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Urbanisme - Page 25

  • Histoire de glacis, maçonnerie d'angle

    Paris,18e,glacis, angle,Non, nous ne nous spécialisons pas dans l’inventaire et le classement des recoins du quartier. Bien que… ayant une certaine expérience dans ce domaine, il suffirait d’un peu plus d’attention, quelques observations  ciblées… Nous verrons plus tard. Lors d’une période d’inactivité !

    A deux pas de notre chère station de métro Barbès-Rochechouart –on aperçoit le viaduc au fond de la photo à droite – les services de la voirie ont construit un glacis aux dimensions imposantes. Celui que nous avions obtenu il y a plusieurs années et qui ne s’avéra pas être une solution satisfaisante … était plus modeste. Voir ci-dessous en version originale et en version fleurie, façon "photoshop". La taille et le nombre de pavés sont-ils gage d’efficacité ? Nous le souhaitons pour les habitants de la rue des Islettes.

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    Nous l’avions repéré pour être, non seulement, un urinoir sauvage (est-ce l’urinoir ou le pisseur qui est sauvage d’ailleurs ? ), mais également un lieu qui attirait les dépôts de toutes tailles, de la vieille machine à laver aux sacs poubelles de 20 litres. La partie du trottoir qui borde cette construction en pavés a également était refait.

    Les différents règlements de voirie qui ont défini la largeur des voies de Paris ont favorisé l'apparition de tels recoins au creux des décrochés entre immeubles. Il semble que, dans le cas présent, les urbanistes de 1883 aient pensé que la rue des Islettes, anciennement rue neuve de la Goutte d’Or, était trop étroite : ils avaient pris un décret d’alignement, qui n’a pas été retenu dans le présent plan local d’urbanisme. Certains immeubles construits entre les deux règlements laissent une plus grande largeur à cette voie qui ne comptait que 6m à l’origine, lors de son classement en 1863.  

    Nous rappelons que c’est fin décembre 2010 que le recoin de la station Barbès donnant sur le Louxor a été fermé par les bons soins de la RATP par une grille tout à fait identique à celles de la station. C'est à la demande expresse des personnels qui ont refusé de procéder à la relève des compteurs dont l’accès à la trappe a été considéré comme insalubre. La RATP et la Ville de Paris ont donc trouvé un compromis pour faire exécuter les travaux, la RATP acceptant d’en assumer le coût et la Ville acceptant de céder une partie de son espace public pour un usage privatif. En tant qu’habitants, nous avons remarqué que les « pisseurs » ont trouvé d’autres piliers et d’autres lieux… comme l’angle de la palissade du Louxor sur le boulevard de Magenta.Le marchand de chaussures tout proche vous le confirmera, lui qui lave à grande eau tous les matins.

  • Place de la République

    La mairie du 10e nous fait savoir qu'une réunion de présentation du projet de réaménagement de la Place de la République aura lieu ce mardi 13 décembre, à 19 heures, au gymnase Jean Verdier, 11 rue de Lancry, 10e.

    C'est une réunion publique où chacun peut se rendre pour en savoir plus...

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  • Le bruit des pavés...

    Nous avons parlé de la vitesse et du bruit la semaine dernière ici, pour souligner que ralentir la vitesse des véhicules à moteur en ville pouvait procurer une baisse sensible du bruit.

    Nous avons été informés que la mairie du 18e entreprend une consultation des habitants sur le sujet. Elle vous invite à donner votre avis sur le choix des revêtements de chaussée, entre autres. Il s'agit de travailler à l'élaboration  d'un plan de prévention du bruit dans l'environnement, le PPBE.

    La réunion aura lieu ce soir salle Utrillo de la mairie du 18e, à 19 heures; elle sera animée par Dominique Lamy, adjoint chargé des transports et des déplacements, et Pascal Julien, adjoint chargé des espaces verts et de l'environnement.

    affiche bruit 18e.jpg.png

    Les cinquièmes assises nationales de la qualité de l'environnement qui ont eu lieu en 2007 à Reims ont permis de mettre en ligne de nombreux documents, les diaporamas qui avaient été présentés alors aux participants ; ils permettent de mieux comprendre les enjeux sur la santé des personnes. La directive européenne qui soutient toute la démarche peut être lue ici dans le détail ainsi que son contexte, ses objectifs, les champs d'application, etc.

     

     

  • Projet Widal-Lariboisière, entre AP-HP et Ville de Paris, l'accord parfait ?

    Le préau de l'école élémentaire Louis Blanc était plein à craquer.  Le thème de cette réunion  de  bonne tenue dans les échanges entre les intervenants et les habitants méritait le déplacement. En introduction , le maire du 10e a rappelé l'engagement de la ville pour ce projet après avoir obtenu la certitude que la totalité des services et des lits de Fernand-Widal seraient bien transférés sur le site de Lariboisière et qu'une concertation avec les habitants serait mise en place.

    Responsables de l'APHP (Assistance publique Hôpitaux de Paris) ou de la Ville, tous ont  répété qu'un  vrai travail de proximité avait permis une « co construction » du projet.

    Le point de vue de l'AP-HP

    Pourquoi vendre Fernand-Widal ?

    Pour autofinancer les travaux à Lariboisière, dit autrement réorganiser les espaces et valoriser le patrimoine pour le réinvestir dans l'offre de soins. Lariboisière ne répond plus à ce qu'on attend d'un hôpital moderne. Il faut donc faire mieux sur ce territoire et rassembler les services pour plus d'efficacité.

    Mireille Faugère, directrice de l'APHP a tenu à préciser les missions du Centre Hospitalier universitaire (CHU) : soin, recherche, enseignement. Exposé poursuivi par le professeur Rémy Nizard, représentant de Fernand Widal, qui a insisté lui aussi sur la compétition internationale dans le domaine de la recherche et l’importance des activités universitaires pour l'innovation, la recherche et l'enseignement.

    Avoir tous les services sur un même site permettra d'éviter les transferts de patients d'un hôpital à l'autre comme c'est le cas actuellement. On conservera donc la gériatrie, les soins de suite, la psychiatrie (dont l'addictologie fait partie), le centre anti poisons très important pour l'Ile-de-France.

    Pour quelles améliorations ?

    Rapprochement des activités-bloc opératoire, radiologie, réanimation- et mise à niveau des urgences (80 000 passages par an!), premier service d'accueil de l'IdF. Sans jeu de mots, il y a urgence  car l'espace n'est plus adapté à une médecine moderne. Un environnement amélioré pour les malades et pour le personnel dans un même espace géographique, tout le monde sera gagnant.

    Au plan patrimonial, comme l'a expliqué Philippe Sauvage, responsable de l'investissement économique et du patrimoine de l'AP-HP, on est dans une logique de nécessité de valorisation du patrimoine pour financer les investissements de mise en sécurité et de modernisation dans un contexte actuel difficile. Il faut se rendre compte que l'APHP c'est 3,9 millions de m2 de bâtiments à Paris.

    A Lariboisière, l'espace vert central sera remis en valeur. Les "peignes" (bâtiments d'origine disposés autour du jardin) seront rénovés. La Chapelle sera conservée et un nouveau bâtiment sera construit à l'angle du boulevard de la Chapelle et de la rue de Maubeuge. Il ne dépassera pas 25m de haut. L'entrée des urgences se fera par le boulevard de la Chapelle.

    Le point de vue de la ville, ses projets

    « C'est une opportunité exceptionnelle que de pouvoir repenser cet espace sans sacrifier l'offre de soins » a enchainé Anne Hidalgo, adjointe chargée de l'urbanisme.

    Des logements seront créés dans l'espace nord de l'emprise, dont 50% de logements sociaux toutes catégories afin de permettre aussi à la classe moyenne de se loger. Il faudra aussi proposer des logements au personnel hospitalier.

    Les espaces verts ne seront pas oubliés car nécessaires dans ce quartier très dense, coincé entre deux gares. Un au nord de l'emprise et l'espace central protégé.

    3e et dernier élément : les commerces et les entreprises (bureaux).

    Le quartier sera exemplaire par rapport au Plan climat, bâtiments à très faible consommation énergétique, jardins, terrasses végétalisées et partagées.

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    La Direction de l'Urbanisme, incontournable pour la réalisation du projet

    La première étape était de modifier le Plan local d'urbanisme (PLU) comme l'a rappelé Alain Lhostis, ancien adjoint à la santé, qui a beaucoup contribué au dossier et a permis de mettre la parcelle en  Zone de Grands Services Urbains (GSU) dans le plan local d'urbanisme : une modification rendue nécessaire par la création des 50% de logements sociaux.

    Ce sera fait en février 2012. Viendront ensuite les consultations pour le choix de l'aménageur. L'espace est délimité en lots. Le lot nord  serait démoli et la partie sud, en 3 lots, serait conservée avec les bâtiments, non classés mais reconnus comme ayant un intérêt particulier et l'espace vert.

    Quelles surfaces tout cela représente-t-il ? 11 500 m2 de logements, 4 000 pour les commerces et 15 000 pour des bureaux.

    Une voie de désenclavement est prévue entre la rue du faubourg Saint-Denis et la rue de l'Aqueduc ainsi que la création d'une liaison piétonnière.

    On a tout de même entendu, à juste titre, quelques voix s'exprimer sur le devenir de l'hôpital public « Où trouvera-t-on les fonds lorsqu'il n'y aura plus rien à vendre ? » s'est exclamée une habitante?

    Quelle réponse pour notre quartier en terme de circulation ?

    Il y a des enjeux urbains pas tant sur la construction que sur la circulation, a précisé le maire du 10e. Tout ne trouvera pas une solution, mais il est nécessaire d'améliorer les choses. On est dans un quartier de passage, il ne faut donc pas forcément multiplier les places de stationnement. En revanche, des modifications seront à étudier sur le boulevard de la Chapelle et en concertation avec les loueurs de voitures. Comme Anne Hidalgo, qui a avoué s’être déjà laissée prendre au piège d'un embouteillage sur le boulevard de la Chapelle, Rémi Féraud a répété que la ville est bien dans une logique de réduction de la circulation à Paris.

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    (ci-dessus un cas fréquent de blocage d'un porte-huit d'une société de location de voitures)

    Action Barbès sera donc vigilante sur les problèmes liés à la circulation et a redemandé la mise en zone 30  km/h du secteur, un souhait partagé par le  conseil de quartier Lariboisière. Rémi Féraud a aussi salué le long engagement de notre association sur ce terrain de la réduction de la place de la voiture dans l'espace public. 

    La démocratie semble reprendre quelques couleurs autour de ce projet. Nous attendons avec impatience la mise en place des ateliers participatifs annoncés par Anne Hidalgo après le choix de l'aménageur. Sachant qu'on est sur un calendrier de fin 2016-2017...

  • L'avenir de Lariboisière : on en discute ce soir

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    Nous avons relaté toute la problématique de la santé publique à Paris, à la suite de Bertrand Delanoë qui en avait fait le thème de son compte rendu de mandat dans le 10e.

  • Malgré la pluie... c'était Place Turgot hier matin

    Le vin chaud et la musique très entraînante de deux pianistes enthousiastes, leur piano à peu près protégé par le barnum du conseil de quartier, tout était là pour partager un moment sympathique sur la place Turgot. Voici une courte vidéo :

  • Chapelle International : le point

    Une réunion publique ce soir pour faire lepoint sur le projet urbain de Chapelle International à la mairie du 18e, à 19 heures.

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    Vous trouverez toute l'informatiion disponible sur le projet sur le site de l'association ASA Paris Nord Est.

  • Santé à Paris: urgence et nécessité

    ca9d4478cbdd42743ccf208a1f7b93cf.pngComme chaque année lors des comptes rendus de mandat de Bertrand Delanoe, la salle des fêtes de la mairie du 10e était comble pour échanger sur un sujet on ne peut plus d'actualité : la santé.

    Elus, médecins des hôpitaux, habitants, tous ont souligné la mise à mal de l'APHP, de notre système de santé et ont fait part de leurs inquiétudes.

    Pour assurer aux Parisiens la meilleure offre de soins possible, la ville a mené de nombreux combats, a rappelé Bertrand Delanoë : soutien pour l'Hôtel-Dieu, pour le maintien des centres d'IVG comme Tenon, des centres de planning familiaux, pour la Mutualité dans le 5e, ouvertures de maisons de santé, lutte contre le saturnisme, campagnes de prévention. Autant de besoins qui devraient être pris en charge par l'état.

    La municipalité a même fait le choix courageux mais coûteux d'augmenter la part allouée à la santé dans son  budget...

    François Bourguignon, chef du pôle santé publique de la Pitié Salpêtrière, qui jouait le rôle de grand témoin auprès du Maire, a apporté un éclairage sur la situation parisienne et a proposé quelques pistes.

    Quelles sont  les préoccupations des habitants à l'heure actuelle ? Pouvoir se faire soigner, mais surtout pouvoir payer la consultation. Il faut savoir que 50 à 70% des praticiens sur Paris sont en secteur 2, ce qui constitue un obstacle important pour l'accès aux soins. 

    Quels sont les problèmes rencontrés ? Dans certains arrondissements s’étend une certaine désertification médicale, qui conduit les patients inexorablement vers les urgences, bientôt sur-sollicitées, voire au bord de l’explosion parfois. Les actions de prévention que ce soit pour le VIH, l'accès au dépistage, la réduction des risques pour les toxicomanes ou l'aide aux prostituées, sont largement soutenues par des associations, que des subventions réduites ces temps-ci ont fragilisées. 

    Ce qu’il faut faire : Il faut donc soutenir les maisons de santé, permettre aux plus démunis d'accéder à une complémentaire santé, maintenir un dispositif fort de PMI (protection maternelle et infantile) pour les enfants de moins de 3 ans et soutenir les associations.

    Le Vélib’ est à lui seul une mesure de santé publique, a t-il ajouté ! Non sans humour.

    Des projets en cours

    Jean-Marie Le Guen, adjoint à la santé, a précisé la volonté de la ville de redéfinir la PMI pour être au plus proche des familles et des mères  les plus en difficulté. D'autant que le nombre de pédiatres diminue et que ceux-ci demandent très souvent des dépassements d'honoraires. Il a rappelé que Paris souhaitait ouvrir une salle de consommation à moindre risque, ce qui pourra se faire dès l'accord juridique du gouvernement (Comptons plutôt sur les élections du printemps prochain! a-t-il ajouté.)

    En attendant, il faut encourager la prévention, lui donner des moyens et aller davantage vers le dépistage puis le traitement rapide du sida et des autres pathologies infectieuses.

    Disposer de données fiables sur les problèmes d'accès aux soins (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui) sera nécessaire s’il on veut améliorer l'offre de soins.

    Fermeture du site Fernand-Widal : un enjeu de modernisation pour Lariboisière

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    Le site n'est plus adapté à une médecine moderne. Les personnels hospitaliers sont tous d'accord sur ce constat. Il y aura bien un nouveau bâtiment construit sur le site de Lariboisière afin de permettre le rapatriement des activités de Fernand-Widal et, surtout, une révision complète du plateau technique. La restructuration décidée permettra de prendre en charge des malades dans un suivi élargi et dans de meilleures conditions que sur le site de Fernand-Widal devenu obsolète. Tout bénéfice, comme on dit...

    Les scoops de la soirée 

    •  ouverture du 5e centre du Planning familial dans le 10e, probablement l'an prochain
    •  réouverture de la Mutualité en octobre 2012.

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    S'il faut encore convaincre que le sujet préoccupe, nous vous proposons d'écouter le docteur Xavier Emmanuelli présent samedi matin sur France Inter face à des jeunes gens qui l'interrogeaient sur la santé avec ce titre "L'accès aux soins est-il un luxe ?"


    Xavier Emmanuelli - Le IN par franceinter

  • Collecte des ordures, en surface ou souterraine

    Image insolite ! (mais en rapport direct avec le thème choisi par le conseil de quartier Trudaine-Rochechouart de ce soir...)

    Insolite et instructive tout à la fois. Ici, on n’est pas à Paris. Mais dans une petite commune des Pyrénées orientales où le sous-sol est sans doute moins occupé que dans la capitale.

      Collecte ordures ménagères enterrée web.JPG

    Ces trois gros conteneurs sont des cuves métalliques destinées à être enterrées et à accueillir les ordures ménagères. Nous avons ce type de collecte dans notre quartier, exclusivement pour le verre, par exemple sur la place Turgot, en haut du faubourg Poissonnière, sur la placette Paré-Patin ou encore rue de la Goutte d’Or.

    Pour les ordures ménagères, elles ne conviendraient pas en région parisienne, car la densité de population entraîne des volumes trop importants et par conséquent exige un autre type de collecte, celle qu’on connaît immeuble par immeuble.

    Toutefois des projets novateurs voient le jour comme à Romainville : la collecte par aspiration souterraine et pneumatique. Écoutez l’explication de Corinne Valls, maire de Romainville et suivez la visite de la centrale avec Bruno Martin et Estelle Brachlianoff.

     
    Collecte pneumatique des déchets à Romainville. par ORDIF

    Alors ? Convaincu ? On en parle aussi pour le nouveau quartier de Clichy-Batignolles.

    Il y a bien sûr des inconvénients, si d’un côté le principe permet de supprimer beaucoup de camions dans les rues et de réduire la facture liée aux personnels, de l’autre côté du bilan, l’aspiration est gourmande en énergie. Le coût d’implantation n’est pas négligeable non plus. Des études de faisabilité par des agences indépendantes (de préférence pas celles des acteurs actuels de la collecte comme Veolia ou les entreprises sous contrat) devraient pouvoir départager et dire si l’effort financier qu’il faudra consentir en vaut la chandelle. Des exemples existent dans des grandes villes en Suède et en Espagne depuis longtemps. Il faut reconnaître qu’en Espagne par exemple, les poubelles sont extérieures aux habitations, ou étaient paris,collecte,ordures-managères,aspiration-pneumatique,romainville,batignollesextérieures dans les villes passées à l’aspiration, et que la modernité exigeait qu’on remédie à une situation peu hygiénique, particulièrement en été sous de fortes chaleurs. Les villes du sud de la France sont souvent logées à la même enseigne et il n’est pas rare de voir encore de gros conteneurs collectifs dans les recoins et aux angles des rues. Toutefois, il ne faut pas confondre l'enterrement des conteneurs collectifs avec l'aspiration souterraine. Les premiers devront toujours faire l'objet d'une collecte. (comme ci-contre en Galice)

    Repères : La ville de Paris assure l’intégralité de la compétence collecte sur l’ensemble de la ville soit pour environ 2 200 500 habitants et a collecté en 2008, 497 kg par habitant. La compétence traitement est prise en charge par le SYCTOM (Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) de l’Agglomération Parisienne, unique syndicat de traitement du département qui couvre 100% de la population.

  • Rue Pierre budin, fin du combat

    Jeudi dernier, 18h30, école élémentaire de la rue Pierre Budin, là où trois semaines plus tôt s’était tenue la réunion publique du conseil de quartier Goutte d’Or Château rouge dans une ambiance houleuse. Nous avions titré le lendemain « Goutte d'Or-Château rouge, au bord de l'explosion »… 

    La rue Budin faisait partie des revendications des habitants venus dire haut et fort leur insatisfaction, leur mal de vivre, en un mot définitif, leur ras-le-bol de la situation.

    Changement de décor jeudi soir : la foule avait disparu du préau. Une douzaine de personnes étaient réunies autour de Dominique Lamy, élu chargé de la voirie, et Valère Griot, chef de la subdivision du 18e arrondissement (Direction de la voirie) dans la salle de classe du Cours moyen 2. Distribution du plan provisoire des aménagements prévus, objet de cette dernière réunion publique (des affichettes étaient collées aux murs de l’école et dans la rue).

    En introduction, Dominique Lamy a rappelé que le projet avait été porté avant tout par les parents d’élèves de l’école et que ce soir nous participions à une réunion conclusive, élargie aux acteurs locaux, habitants et associations, après une série de réunions en mairie pour affiner le projet.

    Nous brosserons rapidement le tableau de la nature des aménagements :

    • suppression totale des stationnements automobiles grâce à la réduction de la largeur de l’unique voie circulable,
    • balisage de la chaussée par des plots de chaque côté et mise à même niveau (ou presque, 2 à 3 cm de bordure seulement) avec les trottoirs élargis,
    • revêtement asphalte pour les cheminements piétons et pavés en écailles de poisson pour la chaussée roulable,
    • ralentisseur de vitesse en plateau à l’entrée et à la sortie de la rue,
    • maintien de l’éclairage actuel,
    • élargissement du trottoir au droit de la nouvelle crèche, en conformité avec les normes Vigipirate.

    Travaux de début janvier à fin mars 2012.

    Inauguration prévue début avril 2012, en l’absence de tout retard dû aux intempéries car nous serons en période hivernale. L’accès pour les piétons sera assuré et sécurisé tout au long des travaux.

    En dehors d’un débat sur le revêtement de la chaussée – pavés ou pas – et la possibilité de neutraliser les renfoncements de porches qui favorisent la multiplication des urinoirs sauvages, la réunion a débouché sur un consensus total pour le projet. On s’en félicite, car honnêtement la mairie a fait un bon travail en assurant le financement des travaux en amont. Bien sûr il faut savoir que les parents d’élèves avaient entamé leur « combat » il y a maintenant quatre ans, déjà, comme l’a précisé l’un d’eux.

    Tout est bien qui finit bien… Pourtant nous nous sommes demandé où étaient tous les habitants venus protester au conseil de quartier du 20 octobre. L’enjeu était d’importance. Une fois rénovée la rue Budin, le quartier n’est pas pacifié pour autant, au regard de tous les écueils qui avaient été énumérés en conseil de quartier. Une vision plus globale de tout le quartier a été réclamée par une habitante. Elle pensait notamment à l’implantation de sanisettes, à des réductions d’espace où se concentrent les attroupements, à des mesures contre les ventes illicites, etc. Dominique Lamy a répondu avec beaucoup de bon sens que tout aménagement de voirie, même provisoire, est soumis à de nombreuses contraintes : il doit respecter la loi, celle sur les accès pompiers, celle sur les normes d’accès PMR (personnes à mobilité réduite), respecter les décrets européens, le code de la route et le PLU. On ne fait pas ce que l’on veut, même pour poser une balise pendant trois mois. Aussi la mairie du 18e poursuit-elle sa politique de rénovation urbaine dans le quartier et gère-t-elle de façon rationnelle ses crédits. On acceptera en effet qu’il serait dommage de refaire une chaussée ou un trottoir, de les aménager en surface ou en profondeur, pour les détruire à nouveau à la veille de la rénovation d’un immeuble, voire sa destruction. Les présents ont soupiré…

     

  • AUTOLIB' sur le boulevard de Rochechouart

    Des travaux de réalisation de nouvelles stations Autolib’ dans le 9e vont démarrer  la semaine prochaine. Notre quartier est concerné par ces réalisations.

     

    La station sera située au 31 boulevard de Rochechouart :

    les travaux sont prévus entre le 10/11/2011 et le 16/12/2011

     

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    L’affichette d’informations sur ces travaux, réalisée par le syndicat mixte Autolib’ a été diffusée en format papier dans le secteur des travaux.

     

    Pour rappel, Autolib’ est un nouveau service à la mobilité dont l’objectif est de mettre à la disposition des habitants de l'agglomération parisienne des véhicules électriques en libre-service, de façon permanente (24heures/24) et en trajet libre, pour des déplacements courts et occasionnels.

     

    Pour toutes questions relatives au projet Autolib’, vous pouvez consulter le site internet de la ville : www.paris.fr , celui de la mairie du 9e: www. Mairie9.paris.fr, ou celui du syndicat Autolib’ : www.autolib.eu

    Ou encore notre blog bien sûr !

     

  • Des travaux d'aménagement rue Budin dans le 18e

    Rue Budin ? Un peu loin de notre zone d'observation habituelle, direz-vous... Un peu, oui, mais c'est aussi rue Budin que se trouve l'école qui accueille les réunions publiques des conseils de quartier Goutte d'Or - Château rouge, auxquelles nous participons régulièrement.

    Lors du dernier conseil, le 20 octobre dernier, des habitants avaient dénoncé une situation difficile dans cette même rue : présence de prostitution, malpropreté, nuisances diverses liées aux trafics bien implantés par là aussi. C'et pourquoi nous irons...

    • ce soir à l'école Budin pour une
      concertation autour des aménagements possibles de la rue Pierre Budin
      18h30

    Est-ce en réaction à ces plaintes récurrentes que le projet de réaménagement a vu le jour ?

    Peut-être pas, car la section territoriale de voirie a déjà pensé et réfléchi aux aménagements possibles comme en témoigne le plan du projet, une étude provisoire que vous pouvez découvrir ci-dessous. Il s'agit bien sûr d'aménagements proposés et la réunion de ce soir permettra d'en discuter et d'en avoir une meilleure vision en grand format...

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