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10e - Page 30

  • Journées Européennes du patrimoine

    Samedi 15 & Dimanche 16 se tiennent les deux Journées Européennes du patrimoine. Ces deux journées sont toujours un succès et beaucoup de supports vous proposent des lieux à visiter.

    Action Barbès a retenu pour vous deux endroits particulièrement intéressants et qui valent à coup sûr le déplacement.

    paris,patrimoineDans le 9ème, non loin de la place de Clichy, la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques ouvre les portes de son hôtel particulier rue Ballu.

    La Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) siège rue Ballu, à deux pas du square Berlioz et de la place de Clichy. Propriétaire de plusieurs immeubles, elle occupe un espace important d’environ 8 000 m² entre la rue Ballu, la villa du même nom et l’impasse du Cardinal Mercier.

    L’ensemble architectural que nous voyons aujourd’hui rue Ballu date en gros du 19e siècle. La SACD s’est installée en 1928 à l’actuel 9/11 rue Ballu après avoir été successivement rue Saint Marc dans le 2e arrondissement, rue H. Lebas puis rue Henner. C’est bien sûr la proximité de nombreux théâtres qui lui a fait choisir cet arrondissement. Au début des années 30, elle s’est agrandie et a acquis l’hôtel particulier du poète Léon Petit Didier décédé en 1927 au 11bis qui le tenait lui-même de sa famille de riches industriels dans le secteur de la chimie. L’explosion de l’audiovisuel dans les années 50 l’a contraint à s’agrandir encore et la SACD a acquis aux n° 5-7 rue Ballu, deux pavillons qui appartenaient aux Hospices de Chartres dont un hébergeait une antenne du Commissariat de police du 9e. Cette antenne ayant déménagé au début des années 90, la SACD y a installé la Maison des Auteurs, sorte de Club où ils peuvent se rencontrer et travailler à leur convenance. Dans les années 70, la SACD a repris le n° 12 de la rue et dans les années 80 le 11bis de l’impasse du Cardinal Mercier attenant à la rue Ballu. Enfin, en 1993, elle racheté au Syndicat Professionnel des Producteurs de Pommes de Terre un second immeuble impasse du Cardinal Mercier.

    C’est donc un grand espace qu’occupe cette prestigieuse institution dont le point central est un jardin soigneusement préservé qui permet une communication facile entre les immeubles. La SACD a su garder à l’endroit le charme d’antan même si la disposition des lieux n’est pas très adaptée aux conditions de travail de notre monde moderne.

     

    paris,patrimoineDans le 10ème, il ne faut surtout pas rater le petit hôtel Bourienne, 58, rue d'Hauteville. Caché derrrière un imposant portail, il est le dernier représentant à Paris du style Directoire. Son petit jardin est exceptionnel et la décoration intérieure de l'hôtel particulier traduit la délicatesse des moeurs de l'époque. Joséphine de Beauharnais l'a beaucoup fréquenté avec les nombreuses Merveilleuses de l'époque. Entrer dans l'hôtel Bourienne, c'est revenir plus de 200 ans en arrière.

    Visite samedi 15 (12h à 18h)et dimanche 16 (10h -18h) 

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  • D'un forum à l'autre : Dix sur Dix

                     4e édition de Dix sur Dix

     
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    Le Festiforum de la vie locale du 10e arrondissement, se tiendra le weekend du 15 et 16 septembre prochains. Ce sera au Couvent des Récollets et dans le jardin Villemin. Toutes les informations sur le site de la mairie du 10e
     
     

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  • Déjà des tags....

    La semaine dernière, nous vous annoncions avec force photos la redécouverte de l'escalier de la rue d'Alsace, dont les pierres et les balustres, rénovées ou changées, lui redonnaient un certain lustre. 

    Un de nos lecteurs nous a fait parvenir une photo où se voit clairement un tag, tout neuf...

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    Certes, l'escalier en verra d'autres, mais on aurait aimé que les efforts consentis par le budget de la Ville inspirent un tout petit peu de respect.... Raté.

  • L'escalier de la rue d'Alsace après restauration...

    Il y a encore peu de temps, on ne pouvait pas le voir, caché derrière ses palissades. Les ouvriers travaillaient à le restaurer, nous avait-on dit de bonne source. Des petits malins habitant le quartier ont pu malgré tout nous adresser cette vue presque aérienne de l'escalier en travaux :

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    C'était en juin. Peu de temps après, les palissades sont tombées. On a pu voir l'effet de la rénovation des vieilles pierres. Bon, c'est une rénovation. Le budget était restreint, les élus avaient prévenu. Malgré notre bonne volonté, notre compréhension, nous sommes déçus du résultat. Et vous ? 

    Consulté, un ami architecte nous dit qu'il ne faut pas s'arrêter aux différentes teintes des pierres. Que le travail a été bien fait, et ce qu'il craignait a été évité, à savoir une certaine "Disneylandisation" du site. Qu'entend-il par là ? Le changement systématique de tout ce qui est vieux au profit d'une apparence neuve, "clean", on dirait presque jeune ! Notre société ne supporte plus le vieillissement de ce qui l'entoure... L'escalier aurait mérité un petit ponçage supplémentaire (et non un gommage - tiens, on retombe dans les termes du salon de beauté...). Mais, on aurait pu aussi changer tous les balustres attaqués par les intempéries et le temps. Au-delà du coût et du budget qui n'était pas disponible pour ce genre d'opération, cela n'aurait pas été souhaitable. Là, au contraire, on a un escalier dans son jus ! Aux dires des experts, globalement, l'ensemble se porte plutôt bien...

    Voici quelques photos, si vous n'avez pas trop le temps d'aller voir sur place : 

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    paris,10e,gare-de-l-est,escamier,rue-d-alsace,restaurationDe loin, l'ensemble rend assez bien. 

    L'état des balustres, de loin donc, ne saute pas aux yeux. Pourtant, certains ont été remplacés, d'autres pas. Par endroit, le contraste entre pierre blanche et pierre noire qui "pèle" est frappant. La pollution estompera rapidement les différences de couleurs, mais les pierres abîmées, agressées, ne vont-elles pas continuer à se dégrader? Sans doute. Mais c'est le lot de chacun. Les pierres n'y échappent pas.

    Au soleil, ou sous les nuages, le rendu est à peu près le même.

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    Pour les curieux, qui se demandent quel est édifice dont toutes les pierres dégradées ont bien pu être remplacées... il s'agirait du Pont-Neuf de Paris. De 1994 à 2007, une restauration (encore faut-il s'entendre une nouvelle fois sur le terme...) intégrale a été mise en oeuvre. Jusqu'au dernier mascaron, tout a été "briqué". Maintenant, le pont le plus vieux de Paris a vraiment l'air neuf.

    220px-Le_Pont_Neuf.JPG

  • Bilan de l’Opération Concertée de Nettoiement Approfondi

    Notre association avait participé en mai à l'OCNA organisée aux abords de la Gare du Nord, précisément entre Lariboisière et Saint Vincent de Paul. Le blog s'en était fait l'écho. Le temps a passé et c'est logique que nous ayons demandé un bilan de cette action aux co-organisateurs. Johanne Rosier de la Coordination Toxicomanies nous répond :

    05f03eccead1075d2de34e89932b5193.jpg

    Vous aviez été informés en avril dernier de la tenue de stands de « propreté » dans le cadre de l’OCNA spéciale matériel de Réduction des Risques liés à l’usage de drogues, co-organisé par :

    - Les mairies du 10e et 18e

    - Les Divisions territoriales de propreté des 10e et 18e

    - Le service municipal du SMASH (service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène)

    - La Mission de Prévention des Toxicomanies de la Mairie de Paris

    - Les équipes intervenantes auprès des consommateurs de drogues aux abords de la Gare du Nord :

    - Gaïa 

    - SAFE 

    - Aurore-Itinérance jeunes 

    - La Coordination Toxicomanies

    Certains d’entre vous avez même participé à la marche exploratoire qui avait anticipé cette action.

    images?q=tbn:ANd9GcTTAZHcwSyIM6mZlYLptCiA4ap76LBTwjbJl-bOOoSeGVmsj-gLe périmètre de l’action allait du square Cavaillé-Coll à l’ensemble de l’enceinte de l’hôpital Lariboisière jusqu’au boulevard de La Chapelle (côté 18e).

    images?q=tbn:ANd9GcQ6_2V-d0iIBEpMm4kzwBoCYPWrJDgg8WBrvv24LbrCYZxOFIS3Cette opération avait les mêmes objectifs qu’une OCNA traditionnelle : nettoiement approfondi sur plusieurs jours et tenue de stands pour échanger avec les riverains. Nous avions ajouté à cette opération plusieurs spécificités : aller à la rencontre des consommateurs de drogues pour les sensibiliser aux questions de propreté et aussi aux risques liés au matériel de consommation de drogues laissé en rue.

    Suite au bilan de cette action, nous pouvons vous annoncer que l’expérience sera renouvelée au printemps prochain où vous pourrez une nouvelle fois rencontrer les différents partenaires. Nous avons également convenu d’organiser une maraude une fois par trimestre. Celle-ci regroupera un éboueur de la DPE, un agent du SMASH et un médiateur de la Coordination Toxicomanies, et aura pour objectif d’aller à la rencontre des consommateurs de drogues, afin de continuer la sensibilisation aux risques et aux questions de salubrité publique au sens large

    Nous restons à votre écoute pour améliorer la situation au regard des drogues sur votre quartier. Vous pouvez nous contacter au 01 53 28 77 89 ou par mail : rosier.johanne@coordtox.org

     

    Des adresses de contact :

    • Siège du SMASH 11 rue George Eastman - 75013 Paris - Tél. : 01 44 97 87 87 - Fax. : 01 44 97 87 75  -- contact mail : smash@paris.fr
    • Mission de prévention des toxicomanies 
      Direction de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Santé (DASES) 
      94-96, quai de la Râpée 
      75570 Paris Cedex 12 
    • Coordination Toxicomanies - 46 rue Custine, Paris 18e, contact : 01 53 28 08 89 - infos@coordtox.org
    • SAFE : Tél. : 01 40 09 04 45  -- Mail : contact@safe.asso.fr

    • AURORE : secrtétariat du pôle  -- 22, rue Paul Belmondo 75012 Paris --Tél : 01.55.78.84.50 

    • Gaïa Paris - 62 bis, avenue Parmentier 75011 Paris - Heures d’ouverture : lundi mardi jeudi vendredi : 10h00-13h00, 14h00-18h00 Mercredi : 14h00-18h00  -  Tél lieu fixe : 01 77 72 22 00  --  accueil@gaia-paris.fr

    - CSAPA - antenne mobile : 06 15 45 46 71 (joignable les après midis entre 14h et 19h30 ; 7j/7)

    - CAARUD - antenne mobile : 06 15 02 65 12 (joignable les après midis entre 14h et 19h du lundi au vendredi)

    Addictions : informations diverses

  • Rencontre avec la direction de Lariboisière

    A la demande de la direction de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès a rencontré Marcel Grau, son  secrétaire général, le 28 août.

    paris,10e,hôpital,lariboisière,circulation,nuisance,transporteurs,porte-huit,pollutionLa rentrée a son lot de problèmes récurrents. Dans notre quartier, les porte-huit, des camions spécialement équipés pour transporter les voitures particulières,  sont toujours présents, toujours plus nombreux et donc toujours plus nuisibles à la santé des riverains qu'ils soient habitants ou encore plus grave, patients. Lesdits porte-huit stationnent désormais sans complexe (voir notre dernier article), la verbalisation, peu pratiquée, n'est pas assez dissuasive. Pourquoi se priver dès lors ?

    En feuilletant nos archives, quelle ne fut pas notre surprise de "re"découvrir la date à laquelle la ville s'était engagée à interdire ces véhicules. Il s'agit du 1er janvier 2007!  En effet, de longues réunions avaient abouti en décembre 2006 à une "charte de bonnes pratiques" entre les transporteurs, leur fédération, les constructeurs d'automobiles, les loueurs, les syndicats et, bien sûr, les autorités municipales. Le temps passe décidément très vite. Décision reportée chaque année depuis lors. Sursis, une fois, deux fois, re-négociations... report. Les porte-huit circulent toujours en attendant des décisions.

    Action Barbès et Lariboisière réfléchissent actuellement à une action commune. La suite donc dans quelque temps...

    N'hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous faire suivre vos photos. Tous les éléments pouvant convaincre les décideurs seront les bienvenus. 

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  • Installation du récupérateur de seringues sur l’emprise SNCF rue de Maubeuge

    Comme certains d’entre vous ont pu le remarquer, l’emprise SNCF située au niveau du 110 rue de Maubeuge est régulièrement fréquentée par des consommateurs de drogues. Aussi pour améliorer la paris,10e,drogue,seringues,récupérateur,gare-du-nordsalubrité de cet endroit et permettre aux consommateurs d’adopter un comportement plus attentif, il a été décidé en accord avec la SNCF, Vinci Park et la Mairie du Xème d’y installer un récupérateur de seringues et du petit matériel lié à l’injection.

    Ce récupérateur, qui est une boîte en inox a été installé vendredi 27 juillet par l’association SAFE qui sera en charge de son entretien. L’association SAFE a déjà la gestion des distributeurs de kits d’injection de la rue de Maubeuge et du boulevard de La Chapelle, tout proche lui aussi.

    Nous resterons très vigilants quant à son utilisation, pour qu’il soit considéré comme un outil apportant une amélioration de la situation pour tous.

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    Information transmise par La Coordination Toxicomanies. (Crédits Photos SNCF)

  • Fresque rue de Maubeuge : mission accomplie

    L'emprise SNCF située rue de Maubeuge en contrebas de la salle d'accueil des voyageurs de l'Eurostar aura bien été terminée à temps- soit juste au moment de l'ouverture des Jeux Olympiques. (pour l'historique voir nos articles du 27 mai et du 1er juin).

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    On voit en plein travail de décoration deux jeunes peintres, dont un orienté par l'atelier et chantier d'insertion ART 75. La collaboration a été fructueuse et la fin heureuse, puisque le jeune peintre a participé au chantier sur toute sa durée, et va pouvoir entrer en formation chez Artemisia qui signe la réalisation.  Il s'agit de fausses mosaiques mais le rendu est plutôt réussi. Pas d'odeurs d'urine lors de la prise de photos, la présence des peintres y était sans doute pour quelque chose. Mais on peut aussi espérer que le beau impose le respect....

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    La descente d'escalier du parking Vinci a eu droit également à une décoration. 

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    paris,10e,gare-du-nord,espace-public,environnement,eurosport,parking-vinciEspérons que ce décor signé Artemisia réalise la performance de résister au-delà des Jeux. Qui sait, jusqu'aux prochains peut-être. Quatre ans, ce serait un vrai record !

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  • Restauration ou réparation de l'escalier de la rue d'Alsace

    Le bel escalier de la rue d'Alsace, qui a été couvert d'un coffrage en bois dans sa partie

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    centrale pendant plus d'un an suite aux déprédations de la part de certains usagers, va être remis en état par la Ville de Paris, direction de la voirie et des déplacements, section Seine et ouvrages d'art.

    paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationAlors que les travaux sont en cours depuis une semaine environ, le chantier est censé s'achever le 31 juillet 2012. Considérant la courte durée des travaux, on ne peut pas s'attendre à une restauration complète de cet ouvrage d'art remarquable, mais plutôt à une "réparation" des balustres démolies par des usagers indélicats et par les aléas dus aux intempéries.

    En effet, le froid a du faire éclater la pierre en certains endroits, car cet ouvrage, dont la paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationconstruction remonte au second empire, n'a pas été suffisamment entretenu au cours de ses 150 ans d'existence.

    L'affiche annonçant les travaux aux riverains évoque d'ailleurs les interventions suivantes: nettoyage des parements, réfection des joints, remplacement de balustres. Mais elle n'en précise pas l'étendue: s'agit-il d'intervenir sur tout l'escalier ou seulement sur sa partie centrale? Le panneau de la Ville souligne la présence d’un ouvrage d’art mais, ce qui nous inquiète un peu, il annonce aussi que les travaux assurent son entretien. Or, il semble que son état demande plus qu’un entretien. Au cours du dernier conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, Elise Fajgeles, élue du 10e chargeé de l’espace public, avait parlé de microgommage : il s’agit là d’un nettoyage par la projection d'une poudre adaptée à la surface à nettoyer. Il est plus doux que le sablage, mais plus dur que le ponçage. Elle avait également évoqué la mise en sécurité de l’ouvrage.

    paris,10e,escalier-rue-d-alsace,gare-de-l-est,rénovationCela dit, les balustres, certes dégradées, ont été endommagées avec brutalité, ce qui est très probablement le fait d'actes malveillants. Du jour au lendemain, on a pu constater des démolitions partielles à l'intérieur des deux volées en fer à cheval. Certains de nos adhérents habitent la copropriété située en haut de l'escalier (25 rue d'Alsace), actuellement en ravalement, et nous pouvons, grâce à leurs observations, témoigner de l'évolution quasi-quotidienne de l'escalier!

    Hélas, la situation est inquiétante : la fréquentation nocturne des lieux y est aussi pour quelque chose. Les dégradations sous forme de tags et de bris de bouteilles en verre abîment, malgré les nettoyages réguliers (mais pas quotidiens), la pierre calcaire.

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  • La guerre aux auvents est-elle déclarée ?

    Pour être plus clair et moins belliqueux, nous sous-titrons :

    Vers une disparition des avancées en béton accrochées aux façades de certains immeubles et édifices anciens?

    Le constat de curiosités architecturales sur certains immeubles anciens

    Peut-être avez-vous déjà remarqué ces curiosités architecturales, alliant des ajouts en béton à des bâtiments anciens ? Dans nos quartiers, de nombreux bâtiments et édifices anciens et haussmanniens ont ainsi connu, entre les années 1930 et 1970, des modifications sur leurs façades par l’addition d’éléments, type auvents, en béton armé, dans l’air du temps de ces années-là.

    paris,10e,Le-Havre,Perret,magenta,auvents,marquises,commerceLa place du béton dans les constructions

    Popularisé dès la deuxième moitié du 19e siècle mais vraiment diffusé au 20e, lorsqu’il a été accepté parmi les matériaux de construction classique avec la technique du béton précontraint, le béton participe parfois à certaines des plus belles réussites dans le patrimoine mondial : à ce titre, nous pouvons citer Le Havre dont le centre ville reconstruit après guerre par l’architecte Auguste Perret a été inscrit en 2005 au Patrimoine Mondial de l’Humanité, du fait notamment de « l’exploitation novatrice du potentiel du béton » aussi bien pour des édifices publics (avec les chefs-d’œuvre de l’église Saint-Joseph et l’Hôtel de Ville) que des immeubles d’habitation en béton apparent d’une architecture d’une très grande qualité.

    Au côté d’Auguste Perret, d’autres acteurs éminents du Mouvement Moderne français tels Robert Mallet-Stevens (1886-1945) et Le Corbusier (1887-1965) mais aussi l’architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969) et l’architecte brésilien Oscar Niemeyer (né en 1907 et âgé actuellement de 104 ans), ont laissé d’autres chefs-d’œuvre utilisant le béton armé et d’une très grande valeur patrimoniale. 

    L'utilisation du béton dans la construction, au lieu de la pierre, témoigne au 20e siècle de la volonté d’une architecture très structurée et témoigne des avantages qu'offre l’utilisation de ce matériau : le béton est peu onéreux et permet une diversité de formes architecturales, à l'occasion presque ludiques, avec un jeu entre les lignes droites et les courbes. Dans cet esprit, l’ajout d’auvents en béton a permis aux architectes de jouer en quelque sorte avec les effets d’ombres et de lumières.

    Les caractéristiques des auvents en béton sur les immeubles anciens

    Les auvents avaient initialement une fonction très pratique : protéger de la pluie ou du soleil les badauds venus flâner afin de les inciter à faire du "lèche-vitrine" devant les magasins et s’arrêter devant ces commerces. Attirer le badaud, le protéger et en faire un client !

    paris,10e,magenta,auvents,marquises,commercePar une déformation de langage, ces auvents ont parfois été désignés sous le terme plus élégant de marquise, alors qu’ils sont loin de ressembler aux marquises de porte, plus stylisées et classiques, qui, quant à elles, sont le plus souvent réalisées en verre avec une structure légère travaillée en métal, que l’on peut admirer devant les théâtres ou les hôtels et parfois sur les immeubles d’habitation. La marquise de l’immeuble du n°14 rue Lentonnet dans le 9e en est un exemple (voir ci-dessus).

    Ces auvents d’aspect «moderniste» sur les façades anciennes, sont très souvent des structures simples en béton armé, voire grossières, non travaillées, installées à la perpendiculaire des façades des immeubles, et parfois même recouvertes par une structure métallique plus récente. Ces auvents bétonnés, rapportés aux façades en pierre des immeubles anciens et haussmanniens, sont parfois accrochés par des barres métalliques. On peut en voir des exemples : c'est l’énorme auvent du n°99 boulevard de Magenta faisant le coin avec la rue Lafayette (Leader Price); ou encore ceux situés au n° 93 boulevard de Magenta, n°14 rue du 8 mai 1945 et dans la partie de cette même rue, côté des numéros impairs, en face de la gare de l’est à l’angle du boulevard de Strasbourg.

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    Les problèmes soulevés par ces auvents

    La présence de ces auvents semble embarrasser beaucoup de protagonistes, en particulier, la Direction de l’urbanisme de la Ville de Paris, les Architectes des Bâtiments de France, les riverains et les élus qui doivent composer avec les doléances et les plaintes de ces riverains.

    En effet, les auvents gênent pour trois raisons: d’une part, ils ne sont pas du plus bel effet sur les façades des immeubles et présentent rarement un intérêt architectural, d’autre part, ces éléments rapportés aux façades ne sont pas par définition d’origine ; enfin, ces auvents, utilisés comme abris, favorisent souvent la sédentarisation d’une population marginalisée qui aurait besoin d’être prise en charge mais préfère rester à l'abri sous ces avancées.

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    La difficile question des personnes sans abri et de leur cohabitation avec les riverains

    Ce dernier point de la sédentarisation, temporaire, parfois ponctuelle, des personnes sans-abri pose plusieurs soucis. D’une part, ces auvents donnent aux personnes en errance qui s’y abritent, une fausse impression de refuge, sans résoudre pour autant leurs problèmes ni améliorer leur quotidien ; elles sont tentées de refuser l'aide des services d'urgence (hébergement, centre d'accueil) et sortent ainsi du champ assistanciel, notamment pendant les périodes froides de l’hiver.

    Un drame s’est ainsi produit l’hiver dernier dans le 10e : un homme d'environ 60 ans, sans domicile, de nationalité roumaine, est décédé lundi 6 février 2012 alors qu’il s’abritait depuis plusieurs jours sous l’auvent de l’agence Matmut du 10e, au n°14 de la rue du 8 mai 1945, près de la gare de l’Est (photo ci-dessus), en dépit d’une assistance la veille, sur place, de la part des sapeurs-pompiers de Paris.

    D'autre part, cette installation temporaire des personnes sans abri cause des problèmes de cohabitation avec les riverains, dont certains se sentent agressés et considèrent que leur environnement se dégrade. Les conditions de salubrité et d’hygiène ne sont en effet plus respectées, lorsque ces personnes sans abri sont complètement marginalisées, parfois dépendante à l’égard de l’alcool (avec le cas échéant, un trottoir transformé en urinoir, des bouteilles cassées ou des canettes laissées à l’abandon, etc.). Parfois, ces personnes se servent du lieu abrité par l’auvent comme d’un emplacement de couche, ce qui souvent entraîne des comportements et des pratiques privatives pas très éloignées de l'atteinte à la pudeur. On dépasse là le niveau des simples incivilités...

    Dans ce contexte de mécontentement croissant des riverains, les élus doivent alors faire face à des plaintes et des demandes répétées et insistantes pour que des solutions soient trouvées pour améliorer un environnement résidentiel dégradé.  

    On constate que très souvent la seule réponse qu'apportent les élus est de faire pression pour que l’auvent qui abrite une population marginalisée, soit déposé, afin d’amener ces paris,10e,magenta,auvents,marquises,commercepersonnes sans domicile à aller trouver refuge ailleurs. Une fois de plus, pas de solution globale mais une sauvegarde très individualiste, que l'on pourrait dénoncer.

    C’est ainsi que la Ville de Paris et la mairie du 10e ont contraint la SNCF à procéder à la dépose de l’auvent qui se trouvait sur la façade de la Gare du Nord lors de sa rénovation récente, pour tenter de résoudre ce problème de sédentarisation de certaines personnes en difficulté et sans abri et satisfaire les riverains. 

    De la même manière, le Maire du 10e chercherait actuellement à convaincre l’Office Public d’Aménagement et de Construction (OPAC) de Paris, propriétaire et bailleur du 99 boulevard de Magenta, de faire déposer l’imposant auvent ceinturant cet immeuble à l'angle de la rue Lafayette, et au pied duquel se réfugient  régulièrement des personnes marginalisées.

    Au-delà des aspects purement esthétiques, le sujet des auvents pose la question de l’espace urbain et public où tentent de survivre les personnes sans abri, contraintes d'y reconstituer un semblant d’espace domestique.

    Nous voyons bien que les problèmes ne seront pas aisément résolus : les auvents cristallisent les tensions dues à la difficile cohabitation entre riverains et personnes sans abri, avec un profond décalage entre les perturbations vécues par ces riverains et les expériences urbaines très douloureuses que connaissent les populations marginalisées et sans abri.

  • Au bord de l'eau, au son des chorales : voix sur berge

    3.500 choristes appartenant à 142 chorales de tous les styles musicaux, de la musique sacrée au gospel, en passant par le jazz, le rock et les musiques du monde. Cette 17ème édition des VOIX SUR BERGES va réunir encore cette année de nombreuses chorales et groupes vocaux de la région parisienne qui chantent « a cappella » sur 18 sites naturels différents répartis sur deux rives du canal Saint Martin et dans le parc Villemin.
    Sans podium, ni sono, car comme d'habitude dans les manifestations organisées par l'association CANAL, « les seuls amplificateurs autorisés sont les oreilles »

    ev_crl_vsb_juin12.jpgLe grand rassemblement final aura lieu à 19h30, face à l'Espace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, où près de 1000 choristes interpréteront trois chants en commun.

    Est-il utile de préciser que ce rassemblement est entièrement gratuit et que toutes les chorales viennent participer à ce rassemblement de manière entièrement bénévole, pour le seul plaisir de la rencontre, d'abord entre elles, mais aussi avec un public chaque année plus important et attentif.
    Nous sommes bien sûr disposés à vous mettre en contact avec certaines chorales participantes et vous confier des photos réalisées les années précédentes.

    Cette opération est organisée conjointement par CANAL, association locale chargée de l'animation du site lorsqu'il est réservé aux seuls piétons, et le Centre d'Animation Espace Jemmapes (géré par l'association CRL10), avec l'appui logistique et financier de la Mairie du 10e arrondissement et de la Caisse des Dépôts.

    Télécharger le programme.

  • 10e : un travail d'équipes

    Une première depuis 2008.

    paris,10e,conseil-de-quartier,démocratie-locale,coordinationGrâce à l'initiative de quelques membres, les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e se sont rencontrées tout un samedi matin au très beau centre d'hébergement Louvel-Tessier.  C'est dire s'il fallait être motivé!
    Cinq conseils de quartier représentés sur six, et une moyenne d'âge de plus de 50 ans... Tout un symbole sur l'engagement du citoyen mais peut-être aussi en cause l'indisponibilité des jeunes parents. On peut toutefois penser qu'il existe des citoyens entre ces deux âges, ou non... ?
    Les membres des équipes n'ont que rarement l'occasion de se rencontrer. Parfois, lors d'une réunion en mairie (du temps de Vélib', Autolib', un aménagement de voirie commun à deux conseils de quartier). Ce qui était plus courant lors de la première mandature de Bertrand Delanoë. De là à en déduire qu'à l'époque les concertations étaient plus nombreuses et plus intensives ?
    La nécessité d'échanger des expériences ou des difficultés a souvent été évoquée ces dernières années. Il fallait des volontaires pour lancer la machine. C'est chose faite.

    Chaque quartier a ses spécificités, mais on y fait partout un constat identique. Un gros travail de réflexion est  fourni par des animateurs de conseil de quartier, l'étude et ses résultats sont transmis, puis parfois aucune suite n'est donnée. Il y a certes les problèmes budgétaires évoqués mais aussi une absence d'information et de suivi (voir l'exemple du CQ Saint-Denis). Autre souci rencontré : le renouvellement des équipes. On constate souvent "un consumérisme  ambiant " chez les habitants qui viennent aux conseils de quartier. Chacun rapporte son problème, réclame des solutions. Chacun son pas de porte et pas plus... c'est un peu cela qui ressort des réfexions des animateurs, déçus par le manque de retour sur investissement... personnel.

    Des commissions de travail se sont donc constituées pour poursuivre la réflexion. Une sur le thème des plénières afin de réfléchir à la communication et à comment faire venir les habitants en plus grand nombre, une autre sur le statut des conseils de quartier, le rôle de la mairie, le suivi des propositions, la concertation et enfin une troisième sur l'organisation de café-débat.

    La prochaine réunion est prévue en octobre. Les équipes d'animation espèrent se réunir deux fois l'an. Un pari qui ne sera réussi que si elles obtiennent des avancées significatives. Sinon elles aussi se lasseront...