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Urbanisme - Page 28

  • Occupation de l'espace public : Magenta 118

     

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    Cette petite pizzeria consacre une grande partie de sa production à la livraison à domicile. Les nombreux scooters qui stationnent sur le trottoir entre la chaussée et la piste cyclable en témoignent. Gênent-ils sérieusement le cheminement des piétons ? On ne peut pas le dire. Ce commerce a-t-il une autorisation pour occuper cette bande d’espace public ? On ne peut pas le dire non plus. 

    En revanche, la banderole racoleuse qui s’étend entre deux poteaux de mobilier urbain n’est pas du meilleur effet sur l’esthétique d’ensemble du boulevard. Chacun en conviendra. Nous serions surpris qu’elle bénéficie d’une autorisation. Alors ? Chacun fait-il sur le boulevard comme bon lui semble ? C’est un peu l’impression qu’on ressent.

    Il y a quelques semaines, nous avons demandé à l’élue du 10e chargée de l’espace public, Elise Fajgeles, de se renseigner auprès des services concernés. Dans un premier temps, elle nous a répondu qu’aucune autorisation n’était classée dans les dossiers de la mairie du 10e. On a en effet appris au fil des années que les mairies d’arrondissement étaient consultées et qu’elles donnaient leur accord ou non à toute demande d’étalage ou de terrasse de la part d’un commerçant. Ici, précisément, aucune autorisation n’a été donnée récemment par la mairie du 10e. Nous avons renouvelé notre question tout récemment sans succès. Nous savons par expérience que les services de l’urbanisme répondent souvent tardivement (voire pas du tout) . Une demande de stationnement pour une brasserie boulevard de Magenta (qui date de 2ans)  n’a jamais été traitée (positivement ou négativement) alors même qu’elle nous semblait tout à fait justifiée. Des représentants de ces services avaient pourtant précisé lors d’un conseil de quartier rue de Belzunce qu’il était possible de les contacter. Lors des différents comités de pilotage à L’Hôtel de ville nous avons pu constater combien il est difficile d’obtenir des réponses précises. Nous avions par exemple suggéré la rédaction d’une plaquette d’informations simplifiées pour les commerçants contenant les règles essentielles d’occupation de l’espace public.

    Le prochain comité de pilotage Barbès fixé mi mars nous permettra d’en reparler. Pour trouver des circonstances atténuantes à ces lacunes et ces dysfonctionnements, on peut imaginer que la refonte du règlement des étalages et terrasses a perturbé les activités…

    Il appartient sans doute aussi aux copropriétés riveraines de signaler les enseignes et les banderoles criardes qui enlaidissent l’environnement. Mais qui prend encore son stylo pour engager une telle démarche ?

     

  • A quoi donc sert la Commission du Vieux Paris ?

    blason_paris.gifCréée en 1897, la vénérable institution qu’est la Commission du Vieux Paris (CVP) traverse, à l’occasion de l’extension du stade de tennis Roland Garros à la porte d’Auteuil, une grave crise, symptomatique de la politique suivie par le maire de Paris.

    Bref rappel : la CVP « conseille en matière de protection et de mise en valeur du patrimoine parisien » le maire de Paris qui la préside de droit. Elle est dirigée par un Secrétaire Général et l’adjoint au maire en charge du patrimoine en assure la présidence effective. La Commission est composée de 55 membres, dont 13 Conseillers de Paris et 39 experts qualifiés nommés par le maire. Ses avis sont consultatifs et elle se réunit 1 fois par mois. Elle est aujourd’hui abritée dans un très bel  hôtel particulier 9, rue Cadet dans le 9ème. Vous trouverez beaucoup d’informations à son sujet sur le site de la Mairie de Paris, même si on peut regretter que tout ne soit pas parfaitement à jour, notamment en ce qui concerne les comptes-rendus d’activité.

    Le projet d’extension du stade Roland Garros défendu par la Ville de Paris implique, pour agrandir sa superficie, d’empiéter sur les serres d’Auteuil et de démolir les actuelles serres chaudes pour laisser place à un nouveau court de tennis de 5 000 places. 5 hectares de terrain seront pris sur l’ensemble des serres d’Auteuil pour faire passer Roland Garros de 8.5 à 13.5 ha.

     

    SERRES_D_AUTEUIL20102.jpg

    Serres-Auteuil.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Outre que ce projet est très contestable d’un point de vue environnemental – la collection de plantes rares détenues dans les serres d’Auteuil va s’en trouver très affectée – il l’est aussi d’un point de vue juridique – «les sites classés de Paris, ne peuvent être considérés comme des réserves foncières pouvant accueillir les équipements sportifs nécessaires à la ville ou à l'Etat" dit le rapport Gestion des sites classés du bois de Boulogne et du bois de Vincennes 2009 -  il l’est aussi d’un point de vue patrimonial.  Si la CVP est une vénérable institution, les serres d’Auteuil ne le sont pas moins. Créées en 1898, donc en même temps que la CVP, son architecture et son jardin botanique sont remarquables.  Pour leur part, les serres chaudes qui seront détruites si le projet vient à se réaliser datent de 1905 rénovées en 1978.

    Soucieux de préserver le patrimoine parisien et informés par la presse du projet d’extension de Roland Garros, certains membres de la CVP ont voulu se saisir du problème le 24 janvier en mettant, en séance, le sujet à l’ordre du jour. Refus catégorique de la Ville sous un prétexte spécieux : pas inscrit à l’ordre du jour. Certains membres-experts ont manifesté leur mécontentement auprès du maire par le biais d’une lettre ouverte.

    Alors, à quoi sert encore la Commission du Vieux Paris ? Serait-elle gênante pour les projets urbanistiques du maire de Paris ?  Dans notre quartier Barbès même, nous avons un très bon exemple du mépris dans lequel la Ville tient la Commission. Saisie du projet de réhabilitation du Louxor, la Commission a émis en son temps un avis défavorable au projet d’un établissement de 3 salles qui impliquait nécessairement la destruction de la salle existante datant de 1921. Le maire de Paris est passé outre. Aujourd’hui, on voit bien le résultat. La salle est détruite, les décors seront enfouis dans l’isolement phonique. En 2013, c’est une copie du Louxor originel qui ouvrira ses portes. Jolie preuve du souci de préservation du patrimoine !

  • L’avancée des travaux boulevard de La Chapelle

    bd de La Chapelle panneau de la DVD.JPGLe 1er février, nous vous transmettions ici même les grandes lignes des aménagements de voirie en cours boulevard de La Chapelle, entre la petite place Charbonnière (en réalité cette placette n’a pas de nom, puisqu’elle résulte d’un aménagement, déjà, de l’arrivée de la rue de la Charbonnière sur le boulevard) et le carrefour Barbès.

    Voici des nouvelles du chantier en photos.

    paris, 18e, bd de La Chapelle, travaux, Barbès, piste cyclable

     

     

     

     

     

    paris, 18e, bd de La Chapelle, travaux, Barbès, piste cyclableparis, 18e, bd de La Chapelle, travaux, Barbès, piste cyclable

     

     

     

     

     

     

    Les séparateurs entre piste cyclable et voie réservée à la circulation automobile ont été élargis conformément à des normes de sécurité plus grandes. En effet, il faut éviter que l’ouverture d’une porte de voiture, porte passager à droite, ne vienne stopper la trajectoire d’un cycliste en pleine course. Le retour des petits pavés est tout à fait esthétique…

     

    bd de La Chapelle toute emprise de voirie attire les ordures.JPGEn revanche, on constate l’arrêt du chantier depuis quelques jours, ce qui se traduit par un entassement de canettes ou de bouteilles de bières et d’emballages de cigarettes impressionnant. S’il fallait des preuves de la vente illicite de cartouches de cigarettes ici, les voilà !

    Les épingles pour les vélos vont disparaître. Elles n’étaient pas utilisées.

  • Place Turgot : dénouement.

    PlanPlaceTurgot.jpgVoilà, la place sans nom (regardez sur un plan de Paris) est devenue place Turgot dans les comptes rendus officiels comme elle l'était déjà dans l'esprit des habitants du quartier. La rénovation est terminée. L'équipe municipale viendra l'inaugurer demain matin à 11h30 et offrir une collation aux habitants, dans le café "Jolis mômes" (ex Le Turgot) rénové une nouvelle fois, pour l'accasion peut-être...  Il n'y aura pas d'attroupements car les écoles du quartier n'accueillent plus les enfants le samedi matin, depuis la dernière réforme du temps scolaire.

    C'était pourtant en pensant aux enfants, très nombreux à traverser cette place située au milieu de plusieurs établissements, que des membres de la commission d'urbanisme du conseil de quartier avaient demandé la création d'une zone de rencontre, là où la rue Condorcet longe la place. Un véto est tombé rapidement : il faudrait inverser le sens de la rue Condorcet (pourquoi donc ?) Il y aurait trop de véhicules automobiles empruntant cette voie, qui double les boulevards de Rochechouard et de Clichy de l'Est vers l'Ouest... Ah? Et alors? Justement ! Les enfants et leurs familles n'ont-ils pas droit à un ralentisseur, quelle que soit sa forme,  qui oblige ce flux de voitures à mesurer sa vitesse ?

    On est bien loin des engagements en faveur d'une ville plus sûre, plus conviviale, et plus respectueuse de ses habitants. Bien loin aussi des encouragements prodigués par les mêmes élus lors de la présentation du code de la rue, par le conseil de quartier en 2007, il y a  bien longtemps ! Code de la rue resté dans les tiroirs de la mairie de Paris. Il n'y a plus de volonté politique de réduire le nombre des véhicules à l'entrée dans Paris, ni de réduire leur vitesse.

  • Qu'avons-nous appris sur le futur règlement des terrasses et étalages ?

    La refonte du nouveau règlement parisien sur les terrasses et étalages, annoncée depuis de nombreux mois, et qui a fait l’objet de débats publics entre habitants et professionnels à travers les arrondissements, arrive maintenant peu à peu à son terme.

    La dernière réunion sur ce sujet dans notre quartier a eu lieu à la mairie du 18e, lundi 10 janvier  et Action Barbès était présente, fidèle au poste. Nous y avons retrouvé et salué des associations attentives à la question aussi, bien connues des autorités municipales et de nous. Dans ce type d'assemblée, tout le monde se connaît et se reconnaît, associatifs, élus et services.

    Le maire, Daniel Vaillant, a immédiatement cherché à désamorcer toute polémique qui aurait pu opposer commerçants et riverains. On avait compris que les relations s'étaient tendues entre les deux, depuis l'interdiction de fumer dans les lieux fermés, bars, restaurants notamment, jetant sur les trottoirs nombre de fumeurs et créant ainsi des brouhahas particulièrement dérangeant la nuit. Le bruit est d'un des aspects, l'emprise croissante des terrasses sur l'espace public étant l'autre.

    La presse s’est fait l’écho des avis des uns et des autres tout au long de l’année et également des États généraux de la nuit qui ont eu lieu en novembre et qu’il faut bien rattacher à la problématique globale du partage de l’espace public. Ce blog aussi.

    Qu'avons-nous appris cette fois dans le 18e ? De la bouche même du maire, que la consultation a permis d’y voir plus clair et que le projet, vingt ans après le règlement de 1990, devait tenir compte des besoins de Paris. Les terrasses appartiendraient à l’imaginaire de Paris… Rien de nouveau ? Non, certes. Le maire a encore dit avec force que des amendements avaient été retenus, que le projet n’était pas figé et qu’il pouvait encore évolué, que sa mouture finale devrait pouvoir éviter les conflits et être commun aux vingt arrondissements. En résumé : oui,  aux commerces parce qu’ils font vivre Paris et dans certaines rues on aimerait en voir davantage, mais non aux commerçants qui ne respectent pas les règles, car ceux-là aussi existent et le nouveau règlement devrait donner les moyens de les rappeler à l’ordre.

    Comment ?  C’est le nœud du problème. La Ville fait le règlement mais a peu de moyens pour le faire respecter. On ne revient pas sur les effectifs de la CAPP… En parallèle, il y a les forces de police, qui ne se penchent pas trop sur le problème et ont d’autres chats à fouetter, souvent.

    Ce qui nous a semblé aller dans le bon sens : Félix Beppo, adjoint du 18e chargé de l’espace public, a ouvert une porte prometteuse. Il propose de se donner un délai de réflexion avant de reconduire une autorisation de terrasse, délai qui permettrait de faire un bilan sur l’attitude du commerçant bénéficiaire de l’autorisation. Il a joué le jeu, il conserve son autorisation, sinon…. on revoit l’accord. Il demande également des délais de réaction de la Direction de l’urbanisme beaucoup plus courts. Tout le monde approuve… Il se positionne radicalement contre le chauffage des terrasses. Ambiguïté cependant dans l’intervention suivante de la DU qui annonce un délai de 2 ans pour que les chauffages soient mis en conformité. Ce qui veut dire ? Qu’on interdirait le chauffage au gaz, jugé dangereux, au profit du chauffage électrique. NON, c’est le chauffage des terrasses qu’il faut interdire, c’est un non sens vis-à-vis de l’environnement ! Admettons qu’on permette leur fonctionnement jusqu'à la fin de l’année 2011 pour amortir les investissements faits, mais en fixant une date limite d’utilisation officielle et irrévocable. Nous signalons un petit café restaurant de quartier, angle Maubeuge-Belzunce (9e) qui dispose des plaids en polaire sur le dossier de ses chaises en terrasse ! Bon point pour eux.

    2010 10 22 rue de Rochechouart 38 espace trottoir terrasse web.JPGNous avons noté en vrac : la mairie du 18e maintient son rejet énergique des terrasses sur les trottoirs dont la largeur est inférieure à 1,60 m. Notons que si la terrasse est interdite au-dessous de 60 cm, l’étalage lui peut être plus étroit (40 cm par exemple). La végétalisation de l’espace public n’est pas taxable, mais elle doit toutefois être autorisée (bacs à plantes devant les devantures pour empêcher le stationnement des deux-roues…). Des riverains ont fait remarquer que la charte pour les enseignes est tombée dans les oubliettes, alors que certains quartiers souffrent d’une « esthétique » intolérable. Pourquoi ne pas profiter de ce règlement pour y inclure ce souci ?

    Vers la fin de la réunion, des participants ont souhaité connaître les tarifs du m² de terrasse autorisée… C’est complexe, il y a des zones, des types de terrasses différentes (fermées, ouvertes, contre terrasses), sur le tiers du trottoir, au-delà du tiers, etc., sachez toutefois que le tarif bas démarre à 16,13 euros le m² par an et culmine à 357 euros/m²/an sur les contre-terrasses des Champs Élysées. Le gros des tarifs varie plutôt dans la tranche des 20-40 euros/m²/an. Très avantageux comparés aux prix des mètres carrés construits, boutique ou appartement… On comprend que la possible extension des tables sur l’espace public ait attiré des entrepreneurs pas forcément amoureux des zincs parisiens, mais plutôt du tiroir caisse. Restons conscients aussi que dans les quartiers branchés, les propriétaires des bars-restaurants sont rarement aux manettes du percolateur… Ceux-là sont des investisseurs, qui ne viennent pas débattre en mairie. Certains professionnels que nous avons entendus le 20 janvier, étaient des gérants, qui se démènent comme ils peuvent entre prix de la conso au public, respect du règlement, masse salariale, taxes diverses, pour sortir une marge qui satisfasse le propriétaire. On est parfois loin du troquet de quartier et du patron de bar à la Simenon.

  • Dans ses voeux pour 2011, Delanoë souhaite mettre un frein à la hausse des loyers à Paris

    Le 5 janvier, Bertrand Delanoë a déclaré avec force qu'il souhaitait enrayer la hausse des loyers à Paris. Ils ont doublé en dix ans et le prix moyen du mètre carré a augmenté de 36% en cinq ans. Trop, c'est trop !

    Pour se faire, il n'y a pas mille solutions. Il faut rééquilibrer l'offre et la demande, en un mot construire beaucoup de logements pour décourager la spéculation. Le but du maire est de construire 6 000 logements par an d'ici à 2014 pour arriver à un taux de 20% de logement social dans la capitale. Cela suffira-t-il ? Réussira-t-il à obtenir la mixité sociale si souvent évoquée par lui et éviter ainsi des poches d'exclusion ? On a vu dans nos quartiers du Nord-Est  parisien les méfaits d'une trop grande concentration de logements aidés.

    D'autres mesures sont annoncées, comme l'extension de l'allocation Paris Logement  aux retraités et aux personnes en situation de handicap, le doublement du prêt à taux zéro maintenu en 2011. Ce qui provoque des remous est la proposition d'encadrement des loyers lors de la première mise en location et lors du changement de locataire. Cette mesure pourra être expérimentée à Paris si le gouvernement le permet et donne aux élus parisiens les moyens législatifs pour l'appliquer. Or fin 2010, Jean-Pierre Caffet avait déjà présenté ce projet à l'assemblée qui l'avait rejeté.

    Ecoutons-le :

    Logement envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Une récente polémique a mis en avant l'occupation de logements du parc social par des familles aux revenus élevés, L'Expansion est revenu sur ce dossier en donnant des explications détaillées.

  • Les derniers coups de massette sur la place Turgot

    Le temps ne favorise pas le travail des paveurs de la place Turgot et on pardonnera volontiers si les travaux durent un peu plus longtemps que prévu.

    PHOTOS - place Turgot - vue d'en bas - le pavement terminé - 2 petites terrasses.JPG

    C'est au printemps que les habitants pourront mieux apprécier les bancs à l'ombre des acacias sur une place libérée de ses deux-roues, du moins nous l'espérons, car la mairie s'est engagée à créer des stationnements complémentaires dans les rues proches. Elle envisage aussi de disposer des bacs à plantes le long de la société générale pour gêner le retour des grosses cylindrées qui avaient élu domicile à cet endroit.

    En attendant les beaux jours, il est question de fêter la réouverture de la place au public, à son public d'habitués, les habitants du quartier que la mairie songe à inviter pour un moment de convivialité, un samedi matin de janvier, par exemple.  Action Barbès suggère de prévoir un grand récipient de vin chaud, car en janvier, il risque de ne pas faire très chaud.

    --> Petit coup de projecteur sur les gisements de grès et de pavés parisiens à Villiers-le-Bâcle dans l'Essonne : visite.

  • Terrasses et étalages : réunion publique en mairie du 9e

    Il y a un peu plus d’un an, un réseau d’associations parisiennes s’est constitué à l’initiative dAccomplir, dont le terrain d’activités est situé au cœur du quartier des Halles. Ce réseau entendait participer activement à l’actualisation du règlement parisien des étalages et terrasses, qui tendent à disposer à leur guise de l’espace public dans les quartiers les plus animés de la capitale, comme chacun aura pu le constater. La loi sur l’interdiction de fumer à l’intérieur des cafés et restaurants a été souvent mise en cause, à juste titre mais elle n’est pas la seule responsable. Le problème est plus complexe.

    A l’heure de la démocratie participative, si largement mise en avant par nos édiles municipaux, la révision d’un règlement qui influence vraiment notre vie de citoyens au quotidien ne pouvait s’écrire sans que lesdits citoyens soient écoutés. Entendus ? On verra. Dans les arrondissements du centre de Paris, la pression s’est exercée très tôt et dès le mois de novembre 2009, Action Barbès avait pu assister à une réunion à la mairie du 1er, où le feu des questions des participants n’avait pas épargné Lyne Cohen-Solal, adjointe au maire de Paris, chargée du commerce.

    Il ne s’agissait pas seulement de l’occupation abusive de l’espace public par des terrasses, mais aussi des nuisances sonores, et particulièrement nocturnes, que celles-ci engendrent. On revient ici à l’interdiction de fumer mais aussi à la pétition lancée par l’association Technopol  sur le thème « Paris : quand la nuit meurt en silence (19/10/2009), qui avec ses quelque 15 000 signatures a interpelé la Mairie de Paris. L’affaire n’est pas simple. Il faut concilier deux tendances, deux arts de vivre en ville. Le tissu urbain parisien est très dense, c’est souvent le plus fort ou le plus nombreux qui a raison des protestations de l’autre… On aimerait pourtant que l’alternative ne se résume pas à dormir dans une ville morte ou faire la fête toute la nuit quitte à ce que les habitants ne dorment plus.

    Pour répondre à l’inquiétude des uns et des autres, la Mairie de Paris a lancé une mise à jour de son règlement des étalages et terrasses et parallèlement a organisé les États généraux de la nuit, le 12 novembre dernier, mise en forme par Mao Peninou, chargé du Bureau des temps de la Ville. La vidéo est visible ci-dessous et on y pose tous les problèmes liés à la nuit (nuisances, sécurité, transports, normes). (durée : environ 2 h 30)


    Les Etats Généraux de la Nuit : débat nocturne
    envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Dès l’automne, des réunions ont donc lieu dans les mairies d’arrondissements, réclamées par les associations du réseau Vivre Paris ! qui a organisé lui-même le 15 septembre 2010 une tribune intitulée Paris : trottoir à vendre ?

    Pour notre quartier, le calendrier des réunions publiques sur ce thème : celle du 10e a eu lieu le 9 novembre, celle du 9e aura lieu demain, le 21 décembre et le 18e organisera la sienne le 10 janvier 2011.

    Autant de quartiers différents dans nos arrondissements, autant de problématiques spécifiques. Ainsi, impossible de comparer le boulevard de Magenta avec le boulevard de Rochechouart dans le secteur Blanche-Pigalle ou encore avec le canal Saint-Martin. Rien à voir non plus avec Montmartre.

    Par ailleurs, la presse s’est fait l’écho fin septembre (ce blog aussi !) du projet d’interdire le chauffage au gaz sur les terrasses à la saison froide pour des raisons environnementales évidentes.

    Pour approfondir le sujet, tout en gardant en tête que les étalages et les terrasses sont des problèmes distincts, que la vitalité de la nuit parisienne ne dépend pas de la largueur du trottoir, que l’occupation du trottoir n’entraîne pas toujours des nuisances sonores, en un mot que le toilettage de ce règlement a tiré dans son sillon d’autres problématiques distinctes et qu’il ne faut pas tout confondre ; vous pouvez néanmoins tenter la lecture du projet de la Ville, certes de 27 pages, mais instructif, pour aborder la réunion de mardi avec les idées claires.

     

  • Place Turgot : Voici la colonne enterrée de récupération de verre

    On aura finalement obtenu gain de cause place Turgot. Malgré les fortes réticences de la DVD au moment des réunions organisées par la commission d’urbanisme du conseil de quartier Trudaine Rochechouart, la colonne enterrée est là.

    Nous imputons les difficultés à convaincre la Voirie à la probable présence de réseaux de concessionnaires dans le sous sol de la place. L’existence d’une « plage » au niveau des égouts est bien connue également : elle avait fait l’objet d’une révision il y a quelques années seulement.

    L’ennui est que la DVD ne dispose pas de plans mis à jour régulièrement, et notamment au fur et à mesure des travaux engagés par les différents concessionnaires de la Ville que sont ErDF, GrDF, le chauffage urbain, France Télécom, Numéricable, etc…  et donc il est quasiment impossible de connaître rapidement l’état des lieux. Il faut user de requête auprès de chacun des concessionnaires. Un certain temps, il nous avait été répondu que la Préfecture de police ne souhaitait pas ces colonnes à verres en sous-sol, pour des raisons de sécurité. Cette opposition n’a pas été confirmée après enquête.

     

    PHOTOS - Turgot - colonne enterrée.JPG

     

    Quant à la cabine téléphonique que l’on aperçoit derrière la colonne à verre, elle ne ressemble pas au « champignon » promis. Mais, là en revanche, la Ville n’en est pas responsable, il s’agit du choix de l’opérateur. Pour des raisons de propreté, la commission d’urbanisme avait accueilli plutôt favorablement le « champignon » qui interdit tout collage d’affiche sur les vitres contrairement à ce modèle-ci. Le modèle initialement préconisé peut être vu place d’Anvers, tout près du boulevard de Rochechouart côté Dunkerque. Il s’agit d’une colonne avec l’équipement téléphonique surmontée d’un disque qui protège de la pluie.

    PHOTOS - Turgot - colonne aérienne.JPGPour mémoire, voici à quoi ressemblait la précédente bonbonne à verre, dont l’emplacement variait au gré des saisons. On ne vous garantit pas que le vidage sera plus silencieux, mais le dépôt, oui !

     

     

  • Place Turgot, des petits pavés bien rangés

    place turgot phamacie au fond pavés web.JPGIl s’agit de ne pas se tromper dans les mesures, l’horizontal et le plan incliné…  La section de voirie a fait des plans précis, sur lesquels toutes les cotes sont reportées, les courbes de niveau des plans d’état major ne sont rien à côté.

    Pour l’instant, les troncs des acacias sont protégés par des tôles ondulées grises et vertes. On avait quelque inquiétude pour la santé de certains, notamment au milieu de la terrasse intermédiaire. Il semble qu’un acacia au moins ait été remplacé par un sujet plus jeune.

    Nous vous proposons quelques vues du chantier de la place Turgot, qui progresse régulièrement.

    place Turgot alignement de pavés prêts à être scellés web.JPGplace Turgot alignement de pavés prêts à être scellés 2 web.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le passant a déjà une idée très précise de la future configuration du lieu : plusieurs terrasses, qui accueillent chacune un ou plusieurs arbres et des bancs pour se reposer. Une large bande sans marches est conservée le long de la chaussée de la rue de Rochechouart pour le cheminement direct des piétons. Tout comme sur l’autre côté du triangle, le long des façades d'immeubles, est conservée une autre bande sans marches pour un accès des véhicules de pompiers, qui doit obligatoirement être laissé libre.

    place turgot tasser les pavés web.JPGOn tasse un peu...

     

     

     

     

     

     

    Voici le jeune arbre, récemment planté, au centre de cette terrasse, peut-être la plus spacieuse de toutes. Les bancs ne semblent pas encore être positionnés à leurs places définitives. Un échange entre habitants et mairie devait en déterminer la localisation souhaitée.

     

    place turgot le Turgot au fond pavés  web.JPG

    Voir les précédentes photos sur ce blog les 24 octobre et 6 novembre, pour apprécier la progression...

    Prochaine série de photos : les mêmes arbres mais sans feuilles. Le froid arrive.

  • Les marches de la place Turgot progressent

    Voici une série de photos pour vous permettre de suivre l'évolution des travaux sans vous rendre sur place... Je pense notamment à des personnes qui ont beaucoup donné lors de la réflexion initiale et de la consultation des riverains, et qui depuis, se sont éloignées du quartier.

    Turgot 0.jpgTurgot 1.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Turgot 2.jpgTurgot 3.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un descriptif des travaux en cours est disponible sur le site de la mairie du 9e...

    bonbonnes à verre web.JPGOn n'a pour l'instant pas obtenu l'assurance que le conteneur à verre serait enterré. Son implantation était encore récemment conditionnée par les études de la section territoriale de voirie. Pourtant, une promenade dans le 10e nous a convaincus, si toutefois il en était besoin, que les aménagements urbains gagnent en esthétique quand on arrive à escamoter ces grosses bonbonnes vertes !

    Le conteneur vert classique est certes visible de loin, mais ne serait-il pas plus harmonieux d'enterrer dans le sous-sol de cette placette aménagée une cuve à verres ?

     

  • Paris Nord-Est : ça bouge

    Le fabuleux destin du nord-est parisien

     

     

    L'association ASA Paris Nord - Est 18
    vous convie a une  le samedi 29 mai, dans l'après-midi.

    Il s'agit d'une ballade urbaine sur le site Pajol en observant de plus près le secteur Dupuy.

    Le point de rendez-vous est fixé à la sortie du métro Marx-Dormoy à 14 heures.

     

    Il est recommandé de s'inscrire

    PNE_SchemaEnsemble.jpg

    L’association ASA PNE 18 s’est donnée pour but le suivi de l’aménagement du Nord-Est de Paris et propose sur son blog des informations très pointues et toujours mises à jour sur l’ensemble du projet d’urbanisation du secteur Chapelle, vaste zone de 200 hectares qui va changer l’environnement de milliers de Parisiens et d’habitants de la proche banlieue, dans les prochaines années.

    N’hésitez pas à vous offrir le détour…