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10e - Page 27

  • Un nouveau gymnase dans le 10e

     

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    Le sport n'est pas très bien loti dans le quartier et beaucoup attendaient l'ouverture de la salle de sport située dans le périmètre de l'ancien hôpital Saint-Lazare avec impatience. Depuis mardi dernier, c'est fait. Les sportifs disposent d'une nouvelle salle polyvalente de 30 mètres sur 20, très lumineuse, associée à un mur d'escalade, tout en couleurs, original, presque poétique. 

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    Une salle de danse est ouverte également, avec un immense miroir et la traditionnelle barre, qui longe le mur. Les vestiaires sont bien conçus, modernes, esthétiques.

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    Une question taraudait les esprits des participants à l'inauguration : pourquoi Marie Paradis, une inconnue pour beaucoup ! Paradis rappelle forcément le nom d'une rue proche, bien sûr, mais encore ? Rémi Féraud, maire du 10e, présent pour l'événement a donné quelques explications puis, nous avons trouvé la réponse détaillée dans les délibérations du conseil de Paris qui a validé ce choix. Voici l'extrait de la délibération 2013 DJS 314 :

    paris,10e,ferme-saint-lazare,gymnase-maire-paradisMarie Paradis née en 1778 à Chamonix, au hameau du Bourgeat, et décédée en 1839 était une habitante de Chamonix. Elle est connue pour avoir été la première femme à atteindre le sommet du Mont-Blanc. Certains ont évoqué la date du 14 juillet 1808 ou 1809 pour la réalisation de cet exploit mais lors de sa rencontre avec Alexandre Dumas à Chamonix, Marie Paradis lui indiqua que l’ascension avait eu lieu le 14 juillet 1811.

    Il faut surtout retenir l’aventure sportive accomplie par Marie Paradis au tout début du 19e siècle avec sans aucun doute un équipement sommaire pour affronter le plus haut sommet de l’Europe dans des conditions météorologiques qu’on imagine difficiles. Toutefois, on ne peut pas ne pas relever que l’exploit de Marie Paradis s’est déroulé un 14 juillet, quelque 20 ans après la prise de la Bastille et l’émergence des idéaux de liberté et d’égalité.

    Cette épopée sportive démontre chez Marie Paradis une forte volonté d’indépendance et de liberté. Elle est un symbole pour toutes les femmes et elle ouvrait la voie aux autres femmes qui s’aventureront dans des épreuves sportives de montagne. La Ville de Paris souhaite donc lui rendre hommage en attribuant le nom de « Marie Paradis » au gymnase Saint-Lazare dans le 10e arrondissement.

    Nous sommes de l'avis du maire qui a souligné que l'espace où se trouvait l'ancien hôpital Saint-Lazare est un peu difficile d'accès. Il passe inaperçu pour celui qui se promène dans le quartier ou descend le Magenta vers République, par exemple. Or, l'ensemble des équipements municipaux regroupés là mérite votre visite. Le gymnase, niché tout au fond de l'enclos, en attirant les sportifs, les familles des sportifs en herbe, permettra de mieux faire connaître les lieux. Une médiathèque viendra bientôt enrichir l'offre (ouverture prévue mi 2014).

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  • Salle de conso : un point de vue en Lorraine

    On a écrit ici même, déjà que le Luxembourg possédait deux salles de consommation surveillée, parmi d'autres pays qui ont fait ce choix et ne sont pas revenus sur leur décision, contrairement à ce que Monsieur Federbusch (conseiller du 10e, Parti des libertés) tentait de nous faire croire, dimanche 14 avril, dans les discussions autour de son urne. Dans l'Est, le voisin lorrain s'interroge, et c'est légitime. S'interroger n'est pas refuser toute expérience. Nous avons trouvé un autre point de vue, dans une interview réalisée par France Bleue Lorraine du médecin psychiatre Etienne Igel, du CSAPA  (Centre de Soins d'Accueil de Préventions en Addictologie) Baudelaire de Metz, spécialisé dans les addictions (5 minutes) : 

    On y apprend que Nancy et Epinal se sont aussi déclarées candidates à l'expérimentation de la salle de consommation. Pour mettre les points sur les I, et encore une fois contredire les affirmations de l'entourage de Monsieur Federbusch, cette politique volontariste de santé publique n'est pas l'apanage d'une gauche parisienne et laxiste sous la houlette de l'équipe Delanoë-Féraud...(on a entendu bien pire pendant le dépouillement de la fameuse votation !)  Pour information, le maire de Nancy est André Rossinot, ancien ministre dans les gouvernements de Jacques Chirac (1986-1988) et d'Edouard Balladur (1993-1995), pas forcément un homme de gauche. Quant au maire d'Epinal, il est aussi son député, c'est Michel Heinrich (UMP) depuis 1997, successeur de Philippe Seguin (1983-1997). On est là dans les droites classiques qui ne défendent pas les toxicomanes par choix mais par raison, car ces hommes de bon sens, gestionnaires de leurs villes au plus près des réalités, trouvent dans cette expérimentation une piste plus crédible que l'ont été la répression et la tolérance zéro, surtout pour les personnes précarisées. 

    L'Académie de médecine a réitéré son opposition, certes, pour des raisons qui lui sont propres, elle estime que l'évaluation n'est pas encore suffisante, que le coût est élevé et elle souhaite privilégier plutôt l'approche médicale. Il y a donc des détracteurs parmi les professionnels de santé aussi. En revanche la Fédération d'addictologie est favorable.

    Nous conclurons en soulignant que l'évaluation ne pourra se faire en France que si une ville — nous souhaitons plutôt plusieurs villes — tente enfin l'expérimentation. On a beau jeu de dire qu'on n'est pas sûr que ce soit une avancée, ou que ce n'est pas adapté à la situation française, si on se croise les bras ou qu'on détourne le regard !

    25 salles en Allemagne, 45 aux Pays Bas, 15 en Suisse.... ça laisse perplexe, non ? Que des pays plongés dans le stup, l'orgie et l'immoralité ? Hum...

     
    /_/_/ Extrait de l'article de l'interview du maire d'Epinal par 100%Vosges.com en février 2013 (même lien que ci-dessus)
    "Vous vous êtes déclaré en faveur des salles de consommation de drogue, encore une façon de vous démarquer à droite. Où en est ce dossier ?
    J'ai lancé le débat en 1997, les salles de consommation de drogue c'est pour toucher des gens qui ne voient pas de soignants, qui sont dangereux pour eux-mêmes et pour leur entourage. C'est les amener à une bonne pratique puis un traitement de substitution. Marisole Touraine (ministre de la Santé) s'est dite favorable à cette mesure. "
  • Rue Ambroise Paré : on pérennise la voie unique au COPIL Barbès

    Le dossier porte-huit — ce sont les camions de transport par lot de 8 voitures — avance. Nous avions émis un voeu avec l'hôpital Lariboisière en conseil d'arrondissement le 17 septembre 2012 pour demander notamment que le stationnement des porte-huit prévu rue de Maubeuge soit bien respecté.
    En effet, les chauffeurs avaient pris l'habitude de charger et décharger les véhicules de location rue Ambroise-Paré devant les urgences et l'entrée principale de l'hôpital (voir le blog au 23 septembre). Ils sont ainsi plus proches des parkings Vinci situés sous la gare du Nord et gagnent du temps. Une réuniosur place avec les services de voirie avait eu lieu en novembre (voir article du 10 novembre) pour envisager des aménagements provisoires. Nous avons obtenu de la mairie du 10e qu'ils soient pérennisésDes travaux étaient donc en cours la semaine dernière pour créer du stationnement deux-roues afin de n'avoir qu'une seule voie de circulation. Ce point faisait partie de notre tableau récapitalif  - section voirie - présenté lors du dernier comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier — c'était le 7e de la série — et la décision a bien été validée.
    Pour autant, les porte-huit ne vont pas disparaître. Il était dans l'air d'imposer des transports par 4 au lieu de 8 voitures, mais les transporteurs ont argué que cette disposition doublerait le nombre de camions. Non seulement cela coûterait plus cher aux sociétés de location, mais parallèlement polluerait davantage aussi. C'est donc une affaire à suivre.

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    Pour avoir une vision chronologique de ce dossier sur les porte-huit et apprécier l'entêtement d'une association de quartier comme la nôtre (!), cliquez sur porte-huit dans les tags (mots-clé) ci-dessous... Même si l'affaire a des racines plus anciennes que notre présence sur la toile avec le blog, car nous traitions déjà de la circulation difficile autour de l'hôpital dans notre Bulletin d'information en version papier avant mars 2010. 

      

  • Les six du LOUXOR, vernissage à la galerie AREA 15h-20h

     paris,art,louxor,galerie,10e,area,jean-de-seyne,martin-mcnulty,sinead-lu,tom-ho,maitena-barret,anouk-jevticExposition « Les six du Louxor » 

    Du 20 avril au 18 mai
    Vernissage le samedi 20 avril de 15h à 20h
    Galerie AREA - 50, rue d’Hauteville 75010 PARIS
    Fond de cour, 2ème étage à gauche.

    Le cinéma le Louxor retrouve les splendeurs de ses origines. Ils auront été six à lui redonner ses couleurs. La peinture d'origine, abîmée par les négligences du temps, s'était écaillée et les dessins avaient disparu sous les recouvrements successifs. 

    C'est Jean de Seynes qui a dirigé l'équipe chargée de restituer les décors égyptiens du cinéma, autour de lui : Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic.
    Ce n'est sans doute pas un hasard qu'intervenant ici comme des artisans, ils soient tous artistes, chacun développant un travail s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain.

    N'était-il pas alors judicieux, puisque l'on va apprécier la facette artisane et technique de leur travail de révéler leurs facettes créatives et artistiques ? Peinture, installation et dessin seront exposés à la galerie AREA afin de faire le pont entre la pratique décorative et la création personnelle de ces artistes. 

    Les Six du Louxor, une exposition collective 
    avec Jean de Seynes, Martin McNulty, Sinead Lu, Tom Ho, Maïtena Barret et Anouk Jevtic. 
    Informations au 01 45 23 31 52 

    Nous nous associons à l'hommage rendu aux artistes-artisans décorateurs qui ont travaillé à la mise en couleur de la salle principale du Louxor. Comme le précise cette information extraite du site de la mairie, les décors primitifs avaient disparu sous les différentes décorations qui ont suivi la décénie "égyptomaniaque" des années 1920,  en passant par les deux dernières discothèques d'un autre style... Ils sont enfouis maintenant sous l'isolation phonique et personne n'ira plus les regarder quelque soit l'état dans lequel ils étaient, quand on les a redécouverts.

    Tous les artistes et artisans ont donné le meilleur d'eux-mêmes jusqu'au dernier moment, comme en témoigne cette photo prise dimanche 15 avril, à quelques jours de l'ouverture, sous les rayons d'un soleil couchant.

     

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  • SCMR : l'information sur FR3 en 2010....

    paris,10e,salle-conso,salle-injection,santé-publique,toxicomanieSur le métier remettons notre ouvrage ! Nous le faisons depuis bientôt 5 ans dans l'association ACTION BARBES, puisque une poignée de personnes du bureau s'intéressait à la question, de près déjà, au moment où nous avons proposé à nos adhérents de focaliser notre assemblée générale de 2010 sur ce problème.

    S'intéresser au problème, ce n'était pas seulement lire les rapports des instituts experts mais aussi participer à des réunions d'information grand public ou à des colloques destinés aux professionnels (médecins ou associations du secteur). De quoi se forger une idée précise et des convictions.

    Habitants du quartier, nous étions forcément sensibles aux problèmes de seringues abandonnées et d'intrusion dans les halls d'immeuble. Sensibles aussi à la présence des distributeurs de seringues gérés par l'association Safe — au point de demander le déplacement de l'un des deux qui sont dans le quartier, pour la tranquillité des riverains de la rue Guy Patin (Voir nos articles sur le sujet dans nos bulletins d'information dans les archives du blog). Sensibles encore à la grande précarité des toxicomanes que nous croisons entre la gare du Nord et la station Barbès.

    Nous acceptons que certains expriment leurs craintes, leurs peurs, et même leur légitime aspiration à vivre dans un quartier sûr. Mais pas qu'ils se cachent derrière des arguments moraux issus d'une autre époque et affirment que puisque la drogue est le mal, exit les toxicomanes, circulez, y a rien à voir ! Et au mieux, chez les plus tolérants, allez vous « shooter » loin de chez moi ! Ca ne marche pas comme cela. La preuve ? Cela fait trente ans que l'état et sa police luttent contre la drogue, les trafics et poursuivent les usagers, or, malgré ces efforts coûteux, il n y a jamais eu autant de consommateurs. Ajoutez y le vieillissement des toxicomanes, la crise économique et les difficultés de certains à survivre, en résumé la précarité, et vous aurez la toxicomanie de rue telle que nous la connaissons autour de la gare du Nord. Elle est fort bien décrite dans ce reportage de France 3 du 24 septembre 2010, visible sur YouTube grâce au lien ci-dessous. Rien n'a vraiment changé depuis lors.

    → la consommation de drogue près de la gare du Nord :

    Comme souvent, ce jour-là, France 3 avait diffusé deux reportages : en soirée, ses reporters avaient décrit la situation dans les rues de notre quartier mais lors de l'édition du midi, ils avaient montré la visite d'élus franciliens à Genève, à la salle de consommation gérée par l'association Première Ligne, appelée Quai 9.

    → visite des élus à Genève http://youtube/ijE53YhGFSc

    (Le reportage commence à la seconde 26... patience et plongeon dans le passé proche !)

    Une quinzaine d'élus franciliens ont visité
    le 17 septembre 2010 le Quai 9 à Genève

    Asso Elus santé publique et territoire – présentation de l'association → http://www.espt.asso.fr

    Quel est l’endroit le plus pertinent pour installer une salle en ville ? Il faut qu’il soit pleinement accessible et là où le deal et la consommation posent problème aux riverains. Si une salle est ouverte à Paris, il faut que ce soit en plein tissu urbain. Dans un premier temps, les habitants y sont opposés, manifestent, signent des pétitions. Mais une fois la salle ouverte, plus personne ne souhaite la fermer. La première réponse est toujours « non », ensuite « peut-être, mais pas chez moi » et, enfin, une fois que la salle est là et qu’elle a fait ses preuves comme objet urbain et outil social, les citadins reconnaissent son importance.

    Nous aurions pu écrire ces quelques lignes tant elles reflètent l'état actuel de la situation et ce que nous pensons. Mais ce n'est pas le cas. C'est un paragraphe tiré du site de Métropolitiques, une revue électronique animée par des enseignants-chercheurs et des praticiens issus de la plupart des disciplines de l’urbain.

    Nous avons cherché et trouvé pour vous sur le net, en téléchargement gratuit, la synthèse du séminaire organisé par l'Association nationale des villes pour le développement et la santé publique "Elus, Santé publique & territoiresTome 2 : JOURNEE DE SYNTHESE. Le document est très complet mais la situation évolue très vite, quand on ne fait rien. Les chiffres seraient sans doute à revoir. 

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    le Quai 9 à Genève

  • Toutes les seringues ne finissent pas dans le caniveau

    En plus de se plaindre de l'insécurité liée à la présence de populations toxicomanes dans leurs rues, les habitants du quartier relèvent la présence de seringues usagées devant les portes et dans les caniveaux. Ils reprennent les chiffres de seringues distribuées, chiffres dont les associations d'aides aux usagers de drogues ne font pas mystère. Voir l'extrait du Figaro ci-dessous (une presse peu connue pour relayer les avis de l'actuelle municipalité, pour le cas où l'on nous opposerait nos sources "amies" !)

    Devant ces critiques, le maire du 10e rétorque qu'il a demandé des passages renforcés de la Propreté de Paris pour en limiter les risques. Par ailleurs, les associations qui travaillent sur le terrain font tout pour sensibiliser les usagers de drogues à l'importance de leur comportement social, à savoir ne pas abandonner les seringues usagées dans l'espace public. Souvent, il y a plus de précipitation dans la prise que de mauvaise volonté, mais le résultat reste le résultat.

    Extrait du Figaro du 11 février 2013 sous la plume de Cloé Woitier, qui avait rencontré Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès. 

    150.000 seringues distribuées en 2012

    Pour limiter la propagation de l'hépatite C et du sida, les associations de prévention mettent gratuitement à la disposition des toxicomanes des kits d'injection. Deux distributeurs automatiques sont installés autour de l'hôpital Lariboisière, dont l'un, rue de Maubeuge, est le plus fréquenté de la capitale.  Et les chiffres ne cessent de grimper: en 2012, près de 75.000 kits, soit 150.000 seringues, ont été écoulés sur ce seul distributeur, contre 30.000 en 2008. «Nous devons recharger chaque jour  les automates», qui contiennent 260 kits chacun, explique l'association Safe, qui gère ces distributeurs. «Les usagers sont plus sensibles à l'importance  de changer de seringues à chaque injection», qui peuvent aller jusqu'à dix par jour. «Mais nous sommes bien en dessous  des besoins. Nous retrouvons  des seringues contenant plusieurs produits, signe qu'elles ont été partagées ou utilisées plusieurs fois.» L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier.


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    Petite boite métallique fixée sur la structure rénovée de l'entrée du parking Vinci Gare du Nord.

    Pourtant, pourtant... 150 000 seringues distribuées, selon le titre du Figaro, ne signifient pas 150 000 seringues usagées dans l'espace public !!!! Ecoutons SAFE, l'association qui approvisionne les distributeurs de seringues implantées dans Paris, et précisément les deux de notre quartier (rue de Maubeuge et bd de La Chapelle). Là encore, c'est le Figaro qui l'écrit : "L'association estime qu'elle récupère 75% des seringues qu'elle distribue grâce à des collecteurs disséminés dans le quartier." Après avoir obtenu des garanties, la DPE et ses personnels ont accepté de se charger de la collecte des poubelles de rue aux abords des distributeurs, qui forcément récupèrent aussi des seringues. 

    Restent les sanisettes : nous vous avions promis de vous présenter la carte insérée dans la presse la semaine dernière et proposée par l'APUR (Atelier parisien d'urbanisme) et Coordination Toxicomanies. 

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  • Conseil de quartier Lariboisière sur la culture : compte rendu détaillé

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul nous a adressé son compte rendu détaillé de la réunion publique consacrée à la présentation des nouveaux équipements municipaux, nouveaux ou futurs. Il s'agissait bien sûr du Louxor, cinéma art et essai qui ouvrira ses portes au public le 18 avril prochain, et la médiathèque du Carré Saint-Lazare, dont l'ouverture au public aura lieu en 2014.

    Notre article du 26 mars résumait les débats, là, vous en aurez le détail. Cliquez ici pour la version PDF.

  • Salle de conso : d'abord s'informer sur la toxicomanie

    Sur la réunion de mercredi dernier, tout a été dit dans la presse, avec plus ou moins de justesse. Toutefois elle a su rendre l'ambiance houleuse qui régnait dans la salle des fêtes de la mairie du 10e et des craintes, souvent infondées, des peurs et des fantasmes (toute l'Europe de la toxicomanie fondrait sur la Gare du Nord ! par exemple) de certains habitants. Nous n'y reviendrons donc pas tout de suite, mais la semaine prochaine, le temps que les esprits se calment. Voici quelques liens vers des articles parus hier : France Info ; Libération ; Le Monde ; L'ExpressLe Figaro ; le JDDRMC (vous pouvez switcher rapidement la pub!) qui vous fourniront un résumé des débats. Une courte vidéo sur le site de BFM traduit l'ambiance.... vivante. Enfin M6 Info se concentre sur les atouts de l'expérimentation.

    Les associations de riverains réclament plus d'information, plus de concertation au maire du 10e, en oubliant un peu que chaque fois qu'ils en ont formulé la demande, ils ont été reçus par ledit maire, en l'occurence Rémi Féraud. Les habitants du quartier situé entre la gare du Nord et l'hôpital Lariboisière, c'est à dire quelques rues du 10e, ont les moyens de s'informer par eux-mêmes plutôt que d'avoir recours aux sempiternelles communications alarmistes qui effraient les plus timorés et ne recueillent que haussements d'épaules de la part des personnes informées. Informées parce qu'elles se sont penchées sur le problème. Car, oui, il y a bien un problème et il n'est que trop temps de lui trouver des solutions. L'une des solutions est l'ouverture d'une salle de consommation surveillée, là où se concentrent les usagers de drogue. Plusieurs salles seraient un avantage pour ne pas concentrer la demande. Les habitants opposés à la salle seraient peut-être moins dans le refus si le projet prévoyait plusieurs ouvertures simutanées. 

     

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    Le boulevard de Magenta la nuit, entre Barbès et la rue Ambroise Paré. 

    Commencer par l'information. 

    En quoi la toxicomanie est-elle un problème de santé publique ?

    En premier lieu, parce qu'elle met en danger les usagers de drogue. On nous dira que personne ne les oblige à en user. Vrai. Mais on soigne bien le cancer des poumons d'un gros fumeur... L'usage de la drogue, des drogues, associé souvent à l'usage de l'alcool, peut conduire à une précarisation des usagers, par la perte de ses repères, perte d'un emploi, perte des revenus, perte d'un toit, rupture familiale, descente aux enfers assurée. Dans notre quartier, on constate régulièrement cette précarisation bien visible de personnes de tout âge, de tout sexe.

    En second lieu, l'usage de drogue injectable comporte des risques de contamination par les maladies qui se transmettent par le sang, pour les usagers eux-mêmes, si les seringues sont réutilisées. Toute la campagne de réduction des risques faite dans la décennie précédente en fournissant massivement des seringues stériles avait pour but de limiter la transmission du sida et des hépatites, entre autres pathologies infectieuses. Mais le but était aussi de prévenir les conséquences des pratiques d'injection (abcès) et les conséquences du mode de vie (désocialisation, malnutrition, manque d'hygiène, isolement). Réduire les risques également pour les non-usagers si les seringues sont abandonnées sur l'espace public (blessure involontaire des personnels de nettoyage, enfants)

    La France n'a pas été la seule à développer cette politique de lutte contre les drogues. Les institutions chargées de cette mission sont en constante relation avec les organismes internationaux et partagent les résultats de leurs enquêtes nationales. Les principaux acteurs de cette lutte contre les drogues en France sont 

    - La Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT), chargée de coordonner l’action du Gouvernement dans le domaine de la prévention, la prise en charge sanitaire et sociale, la répression, la formation, la communication, la recherche et les échanges internationaux ; 
    - Le Ministère de la santé, et plus particulièrement la Direction générale de la santé (DGS) qui prépare et met en œuvre la politique de santé publique en matière d’addictions ; 
    - L’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) chargé de mettre en œuvre les politiques de prévention et d’éducation pour la santé. 

    Observer la situation

    Le monde des drogues n'est pas figé, il est au contraire en constante évolution. La législation a bien du mal à suivre. Et l'interdiction pure et simple des stupéfiants  risque de déplacer le problème tant la création de nouveaux produits de synthèse (NPS) est inventive... et leur mise sur le marché rapide. L'information dispensée et mise en ligne par les pouvoirs publics, même si elle est très lue par le grand public, parce bien faite dans un cadre de prévention et de vulgarisation des connaissances, est très vite obsolète. drogues_et_dependances_02.jpgLa brochure intitulée "Drogues et dépendances" édité par l'INPES, réédité en mars 2007, reste un vulgarisateur de qualité mais doit être complétée régulièrement tant l'arrivée de nouveaux produits stupéfiants (NPS) est inquiétante et rapide, tant les chiffres de consommation évoluent vite. La vente de substances psychotropes par internet ne facilite pas la tâche des autorités chargées d'en endiguer la consommation. L'éradiquer est pure utopie. Reste à l'encadrer. 

     

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    Pour compléter l'information de chacun, il existe une publication récente (janvier 2013) sur le site de l'OFDT intitulé "Nouveaux produits de synthèse et Internet", téléchargeable gratuitementen ligne.

    L'objectif de ce numéro de Tendances est de faire un état des lieux des connaissances sur le sujet : l'offre, les profils des usagers, les modes de consommation, les conséquences sanitaires et les questions sur leur législation. Cela dans un contexte où le nombre de ces substances ne cesse de s'accroître tant en Europe qu'en France.

     Télécharger le Tendances (fichier PDF, 304 Ko)

     

    • paris,10e,drogues,toxicomanies,scmr,prévention Les professionnels aussi se posent des questions et cherchent à les résoudre. Ainsi la Fédération Addiction en partenariat avec le Réseau Français de la Réduction des risques organise-t-elle le 3 avril prochain le deuxième séminaire de la RDR sur le thème "Construire des espaces de consommations". On est ici au coeur de notre problème local. C'est un moment de travail prévu pour et par les professionnels, un moment d'échange et d'élaboration d'un cadre pour la construction de possibles espaces de consommation au sein des structures. Le fil rouge est le suivant : Quels sont les problématiques que vous rencontrez dans vos structures ? Quels cadres juridiques pour penser l'espace de consommation ? Quelles questions sanitaires . Quelle construction possible avec les acteurs politiques ?

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    Le parvis de la Gare du Nord. 

  • Réunion publique ce soir à la mairie...

    et débat sur l'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque. 

    Cliquez sur le lien ou sur le fac simile, pour lire la lettre de Rémi Féraud qui vous y invite. (format de lecture)

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    Certaines associations de riverains se sont manifestées contre ce projet, et malgré plusieurs entretiens avec le maire du 10e, plusieurs réunions sur le sujet sur place ou à la mairie, elles persistent dans le rejet de cette expérimentation.


  • L'exposition Louxor dès ce soir à la mairie du 10e

    paris,10e,louxor,expo,amis-du-louxorLe maire du 10e, Rémi Féraud, accueille dans le hall de sa mairie

    à partir du 25 mars à 19 heures

    l'exposition réalisée par les Amis du Louxor sur 

    LE LOUXOR-PALAIS du CINEMA

    A l'occasion de l'ouverture prochaine du cinéma Louxor, avant qu'il soit rendu aux Parisiens, enfin, il était important de retracer l'histoire de ce bâtiment : luxueux écrin du cinéma muet en 1921, lors de son inauguration, il finira en discothèque avant de fermer ses portes à la fin des années 80.

    Au-delà de cette histoire, une partie de l'exposition est également consacrée au travail de rénovation mis en oeuvre par la Ville de Paris afin de réhabiliter et de mettre en valeur cet exemple remarquable de patrimoine architectural et de permettre la réouverture au public du Louxor, cinéma de quartier "art et essai". 

    VERNISSAGE CE SOIR à 19 heures

    L'exposition se tiendra du 25 mars au 25 mai 2013.  Horaires : du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, jeudi de 8h30 à 19h30 et samedi de 9h à 12h30.

  • Ce soir conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul

     Conseil du QuartierLariboisière Saint Vincent de Paul 

     

    Le vendredi 22 mars 2013 de 19 h à 21 h
     
    à l'Ecole élémentaire située 3 rue de Belzunce, Paris 10e.
     
    Sur le thème suivant, d'actualité avec les ouvertures programmées prochaînement des projets en cours:
     
    Les projets culturels de notre quartier 
     
        • Médiathèque 2014
        • Louxor 2013
        • Nouvelles offres
        • Nouvelles attentes
    Avez-vous regarder les photos du Louxor dans le nouvel album en marge de droite ?
  • Au conseil d'arrondissement du 10e hier soir...


    paris,10e,commerce,préemption,baux,fonds.... les conseils de quartier s'exprimaient sur leurs problèmes locaux. Le règlement du conseil d'arrondissement du 10e permet aux conseils de quartier de présenter un voeu et d'obtenir en réponse la position de l'équipe municipale. Nous saluons toujours dans notre blog cette avancée démocratique qui n'existe pas dans tous les arrondissements. 

    Au pré-conseil d'arrondissement, donc, le conseil de quartier Château d'eau Lancry, très actif sur la problématique des étalages et terrasses présentait un voeu dont nous reprenons ci-dessous les demandes:

    • Bilan de la situation dans l'arrondissement,

    • Elaboration concertée d'une Charte pour le 10e

    • Mise en oeuvre ou renforcement des opérations de contrôle dès les beaux jours

    • Mise en place d'un comité de suivi associant élus, professsionnels et habitants au travers du Conseil de quartier


    paris,10e,commerce,préemption,baux,fondsSi dans notre quartier, situé autour du carrefour Barbès, nous avons plus à souffrir des débordements d'étalages et notamment ceux des magasins de chaussures du boulevard de Magenta, puis sur le boulevard de Rochechouart côté 18e, des colifichets pour touristes après Anvers, dans le quartier Château d'Eau Lancry le problème est constitué plutôt par les terrasses de cafés et restaurants. Il manque l'affichage – obligatoire - de leur autorisation ; il n'y pas de marquage au sol ; les débordements sont fréquents ; les menus et les chevalets balisent le trottoir ; les riverains se plaignent du bruit en soirée; enfin le manque de place pour le passage des handicapés est notoire...

    «  Un bilan représente un travail long et important. Une charte a déjà été réalisée pour la Cour des Petites Ecuries et, pour le moment, ma priorité est de faire la même chose rue du Faubourg Saint-Denis» a précisé Hélène Duverly, l'élue chargée du commerce dans le 10e . « N'hésitez pas à signaler une terrasse qui déborde ! »  a ajouté le maire.

    Le conseil de quartier Louis-Blanc Aqueduc revenait une fois de plus sur la création de périmètres de préemption des fonds de commerce et des baux commerciaux, des mesures rendues possibles par la loi du 2 août 2005. Il s'agit de permettre la sauvegarde du commerce et de l'artisanat de proximité. Sujet déjà évoqué sur notre blog il y a un peu plus d'un an (notre article du 20 janvier 2012).

    Si dans notre quartier l'opération Vital quartier a permis le rachat de plusieurs boutiques rue de Dunkerque récemment et rue de Maubeuge, le dispositif n'a pas d'impact sur le secteur Gare du nord - La Chapelle. Il s'agit donc d'aller plus loin. De nombreuses villes ( 116 en Ile de France) ont exercé leur droit de préemption lors de la cession de fonds de commerce, mais aussi de baux commerciaux.

    Cette fois, il semblerait qu'il y ait des avancées significatives de la part de la ville de Paris. Rémi Féraud a reconnu que l'opération Vital Quartier se heurte à des limites et qu'il faudra trouver d'autres pistes pour enrayer la mono activité de certains secteurs. «  Très certainement dans la prochaine mandature » a t-on entendu.

    Du côté du patrimoine, on a reparlé de l'église Saint-Vincent-de-Paul dont l'état nécessite encore bien des restaurations. Peut-être vous souvenez-vous des laves émaillées rendues aux façades de l'église au début de l'été 2011 ? 

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    Il s'agit maintenant de s'occuper de la toiture qui est d'origine et n'a quasiment jamais bénéficié de réparations. Mais cela a un coût : 4 millions d'€uros qu'il faudra budgéter dans la prochaine mandature. En attendant un grand lifting, on se contentera de la restauration du péristyle (frises en bronze entre autres) pour une somme plus modeste de 38 830 €.

    Pour mémoire, toutes les églises construites avant 1905 sont propriétés de la ville qui doit donc en assurer l'entretien.