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10e - Page 31

  • À l'ombre des tilleuls centenaires, la cour Saint Lazare

    paris,10e,arbres,médiathèque,cour-saint-lazarenaain-pierre-peyraud,alexandra-cordebard,rémi-feraud,alain-lhostisOn aurait pu aussi titrer : Des palmiers qui font de l'ombre à la démocratie participative ! Nous vous expliquons l'affaire qui a fait débat lors du conseil d'arrondissement du 12 juin à la mairie du 10e. Comme il est de coutume dans le 10e, le conseil commence par la lecture des voeux ou questions présentés par les conseils de quartier ou les associations, auxquels répondent les élus interpellés. C'est le conseil de quartier Saint-Denis Paradis qui en a été la vedette ce mardi 12 juin, en présentant une protestation argumentée sur l'abattage des arbres de la cour du Pari's des Faubourgs (espace St Lazare). Les membres du conseil de quartier étaient venus nombreux, sans doute déterminés à obtenir sinon gain de cause  au moins des réponses satisfaisantes.

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    « L'équipe d'animation du conseil de quartier St Denis-Paradis a appris qu'il était prévu d'abattre les 6 tilleuls du jardin intérieur de la future médiathèque, et de les remplacer par des palmiers.

    Ces arbres, centenaires paraît-il, resplendissants, donnent une ombre et une ambiance tout à fait propice à la convivialité, et font l'agrément du lieu.

    Pourquoi les abattre? Pour faciliter la circulation des engins nécessaires aux travaux? Pour satisfaire un caprice architectural d'exotisme ou de nostalgie historique?

    Non seulement cette coupe, la replantation et l'entretien qui suivrait représentent un coût non négligeable, mais ils ne garantissent pas une reprise végétale satisfaisante si l'on se réfère à la taille minuscule des deux palmiers déjà sur place.

    Ce lieu est quand même bien parisien et , au-delà d'un souci écologique que nous savons partagé, nous pensons que l'abattage de ces arbres seraient un gâchis pour le charme de ce lieu au profit d'une alternative qui serait perçue comme une aberration technocratique, complètement artificielle et incongrue.

    Nous souhaitons donc que ces arbres soeint sauvés et demandond à l'équiep municipale et à al mairie de Paris d'agir au plus vite dans ce sens.

    Nous soulignons également que si une présentation du projet avait été faite comme nous l'avons plusieurs fois sollicitée sans qu'à chaque fois, elle soit « bottée en touche », nous n'aurions probablement pas à exprimer un tel souhait encore uen fois, hélas, dans l'urgence. »

    De nombreux élus se sont exprimés et le débat a duré..

    Alexandra Cordebard, première adjointe, a rappelé que l'aménagement de cette cour fait partie du projet de la médiathèque. « Deux arbres sont malades et condamnés, les autres ne seraient pas dans une forme exceptionnelle. Ils sont implantés sur une dalle qu'il faut casser et refaire. Voilà pour l'aspect technique. Par ailleurs, ces arbres très hauts assombriraient considérablement des salles de la médiathèque dans lesquelles il serait nécessaire de maintenir un éclairage.

    Pour l'aspect information, les élus ont demandé que le projet leur soit présenté dans son intégralité.

    • On peut s'étonner que cela n'ait pas été fait plus tôt. C'est ce qu'a fait remarquer un membre de l'équipe d'animation trouvant surprenant que les élus aient été obligés d'aller à la pêche aux informations . Depuis 3 ans, rien sur ce projet alors qu'on a organisé des concertations pour la Place de la République et d'autres projets de voirie.

    images?q=tbn:ANd9GcT9A4lAchjWKM_HwEztFAOyz8COOJHEDZ-E-XwsbnGNUM6H3vMqrgA suivi un long exposé historique d'Alain Pierre Peyraud, chargé des espaces verts, notamment sur les espèces tropicales importées au 19e siècle. Certes, intéressant, mais peut-être pas ce qu'attendaient les membres du conseil de quartier.

     Au-delà de ce souci de préserver des arbres centenaires, on comprenait aisément que le manque de concertation ou même d'information pointait comme un reproche.

    Medhi Ghadi, élu chargé du développement durable l'a bien compris et s'est davantage attaché au manque d'information donnée aux membres du CQ, qui, il l'a rappelé à juste titre, sont au service de l'intérêt général et peuvent avoir des avis judicieux, voire des compétences. Il a demandé la tenue rapide d'une réunion.

    Rémi Féraud également s'est inscrit dans cette demande. Il a expliqué toutefois que le projet avait fait l'objet d'un concours et que, dans ce cadre, le choix du jury ne pouvait plus être contesté (loi). "Il faut donc que la concertation ait lieu au moment de l'élaboration du cahier des charges, a-t-il ajouté. J'aurais préféré qu le projet choisi soit présenté. Nous avons du rechercher les informations. On a des progrès à faire avec certaines directions. Tirons en les leçons."

    • Voilà une déclaration honnête qui fera date et que nous saurons rappeler pour d'autres occasions. Alain Lhostis, élu chargé de la politique de la ville, a justement insisté pour que lors d'aménagements futurs, on réfléchisse très en amont en associant tout le monde, citant l'exemple du futur site de Fernand Widal. « La gestion d'un dossier est à revoir, pensons y pour 2014",  a-t-il conclu.

     

  • le pique nique solidaire rue Fénélon en photos

    paris,10e,pique-nique,solidarité,On a tout d'abord cru que l'installation serait reportée, mais la pluie a bien voulu aller voir ailleurs un peu avant midi. Pas un grand soleil franc, mais une ambiance chaleureuse régnait sur les lieux - on ne peut pas dire à l'ombre de Saint-Vincent-de-Paul, car les nuages nous protégeaient assez bien des rayons du soleil. Des enfants, des jeunes, des anciens, habitants du quartier et  sans abri. Une belle affluence malgré ce temps incertain quelques minutes plus tôt.

    L'événement occupait l'espace à l'ouest de l'église, c'est à dire sur les trottoirs de la rue Fénelon.

     

    L'orchestre était installé sur les marches de l'entrée de la sacristie.

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    "J'ajouterais qu'il y avait plein de gens de la rue, que la cohabitation était sympa, la communication réelle, autrement dit pour employer les mots qui rapportent des points et font sérieux, c'était bon pour le "vivre ensemble", dixit Judith. ) "

    Sur le blog, il vous manque la musique... On ne peut pas se rendre bien compte, mais à voir la tablée, ci-dessous, on peut considérer que ceux qui sont venus étaient contents. Le but est aussi de pouvoir renouveler l'opération les années suivantes et ancrer cette "coutume" dans le quartier. L'avenir nous dira si le pari est gagné.

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  • Rappel : demain pique-nique solidaire rue Fénelon

    N'oubliez pas le pique-nique de demain à l'ombre des tours de Saint-Vincent de Paul. La météo a prévu du beau temps, il faut en profiter....

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    rue Fénelon, 12 h - 16 h

  • Espace derrière la gare du Nord en bref...

    Vous vous souvenez que notre dernière participation à ce "cercle" de réflexion s'était soldée par... et bien, par une prise de rendez-vous supplémentaire. Nouvelle réunion donc avec un autre membre d'Action Barbès et du  conseil de quartier jeudi soir sur site, c'est à dire près de la sortie du parking Vinci Gare du Nord, derrière la rampe d'accès des taxis à leur station. Etaient aussi représentés la SNCF, Vinci, l'association Coordination Toxicomanie.

    Comment vous dire ? Nous sommes restés un peu sur notre faim. Le traitement de la grille a finalement été (provisoirement ?) écarté, l'association contactée n'étant pas en mesure de proposer un projet qui soit à la fois participatif, suffisamment pérenne, et qui prenne en compte les exigences de sécurité inhérentes à cet emplacement (pas d'entrave à l'aération du parking et absence de risque d'incendie, volontaire ou non) ; le seul projet proposé, présenté comme "éphémère" était prévu pour tenir … 24h !

    Pour l'instant, on en est donc à :

    - mise en peinture avec fresque du muret encadrant la grille (par l'association Artémisia - association d'insertion basée dans le 19e, spécialisée pour les métiers de peinture et décoration) et ravalement de la façade de la gare à ce niveau.

    - réflexion sur la faisabilité d'un décor (à définir) sur un élément de surface réduite présent dans cet environnement (une grande porte métallique, une palissade près du guichet de parking, …).

    Et, enfin - c'est dans le texte que nous transmet notre représentante à cette réunion décevante - "les premières gouttes de pluie nous ont donné le prétexte pour quitter cet endroit sale, lugubre et parfumé à l'urine."

    La suite au prochain numéro .

     

     

  • A la mairie du 10e

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    Les Mercredix de l’art

     

    Théâtre : « Les Souliers rouges » d’après Tiziana Lucattini
    Mercredi 30 mai à 20h, salle des fêtes de la Mairie du 10e

     

    « Fillettes grandies trop tôt, elles sont deux sur les routes. Mammadera et Favilla ont dû quitter le bidonville. D’où viennent-elles ? On ne sait pas. D’ici ou là-bas. Peu importe. Reste leur rage de vivre, d’être libres et heureuses, par-delà les milices qui pourchassent les enfants des rues. Reste leur enfance, entière et pleine de rêve. Mais jusqu’où l’imaginaire peut-il être un refuge ? Comment faire du merveilleux là où tout semble perdu ?
    L’amitié de Mammadera et Favilla agit comme un talisman contre le malheur, contre la peur du monde qui les traque et qui les pousse à fuir vers un « sud » illusoire où les gens sont heureux. »

    Cette première création, d’après la pièce de Tiziana Lucattini, a été conçue à la façon d’une tragédie enfantine, d’un conte qui, rejetant le réel en arrière-plan, serait comme un appel à rêver la vie pour la rendre, peut-être, un peu plus vivable.

    Par la compagnie Rêvages
    Mis en scène par Kevin Keiss et Lyly Chartiez
    Avec Sarah Lecarpentier et Hélène Sir-Senior
    Création sonore : Mikaël Kandelman
    Création lumière : Manon Lauriol

  • Pique-nique solidaire samedi prochain rue Fénelon

    Un peu d'éthymologie avant de partir avec son panier : selon wikipedia De piquer (« picorer ») et du moyen français nique (« petite chose »)...

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    Très jolie photo pour cette affiche, que nous soupçonnons être prise depuis le sommet d'une des tours de l'église Saint-Vincent de Paul.

    Nous laissons la parole à notre amie Judith, animatrice du conseil de quartier et contributrice au bon déroulement de la fête qu'elle vous présente ici :

    A l’appel du Conseil de quartier et de nombreuses associations locales, un grand pique-nique solidaire se tiendra rue Fénélon au pied de l’église le 3 juin de 12h à 16h. 

    Cela faisait longtemps qu’on attendait une fête de quartier à Saint-Vincent-de-Paul. Celle-ci ne sera pas un simple pique-nique, mais un repas partagé et solidaire. Le dimanche 3 juin à partir de midi, la rue Fénelon sera bloquée au trafic (pour les automobilistes, pensez à déplacer votre véhicule la veille) et des tables seront installées sur la chaussée, sous les arbres. Chacun est invité à apporter à manger et à boire, pour soi et pour les autres. Tout sera mis en commun sur un buffet, pour que ceux qui n’ont rien puissent en profiter aussi. C’est un des objectifs importants de cet événement, qui permettra de faire se rencontrer les familles, les personnes âgées, les curieux, les gens seuls, les sans-abri... dans une ambiance que l’on espère joyeuse et conviviale !

    Des animations seront proposées, notamment un atelier de maquillage pour enfants. Les bambins pourront jouer sur la chaussée jusqu’au square Cavaillé-Coll. Une chanteuse donnera de la voix pour agrémenter l’ambiance.

    Le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent de Paul fournit l’apéritif et une bonne partie de la logistique, en lien avec des associations aussi diverses que Vivre Gares du Nord et de l’Est, les Compagnons de Saint-Vincent-de-Paul, Solidarités Partagées 9ème, Oasis IX, Solidarités Nouvelles Face au Chômage 9ème, Agir abcd, la Maison Helder Camara... Les bénévoles viennent d’horizons divers, religieux aussi bien que laïques. N’hésitez pas à contacter les organisateurs si vous souhaitez participer à l’organisation, donner un coup de main le jour J, ou proposer une animation culturelle, sportive, musicale...

    Espérons que ce coup d’essai sera une réussite, afin qu’une telle fête puisse avoir lieu tous les ans à l’avenir. Les fêtes de quartier se multiplient dans Paris, elles sont un bon indice de la vitalité d’un quartier, de la capacité des habitants à se parler, à se rencontrer, sans exclure bien sûr les «habitants» de la rue, qui sont nombreux par ici. De quoi faire de cette fête un joyeux moment de citoyenneté.

     

  • Placette Paré-Patin: la suite...

    Que s'est-il dit à la réunion du 10 mai annoncée dans notre article du 8 ?

    Autour de la table, des représentants de l'équipe d'animation du Conseil de Quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul et Action Barbès, et côté mairie, William Todeschini et Véronique Cohen du cabinet du maire, et enfin Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie.

    Feu ou pas feu ?

    Souvenez-vous que la dernière réunion sur site avait fait une belle place à cette question.
    Contacté quelques jours auparavant, un responsable de l'hôpital Lariboisière nous avait fait part de son grand étonnement. L'idée du feu tricolore lui semblait, comme à nous, curieuse et sans intérêt. Pas question de risquer un nouvel engorgement de la rue Paré qui nuirait à l'entrée et la sortie des ambulances! Unanimement, une vingtaine d'habitants du quartier avaient répondu à l'appel lancé par le CQ: "oui, pour végétaliser ce quartier très minéral". Quant au feu, on y lisait l'étonnement et l'opposition en très grande majorité. La préfecture, qui s'est manifestée auprès de la mairie, n'est  pas  favorable à l'implantation de ce feu qui, selon elle, aggraverait la circulation déjà dense dans cette partie du Magenta. Il nous a semblé par ailleurs que la mairie n'y tenait pas particulièrement. Nous avons donc bon espoir, dès lors, que cette idée de la STV (section territotiale de voirie) reste au chaud dans les cartons.

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    Les aménagements verts

    Ils feront l'objet d'un point du prochain conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul (à noter dès maintenant dans les agendas la date du 26 juin).

    Sur la placette Paré-Patin, l'idée serait de "confidentialiser" le passage pour les ambulances afin de dissuader les automobilistes de l'emprunter. Quelques idées ont été émises : installer plusieurs bacs dun mètre de hauteur avec des orangers du Mexique vers la colonne à verre notamment, réduire la largeur du passage, implanter un nouvel arbre. Il faudra toutefois attendre les études techniques de la STV.

    La réflexion a porté également sur d'autres lieux "défavorisés" comme la place Franz-Liszt Toutes les suggestions des habitants ne pourront malheureusement pas aboutir. En effet, certains lieux proposés sont trop étroits pour permettre une végétalisation.

    Les aménagements seront bien entretenus par la Régie de quartier, c'est confirmé, mais "le but reste que les habitants s'approprient les plantations et aient envie de les entretenir" a conclu William Todeschini.

    Appel aux volontaires donc. Sur un espace aussi passager et anomyme que le boulevard de Magenta, ce n'est pas gagné d'avance. On est loin de la cour des Petites écuries ou d'une placette de village...

  • Les fêtes de quartier démarrent fort, dès demain....

    .....  La Petite Istanbul en Fête

    Samedi 12 mai 2012 de 14h à 19h
    Rue de Metz / rue du Faubourg Saint-Denis

    A l’occasion de cette 3e  édition de « la Petite Istanbul en Fête », le quartier de la porte Saint-Denis se pare aux couleurs de la fête, de la solidarité et de l’échange interculturel. Au programme : concerts, spectacle pour enfant, dégustations, tombola….
    Cette manifestation a pour objectif de promouvoir l’expression culturelle des originaires de Turquie dans leur diversité mais aussi de favoriser l’échange et la fraternité entre tous les habitants du quartier de la Porte Saint-Denis.

    Cette fête, à l’initiative de l’ACORT, est organisée avec le soutien du conseil de quartier Saint-Denis - Paradis, du collectif « Ensemble nous sommes le 10e », d'associations locales et de commerçants, avec le partenariat de la Mairie du 10e arrondissement.

    Au programme :

    • Animations musicales et danse de 14h à 19h
      Zeynep Zînê Colak, Papiers d’Arménies, Mohamed Bhar, Groupe Piya, Alis & The Invisible Carpenters, La compagnie Niaba, Ronahî.
    • Contes traditionnels de Turquie
      « Les petits riens » par l’association ANATOLICA
      A 15h au restaurant Le Kibélé, 12 rue de l’Echiquier
    • Tombola
    • Librairie
    • Objets artisanaux
    • Buffet (böreks)
  • Placette Paré-Patin : il serait question d'un feu tricolore!

    Nous l'avions évoqué dans notre article sur l'aménagement de la place du 8 novembre 1942, la place Paré-Patin fait désormais l'objet d'une réflexion pour l'agrémenter.

    Une première réunion s'est tenue sur place jeudi dernier en présence des services de voirie, le responsable de la section territoriale du 10e, Emmanuel Berthelot, de William Todeschini directeur de cabinet du maire de l'arrondissement et de Véronique Cohen. Action Barbès, qui, à plusieurs reprises, a demandé cette concertation, y participait.

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    Il devait être question de végétalisation mais le sujet principal a finalement été celui d'une possible implantation d'un feu tricolore après le passage réservé aux ambulances. Surprise, mauvaise surprise, pourrait-on ajouter.

    Pourquoi un feu 

    C'est à la demande essentiellement des sociétés de taxis nombreux autour de la gare du Nord. Ils souhaitent pouvoir regagner le boulevard de Magenta plus rapidement et donc emprunter le passage réservé aux véhicules d'urgence. (seul le tourner à droite serait possible)

    Lors du réaménagement du boulevard de Magenta, nous avions participé à de nombreuses concertations et nous avions approuvé la fermeture de la rue Paré donnant accès au boulevard de Magenta. Il s'agissait de donner priorité aux piétons et de ne pas couper la piste cyclable. Certes, le passage est malheureusement emprunté par d'autres véhicules que ceux autorisés (malgré les deux panneaux sens interdit bien visibles). Nous l'avons d'ailleurs signalé à maintes reprises aux différents commissaires de l'arrondissement qui se sont succèdés et aux élus. Le jeudi 3 mai pendant une heure, les personnes présentes sur place n'ont pu que le vérifier, certains même avec étonnement. La discussion a donc porté davantage sur l'opportunité d'un tel feu tricolore.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécuritéQue propose la DVD

    Un feu implanté juste avant le boulevard et après le passage piétons. Autant dire que les piétons auront bien des difficultés à traverser car les véhicules autorisés (et ceux non autorisés, à plus forte raison) s'approcheront au maximum du feu, c'est à dire sur le passage piétons. On ajouterait sous les panneaux d'obligation de tourner à droite (juste avant le sens interdit) "sauf taxis et ambulances". De quoi surcharger, de notre point de vue, inutilement l'espace public et la lisibilité." Les piétons sont la priorité absolue de la DVD", a affirmé Emmanuel Berthelot. Nous pouvons en douter pour cet aménagement précis. On nous dit qu'un panneau lumineux " Priorité aux piétons" coûterait cher. Et un feu tricolore ?

    Lot de consolation

    Des jardinières pourraient agrémenter la placette ; comme pour la place du 8 mai 1942, elles seraient entretenues par la Régie de quartier. Restera à trouver les bons emplacements.

    Ce sera l'objet de la réunion en mairie  du 10 mai avec  William Todeschini et l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul. Réunis le 4 mai, les animateurs du CQ ont d'ores et déjà prévenu qu'ils n'étaient pas favorables à l'implantation d'un feu tricolore et ont demandé l'avis des habitants inscrits sur leur liste de diffusion. Emmanuel Berthelot s'est engagé à ce que rien ne soit finalisé avant le 10 mai. La discussion risque d'être sportive. Nous invitons nos lecteurs à réagir sur le blog.

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  • Deux nuits de travaux pour le Magenta

    Nous recevons une information qui peut avoir son intérêt pour nos adhérents domiciliés boulevard de Magenta. En effet, la Ville rénove le revêtement de la chaussée et "rabote" là où elle est endommagée, par tronçon successif, en neutralisant la voie de bus, et cela depuis le carrefour Barbès jusqu'à la place de la République.

    Les travaux auront lieu de nuit, pour profiter des périodes de moindre circulation.

    Il s'agit de la nuit du 2 au 3 mai et de la nuit du 3 au 4 mai, de 20 h à 5 h.

    La Ville assure que votre sommeil ne sera pas trop perturbé grâce aux techniques employées et aux engins modernes de réfection de voirie. On imagine qu'il s'agit d'une bonne insonorisation. C'est vous, lecteurs, qui nous direz si l'insonorisation des engins utilisés est aussi performante qu'on le dit.

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    Contacts :

    Maitre d'ouvrage : Mairie de Paris

    Maitre d'oeuvre : Direction de la voirie et des déplacements, 6e section territoriale,
    39, quai de la Seine, 75019 Paris. Tél.: 01 53 38 69 00, du lundi au vendredi de 8h30 à 17 h.
    Relation avec les usagers : Didier Larrus

    Entreprise : Alliance

  • Passage Paré-Patin : une caméra vite amortie

    A maintes reprises nous avons alerté les élus du 10e, et surtout au moment du réaménagement du boulevard de Magenta et de la fermeture - si toutefois l'on puisse considérer que ce passage réservé aux véhicules d'urgence est fermé ! - du passage entre la rue Ambroise Paré et le boulevard, qu'il serait dangereux.

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    Il nous semble que les piétons et les cyclistes, qui remontent le boulevard, sont en droit de penser que ce trottoir est sûr. Or, il n'en est rien. Se sachant hors la loi, les véhicules et les motos qui ignorent tous les panneaux de sens interdit balisant le passage, le traversent à vive allure le plus souvent. Et ils sont nombreux à le faire, particulièrement aux heures de grande circulation.

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    En avril 2010, devant un verre de Perrier, nous avions compté les véhicules en infraction en prenant une photo à chaque passage. Le compte est éloquent. Nous avons photographié 25 passages devant notre table de 18h08 à 18h27... Pas mal ! Nous tenons les photos à disposition pour les incrédules.

    • 3 véhicules d'urgence, un camion de pompiers premier secours (ci-dessus), un SAMU de Paris et une ambulance privée
    • 15 voitures particulières
    • 7 deux roues motorisés
    • 1 Vélib' que l'on accepte volontiers....

    Tous sont passés dans le même sens, c'est à dire de la rue Ambroise-Paré vers le boulevard. Mais il n'est pas exceptionnel que ce soit dans le sens contraire.

    Puisque la Préfecture a l'intention de mettre à contribution ses vidéo-patrouilleurs (des policiers dûment accrédités pour observer les images transmises par les caméras de vidéo-surveillance) pour remettre de l'ordre dans la conduite des automoblistes d'Ile-de-France, il nous semble qu'une caméra installée sur ce passage serait rapidement amortie et rendrait plus sûr le trottoir.

    Une réunion en mairie avec l'équipe d'animation du Conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul est prévue le mois prochain afin de réfléchir à l'aménagement de la placette. Des jardinières bien placées pourraient peut-être dissuader le passage de véhicules non autorisés?

  • La traversée de l’îlot Euro-Alsace...

    Il sagit de l’identification d’une nouvelle liaison piétonne entre les gares de lEst et du Nord.

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    La nécessité d’une liaison piétonne entre ces deux gares, alternative à l’escalier monumental de la rue d’Alsace, a souvent été évoquée lors des différents conseils des quartiers avoisinants, notamment lors de la dernière séance plénière du Conseil du Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul le 23 janvier 2012.

    Cette problématique a été reconnue par les élus et les services de la mairie du 10e. Une signalétique vient d’être installée afin d’indiquer un chemin alternatif direct et plus pratique aux voyageurs qui doivent transiter entre les deux gares.

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfIdentifiée depuis près de 4 ans, cette liaison correspond à un passage privé reliant le 11-21, rue d’Alsace au 144-146, rue du Faubourg Saint-Denis (entre le boulevard Magenta et la Gare du Nord). Elle traverse un îlot comprenant un ensemble mixte de bureaux et de logements. Compte tenu de sa nature privée, cette voie n’est malheureusement ouverte au public qu’en semaine et aux heures d’ouverture des bureaux.

    Depuis la sortie de la Gare de l’Est située sur le coté Ouest à gauche, les voyageurs, s’ils sont chargés de valises, peuvent éviter la montée de l’escalier monumental de la rue d’Alsace et rejoindre directement en ligne droite la rue du faubourg Saint-Denis, et ce, sans devoir faire le tour du pâté d’immeubles par la rue du 8 mai 1945 pour ensuite rejoindre le carrefour avec le boulevard Magenta et remonter la rue du Faubourg Saint-Denis.

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfUn îlot ayant une histoire....

    L’immeuble traversé par ce chemin fut construit en 1871 pour la jeune Compagnie des chemins de fer de l’Est (créée en 1845). L’architecte Paul-Adrien Gouny, architecte en chef de cette Compagnie  (ayant également construit en 1890 le bel hôtel particulier du 9 rue Fortuny, Paris 17e,  l’actuel lycée professionnel Mariano Fortuny) travailla entre 1885 et 1902 sur la réalisation des bureaux dans cet immeuble. Puis au fil des années, le bâtiment fut laissé à l’abandon, se dégrada et se retrouva coupé du quartier.

     

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    Plus de 2 ans de travaux pour la réhabilitation

    Courant 2003, la SNCF, propriétaire du foncier, lança un concours au sens du Code des Marchés Publics pour la réhabilitation de cet ensemble immobilier de 25 000 m2 (en SHON).

    En juillet 2006, l’immeuble fut cédé pour 54 millions € à une SNC détenue conjointement par le maître d’ouvrage délégué Atemi (entreprise de promotion immobilière française spécialisée dans les projets résidentiels) et le promoteur ING Real Estate (spécialiste bancaire néerlandais des opérations mixtes). Lors des négociations, la mairie de Paris et celle du 10e sont intervenues, assurant notamment la réalisation de logements sociaux dans l’ensemble.

    Ces deux promoteurs travaillèrent avec l’architecte Anthony Emmanuel Béchu, connu également pour ses travaux de réhabilitation de l’Olympia et de l’îlot Edouard VII, l’immeuble Bergère de BNP Paribas, le Théâtre des 3 Baudets, Chanel (place Vendôme), Hédiard (place de la Madeleine) et la nouvelle tour D2 de la Société Générale à La Défense.

    Une réhabilitation architecturale de qualité

    Avec son cabinet d’architecture Atelier 3 AB et sans trahir l’esprit du bâtiment d’origine, l’architecte Anthony Béchu a réhabilité et réinventé l’immeuble en un ensemble mixte,  Euro-Alsace, comprenant:

    •   des bureaux: 19 000 m2, soit 82 % de la SHON 

    •   des logements: 4500 m2, soit 19 % de la SHON: 47 logements dont 45 logements sociaux avec 28 destinés à la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP)

    •   51 places de parking.

    Les bureaux et une partie des parkings sont dédiés à la SNCF, locataire depuis la livraison du site, avec plus de 700 employés y travaillant.

    Ayant vocation à créer une liaison entre les deux gares, le nouveau passage vit le jour, semblable à une rue traversant l’îlot et reliant la rue d’Alsace à la rue du Faubourg Saint-Denis.

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfL’ensemble immobilier reflète un projet environnemental et architectural de qualité pour ce site de caractère. L’immeuble, construit avec des fenêtres quasi-gothiques et des toits presque pointus, fut restauré. Les façades haussmanniennes, en pierres, briques et métal, furent ravalées et mises en valeur : les briques y retrouvèrent leur couleur rose pâle, et certains décors sur la façade leur bleu d’origine.

    On recréa, là où elles étaient, les belles verrières aux lignes épurées en accord avec les façades : elles protègent désormais les cours de l’extérieur. 

    Des arbres plantés dans la « douve » entre les divers bâtiments agrémentent l’ensemble. Une façade aveugle en extérieur a été réhabilitée avec  un «Mur végétal» réalisé par l’artiste Patrick Blanc, déjà renommé pour le Musée du Quai Branly en 2004, le BHV Homme en 2007, les Galeries Lafayette à Berlin en 2008, la Serre du Muséum d’Histoire Naturelle en 2010 etc.

    Après plus de deux ans de travaux, le nouvel ensemble a enfin été livré en octobre 2008.

    Une opération très rentable pour les promoteurs grâce à l’immobilier commercial  

    On peut parler d’une opération de réhabilitation aux risques limités pour les promoteurs, au regard des niveaux de location dans le secteur de la gare de l’est (entre 300 et 400 €/m2/an), des rendements nets immédiats espérés de 4.5% minimum sur la zone pour les ensembles de bureaux, et du haut niveau des rénovations envisagées permettant d’assurer de bonnes conditions de location dans un quartier est parisien, déficitaire en bureaux. La demande garantissait le résultat. En outre, le partenariat local initial avec la SNCF, comme locataire « captif », assurait la location des bureaux après leur réhabilitation.

    Cette opération immobilière, rentabilisée donc principalement par la location des bureaux à la SNCF (qui réglait 6.4 millions € pour l'année 2008, soit près de 400 €/m2), plus que par la vente des logements sociaux et privés - relativement accessoire dans l’opération -, permet aux promoteurs de dégager une rentabilité annuelle proche de 12 % !

    Une traversée à découvrir dans ce bel ensemble réhabilité et tranquille entre les deux gares...

    paris,10e,gare-de-l-est,rue-d-alsace,sncfPour les curieux désirant découvrir cet ensemble Euro-Alsace in situ, à l’occasion par exemple d’une petite ballade dans le 10e, la traversée de l’îlot est donc autorisée, et notamment même recommandée pour relier plus directement et plus agréablement les deux gares.

    Cette réhabilitation a déjà fait l’objet d’une étude : la journaliste Muriel Gremillet a ainsi retracé la renaissance de cette ancienne cité ferroviaire du 11-21, rue d’Alsace dans un livre paru en décembre 2008 et co-édité par AAM (Archives d’Architecture Moderne) /SilvanaEditoriale, 25 euros.

    Sur le web, un photographe/architecte, Stéphane Cazenave, a réalisé un reportage panoramique depuis le passage dans l’îlot: voir ici.