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10e - Page 35

  • Larisboisière-Saint-Vincent-de-Paul : réunion publique le 28

    Un sujet de toute première importance pour qui habite Paris, le 10e ou un autre quartier,  sera traité au prochain conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul le 28 septembre de 19h à 21h, école Belzunce, 3, rue de Belzunce, à savoir :

    Le logement dans le 10e

    Quels constats, quels enjeux ?

    Pour ce 33e Conseil de quartier St-Vincent de Paul – Lariboisière, l’équipe d’animation vous propose de faire le point sur les dossiers en cours et, sur le thème du logement, d'aborder les sujets suivants:

    •  La répartition des logements sociaux dans notre quartier et leurs règles d’attribution.
    •  L’attractivité du quartier des Gares : accroissement des « meublés touristiques », évolution démographique, impact sur les prix. 
    •  Augmentation des logements vacants, présentation du dispositif « Louez Solidaire ».

    Mme Yanna de Paris Habitat IdF présentera "Louez Solidaire". En tant qu'élu chargé du logement dans le 10e arrondissement, Paul Simondon sera présent, ainsi que Tony Dreyfus, député du 10e et les élues référentes du conseil de quartier.

    Le 8 septembre dernier, la Chambre des notaires de Paris a publié son rapport sur le prix de l'immobilier au 2e trimestre de 2011. On y lit le prix moyen du m² dans le 10e arrondissement : 7 420 € soit une évolution de 23,8 % sur un an. Mais... les notaires estiment que les prix amorcent enfin une baisse, car d'après leurs indicateurs avancés, les prix auraient baissé de 1,2 % en juillet. C'est une amorce, certes, mais bien faible au regard des hausses de ces dernières années.

    Un article des Echos reprenait quelques prix ce même jour sous la plume de Martine Denoune en ces termes :

    Dans tous les arrondissements, les prix sont désormais les plus hauts jamais enregistrés. Tous les arrondissements enregistrent une forte hausse annuelle des prix variant de +16,4% dans le 6ème arrondissement à +26,9% dans le 9ème. Au sein des quartiers, les prix médians font le grand écart en oscillant entre 5.860 euros le mètre carré à la Goutte-d'Or dans le 19ème arrondissement et 13.680 euros le mètre carré dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin dans le 7ème.

    On pardonnera à Martine Denoune de ne pas placer la Goutte d'Or dans le 18e. Peut-être n'est ce pas son quartier... 

     
  • Journées du patrimoine ce week end

    paris,patrimoine,cultureLes journées du patrimoine tenues le week-end dernier nous invitent à regarder plus en détails certaines choses. On était bien curieux de le voir, cet hôtel qui a si souvent été mis à l'honneur par les "communicants" de la mairie du 9e... Quel hôtel ? mais l'ancien hôtel particulier des Wendel, rue de Clichy.

    La rue de Clichy d'abord. N'en doutons pas, la rue de Clichy fait bien partie de notre patrimoine. "Cette rue est sur l'emplacement d'un très ancien chemin qui conduisait de la rue des Bons-Enfänts (au Palais Royal ndlr) à une bifurcation (station de métro La Fourche) où il se divisait en deux branches allant respectivement aux villages de Clichy et de Saint-Ouen." nous dit J. Hillaret dans son Connaissance du Vieux Paris (Editions Princesse). On trouvera beaucoup d'informations à propos de la rue de Clichy sur la page que Wikipédia lui consacre.

    Anecdotes moins connues, c'est là, dans le Tivoli du bas de la rue de Clichy, à l'emplacement actuel de l'église de la Trinité, que Marie-Antoinette emmena se promener ses deux enfants (Marie Thérèse et Louis) la veille de la fuite à Varennes, donc le 20 juin 1791, pour donner le change aux Révolutionnaires. Et c'est toujours rue de Clichy que la voiture emportant le Roi, la Reine, leurs deux enfants, Mme Elisabeth soeur du Roi, passa. "A six heures du soir, le cocher allemand de Fersen, Balthasar Sapel, sortit la grande berline noire de chez le carrossier pour la mener rue de Clichy chez un riche Anglais" nous dit l'historien Timothy Tackett dans Le Roi s'enfuit (Editions La Découverte). A noter que cet Anglais, M. Crawfort, était l'amant de la baronne de Korff, identité utilisée pour le passeport de Marie Antoinette, mais aussi que la femme de ce M. Crawfort était la maîtresse du beau Suédois Axel de Fersen. Plus loin Timothy Tackett nous dit :"Il était alors minuit et demi, une heure plus tard que prévu. Alors que la famille s'embrassait et s'installait dans la petite voiture, Fersen prit les rênes avec Malden à l'arrière comme valet de coche, et se mit en route lentement pour ne pas attirer l'attention. Au lieu d'aller directement à la barrière Saint Martin, il passa par la rue de Clichy et s'assura que la berline n'y était plus." Au grand étonnement du Roi qui connaissait bien Paris.

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    Le W des Wendel sur la façade de l'hôtel particulier

    Au 10 rue de Clichy se tient donc l'hôtel Wendel ou de Wendel, les deux expressions sont utilisées. La famille de Wendel est d'ancienne noblesse et l'hôtel particulier "construit en 1864 par l'architecte Storez" nous dit le dépliant édité par la mairie du 9e, est en cette fin de 19è siècle le lieu où réside Charles de Wendel et là où il meurt le 15 avril 1870 (source Wikipédia).

    Le 9ème arrondissement de Paris présente deux caractéristiques qui le singularisent un peu par rapport aux autres arrondissements : sa population y est en forte croissance depuis une dizaine d'années et la quantité d'espaces libres y est proche de zéro. La municipalité actuelle saisit donc toutes les opportunités qui se présentent pour acquérir des lieux afin d'y installer des logements sociaux (moins de 5% du parc immobilier dans cet arrondissement), des crèches et des écoles car qui dit augmentation de la population, dit enfants. C'est dans ce contexte que l'hôtel de Wendel a été acheté en 2002 par la Ville de Paris pour y installer une école. Le projet n'allait pas de soi : comment concilier le respect du patrimoine et la création d'une école dans un même endroit ? Laurent Chabas, premier adjoint au maire du 9e en charge du projet nous explique la chose :


    Renovation de l'hôtel de Wendel par ParisNeuvieme

     

    "Le coût total de cette réhabiliation/création est de 12 millions d€, soit 2 millions de moins que le budget initialement prévu" dit avec fierté Laurent Chabas. Reconnaissons que le projet est bien réussi.

    L'hôtel de Wendel, construit donc en 1856, soit avant la construction de l'église de la Trinité (1861-1867), fait partie de ces demeures cossues, mais sans ostentation, de cette fin de 19e siècle. La vogue du retour aux styles fin 18e imposée par l'impératrice Eugénie, très nostalgique des époques Louis XV et Louis XVI, n'a pas manqué d'influencer l'architecture et le décor mais on y trouve un mélange de styles curieux allant d'Henri II pour la chambre de Monsieur, au style un peu Rocaille cher à la Pompadour dans le grand salon sans oublier le style Renaissance des voutes du passage des cochers à l'entrée. Décrite ainsi, la chose peut paraitre hétérogène mais finalement l'ensemble n'est pas laid.

    La rénovation entreprise par la Ville de Paris est de qualité. Les contraintes imposées à l'architecte relevaient du défi puisque le lieu doit respecter les règles modernes (accueil du public, des handicapés, environnement, etc ...) et bien sûr préserver le patrimoine historique. De plus, c'est une rénovation soignée. On a poussé le détail jusqu'à réinstaller des pavés en bois dans le passage des cochers (moins bruyants que les pavés en pierre), on a très bien étudié la circulation des personnes pour que les enfants puissent aller des salles de classe aux salons historiques, on a étudié l'acoustique et installer des panneaux spéciaux qui absorbent le son, on a étudié la lumière et les couleurs pour les salles de classe, etc. .. Dans le grand salon, on a fait appel à un artiste photographe qui a installé au plafond une grande photo de feuillage, donnant à la pièce beaucoup d'allure. Voici quelques photos.

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    Le Grand Salon mélange les genres : trumeau Grand Siècle (Louis XIV)
    mais dessus des portes style Rocaille (Louis XV) et plafond moderne


    Avec cette réalisation, le 9e arrondissement a désormais trois hôtels particuliers à la disposition du public : la mairie rue Drouot, la bibliothèque Chaptal rue Chaptal et l'école de la rue de Clichy.

  • Aménagements de sécurité de la rue du 8 mai 1945 devant le parvis de la Gare de l'Est : c'est parti

    Après la certitude que le grand et ambitieux projet tant annoncé de réaménagement des abords de la Gare de l’Est (maintes fois évoqué depuis 2004, et repris en 2008 par l’actuelle majorité municipale dans son programme de campagne) ne verrait pas le jour pendant la présente mandature (cf. Journal d’Action Barbès n°27 de juin 2011) mais serait plutôt remplacé par quelques aménagements de sécurité destinés à sécuriser la zone de la rue du 8 mai 1945 pour les piétons, le projet de ces travaux d’aménagement de ladite rue, pour un budget de 300 000 €, nous a été dévoilé.

    Un projet totalement axé sur la sécurisation du tronçon Est de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros pairs du boulevard de Strasbourg et la rue du faubourg Saint Martin).

    Ces travaux, censés n’être que provisoires dans l’attente à moyen/long terme d’un réaménagement d’un périmètre plus large, devaient commencer ces jours-ci pour profiter d’une modification du planning de l’entreprise Fayolle qui les réalise.

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    Pour visualiser la carte en plus grand sur google maps, cliquez ici

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  • Dimanche, grand pique-nique dans la jardin Villemin

    document?id=15125&id_attribute=111Dans le cadre du forum des associations du 10e, bien nommé DIX SUR DIX, qui se tiendra le week end des 17 et 18 septembre, dans le jardin Villemin, les conseils de quartier du 10e vous convient à participer à un grand pique-nique (en espérant que le temps s'y prête).

     

    Comme ils le disent eux-mêmes  :

    Les 6 Conseils de quartier du 10e se mettent à table

     

    Dimanche 18 Septembre, à partir de 12h00, dans le square Villemin (sur les bords du Canal St Martin),
    les 6 Conseils de quartier du 10e organisent, un grand pique-nique.

    Tous à vos paniers !

     

    Pour les détails de l'événement, n'hésitez pas à faire un tour sur le site de la mairie du 10e ou sur le blog de cette 3e édition du festiforum de la vie locale.

  • Ce soir conseil d'arrondissement dans le 10e

    Mairie du 10e, 18h30, salle des mariages.images?q=tbn:ANd9GcSQE-pVnnkqFiSuD5LFWEgv5ZMA8CNcpj_3C4q_Lf58pDPZcyKM

    L'ordre du jour initial comprend une série de délibérations relatives à des subventions de montants très différents, allant de 700 euros pour une association du 10e d'Anciens Combattants (2011 DAC 117) à 318 141 euros pour la Croix rouge frrançaise et sa crèche collective Gabriel Mun, située dans le 10e (2011 DFPE 257).

     

    Les élus débattront par ailleurs du changement de nom de la rue Jean Moinon : elle devriendra rue Jean et Marie Moinon si la délibération est approuvée (2011 DU 204). images?q=tbn:ANd9GcRl2ngeakAGn_tNVIAV9umWXtLI8QZpvxvuM6nH4Vu5Wd06oPqE8QToutefois, n'étant pas historiens, nous sommes troublés par les prénoms : le site d'Histoire et Vie du 10e nous dit, ou plutôt nous montre sur sa page une plaque commémorative au nom de Jean et Berthe Moinon, déportés politiques, morts pour la France, en 1944, quand l'ordre du jour du Conseil nous annonce Jean et Marie... Une erreur s'est glissée quelque part. On en apprend davantage sur ce couple de résistants grâce au voeu déposé par H&V10 en 2009, mais le mystère sur les prénoms reste entier.

    L'ordre du jour complémentaire comprend lui aussi des débats autour de nombreuses subventions. Voir le détail ici. On remarque au titre de l'aide à la création artistique une subvention de 80 000 euros au Centre de Créations Théâtrales de Peter Brook pour le Théâtre des Bouffes du Nord. En décembre de l'année dernière, nous relations les difficultés financières du Théâtre lors de la passation des clés aux nouveaux directeurs et à la suite des réductions d'aide, car les subventions, celles-ci en l'occurence, vont à la création et non à l'exploitation des Bouffes du Nord, qui reste un théâtre privé.

    Nous rappelons que les conseils d'arrondissement sont publics.

    Les prochains conseils dans le 9e et le 18e auront lieu le 19 septembre.

  • Mairie du 10e : une nouvelle expo

    Exposition : Promenade dans le 10e

    Du 8 au 27 septembre, la Mairie du 10e présente l'exposition Promenade dans le 10e, dessins de Christine Dubosque.



    Christine Dubosque vit et travaille dans le 10e arrondissement.
    À vélo ou à pied, elle s'y promène et observe. Les scènes qu'elle dessine expriment une sensibilité qui se traduit simplement, elle dit «j'aime le 10e », elle dit « j'aime ceux qui vivent et travaillent ici, comme moi, avec moi, autour de moi...J'aime ce que les quartiers apportent à leurs visiteurs, à ceux qui passent, à ceux qui restent, à ceux qui s'en vont et reviennent, j'aime les voir, les croiser, les poser dans les lieux qui par leur simple présence quotidienne ou furtive leur appartiennent. »

    La Rotonde, 4e étage de la Mairie du 10e
    72 rue du Faubourg Saint-Martin
    Vernissage le jeudi 8 septembre à 19h

    Le dessin de l'artiste, son style, ne vous est peut-être pas inconnu. Sans que son nom n'éveille en vous une école précise à laquelle la rattacher, vous aurez sans doute reconnu le trait présent dans certaines publications de la mairie du 10e. A vérifier ici.

  • Ce soir réunion d'information sur la délégation de service public pour le Louxor

    La Mission cinéma de la Ville de Paris s'était engagée à diffuser largement l'information sur l'élaboration du cahier des charges en vue de choisir le futur exploitant du Louxor. Il s'agit de lui confier une délégation de service public (DSP).

    Paris, 10e, louxor,

    Le Maire du 10e a invité tous les membres des conseils de quartier et des associations locales, invitation relayée par la mairie du 18e, à participer à la réunion de ce soir :

    "Rémi FERAUD, Maire du 10e arrondissement et Michel GOMEZ, Délégué Général de la mission cinéma, ont le plaisir de vous convier à une réunion d’information sur la délégation de service public du futur cinéma Le Louxor, le mardi 5 juillet à 18 heures en mairie du 10e (salle des mariages)."


    Action Barbès y aura sa délégation et vous rendra compte au plus vite. A suivre.
     

  • Quelle chaleur ce matin lors de l'inauguration du Mobilien 26 !

    Pas un jour sans iparis, 10e, saint-vincent-de-paul, laves-émaillées, jollivet, hittorfnauguration en ces journées de forte chaleur : hier le parvis de l'église Saint Vincent de Paul et la pose des laves émaillées, ce matin devant le square Montholon, au bord de la rue La Fayette.

    En plus d'améliorer l'itinéraire de la ligne 26, la troisième de Paris pour le nombre des personnes transportées, le but était ici de traiter également ce carrefour difficile pour les piétons et les circulations douces (vélo, bus). S'y croisent, y débouchent ou en partent les rues La Fayette et son flux très important, les rues Pierre Sémart, Mayran, Papillon, de Montholon et enfin la rue Riboutté.

    paris, 9e, square Montholon; rue-La-Fayette, Mobilien 26

    Pauline Véron, chargée de l'urbanisme dans le 9e, avait demandé à la Direction de la voirie qu'elle réfléchisse à l'implantation d'une plareforme surélevée (voir ci-contre à l'entrée de la rue Riboutté) sur la partie de la rue La Fayette qui longe le square.

    Naïvement, nous avions cru que cet aménagement serait un ralentisseur plus efficace. Il ne semble pas ralentir beaucoup. C'est plus par leur nombre que les automobiles sont ralenties. En ravanche, la voie de bus en site propre, avec un vrai séparateur, fait l'unanimité. Le 26 file vers la gare du Nord. Après... il reste du travail jusqu'à Nation.

    paris, Mobilien-26, rue-La-Fayette, inauguration, gare-saint-lazare, gare-du-nordUne fanfare a ouvert l'inauguration dans une bonne et chaude ambiance (au sens propre) : les élus voisins étaient venus en nombre. On reconnaît sur la photo ci-contre : Jacques Bravo, maire du 9e, Rémi Féraud, maire du 10e, Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris, chargée des déplacements, Pauline Véron, élue du 9e, et Elise Fajgeles, élue du 10e, toutes deux chargées des transports et de l'espace public (libellé avec des variantes...), Alexandra Cordebard, première adjointe du 10e, Tony Dreyfus, député du 10e, et comme il s'est plu à le souligner lui-même l'élu de l'étape, le conseiller régional représentant Jean-Paul Huchon, Michel Fève, président de la commission des transports du Conseil régional d'Ile-de-France.

    On remercie la DVD d'avoir créer là-aussi un stationnement pour les cycles, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Qu'en est-il du projet de leur réserver des emplacements aussi dans les parkings en sous-sol ?

    paris, La Fayette, Mobilien 26, stationnement-deux-roues-motorisés

    Des déclarations successives de nos élus, nous avons encore retenu en vrac, que le co-financement du projet Mobilien a réuni 7 millions d'euros, dont 2,5 de la région et autant du STIF (syndicat des transports d'Ile-de-France). Que les couloirs de bus continueront à être protégés par des séparateurs, aussi longtemps que tous les automobilistes ne seront pas convaincus qu'il est essentiel de les respecter. Là Annick Lepetit s'est fait le porte parole des habitants qui les réclament, notamment avenue de Clichy, dans les concertations. Que les premiers retours des utilisateurs de vélos sont positifs quant aux pistes cyclables de la rue La Fayette, bien identifiées par les piétons et par les voitures. Elus et services avaient pris conscience assez rapidement qu'il fallait faire autrement que sur Magenta, où les conflits sont permanents.

    Nous avons également salué nos interlocuteurs de la RATP, Isabelle Bellanger, de l'agence de développement pour Paris, et Frédéric Dupouy, son directeur, avec lesquels nous avons partagé le bus pour rejoindre la gare du Nord. Le passage du boulevard de Magenta place de Valenciennes pour accéder au boulevard de Denain ne s'est pas fait d'une traite. Il y a encore une marge de progrès à faire, chacun en est bien persuadé.

  • Mairie du 10e : compte rendu de mi-mandat

     La municipalité a le plaisir de nous convier à son compte-rendu de mi-mandat qui se déroulera

    Le mercredi 22 juin à 19h dans la salle des fêtes de la Mairie

    72 rue du Faubourg Saint-Martin

    Cette réunion publique, ouverte à tous les habitants, débutera par la projection d'un film présentant les réalisations accomplies par la municipalité.

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  • Film et pique-nique au square Juliette-Dodu

    Nous ne résistons pas au plaisir de vous transmettre une invitation de l'association Ensemble nous sommes le 10e pour ce soir même, vendredi 17 juin, à partir de 20 heures, dans le square Juliette-Dodu. Venez avec votre panier de pique-nique, un peu plus que votre propre consommation, et vous pourrez ainsi partager avec les autres pique-niqueurs. C'est le même principe que dans les repas de quartier. Sauf qu'ici, vous avez en prime une projection de film. Quel film ? Un film d'animation qui réjouira tous les âges.

     Mary et Max est un film du réalisateur australien Adam Elliot, sorti en 2009.

    19157079.jpgL'amitié entre une petite fille grassouillette de 8 ans et un homme de 44 ans, obèse, atteint de la maladie d'Asperger. Tous deux vivent respectivement à Melbourne et New York.

    Le site d'Allociné propose une interview* du réalisateur qui donne des détails sur sa conception du cinéma, comme moyen de distraction, certes, mais il exprime sa volonté de ne pas faire perdre une heure et demie aux spectateurs qui lui font un don de temps et d'argent en venant voir son oeuvre. Il souhaite faire rire ou pleurer les spectateurs, tout comme il tente de leur enseigner quelque chose. Ici il s'agit d'un vieil homme touché par la maladie d'Asperger. C'est tragi-comique. Tout en tendresse et en subtilité. Comme le dit l'auteur, l'animation, ce n'est pas que Disney, Pixar, ou Dreamworks, des images jolies et colorées, des personnages sortis de nulle part, lui, souhaite leur donner de l'épaisseur, les raccrocher à la réalité.

    * Désolée pour la pub infernale sur le site d'Allociné, on ne peut plus y couper... Pour les habitués qui ne reculent davant rien, trouvez ci-dessous la bande annonce du film, primé à Annecy, entre autres.


  • Un pigeonnier square Alban Satragne

    La mairie du 10e vous invite demain soir à une réunion d'information sur l'implantation imminente d'un pigeonnier contraceptif dans le square Alban Satragne. Pour les distraits, il s'agit de l'espace herboré à l'embouchure de la rue du Faubourg Saint Denis sur le boulevard de Magenta, qui s'étend derrière l'Hôtel Mercure.

    Mercredi 15 juin à 18h30 en salle des mariages à la Mairie du 10ème arrondissement.

    Une explication en vidéo tirée du site de la VIlle de Paris. Entre temps, d'autres pigeonniers ont été installés dans les arrondissements. Plus de dix à ce jour.

    La Ville prend en charge les pigeons… par mairiedeparis

    Depuis 2003, date à laquelle le premier pigeonnier contraceptif a été installé dans le 14e arrondissement de Paris, ces équipements ont fait des petits. A terme, tous les arrondissements devraient en être pourvus. Approuvé par la Société de protection des oiseaux des villes (SPOV) et par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), ce dispositif est également en place dans plusieurs villes de France, de Nogent-sur-Marne (94) à Carpentras (84) en passant par Sablé-sur-Sarthe (72), et bien d'autres.

  • Qu'avons-nous appris au CICA Propreté du 10e ?

     

    Bien sûr, nous étions mardi soir dans la salle des mariages de la mairie du 10e, où se tenait le CICA, conseil d'initiative et de consultation d'arrondissement. Le CICA est l'équivalent d'un conseil d'arrondissement, dans lequel siègent tous les élus de l'arrondissement, venus entendre les associations sur un thème choisi par le bureau du CICA, élu à cet effet. Le thème choisi était donc la Propreté, dont on sait par ailleurs que le maire, Rémi Féraud, y attache beaucoup d'importance, puisqu'il a pris à sa charge cette délégation en plus de ses missions tradionnelles.

    Le Directeur de la propreté et de l'eau, Didier Dely, et l'adjoint au maire de Paris, chargé de la Propreté, François Dagnaud, étaient présents. Présent aussi Jean-Paul Bidaud, le chef de la section locale de la DPE pour le 9e et le 10e,  qui est parallèlement le coordonnateur de l'espace public du 9e. Nous connaissons particulièrement bien, les bureaux et locaux, situés 75 rue du faubourg Poissonnière, de l'époque  où les membres des conseils de quartier étaient réquisitionnés - sur la base du volontariat quand même - pour élaborer des relevés de malpropreté dans des rues tirées au sort, et cela à des heures matinales... Certains des lecteurs s'en souviendront !

    Dans la salle, beaucoup de représentants de copropriétés, de simples citoyens, des habitants, mais peu d'associatifs finalement, car la consigne avait été donnée au travers des conseils de quartier d'inviter tous les habitués de leurs réunions publiques. Saluons le coup de pouce démocratique et l'invitation à une plus large participation civique.

    "nettoyer mieux et moins salir"

    Je ne sais pas pour quelles raisons j'entends "travailler plus pour gagner plus" dans cette formule de François Dagnaud que nous partageons au demeurant. Peut-être parce que miser sur la communication, - le poids des mots, à défaut du choc des images - n'est pas aussi efficace que le pense l'adjoint au maire de Paris, comme d'autres au sommet de l'Etat l'ont pensé. Comme l'a fait remarquer Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès, juste après l'introduction de François Dagnaud, une majorité des salisseurs ne sont pas les payeurs, et ne le seront jamais, car les moyens dont dispose la DPE en terme de contrôles, de respect des règles sanitaires, ne sont pas à la hauteur de la tâche, et ne le seront pas à l'avenir. La vraie question est : comment faire changer les comportements ?

    Il nous a toutefois semblé qu'on s'orientait vers des actions plus ciblées, moins globales. On s'adressera davantage aux individus qu'aux masses anonymes. C'est du moins ce que nous avons compris. Par ailleurs, il est apparu que la réflexion des services les conduit à repenser certains aménagements de voiries (je serai tentée de penser que l'observation transversale sur l'espace public n'y est pas étrangère...). En effet, le pisseur classique ne s'exhibe pas, il choisit un recoin, même sous l'effet d'un état éthylique avancé, il sait reconnaître un recoin, malheureusemenet souvent aussi un angle de portail. L'action de la DPE serait donc de repérer les recoins propices, puis de les transformer par l'ajout de bacs de plantation, ou de stationnements pour cycles....

    Autre exemple, les concentrations de mégots qui ont fleuri après l'interdiction de fumer dans les lieux clos. Restaurants, cafés, bars, mais aussi les bureaux, les surfaces commerciales...