émission globale de gaz carbonique à l'échelle de Paris. Les aménagements de voirie, la création de pistes cyclables et la mise à disposition de Vélib' sont donc bien moins payants que la réduction de la place de la voiture dans la cité, paris,voitures,pollution,bicyclette,véloau niveau de l'amélioration de l'air ! C'est pourtant ce qui fut fait tout au long de ces dernières années. Serait-ce pour se donner bonne conscience ? 

    Nous ne parlerons pas ici des personnes qui vivent hors agglomération : là, le choix des moyens de déplacement est plus limité, et souvent ils vont opter pour le plus rapide... qui est aussi souvent le plus polluant.

    Toutefois, le bon côté de la pratique de la bicyclette, ce sont ses vertus au niveau de la santé du cycliste. C'est bon pour la forme, bon pour les muscles et ralentit le vieillissement du cycliste, à condition que celui-ci conduise prudemment, car les rues de Paris ne sont pas toutes sécurisées pour les piétons et les vélos. Attention donc à vous et aux autres ! 

    paris,voitures,pollution,bicyclette,véloPour en savoir plus : Le retour de la bicyclette.
    Une histoire des politiques de déplacement en Europe
    de 1817 à 2050, de Frédéric Héran,
    La Découverte, 2014, 256 p. – Sortie le 22 mai 2014

    Un lien vers un site qui prône la vie sans voiture : http://carfree.free.fr

  • La brasserie de Barbès ? Armons-nous de patience...

    Nous avons la chance d'avoir dans nos rangs une personne qui suit de près l'évolution du chantier et qui n'hésite pas depuis quelques mois à aller chercher les nouvelles directement auprès du chef de chantier. Comment pourrait-on mieux faire ? Il se trouve que ledit chef de chantier est un homme affable et patient, disponible pour répondre aux questions de notre envoyée très spéciale !

    P1070458.jpg

    Avant de voir cette belle façade toute blanche, il s'en est passé des choses.... à savoir :

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  • Hé, Petit, un tournoi de pétanque ?

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    La Boule du 10e et Quartier Partagé organisent...

            Les Compagnons de saint Vincent de Paul

    La Maison Camara – Aux Captifs la Libération –  Pari’s des Faubourgs – Association Jeunesse St Vincent de Paul – Français Langue d’Accueil

    vous invitent demain après midi .... 

     

    Alors, venez avec ou sans vos boules pour participer à une journée chaleureuse. 

    Avec du cœur … et des carreaux !

    Tournoi de Pétanque : Samedi 31 mai à 14 heures

    Square Villemin (face à la Gare de l'Est)

     

  • Sauvons le Musée des Moulages de l'hôpital Saint-Louis !

    Regardez cette jolie petite vidéo ! Son message est clair : il faut sauver le musée des moulages de l'hôpital Saint-Louis !

     

    Mais qu'est-ce que le musée des moulages ?

    "Le Musée des Moulages de l’hôpital Saint-Louis contient la plus importante collection de cires dermatologiques au monde et il est le seul musée hospitalier parisien visible aujourd’hui dans son état originel. Il constitue un témoignage exceptionnel pour l’histoire de la dermatologie et des maladies vénériennes." nous dit le site des hôpitaux universitaires Saint-Louis, Lariboisière et Fernand-Widal. Ses activités sont décrites sur la page dédiée au musée sur le site de l'hôpital Saint-Louis.

    Certes, dessins et moulages de ces maladies dermatologiques ne sont pas toujours très agréables à regarder comme un reportage d'Allodocteurs diffusé sur France5.fr le montre. Néanmoins, dessins et moulages ont contribué, à coup sûr, à faire progresser et transmettre les connaissances pour faire de l'hôpital Saint-Louis un des meilleurs établissements pour cette spécialité, si ce n'est le meilleur en France.

    Mais le toit du musée des moulages fuit ! C'est un appel à l'aide qui est envoyé et donc une demande de don. Le montant des travaux est estimé à 600 000 €.

    Le sujet a fait l'objet d'un voeu présenté par l'association Histoire et Vie du 10e devant le conseil d'arrondissement en octobre 2012. La mairie du 10e, tout en reconnaissant la qualité de ce musée et son caractère patrimonial, a botté en touche disant que le projet de rénovation dépendait d'abord de l'AP-HP comme l'indique le compte-rendu du conseil. Dommage !

    Alors, pour toute question et don éventuel, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : musee.moulages@sls.aphp.fr Téléphone : 01 42 49 99 15.

    Merci pour eux !

  • De Charles-Rollin à Jacques-Decour

    Dans le cadre de la journée nationale de la Résistance, l’association « Sauvons le patrimoine du lycée Jacques-Decour ! » a organisé le mardi 27 mai un hommage à Jacques Decour afin de célébrer le 70e anniversaire du changement de nom de cet établissement.

    Situé au numéro 12 de l’avenue Trudaine, l’actuel lycée tient son nom de Daniel Decourdemanche dit Jacques Decour, homme de lettres et Résistant.

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    Photo parue dans le journal Le Franc Tireur le 8 septembre 1944

    La Libération de Paris n’a pas commencé en ce mercredi 23 août 1944 qu’un groupe de Résistants animé par un professeur du lycée Rollin, son nom d'alors, déploie une banderole sur la façade du bâtiment afin de le rebaptiser lycée Decourdemanche. Cette appellation est confirmée quelques jours plus tard, le 1er septembre, par le ministre de l’Education mais le lycée prendra officiellement le nom de Jacques Decour avec l’arrêté du 12 octobre 1945 publié au Journal Officiel. C’est là l’unique exemple de changement de nom d’un lycée en France à la Libération.

    Mais qui était Jacques Decour ? Quels étaient ses engagements ?

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  • Gare aux incendies

    La semaine dernière on a du déplorer un nouvel incendie rue d'Hauteville. Après qu'une épaisse fumée noire avait fait disparaître pendant un long moment l'église Saint-Vincent de Paul quelques jours plus tôt, d'une manière peu engageante, comme le décrivait Le Parisien le 6 mai déjà. Il s'agissait d'un départ de feu en sous-sol, un véhicule dans un parking privé... Sommes-nous cernés à plus ou moins brève échéance par de potentiels incendies ? La probabilité est bien là.

     

    Immeuble du 38 boulevard de Sébastopol (Paris 1er) ravagé par un violent incendie le 20 décembre 2013 (cf. vidéo Le Parisien)

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    arton1570.jpgLes statistiques indiquent qu'un incendie se déclare en France toutes les deux minutes, ce sont donc 250 000 incendies au total et Paris n'échappe pas à ce risque. C'est pourquoi des mesures préventives doivent être prises rapidement et qu'elles concernent tout un chacun. Certes, il faut être vigilants sur les installations électriques : petit à petit les plus vétustes disparaissent avec la rénovation de l'habitat. Il faut aussi adopter de bons réflexes : ne pas laisser des appareils électriques branchés inutilement, veiller à ce que les fils d'alimentation ne chauffent pas, etc... Et enfin, il faudra au plus tard — mais pourquoi ne pas le faire d'ores et déjà — le 8 mars 2015 installer dans chaque appartement un détecteur de fumée, de son vrai nom détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF).

    Le site de la mairie de Paris livrait ses jours-ci sur son site paris.fr un article très détaillé sur cette obligation, des conseils d'achat et tout ce qu'il faut savoir pour se mettre en conformité avec la loi.

    Lisez cet article en cliquant ici.

     

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    Et voyez les bons gestes face à un départ d'incendie sur cette vidéo de Conso Mag.


    Conso Mag : que faire face au feu ? par territoiresgouv 

    Pour davantage d'informations sur l'habitat, visitez le portail du Ministère du Logement et de l'Egalité des territoires. Une mine de renseignements s'y trouve. C'est là.

     

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  • De Charles-Rollin à Jacques-Decour

     

    Jacques Decour.png

     

    L'Association pour la préservation et la valorisation des richesses patrimoniales du lycée collège Jacques-Decour organise le mardi 27 mai prochain une journée de commémoration afin de célébrer le changement de nom du lycée Charles Rollin en lycée Jacques-Decour, pseudonyme de Daniel Decourdemanche.

    C'est exactement le 23 août 1944, il y a 70 ans, le jour même de l’arrivée de la 2ème DB du Maréchal Leclerc à Paris, que l'établissement a changé de nom pour prendre celui de l'écrivain et Résistant Jacques Decour en remplacement de celui de Charles Rollin qu’il portait depuis 1867. Ce changement de nom s’est fait à l’initiative spontanée d’un certain nombre d’enseignants afin de célébrer le professeur agrégé d’allemand, passionné par l’Allemagne, sa culture et l’enseignement de cette langue, Résistant, co-créateur de revues clandestines, mais aussi l'homme de lettres qu’était Jacques Decour, fusillé à l’âge de 32 ans le 30 mai 1942 au Mont Valérien.

    Cette manifestation est ouverte au public et se déroulera en présence de la fille de Jacques Decour.

    En voici le programme simplifié. Télécharger le programme détaillé

    09.30-10.00 Accueil par le proviseur
    10.00-12.00 Table ronde autour des thèmes "Qui est Jacques Decour ? » - «  La Résistance au lycée » - « La Résistance des écrivains »
    12.00-13.00 Pause apéritive avec présentation des oeuvres de Jacques Decour
    13.00-15.00 Pause déjeuner libre
    15.00-16.00 Hommage à Jacques Decour au cimetière de Montmartre