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Propreté - Page 17

  • Samedi : nettoyons les berges du Canal St-Martin !

    Samedi prochain aura lieu la 2e opération "Clean-Up Day", organisée par la Maison du Canal, après sa précédente journée "Nettoyage de printemps" du 29 mai dernier.

    L'idée est de se mobiliser pour redonner une nouvelle beauté au Canal Saint-Martin, qui constitue l'un des sites patrimoniaux les plus attractifs de Paris. Nous avions déjà évoqué la dégradation du lieu du fait de la surabondance de déchets abandonnés le long des berges.

    La convivialité sera au rendez-vous, qui est fixé à 15h30, samedi 20 septembre, sur la Place Poulmarch (à l'angle du quai de Valmy et de la rue Beaurepaire, face au café "Chez Prune").

    Après l'effort, un apéro "Zéro Déchet" vous sera offert à 19h.

    Seuls impératifs : apporter votre matériel (gants de protection, vêtements et chaussures adaptés, pinces, balais, pelles) et vous inscrire préalablement auprès d'Héloïse par mail: dd@lamaisonducanal.fr ou par téléphone au 01 42 01 46 83.

     

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  • Dimanche matin ordinaire à Barbès

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    Me voilà dehors pour aller à un vide grenier organisé sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Il est 8h. Devant chez moi, un homme à vélo planque un sac plastique sous une Autolib'. Des cigarettes probablement. Depuis que des vendeurs sont repoussés du kiosque, ils vont vers la sortie Patin du métro et je vois régulièrement des sacs déposés sous les voitures. Il y a deux jours, c'était à la suite d'une intervention de police.


    Quelques vendeurs sont déjà en activité mais il y a peu de clients. Le boulevard de La Chapelle et la placette Charbonnière sont jonchés de détritus. Rue de la Charbonnière, rue Caplat même état. Un employé de la boulangerie au carrefour avec la rue de Chartres nettoie le devant de la boutique, ramasse les canettes dans le caniveau, jette les cartons dans une grande poubelle. J'imagine que c'est ainsi tous les matins pour lui.


    Les abords de l'église sont propres mais aucune âme qui vive. Je me demande si le vide grenier a bien lieu. Du coup, je continue et reprends la rue Polonceau. Dans le square Léon, deux agents de la propreté sont au travail. Le lieu est agréable.


    Un adhérent d'Action Barbès se plaignant régulièrement de l'état de saleté du boulevard Barbès et du manque de nettoiement, je décide d'y passer. Côté impair, une voiturette à brosse s'active sur le trottoir. Côté impair, on a déjà lavé. mais je dois reconnaitre que si le trottoir est mouillé, il y a encore beaucoup de papiers et autres détritus. Donc, comment procèdent les  agents? Ils repassent après avec des balais? Quel intérêt?


    Un homme donne du pain aux pigeons. J'ai envie de lui adresser la parole puis je renonce. A quoi bon. Je l'ai fait de nombreuses fois sans succès.


    Autour du kiosque qui est déjà ouvert, c'est propre. Un seul vendeur de cigarettes en train de compter ses billets.


    L'eau continue de couler à flots sur le boulevard face au Louxor. C'est ainsi depuis une semaine malgré mes deux signalements à l'élu chargé de la propreté dans le 18e. Décourageant. Heureusement, le soleil pointe le bout de son nez.

    ***** Toute dernière minute, ce tweet :

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    Ne désespérons pas...

     

  • Artemisia et ses oeuvres

    Juste une brève pour revenir sur les fresques réalisées par Artemisia dans notre quartier. Pour vous dire aussi que la Sncf n'a pas renoncé à mettre des plantes sous ses fenêtres malgré l'attirance des canettes vides pour les jardinières. Hélas. 

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    Des jardinières de qualité ! Avec un arrosage par goutte à goutte intégré. Et disparues les grilles disgracieuses. 

    Le partenariat Artemisia - Sncf produit de belles choses. Nous avons repéré la signature gravée dans le marbre (oui, bon...).

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    Que de louanges dans notre blog, allez-vous dire... En effet, mais c'est plutôt réussi. Mieux que ce que l'on pouvait imaginer à la vue de nos photos. Maintenant, il reste que ces jolies fresques ont besoin d'être un peu entretenues car le temps les use. Or, dès que des signes d'usure apparaissent, le risque est grand que des mauvais traitements n'accélèrent leur vieillissement. Exemple : 

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    C'est la sortie du parking Vinci situé derrière la gare du Nord. La réalisation est l’œuvre d'Artemisia également. Comme il s'agit d'un enduit imitant une mosaïque, ce ne sont pas des morceaux de carrelage qui se décollent, mais l'enduit qui s'écaille sous l'effet des intempéries, des eaux de pluie, etc. Voir détail ci-dessous. 

     

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  • Propreté dans le 10e : plan d'action pour 2014

    Une première réunion s'est tenue autour d'Elise Fajgeles, élue chargée de la propreté et de la voirie et de deux responsables de la section 9e/10e de la direction de la propreté et de l'environnement (DPE). Les équipes d'animation des conseils de quartier et du conseil des seniors étaient au rendez-vous.

    Dans la mandature précédente, l'actuel et déjà maire Rémi Féraud avait pris en main cette délégation. Pris par de nombreux dossiers sans doute, il n'avait pas eu le temps de maintenir à jour les contrats de propreté élaborés un temps avec les conseils de quartier, et les marches exploratoires avaient disparu du paysage.

    Il faut reconnaitre qu'il y a fort à faire dans notre quartier comme dans bien d'autres.

    Quel était l'objectif de cette réunion ?

    Lire la suite

  • Des mégots à foison

    Au cours des dernières années, beaucoup de pays, peu à peu, ont interdit la cigarette à l'intérieur des lieux publics, des bureaux, des cafés et restaurants. Pour autant,  trottoirs et caniveaux sont-ils remplis de ces petits bouts de filtre jaune qu'on appelle communément les MEGOTS ?

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    Nous laisserons l'étymologie de ce mot qui partage les linguistes : mec, meg ou mégaud de la culture populaire, nous n'allons pas pinailler sur l'origine mais plutôt vous conseiller de consulter un des sites spécialisés qui statuent sur la question. 

     

    Le déclic : (extrait du site de http://www.service-public.fr)

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    Attardons-nous donc sur les conséquences de la loi entrée en vigueur le 1er janvier 2008. Pourquoi les mégots des fumeurs se retrouvent-ils aux pieds des arbres et dans les caniveaux ? Sur les tables des terrasses ouvertes trouve-t-on toujours un cendrier ? Les salariés des entreprises disposent-ils d'un cendrier extérieur quand ils fument devant leur établissement ? Que dit la réglementation ou même la législation à cet égard ? Etc., etc. En un mot, comment fait-on pour lutter contre cette pollution aux mégots. 

     

    Pollution par les mégots

    Le filtre d'une cigarette consommée contient par définition tout ce qu'il est possible de ne pas laisser pénétrer dans les poumons du fumeur, soit les résidus du tabac consumé, ceux des quelque 4000 substances chimiques qu'il contient, dont 250 sont nocives et 50 d'entre elles cancérigènes. Rien que cela ! Le mégot négligemment jeté dans le caniveau ou à même le sol ne tardera pas à être emporté par le vent ou l'eau et à finir sa vie dans quelque station d'épuration, quand il n'est pas dirigé directement vers une eau fluviale. 

     

    Et le mégot pue ! 

    En effet, il est bien difficile de le conserver sur soi dans un petit réceptacle tant il suscite le dégoût y compris du fumeur lui-même. Des cendriers individuels existent cependant mais leur usage est encore confidentiel. Les éteignoirs installés sur les corbeilles de rue il y a deux ou trois ans n'ont pas démontré leur efficacité non plus. Ces derniers bénéficiaient d'un panonceau dont la durée de vie a été très brève. Quant aux fumeurs ils n'ont pas adhéré à cette sollicitation très optimiste. Depuis le changement des corbeilles de rue, la structure est pourvue d'un éteignoir incorporé. Pour autant sa présence ne semble pas mordre sur les habitudes des fumeurs. 

     

    Que dit la réglementation ? 

    Concernant les cendriers, mobiles ou non, avec emprise sur la voie publique , il est vrai qu’il doivent faire l’objet d’une autorisation d’installation de la part de la Mairie de Paris (Direction de l’Urbanisme). Celle-ci est majoritairement accordée mais il n’empêche que cela reste une démarche et une vérification administratives incontournables. En revanche, depuis quelques années désormais, lorsque leur installation est accordée, ils sont effectivement exonérés de droits de voirie. Ce qui n’est pas exactement la même chose.

    Autorisation nécessaire mais présence sur le trottoir gratuite et sans droits, tout cela a été décidé dans le but de lutter contre les mégots sur la voie publique.

     

    Pour être tout à fait explicite, il faut que nous vous exposions les 3 cas de figure possibles (transmis intégralement par la Division de la Propreté de Paris 9e-10e, que nous remercions ici) :

     

    1°) un établissement (sans droit de terrasse tel un immeuble de bureaux) qui souhaite faire installer un cendrier fixe (donc au mur) avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer et vider à sa charge son cendrier.

     

    2°) un établissement (sans droit de terrasse tel un autre immeuble de bureaux ou un restaurant sans terrasse donc) qui souhaite faire installer un cendrier mobile avec emprise sur la voie publique doit faire sa demande à la DU puis acheter, installer, rentrer et sortir chaque jour et vider son cendrier à sa charge.

     

    3°) un établissement (avec droit de terrasse telle la plupart des cafés et des restaurants) qui souhaite installer des cendriers mobiles (donc sur pied) sur sa terrasse est libre de le faire à sa guise, autrement dit sans avoir à redemander une autorisation spéciale « cendriers mobiles » à la DU et donc sans avoir à payer en plus de son droit de terrasse pour ces cendriers.

    Les cafés/restaurants avec droit de terrasse sont donc libres d’avoir ou pas des cendriers sur pied et/ou sur les tables.

    En revanche, ils sont dans l’obligation réglementaire de rendre la voie publique en parfait état de propreté au moment de la fermeture de leur établissement et donc de leur terrasse.

    Et peuvent être verbalisés dans le cas contraire.

    Ils ont donc tout à gagner à installer des cendriers, grands ou petits, plutôt que d’avoir à balayer longuement le soir, à la fermeture. CQFD.... Mais le savent-ils toujours ?

     

    En Suisse, un pays souvent pris comme modèle de propreté, le sujet des mégots sur la voie publique n'est pas négligé non plus. Chez nos voisins helvètes, l'interdiction de fumer dans les lieux fermés date du 1er mai 2010, et il s'en est suivi une déferlante de mégots sur les trottoirs, qui a un coût important dans la lutte pour la préservation de l'environnement.

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    "La pollution engendrée dans l’environnement naturel et urbain ainsi que les coûts engendrés chaque année par les mégots en Suisse représentent d’après l’OFEV (Office fédérale de l’environnement) une charge d'environ CHF 55 millions pour les communes et les transports publics."

    (source http://www.in-finitude.ch)  

     

    Une étude menée en 2010, toujours en Suisse, tentait d'analyser les coûts imputables à la négligence coupable de ceux qui ne respectent pas l'espace public... Malgré la propreté légendaire suisse, les mégots (en violet sur le diagramme) se retrouvent en grand nombre dans l'espace public et représentent 36% du coût du nettoyage dans les communes. 

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    Si les mégots sont ramassés par les services de la propreté, le coût engendré est démesuré, s'ils ne sont pas ramassés, leur pollution est démesurée... Que faut-il choisir entre la peste et le choléra ? 

  • Une méthode drôle et efficace pour l'été

    Nous ne résistons pas à l'envie de vous faire partager cette minute et 23 secondes de vidéo, tournée en Inde, qui montre comment on peut endiguer les épanchements d'urine de mâles inciviles.

    Ce sont évidemment les femmes qui trouvent l'opération très drôle. Parions que ce serait pareil chez nous !

    A nuisance importante, mesure efficace ! 

    La vidéo a été vue sur le site de voyagerloin.com, qui l'accompagnait du commentaire suivant : 

    Vous le savez, l’Inde est le second pays le plus peuplé du monde, ce qui implique visiblement beaucoup de petites incivilités. Oui, c’est un fait, de plus en plus d’hommes en Inde n’hésitent plus à sortir le biscuit pour uriner en pleine rue. Combinées à la chaleur, ces odeurs deviennent vite pestilentielles, et ça dérange.

    Alors pour lutter contre ce phénomène, un groupe d’individus anonymes, mais qui s’est autoproclamé « The Indian Proper » a décidé de prendre le taureau par les cornes en réagissant de manière drastique. La technique est imparable, plutôt rigolote, et a le don de dissuader quiconque de venir se faire plaisir sur les murs ! 

    Cette vidéo, et surtout l'icône qui orne le camion des arroseurs nous a fait penser à une autre vidéo, tout aussi amateure, datant de mai 2008, au lendemain des élections municipales. Vous voyez de laquelle il s'agit ? Non ? Notre association avait organisé une manifestation pour attirer l'attention sur le phénomène pisseur-tous-azimuts, déjà, et précisément nous voulions obtenir la fermeture du recoin niché au creux des piliers de la station de métro. Que nous obtiendrons fin 2010. Tout peut arriver à qui sait attendre... et se démener !

    Vous voulez la voir ? Elle est là. Soyez indulgents, le réalisateur est un amateur. Il progresse toutefois... 


    Action Barbès Propreté Manif 17 mai 2008 par ParisNeuvieme

  • Collecte des ordures : du nouveau dans les horaires

    Dans Paris, la collecte des ordures ménagères n'est pas uniformément effectuée par les services municipaux de la Propreté de Paris. Dans certains arrondissements, ce travail a été confié à des entreprises privées. Les contrats arrivant à terme, de nouveaux marchés ont été passés avec de nouvelles entreprises et les conditions de collecte changent. 

    À partir du 22 juin prochain, dans le cadre du lancement du nouveau marché, la société DERICHEBOURG assurera la collecte dans les 1er, 3e, 4e et 7e arrondissements, la société PIZZORNO dans les 10e, 15e et 18e arrondissements, et VEOLIA dans les 11e et 19e. La société URBASER réalisera la collecte des déchets dans le 13e ainsi que la collecte complémentaire des corbeilles de rue dans dix des arrondissements parisiens.

    Pour ce qui concerne le 9e, rien ne change.

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    Des précisions sur les nouveaux horaires : 

    10e arrondissement

    du lundi au dimanche entre 17h et 23h

     

    18e arrondissement

    secteur de Montmartre : 
    du lundi au samedi entre 6h et 8h30
    le dimanche entre 7h et 9h30

    secteur de Château Rouge :
    du lundi au dimanche entre 17h et 23h

    tous les autres secteurs de l'arrondissement :
    du lundi au dimanche entre 17h et 22h

    Ne soyez donc pas surpris si un bruit inhabituel se fait entendre dans votre rue de bon matin... nous nous adressons là aux heureux habitants du quartier Montmartre !

  • Grand nettoyage de printemps en vue rue Ambroise Paré

    Pour la troisième année consécutive une opération de prévention propreté sur les déchets relatifs à la consommation de drogues et aux risques associés va se tenir les 21 et 23 mai prochains aux abords de la Gare du nord et de l’hôpital Lariboisière (boulevard de La Chapelle compris). Pour rencontrer les habitants, des stands seront dressés (voir lieux ci-dessous): toutes les questions seront les bienvenues. N'hésitez pas à les poser.

    Les stands seront installés  :

                    Le mercredi 21 mai de 17h00 à 19h00, rue A. Paré en proximité de la sanisette et à la sortie du M° Barbès côté Guy Patin. 

                    Le vendredi 23 mai de 17h00 à 19h00, rue A. Paré en proximité de la sanisette et à la sortie du M° Barbès côté Guy Patin.

     

    Cette opération consiste à sensibiliser les riverains sur le matériel lié à la consommation de drogues (risques, que faire, qui fait quoi en la matière), et d’aller à la rencontre des consommateurs de drogues qui fréquentent ce territoire pour les sensibiliser aux questions de salubrité publique.
    En amont de cette opération a lieu une marche exploratoire ce matin-même avec un rdv à 9 heures devant le parvis de l'église Saint-Vincent de Paul. C'est le point de rendez-vous et nous remonterons vers l'hôpital Lariboisière selon toute vraisemblance. 
     
    Cette action est réalisée collégialement par les mairies du 10e et 18e arrondissements de Paris, les services de la Direction de la propreté et de l’eau des mêmes arrondissements, le Service Municipal d’Actions de Salubrité et d’Hygiène de la mairie de Paris, de la Mission Métropolitaine de Prévention des Conduites à Risques, de l’association SAFE (qui gère les automates qui distribuent et récupèrent les kits d’injections), l’association Gaïa dont le bus est positionné rue de Maubeuge (centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues), l’association Aurore-Espoir Goutte d’Or (centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour  usagers de drogues) et Coordination Toxicomanies (Acteur de médiation social sur les questions liées aux drogues et centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues). 
    Nous participons à la marche exploratoire et reviendrons vous dire ici-même comment elle s'est passée, pour vous faire part de nos observations aussi ... 

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    Une des  affiches de la dernière campagne de la Propreté de Paris

  • Comme une ritournelle ancienne

    Dès l'entrée en fonction de la nouvelle édile ( que nous convertissons pour l'occasion au féminin ! ), la propreté des rues de Paris s'empare des unes des journaux parisiens. Pourquoi ? parce que Anne Hidalgo s'est rendue en visite dans un atelier technique de la Propreté du 15e. La belle affaire !

    Ecoutez le reportage sur place de Sylvain Tronchet de France Bleu

     

    Cela nous a valu également un long article dans Le Journal de Paris du jeudi 10 avril, d'où nous avons extrait les chiffres ci-dessous pour votre information :

    6 790 agents de propreté à Paris, dont

    4 862 éboueurs,

    692 conducteurs et 146 agents chargés de la maintenance du parc de véhicules.

    236 femmes éboueurs (5%).

    S’ajoutent à l’effectif 25 encadrantes de proximité (+ 9% en un an).

    141 ateliers de propreté à Paris.

    96 inspecteurs.

    Les 450 inspecteurs de sécurité sont aussi habilités à verbaliser les infractions à la propreté.

    21 935 amendes infligées l’an dernier pour des infractions en lien avec la propreté.

    34 500 signalements concernant la propreté effectués depuis fin juin 2013 par des Parisiens avec l’application "DansMaRue". 

     

    Il se trouve que nous avions répondu aux questions d'une journaliste sur la propreté des rues de Paris cet hiver pour un magazine parisien, "Vivre Paris", dont le n°18 traitait de ce thème récurrent et sortait le 17 mars (pour lire cet article, cliquez ici).

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    Nous y avons trouvé également des chiffres, d'autres chiffres (curieux comme la propreté peut se décliner en chiffres... ). Ce sont ceux de la Direction de la Propreté de Paris et de l'Eau (DPE) pour 2011.

    2400 km de trottoirs et 1700 km de voies à entretenir dans Paris intra muros

    7548 agents (tiens, ils sont plus ici, mais ce sont les chiffres de 2011...)

    309 M€ de budget pour la propreté et la collecte des déchets.

    150 M€ pour l'eau et l'assainissement.

    1 137 586 Mt de déchets collectés en 2012.

    30 000 corbeilles de rue dont 10 000 nouveaux modèles qui seront tous posés au printemps.

    903 colonnes à verre dont 92% insonorisées.

    20 colonnes enterrées.

    195 000 000 m3 d'eau potable produits quotidiennement pour Paris.

    600 000 m3 d'eau potable produits par jour pour les Parisiens.

    62% des Parisiens se disent satisfaits lors de la 5e édition du baromètre de la propreté. 

    400 sanisettes sont installées dans Paris (nous ajouterons qu'elles sont gratuites).

     

    Et maintenant, en sachant tout cela, les trottoirs ne vous paraissent-ils pas plus soignés ? Lol (laughing out loud) ou mdr (mort de rire), c'est au choix... Allez, pas de mauvais esprit. 

  • Une rue qui mérite une attention particulière

    En passant à pied tout récemment dans la rue de la Goutte d'Or, il nous est revenu à l'esprit une réunion de l'été dernier à la mairie du 18e. Il s'agissait, ce 3 juillet, d'écouter la restitution des premiers mois d'exercice du dispositif de zone de sécurité prioritaire de Barbès - la Goutte d'Or - Château Rouge. Nous étions plusieurs de l'association à y assister et à écouter les représentants de la préfecture, du parquet et de la mairie. Nous avions d'ailleurs fait un article à l'époque, quelques jours plus tard, pour rendre compte de la situation. C'est ici.

    Après les résultats de l'enquête sur la notion de sécurité telle que ressentie par les habitants qui avaient répondu au questionnaire, la parole fut donnée aux participants. Un commerçant, un pâtissier possédant une boutique et un second local rue de la Goutte d'Or voulait faire part de son désarroi de ne pas pouvoir accéder correctement à son local à la veille du Ramadan. Celui-ci commençait le 10 juillet. Or des hommes sans logis ont depuis très longtemps élu domicile et posé leurs affaires dans ce coin de rue. Ils acceptent très difficilement qu'on les en déloge, ni même que les services de la Propreté nettoient cet espace. Le commerçant mettait en avant les conséquences sur son chiffre d'affaire, la période du ramadan étant très porteuse... 

    La mairie s'est alors engagée à disposer devant la boutique des bacs à plantes vertes pour ménager un espace libre. Et cela dans un laps de temps très court, puisqu'on était alors à une semaine du début des festivités. Ce qui fut dit, fut fait ! 

    Malheureusement on sait que rien n'est simple en ville. Deux inconvénients à ce souci louable de végétalisation expresse :

    1- Les services des Parcs et Jardins (DEVE) n'acceptent plus de se charger de l'entretien de nouveaux bacs à plantes. C'est ainsi que dans le 10e par exemple, la régie de quartier se charge de l'arrosage et du maintien des plantes dans les pots disposés depuis quelques années sur les placettes (par ex. Paré-Patin) ou au coin des rues. Dans d'autres lieux, ce sont des chartes passées avec des associations de riverains qui arrosent quand les plantes réclament... (par ex. rue Affre, 18e). Là, l'opération a été rondement menée, mais a-t-on pris de le temps de savoir qui jouerait le jardinier ?

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    2- Bien que très lourds, ces bacs, remplis de plus ou moins un mètre cube de terre, ne sont pas restés tout à fait aux places qui leur avaient été attribuées. On peut légitimement penser qu'ils ont été déplacés de manière à ménager un recoin plus commode aux personnes à la rue. Déplacés par ces mêmes personnes probablement.

    Le commerçant avait eu gain de cause en réclamant un aménagement de l'espace public à des fins purement privées, même si l'on comprend les nuisances liées à la situation pour son commerce. Mais dès lors n'aurait-il pas pu veiller un tant soit peu à la configuration des lieux, à la disposition des bacs et à l'entretien des plantes vertes ? Tout ne tombe pas du ciel en permanence ! Aide toi et le ciel t'aidera, comme dirait l'autre.... Au lieu de cela, nous sommes dans une rue toujours aussi sale, toujours occupée par les paillasses nauséabondes de pauvres bougres, passablement alcoolisés une bonne partie de la journée, et qui, cerise sur le gâteau, n'accueillent pas à bras ouverts les agents de la Propreté. Et les habitants dans tout cela ??  

    Nous avons lu dans le document de campagne d'Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e, que l'équipe qui se présente avec lui veut mener une requalification urbaine des arcades de la rue de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian. Nous applaudissons à deux mains ! 

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  • Les platanes réclament des pieds propres

    Les pieds d'arbres du Magenta alternent décidément entre la pataugeoire et la déchetterie improvisée, particulièrement en hiver et cela depuis plusieurs années. Nous avons été entendus par la mairie, non pas chaque fois que nous avons écrit sur l'état déplorable des pieds d'arbres, mais globalement puisque à deux reprises au moins des travaux ont été entrepris pour y remédier. En vain. 

    Lors du réaménagement des boulevards du quartier, l'effort s'est porté sur un nouveau dispositif autour des pieds d'arbres qui éviterait que le personnel de voirie n'ait à soulever deux fois par an les grilles en fonte qui depuis la nuit des temps (au moins depuis de nombreuses décennies !) protégeaient les pieds d'arbres autant qu'elles évitaient aux piétons de se tordre les chevilles et de ruiner leurs bottines. A priori leur retrait aurait du faciliter le nettoiement. Les grilles emprisonneraient tous les petits détritus comme les mégots, par exemple.

    Le souci était louable. Tout ce qui peut alléger les tâches pénibles des personnels de la Ville est le bien venu. Toutefois le mieux pour certains peut s'avérer être le pire pour d'autres. En effet, la surface de terre laissée sans protection autour des arbres, les anciens et les nouvellement plantés, n'a pas tardé à s'affaisser, à se creuser, récupérant tous les mégots et détritus jetés à terre et à se remplir d'eau à la moindre averse. Dans ce cas, admettons que le remède a été pire que le mal et revenons aux bonnes vieilles grilles, puis imaginons un principe de manipulation qui ne soit pas cause de lumbago aux agents de la Propreté de Paris. On a bien inventé une pince à manche pour éviter qu'ils se baissent pour le moindre papier gras. 

    Pour finir sur une note de satisfaction, nous avons le plaisir de vous faire part de l'arrivée d'une grille au pied des deux arbres situés à l'extrémité de la rue de la Charbonnière (18e), pratiquement sur le boulevard de la Chapelle, près du passage piétons. Deux jeunes arbres  bénéficiaient d'un traitement temporaire le temps de leur enracinement qui, s'il est favorable à l'arbre, l'est moins aux passants. Voici deux photos datant de janvier 2011 :

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    Les grilles sont revenues, des grilles à l'ancienne, semblables à celles que nous avons toujours croisées... Serait-ce un retour aux grilles pour certaines voies ? Quels sont les critères qui président à ce choix ? 

    Voici une vue (prise malheureusement sous une petite pluie et de nuit !) du même arbre le 28 janvier 2014 :

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  • De la propreté du boulevard de La Chapelle face à la station Barbès

    Nous recevons de temps en temps des remarques sur la situation de malpropreté qui règne autour de la station de métro à Barbès, et particulièrement au pied des immeubles proches du chantier de la future brasserie. On ne peut le nier : à certaines heures, les trottoirs font peine à voir. Ou plutôt ils nous font honte, car chacun prend sa part du regard que les étrangers, assez nombreux à quitter le réseau pour se rendre à Montmartre, par exemple, portent sur cet environnement. Paris, la ville la plus visitée au monde, a aussi des côtés moins "paillettes" ! 

    En revanche, à certaines heures, tout est nickel. Les petits hommes verts de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) viennent de passer. Sachez donc vous-aussi quelles sont les fréquences de leurs passages pour apprécier le travail fourni, qui se voit si peu, à d'autres heures. 

    La partie du boulevard de la Chapelle comprise entre le boulevard Barbès et la rue des Islettes, côté immeubles, est balayée chaque matin du lundi au dimanche inclus de 6h30 à 9h30. Le lavage intervient deux fois par semaine dans le même créneau horaire.

    L’après-midi ce site est balayé du lundi au samedi inclus, entre 16h30 et 19h30.

    Matin et après-midi passage des engins porters et jumpers, ainsi que la benne police, pour le retrait du vrac, des objets encombrants et le vidage des réceptacles de propreté (en complément de la collecte des réceptacles de propreté effectuée par le prestataire privé).

    Les déchets des vendeurs à la sauvette du plateau Lariboisière sont traités les lendemains de marché, le jeudi et le dimanche matin dès 6h30. Les agents utilisent un petit engin équipé d’une lame, une aspiratrice de chaussée et une benne pour le ramassage des déchets en fin de travail.

    Comme le dit une récente campagne de communication de la DPE, on ne peut pas mettre un agent derrière chaque Parisien, chaque visiteur... pour ramasser ce que ceux-ci jettent à terre.