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Environnement - Page 15

  • Projet autour de l'église Saint Bernard (suite)

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    Nous vous avons parlé en janvier dernier du projet d'extension de l'école Saint Bernard : Des projets de construction auprès de l'église Saint Bernard.

    Situé en zone protégée car très proche de l'église, le projet suscite beaucoup de débats et de contestation. L'association Cavé Goutte d'Or dont on connait la persévérance en ce qui concerne la protection du patrimoine à la Goutte d'Or mène le combat, étant soutenue en cela par les élus écologistes d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) du conseil d'arrondissement. Un voeu aurait d'ailleurs du être voté lors de la dernière réunion de ce conseil (texte du voeu). Il ne l'a finalement pas été mais le sujet sera abordé au cours du prochain conseil de Paris.

    Après avoir libéré la parcelle de l’école Saint-Bernard de la réserve de logements sociaux que voulait lui imposer la Mairie de Paris, Cavé Goutte d’Or travaille désormais à la possibilité d’agrandir l’école sans porter atteinte aux perspectives monumentales de l’église Saint-Bernard. Vous trouverez la position et les propositions de cette association dans l'article Les plans de Cavé Goutte d'Or pour agrandir l'école Saint Bernard.

  • CDG Express: le projet ne fait pas l'unanimité

    Jeudi 16 juin, le Louxor avait ouvert les portes de sa grande salle pour accueillir la réunion sur le projet de CDG Express qui reliera la Gare de l'Est à l'aéroport Charles de Gaulle. L'espace du rez-de-chaussée était à peine plein. On aurait pu imaginer qu'il y ait davantage de personnes intéressées. L'effet football peut-être? Des habitants du 18e concernés au plus près, quelques personnes de proche banlieue mais on comptait surtout des élus et des associations.

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    Pour présenter le projet, différents intervenants (uniquement des hommes...)

    L'enquête publique

    Elle se terminera le 12 juillet. Chacun peut envoyer des mails pour donner son avis ou poser une question mais également se rendre dans les lieux prévus à cet effet (mairies du 10e et du 18e) pour écrire sur les registres mis à disposition. Voir plus de détails dans notre article du 7 juin.

    Les documents seront remis au maître d'ouvrage qui y répondra début septembre. Viendront ensuite les conclusions et l'avis motivé de la commission d'enquête fin septembre.

    Le directeur de services de transport au Ministère de l'environnement Thierry Guimbaud a tout d'abord rappelé la volonté du gouvernement de relancer ce projet abandonné en 2008 pour des problèmes de montage financier. Le projet est repris à l'identique ; on revient seulement sur un modificatif de ce montage. C'est d'ailleurs sur cet argument que se sont appuyés tous les intervenants pour faire comprendre qu'il n'était pas question de modifier le tracé du futur CDG, le projet ayant été déjà déclaré d’utilité publique.

    Les partenaires du projet

    Il s'agit d'une part de SNCF Réseau et d'autre part d'Aéroport de Paris (ADP). Guilllaume Sauvé, qui représentait ADP, a longuement insisté sur l'importance de ce projet au vu de l'augmentation régulière du trafic aérien à Charles de Gaulle et sur les retombées économiques, notamment en matière d'emplois. Un argument qui n'a pas convaincu les élus communistes et écologistes (EELV) présents dans la salle.

    Du côté de SNCF Réseau, Jean Faussurier, directeur régional IDF, a précisé les deux tâches qui incomberaient à la société. A savoir : apporter une expertise ferroviaire dans la conception et la réalisation du projet et veiller à ce que la navette CDG reste compatible avec les autres trafics (RER B).

    Par la suite, l'état passera un contrat avec une entreprise pour l'exploitation de la ligne.

    La navette CDG

    On est sur un parcours de 20 minutes, de 5h du matin à minuit, avec un départ toutes les 15 minutes et tous les jours. Le départ se fera sur des quais dédiés à ce trafic en Gare de l'Est. Nous avons noté 400 à 500 places assises avec des espaces prévus pour les bagages, une accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) et une information multilingue.

    Quel coût?

    On passe de 600 millions d'euros à 1,410 milliard...(HT et hors matériel roulant). Une augmentation qui a fait grincer quelques dents. L’inflation, l'évolution des réglementations, le renforcement des ouvrages y ont contribué. La vente des billets — on parle de 24€ le trajet (un billet coûte actuellement 10€) — devrait financer le coût des investissements et d'exploitation. Mais on a tout de même prévenu que ce ne serait peut-être pas suffisant. Si ce manque s'avérait exact, on créerait une taxe payée par les voyageurs aériens qui ne sont pas en correspondance. Mise en service du CDG envisagée en 2023.

    Le tracé

    Il est le même qu'en 2008 avec des tronçons souterrains mais pas partout. Des habitants de la Porte de La Chapelle et l'association ASA Paris Nord-Est ont annoncé la couleur : ils s'opposeront au projet tel qu'il est. En effet, les ponts de la Porte de La Chapelle seront remplacés (du béton pour améliorer le niveau sonore). Les écrans acoustiques, les panneaux absorbants et l'isolation des façades annoncés n'ont pas convaincu les riverains qui souhaitent l'enfouissement d'un coût estimé entre 150 et 200 M€. A noter que l'étude acoustique est prévue début 2017... et que l'autorité environnementale a regretté que l'étude d'impact n'ait pas été réactualisée sur celle de 2008.

    On l'aura compris, le projet ne sera pas un long fleuve tranquille.

     

  • Conseil de quartier Lariboisière le 27 juin: plan de circulation au menu

    Ce sera le dernier conseil de le quartier de la saison avec un thème qui devrait attirer les foules: la circulation. Les boulevards de Magenta et de la Chapelle seront évoqués et aussi les abords des gares de l'est et du nord. 

    Le conseil de quartier se tiendra à l'école élémentaire rue de Belzunce de 19h30 à 21h30 le 27 juin.

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  • Place Jan Karski: la concertation est lancée

    Un de nos adhérents du quartier Louis-Blanc suit de près la concertation sur le projet d'aménagement de la place Jan Karski, un lieu tout proche du boulevard de la Chapelle et donc de la future promenade urbaine. Nous publions ici son article.

    Cette place située à l’angle des rues Louis Blanc, Philippe de Girard et Cail s’est vue attribuer un nom en 2015, à savoir Jan Karski, un juif polonais qui a été contraint de fuir son pays lors de la seconde guerre mondiale. Lors du vote du budget participatif de 2015, un projet d’aménagement a été proposé et adopté lors du vote des parisiens du 10ème. Il figure donc dans le programme d’investissement 2016, avec un budget significatif de 700 000 €. Le 2 juin dernier s’est tenue à l’école Louis Blanc une première réunion publique au cours de laquelle quelques pistes de réflexion ont été soumises à la discussion (voir notre article du 15 juin).

    Pour avancer concrètement, il a été décidé d’organiser une marche exploratoire qui s’est déroulée le 15 juin dernier autour de la place en présence d’Elise Fajgeles, adjointe chargée de l’espace public et de la propreté et des responsables des services de la ville chargés des grands projets parisiens. Une trentaine de résidents étaient présents dont des membres du conseil de quartier Louis Blanc/Aqueduc et des associations du quartier.

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    Différentes hypothèses ont été discutées, mais rien n’est arrêté. Deux groupes de travail vont se réunir en septembre : l’un sur le réaménagement des espaces consacrés à la circulation (possibilité de changer certains sens de circulation, renforcement des espaces pour les piétons et les circulations douces). L’autre groupe travaillera sur les végétalisations possibles et la création de zones de convivialité. L’objectif est d’arriver à la définition d’un projet d’aménagement avant la fin de l’année en vue d’une réalisation en 2017.

  • Des nouvelles du Conseil de la nuit

    Nous vous avions fait part dans un précédent article du bilan du Conseil de la Nuit, créé par la Ville de Paris en janvier 2015, après un an de fonctionnement. En particulier, nous vous avions présenté les principales mesures annoncées lors de la 2e assemblée plénière de ce Conseil tenue le 21 octobre 2015 à l'Hôtel de Ville (lire notre article du 28 octobre 2015).

    Afin d'informer régulièrement les personnes concernées de l'avancement des actions discutées dans le cadre du Conseil de la nuit ainsi que sur l'actualité de la vie nocturne, la Ville de Paris a transmis en mai 2016 une 1ère newsletter.  Celle-ci fait un point sur chacun des axes retenus par la Ville et présentés lors de l'assemblée du 21 octobre dernier (régulation,  participation, développement, promotion) :
    - Promotion de la vie nocturne : la newsletter dédiée  à télécharger ici;
    - Développement de la vie nocturne : la newsletter dédiée  à télécharger ici;
    - Régulation de la vie nocturne: la newsletter dédiée  à télécharger ici;
     
    En particulier, BruitParif devrait mettre en place un dispositif de mesures des nuisances sonores envisagées sur 5 sites pendant l'été 2016 dont le Canal Saint-Martin, Le Port de la Gare, la place Sainte-Catherine et le quartier du Carreau du Temple.
    Un de nos adhérents a suggéré à la mairie du 18e de prévoir ce dispositif au niveau du carrefour Clignancourt-Ramey, en complémentarité de la charte Silence On fête signée par la mairie et les gérants des bars. Cette suggestion n'a pas encore reçu de réponse. Nous ne manquerons pas d'en informer les lecteurs du blog habitant le quartier.
     
    - Participation : la newsletter dédiée à télécharger ici.
     
    Par ailleurs, le site internet de la Ville de Paris s'est enrichi d'une rubrique spéciale entièrement consacrée au Conseil de la Nuit.
  • Station Château-Rouge: Action Barbès sur le chantier

    Un petit groupe d'adhérents a pu visiter le chantier de la station Château-Rouge la semaine passée, un chantier impressionnant et on comprend mieux les longs mois de travaux nécessaires. Pour rappel, il s'agit de créer une nouvelle sortie et d'agrandir la salle de distribution (voir notre article du 29 novembre 2014 sur le sujet)..

    Acueillis tout d'abord par Florence Passeron, de l'agence de développement RATP et que nous croisons également au comité de pilotage Barbès, nous avons bénéficié d'explications techniques auprès de la chef de projet. Nous les remercions ici de leur disponibilité.

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    Travail sur plans avant la visite du chantier

    Rappelons que désormais la station est totalement fermée aux usagers pour une durée de 14 mois, durée qui a été réduite au minimum. Les flux actuels se répartissent pour un tiers à Marcadet-Poissonniers et deux tiers à Barbès. 

    Actuellement, on démolit la voûte du tunnel, par tronçons, pour éviter un éboulement car la ligne 4 passe juste en dessous!

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    Des pieux de 25m de profondeur sont nécessaires car, comme pour le Louxor, on est sur des carrières de gypses. Pieux disposés de part et d'autre de l'espace d'agrandissement de la station afin de pouvoir poser un plancher.

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    Ici se trouvera le futur local technique (couloir actuel entre l'escalier et l'accès au quai)

     Il faudra donc s'armer de patience avant de découvrir la nouvelle station.

  • Retour sur le dernier comité de pilotage Barbès

    La dernière réunion du Comité de pilotage Barbès (Copil pour les intimes) datait d'octobre 2015 et avait été décevante. Nous nous en étions fait l'écho dans un article du 21 octobre.

    Cette fois, les représentants d'Action Barbès en sont sortis plutôt satisfaits. Les intervenants étaient un peu moins nombreux autour de la table, ce qui a permis des échanges suffisants. Une grande partie de la réunion a porté sur les problématiques du marché, sur les actions menées, sur les travaux à engager rapidement et sur les futurs travaux de la RATP entre les stations Colonel Fabien et Anvers. 

    Le marché alimentaire de Barbès

    Les actions de l'association menées auprès des élus du 18e et de l'Hôtel de Ville, appuyées par une large communication sur notre blog et les réseaux sociaux (voir notre article du 22 février) ont permis de faire bouger les lignes.

    En effet, après une période de rappels à la réglementation et des avertissements, les responsables de la Direction de l'Attractivité et de l'Emploi (DAE) en coordination renforcée avec la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) n'ont pas chômé ces dernières semaines. Des suspensions et des radiations ont été prononcées à l'encontre des commerçants qui ne respectaient pas la règlementation des marchés parisiens et d'autres sont en cours.

    Côté Préfecture de police, la commissaire du 18e Valérie Goetz, a précisé l'effort du Préfet en terme d'effectifs pour lutter contre les sauvettes dans l'arrondissement depuis mars dernier. Les jours de marché, mercredi et samedi, des effectifs des 10e et 19e arrondissements participent aux actions, et permettent une amélioration de la situation. Ce soutien supplémentaire risque d'être de courte durée avec le début de l'Euro de football, un événement qui réclame une présence policière importante. Ajoutons le début du ramadan — qui a commencé le 6 juin — dont on sait dans le quartier qu'il génère quelques tensions chaque année. On n'ignore pas les effets reports de ce dispositif (les sauvettes sont également à la station Chapelle et plus loin, vers Stalingrad). « Mais aucun des effets pervers de la police ne peut être un motif suffisant pour suspendre les dispositifs en cours » a martelé Rémi Féraud, maire du 10e.

    Sur les livraisons de nuit, totalement interdites, une action de prévention a été menée auprès des commerçants et de leur président. Puis, on est passé à la répression. Une douzaine de verbalisations, et déjà 3 camions enlevés la nuit. Naturellement pas les plus imposants, car il faut dans ce cas prévoir une grue de grande capacité de levage, a précisé la Commissaire.

    A ce stade, pas de solution quant au stationnement des camions sur le trottoir côté 10e.

    Par contre un élément de taille a été transmis par la RATP au sujet des travaux à effectuer sur le viaduc entre Colonel Fabien et Anvers. Il s'agira de revoir la protection anti corrosion qui se fait tous les 18 ans environ, un chantier long qui s'étalera en deux phases : de Colonel Fabien à Stalingrad mi 2017 à mi 2018 et d'Anvers à Chapelle mi 2018 à mi 2019. Les deux phases peuvent être inversées si nécessaire. Une réfection qui va nécessiter le déplacement du marché pendant une année, puisque le sous-viaduc sera occupé par le chantier. Les élus du 10e et du 18e seraient favorables à un démarrage des travaux sur le tronçon Anvers-Chapelle pour avancer sur la promenade urbaine et sur la remise à plat du fonctionnement du marché. Une concertation avec Olivia Polski, adjointe à la maire de Paris chargée du commerce, devrait se mettre en place rapidement pour trouver un nouvel emplacement au marché, provisoire bien sûr.

    Voirie

    Philippe Chotard, Secrétaire Général de l'Hôtel de Ville, a estimé nécessaire de reprendre d'ici là les pieds d'arbres sous le viaduc ainsi que le comblement des trous des anciennes douilles de structure des stands. Pas du superflu!  « et par la même occasion traitons aussi les pieds d'arbres sur le boulevard Barbès et le haut du Magenta » ont ajouté les élus.

    Ont été évoquées également les sempiternelles questions de malpropreté, les stations Vélib' sans vélo face à Tati sous le viaduc et au carrefour Tombouctou, la rue de la Goutte d'Or et le célèbre Leader Price (nous avons appris que l'espace sous les arcades n'appartient pas à la Ville mais à Paris Habitat, le bailleur social de la Ville qui gère l'ensemble immobilier au-dessus). Nous avons également demandé une prochaine réunion de bilan de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP). 

  • Mobilisation ultime pour le Bois Dormoy

    Le Bois Dormoy vit-il ses derniers jours ? La Justice va trancher le différend entre la mairie du 18e et l'association de défense du Bois Dormoy très prochainement. Pour montrer sa détermination, l'association appelle à se rassembler devant la mairie du 18e le mardi 14 juin à 18h30 pour demander à Eric Lejoindre, maire de cet arrondissement, de revenir enfin sur sa décision de raser le Bois Dormoy.

    Si le combat de cette association vous interpelle, rejoignez ce rassemblement.

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  • CDG Express: lancement de l'enquête publique

    C'est une très vieille histoire que celle du CDG Express prévu pour relier Paris à l'aéroport Charles de Gaulle. Des années que ce projet s'en va puis revient. Pas une mince affaire car il faut trouver les financements. Mais aussi choisir un tracé : extérieur ou souterrain ? Départ gare de l'Est ou gare du Nord ? Un projet dont on avait reparlé au moment de la campagne municipale de 2014. Puis en février 2015, lors d'une réunion publique dans le 18e où des riverains avaient prévenu qu'ils n'accepteraient pas un passage du RER en surface Porte de la Chapelle. La Ville de Paris avait alors défendu le choix de l'enfouissement, tout en convenant qu'elle ne serait pas décisionnaire (voir notre article de février 2015).

    L'enquête publique, passage obligatoire pour un tel projet, vient d'être lancée. 

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     Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site dédié ici.

    Des permanences sont prévues dans les départements de Seine-Saint-Denis et Seine et Marne. Mais également à Paris, pour rencontrer un membre de la commission d'enquête, poser vos questions, faire part de vos observations.

    En mairie du 10e, le 30 juin de 16h30 à 19h30 

    En mairie du 18e, le 23 juin de 16h30 à 19h30 et le 9 juillet de 9h à 12h.

    De plus, une réunion publique aura lieu au Cinéma Le Louxor le 16 juin à 20h30.

    Une réunion que ne manquera sans doute pas l’association ASA PNE  qui se bat pour l'enfouissement du CDG. 

  • Fête finale au Bois Dormoy

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    L'association du Bois Dormoy vous invite à festoyer une dernière fois sous les arbres avant leur destruction annoncée pour cet été.

    Grand jour festif au Bois Dormoy le dimanche 5 juin 2016
    2 bis Cité de la Chapelle, 75018 Paris

    Vide-grenier, buvette, concerts et projections !
    De 10h à minuit !

    Dans la Journée : fanfare et buvette.

    De 19h à 22h : Concerts

    Soirée  : projection à la tombée du jour... de "Square Métropole" d'Estelle Fredet Documentaire, 2013

    Un kiosque à journaux au métro La Chapelle à Paris se transforme en petite tribune,  où les conversations s’animent sous l'impulsion des kiosquiers. Les battements de l’ailleurs résonnent ici plus fort que dans d’autres quartiers. Des passants s’arrêtent pour délivrer un message, les habitants s’installent dans les squares, le quartier se met à vivre...

    suivi de "Mademoiselle Paradis" de Marie-Laure Cazin Fiction, 2014

    Inspiré de faits réels, le film évoque la guérison controversée d'une jeune musicienne souffrant de  cécité nerveuse par Franz-Anton Mesmer, médecin viennois du XVIIIe siècle et pionnier de l'hypnose. Selon Mesmer, un fluide subtil et magnétique parcourt la nature, nos corps et l'univers tout entier...

    BOIS DORMOY.jpg

     

  • Le premier mur végétalisé du 9e est situé rue Pierre Sémard

    Ce n'est pas un mur aussi grand que ceux que vous connaissez peut-être, par exemple rue de la Verrerie (façade du BHV Homme), quai Branly (Musée des Arts Premiers), emprise de la SNCF entre la gare de l'Est et la Gare du Nord, entrée rue d'Alsace, etc.... 

    Là, non, il s'agit de mettre un peu de vert sous le viaduc de la rue de Bellefond. Les côtés des escaliers qui relient la rue Pierre Sémart à la rue de Bellefond sont en briques sombres et ont été rénovés il y a quelques années. C'est une bonne idée de les mettre en valeur, du moins de végétaliser un côté sur les deux, sans doute choisi par les jardiniers de la Ville pour sa bonne exposition, avec quelques plantes grimpantes parmi lesquelles nous avons repéré de la vigne et des clématites Armandii.

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    C'est bien sûr le square de Montholon que l'on découvre en bas de la rue. 

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    La municipalité a ajouté un panneau qui prend tout son sens, quand on connaît le niveau d'incivilité qui sévit dans Paris. 

     

    Voir plus bas.

     

    Dommage que les noms des plantes qui doivent coloniser le mur n'y figurent pas.

     

     

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  • Vous savez ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge ??

    Le Parisien du 12 mai nous annonce une action en justice contre la Mairie de Paris menée par l’association 40 Millions d’automobilistes, très remontée contre la décision de la Ville de Paris d’interdire les véhicules immatriculés avant 1997 sur son territoire. Oh, quel drame ! Les voitures de plus de 20 ans ne pourraient plus rouler dans Paris. 

    Et de demander une indemnisation, bien sûr. 

    Regardons dans La Centrale, par exemple, ce que vaut une voiture de 20 ans d’âge, qui n’est pas une voiture de collection, car, n’en doutons pas, il y aura des dérogations pour les voitures de collection. 
    Ne doutons pas non plus que les heureux propriétaires de ces engins aux 20 bougies ne réclameront pas plus que ce que les assurances leur rembourseraient en cas de dommages irréversibles à leur chère voiture.
     
    De qui se moque-t-on ?
    Prenons donc quelques exemples : 
    La voiture phare de la fin du siècle dernier chez Peugeot était la 306; son prix oscille actuellement entre 1000 et 1500 euros, pour un kilométrage compris entre 134 480 et 263 500 km. Elles tenaient la distance les petites Peugeot de l’époque !
    Le concurrent direct, Renault, avait un modèle populaire, la CLIO. son prix oscille entre 600 et 950 euros pour un kilométrage compris entre 169 042 et 253 000 km. Pas mal non plus ! 
    Pour ne pas rester franco-français, nous avons aussi trouvé dans le cru 1997 en Ile-de-France une Opel Vectra à 1490 euros pour 217 000 km, une VW Polo à 2000 euros (le record) avec seulement 91 500 km, un petit rouleur… (et la Golf à 1500 € pour 1500 km !).
    Bien sûr les voitures de luxe comme Porsche et Mercedes ont de vieux modèles qui tiennent bien la côte, autour de 11-12 000 euros, là aussi avec plus de 150 000 km au compteur, mais ce n’est pas la voiture de Monsieur-Tout-le-monde en banlieue parisienne. Restons réalistes.
     
    Nous voulons bien comprendre que certains ménages peu argentés utilisent encore ces véhicules anciens et voient d’un mauvais oeil leur interdiction à partir de janvier prochain, mais n’allaient-ils pas de toutes façons changer cette voiture dans les mois à venir ? Ne s’attendaient-ils pas à ce que leur voiture tombe en panne à brève échéance ? Ce n’est donc qu’un petit coup de pouce. 
     
    Par ailleurs, si les indemnisations devaient entrer en jeu, elles ne couteraient pas plus cher que les amendes que devra payer la France pour se mettre en conformité avec les normes européennes de pollution de l’air. On pouvait lire récemment dans MaPlanete, un blog de Sud-Ouest, à la suite d’un article de l’AFP : 

     La qualité de l'air que nous respirons est le gros contentieux environnemental qui oppose l'Hexagone à l'Europe, avec celui de la pollution de l'eau par les nitrates. Depuis des années, les particules fines qui empoisonnent l'atmosphère d'une dizaine de nos grandes agglomérations, dont Paris, Lyon et Grenoble, dépassent régulièrement les limites maximales journalières et sanitaires, admissibles pour l'Europe. Après plusieurs mises en garde, le 29 avril dernier, la Commission européenne a fini par menacer la France d’un renvoi en justice, si elle ne prend pas des « mesures ambitieuses, rapides et efficaces » pour limiter cette pollution néfaste pour la santé des habitants. 

    Depuis 2005 la plupart des grandes villes européennes ont pris des mesures pour réduire les émissions de particules fines :
     La plupart des pays européens et de leurs grandes villes ont, depuis dix ans, adopté des mesures drastiques destinées à faire diminuer les émissions des particules fines : zones de circulation basse émission (LEZ, Low Emission Zone, et péages urbains, notamment) tout en développant leurs réseaux de transports en commun et les alternatives à la voiture, ou encore en interdisant les feux de cheminée en foyer ouvert et en limitant les épandages de pesticides lors des épisodes de pollution atmosphérique. « Ces minuscules particules proviennent des émissions imputables à l’industrie, à la circulation routière et au chauffage domestique et peuvent provoquer de l’asthme, des problèmes cardiovasculaires, des cancers du poumon et entraîner une mort prématurée », rappelle la Commission européenne.
     
    Quant au montant des amendes, il ne s’agit pas d’une plaisanterie ! 
    Le pays pourrait être passible d'une amende de 100 millions d'euros dès 2016, s'il ne parvient pas à diminuer ces taux de pollution par les émissions de microparticules. Cela pourrait se traduire non seulement par une amende, mais surtout par des pénalités pour chaque jour de retard jusqu'à ce que les normes de la qualité de l'air soient respectées. Le montant pourrait être de 240.000 euros par jour. 
     
    On est loin de l’indemnisation de la Twingo…. même si les propriétaires de vieux véhicules, par leur action collective, réclament et obtiennent la moitié de la valeur de leur voiture. Il paraît, d’après l’asso des automobilistes, qu’ils seraient 513 000, à voir… Malgré ce nombre important, une indemnité de 750 euros par exemple monterait le coût total à 38,5 millions d’euros. Pour un air plus propre, des poumons d’enfants moins encrassés, nous, on dit : allez-y.