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Démocratie locale - Page 27

  • Les élus de quartier - 2 -

    Nous continuons notre série d'interviews des élus de quartier par le Président du groupe PCF et du Parti de Gauche au Conseil de Paris, Ian Brossat. Il est aussi élu du 18e, et particulièrement sensible aux problèmes de logement. Il a répondu très rapidement à nos questions et a même accepté de boire un verre pour une séance photo. Nous le remercions vivement. (Crédit Photo @FRemongin )


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    - On vous a vu récemment Place de la Bastille, avec beaucoup de monde, fêter le vote de la loi du mariage pour tous. Vous avez milité en sa faveur, on n'y revient pas, mais on est aussi très satisfait de cette avancée de l'égalité des droits pour tous. Toutefois, pendant les mois qui ont conduit à ce vote, on a assisté à des actions et des prises de positions violentes. Et mercredi soir dernier, l'agression mortelle de l'étudiant Clément Méric, pour des raisons d'ordre politique a profondément choqué.

    J'ai été, comme beaucoup, profondément accablé par la mort de Clément. D'abord, parce que j'ai des amis qui ont milité avec lui et me racontaient hier les discussions passionnées qu'ils avaient ensemble. Et puis surtout, il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit d'un crime politique. Il avait 19 ans, il se battait pour ses idées, il avait des convictions et des espoirs plein la tête. Et c'est pour cela qu'il a été tué. C'est pour cette raison justement que ce meurtre appelle une réaction politique. Il faut toujours se rappeler que l'extrême-droite, c'est le sang, c'est la haine. L'extrême-droite ne doit pas être banalisée. Elle doit être combattue pied à pied. 

    - Le droit à se loger est une autre priorité qui vous tient à cœur, surtout se loger correctement à des prix accessibles. Or, dans Paris ce droit a décliné ces dernières années. On est arrivé à une crise du logement comme dans les années 1950. Dans la seconde mandature de Bertrand Delanoë, pourtant, 40 000 logements sociaux ont été construits, qui malgré tout ne suffisent pas.

    Le 18e dont vous êtes un élu atteindra bientôt les 25% de logements sociaux, on approche là d'un seuil qui limite aussi la mixité sociale. Nous connaissons bien la Goutte d'Or où certains coins sont exclusivement constitués de logements sociaux.

    Cette mixité sociale qui vous est chère est souhaitable, mais acquérir des immeubles dans les quartiers du centre ou de l'ouest coûte un maximum... Comment faire ? Ne serait-il pas temps d'associer plus étroitement Paris à ses couronnes de banlieues, d'effacer les frontières définitivement (périphérique, administrations différentes) ?

    Comment voyez-vous la situation dans la prochaine mandature sachant que le foncier est rare et cher à Paris ? Préconiseriez-vous d'autres moyens d'action ?

    Comment se loger ? Pourrons-nous continuer de vivre ici au vu de l’évolution des prix de l’immobilier ? Voilà des questions que se posent aujourd’hui des milliers d’habitants. Et pour cause : en 5 ans, le prix de vente au mètre carré, dans le 18e, a augmenté de 32%. Cette évolution est devenue totalement délirante. Et c’est une majorité d’habitants qui en souffre : ceux qui sont mal logés, ceux qui paient des loyers exorbitants, ceux qui sont propriétaires et voudraient acheter plus grand lorsqu’un enfant naît mais ne peuvent pas le faire parce que les prix sont trop élevés. Tout cela engendre beaucoup de souffrances, beaucoup de colère.

    Je propose de faire de cette question l’enjeu numéro un. Baisser le prix de l’immobilier, ce doit être notre priorité absolue. Pour cela, je préconise deux pistes. D’abord, poursuivre l’effort en faveur du logement social. Il faut tendre vers 30% de logements sociaux à Paris, à horizon 2030. C’est le cas à Amsterdam qui n’est pas un enfer urbain. Mais attention : il faut impérativement veiller à mieux répartir le logement social, notamment dans notre arrondissement. Nous ne le faisons pas suffisamment aujourd’hui. Un exemple : depuis 2008, 2135 logements sociaux ont été créés dans le 18e. Seuls 10% d’entre eux sont situés à Montmartre et presque 50% à la Chapelle ou à la Goutte d’Or. Cela ne peut pas continuer comme ça. L’effort de production de logements sociaux doit être davantage concentré sur l’ouest du 18e.

    Deuxième axe de bataille pour lutter contre la spéculation immobilière : agir sur le parc privé. Il faut faire la chasse aux logements vides en augmentant très sensiblement la  taxe sur les logements vacants. Je propose aussi la mise en place de « loyers plafonds ». Dans chaque quartier, un loyer maximum serait fixé. Un propriétaire qui dépasserait le plafond se mettrait hors-la-loi.

    - Un autre thème que vous abordez fréquemment : les services publics. Vous avez critiqué le souhait du maire de Paris de ne pas accroître le nombre des fonctionnaires de la Ville. Or en période de réduction budgétaire... Mais, par ailleurs, de nombreux équipements municipaux ont été construits depuis 12 ans et leur gestion au quotidien crée des tensions. Que faut-il faire à vos yeux pour en sortir ?

    Vous avez raison. La question des services publics est pour moi essentielle. Le service public, c’est tout ce qu’on a quand on n’est propriétaire de rien. C’est le patrimoine de ceux qui n’ont pas d’autre patrimoine. C’est donc vital, a fortiori en période de crise. Cette question n’est pas séparable d’ailleurs de la question du logement. Quand on fait du logement social, on doit aussi penser aux équipements qu’on installe pour permettre à la population d’avoir accès aux droits fondamentaux. Il faut des écoles, des crèches en nombre suffisant. Malgré l’effort produit depuis 2001, trop de parents se voient refuser l’accès à une place en structure collective pour leur enfant. Évidemment, tout cela a un coût. Je l’assume. Et cela suppose effectivement d’augmenter le nombre de personnels de la Ville de Paris. Pas par dogmatisme. Mais par pragmatisme. Ouvrons les yeux. Depuis 2008, le Maire de Paris a décidé de stabiliser les effectifs de fonctionnaires. Dans le même temps, beaucoup de nouvelles structures publiques ont ouvert. Autrement dit, on fait davantage avec autant de postes. Résultat : la qualité d’accueil du public se dégrade, de même que les conditions de travail des personnels. Si nous voulons sortir de cette spirale, il faut avoir le courage d’assumer de nouvelles embauches. Pour ma part, j’assume. Cela a un coût, évidemment. Et pour financer ces nouvelles dépenses, il faudrait que notre municipalité mène un vrai bras-de-fer avec le gouvernement qui, au nom de l’austérité, baisse les dotations aux collectivités territoriales. L’austérité ou le service public, il faut choisir.

    - Pour se rapprocher de notre quartier, nous aimerions vous interroger sur la culture...  Récemment notre quartier a eu la joie d'assister à l'ouverture du Louxor, qui dresse désormais ses quatre mâts devant le viaduc du métro aérien. Nous avons aussi le centre Barbara à deux pas de là, et en face la bibliothèque de la Goutte d'Or qui vient d'être rouverte, enfin.

    Vous êtes professeur agrégé de Lettres modernes et vous enseignez à Sarcelles. Comment voyez-vous cette offre culturelle dans le quartier ? Est-elle en mesure de faciliter l'accès des jeunes populations à des activités culturelles ou, plutôt, de modifier la sociologie du quartier ? Dans la presse, on a évoqué une gentrification de cette zone dite populaire. Qu'en pensez-vous ?

    Tout le monde devrait se réjouir de l’élargissement de l’offre culturelle. Je suis très heureux du succès considérable rencontré par le Louxor. On comptabilise en moyenne 1000 entrées par jour. C’est énorme. J’étais frappé, lors de l’inauguration, de voir à quel point ce nouvel équipement fait la fierté des habitants de notre quartier.

    Un regret, cependant : alors que les structures municipales (Centre Barbara, Louxor) se portent bien, les espaces culturels indépendants, portés par des associations, sont pour une bonne part en très grande difficulté. C’est leur existence même qui est menacée. Je pense au Lavoir Moderne Parisien ou à l’Echomusée qui se bat pour son existence. La Ville de Paris ne fait pas suffisamment, loin de là, pour le développement de ces structures. Or le développement culturel de notre quartier passe par une complémentarité accrue entre équipements municipaux et structures associatives.

    - Enfin, nous aimerions connaître votre position sur l'expérimentation des salles de consommation à moindre risque. Le maire du 10e a validé le projet mais cherche encore un lieu où l'implanter(1). Les protestations des riverains vont bon train entre la Gare du Nord et l'hôpital Lariboisière. Toutefois, parmi les habitants se trouvent également des personnes favorables. Que pourriez-vous dire aux autres pour les convaincre ?

    Cette installation fait suite à un vote du Conseil de Paris, et Rémi Féraud a effectivement proposé que cette salle ouvre dans le 10e arrondissement. A mes yeux, l’installation de cette salle doit s’inscrire dans un cadre plus large de lutte contre les ravages de la toxicomanie. Il ne faut pas perdre de vue cette dimension-là. Face aux trafics, face à ceux qui s’enrichissent grâce à la drogue, il faut être intraitable. Quant à l’occupation des halls d’immeuble, bien souvent liée aux trafics, je pense qu’elle doit faire l’objet d’un traitement spécifique : évidemment, l’intervention policière, mais aussi l’intervention des habitants eux-mêmes. A Saint-Ouen, dans certains quartiers, pour résister aux dealers, les habitants, les amicales de locataires, aidés par les élus, organisent des rondes régulières pour ne pas laisser le terrain aux trafiquants. C’est une initiative dont nous pourrions nous inspirer ici.

     (1) Depuis notre entrevue avec Ian Brossat, un accord est intervenu entre la Mairie de Paris et la SNCF pour implanter la salle de consommation au 39 bd de La Chapelle. Il s'agit d'un espace accessible par une rampe qui descend du pont situé au-dessus des voies de la gare du Nord. Donc pas de bas d'immeuble comme s'y était engagé Rémi Féraud, le maire du 10e, pour tranquilliser l'opposition des riverains de l'hôpital Lariboisière. 

  • Le maire du 10e à la rencontre des habitants de son arrondissement

    Les dernières grandes rencontres de proximité, sur le terrain dans les différents quartiers de l'arrondissement, entre les habitants et le maire du 10e, Rémi Feraud (dans son rôle strict de maire, en dehors de ses fonctions au PS) remontent à fin septembre dernier. Le voici à nouveau sur le terrain depuis mercredi dernier dans six quartiers, pour aller à la rencontre des riverains. Après la place Bonsergent mercredi dernier, et vendredi soir l'angle Ecluse Saint-Martin / rue de la Grange aux Belles, voici les prochains rendez-vous :

    Dimanche 9 juin de 10h à 12h : Marché Saint-Quentin

    Mercredi 12 juin de 17h à 19h : angle rue de Metz / rue du Faubourg Saint-Denis

    Vendredi 14 juin de 17hà 19h  : Place du Buisson Saint-Louis

    Mercredi 19 juin de 17h à 19h : Métro Louis Blanc

     

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  • Les candidates se rapprochent.... ici dans le 9e, Anne Hidalgo

    Dans notre conseil de quartier Trudaine Rochechouart.... la place Turgot et son café dédié aux Jolis Mômes, terrasse au soleil le matin — et justement le soleil était là —, acacias pour verdir l'environnement. 

  • Conseil de quartier : un regard transversal

    Comme nous le faisons toujours, nous avions annoncé la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or Château rouge, en soulignant que la toute nouvelle équipe d'animation — selon la terminologie proposée et acceptée — en profiterait pour se présenter aux habitants.

    A en juger par le nombre de participants mardi soir, à 19 heures, dans le préau de l'école Pierre Budin, nous n'avons pas su séduire, ou bien notre blog perd de "l'audimat" dans le 18e, ou encore le thème annoncé n'était pas assez attractif ! La salle n'était pas pleine. On y a croisé toutefois des visages connus. Ariel Lellouche, l'infatiguable animateur des réunions du conseil Goutte d'Or, a heureusement été tiré au sort parmi les candidats habitants, avec 7 autres, dont plus de la moitié étaient absents ou excusés. Les associations étaient représentées : elles ne sont plus que 5 à faire partie de l'équipe d'animation dans la nouvelle configuration. Amadou Sylla  (SOS Casamance), Michel  Tall (Bol d'Or), Sylvie  Rubé (Les Enfants de La Goutte d’Or) et  Philippe  Ferin (Espoir Goutte d’Or) se sont présentés et ont décrit rapidement leur engagement dans le quartier. Toutefois une ombre planait sur ces visages, car tous connaissaient le représentant de l'association La Table ouverte, Jean-Paul Edwigss, dont ils avaient appris le décès quelques jours plus tôt. Rachid Arar s'est chargé de prendre la relève avec tristesse. Une minute de silence a été observée à la mémoire du disparu et à celle de Noël Monnier, l'un des créateurs du 18e du mois qu'on ne présente pas dans la Goutte d'Or, décédé récemment.

    Dominique Lamy, ex-président du conseil de quartier et désormais promu "élu référent" avait hésité à venir. Fallait-il incarner dès la première séance la figure tutélaire de l'élu local, assis à la table, face au public, ou plutôt laisser libre le siège en question et insister sur l'autonomie totale dont les habitants pourraient jouir dorénavant ? Ariel Lellouche s'est fait l'interprète de ce questionnement de l'élu et a penché vers la seconde hypothèse tout en informant avec bienveillance que ce mardi, le Bataclan allait retentir des acclamations socialistes pour le lancement de la campagne d'Anne Hidalgo... On peut comprendre.

    Sans thème clairement indiqué, la salle avait du mal à sortir d'une certaine fraîcheur. Les efforts valeureux d'Ariel ont permis de proposer une méthode de travail, en petits groupes,  et de constituer des commissions avec, à la tête de chacune d'elles, un des membres de l'équipe d'animation. Elles sont au nombre de 7 : 

    - Commerce : animateur Moussa Niambele 

    - Propreté    : animatrice Geneviève Richy

    - Espace public et environnement  : Philippe Férin

    - Culture      :  Philippe Férin

    - Sécurité    : Michel Tall

    - Vivre ensemble, Mixité sociale, Parentalité : Sylvie Rubé

    - Education : Ariel Lellouche

    Quelques commentaires ont fusé de la salle, pour dire que nous n'étions pas nombreux et qu'il serait bon de ne pas trop se disperser... que certains sujets étaient transversaux et que la propreté, par exemple, se retrouvait autant dans l'espace public que dans le commerce... que l'éducation et la parentalité avaient beaucoup à voir ensemble....  C'est un bon début, puisque les personnes s'interrogent. Reste à savoir comment elles vont recruter suffisamment de bonnes volontés, c'est à dire de personnes disposant de loisirs assez généreusement pour s'investir dans des cercles de réflexion, de préparation d'événements, ou d'actions de revendication ou de communication ? On en revient souvent à ces pierres d'achoppement : à la constatation que les conditions de travail des personnes actives ne laissent pas beaucoup de temps libre, et que celui-ci peut être dédié à des moments de convivialité en famille plutôt qu'à des séances de brainstorming collectif avec les voisins plus ou moins proches. 

    A Action Barbès, nous avons une expérience singulière, puisque, par principe, notre association s'est inscrite dès le début des conseils de quartier dans les trois arrondissements qui entourent le carrefour Barbès. Nous avons donc participé à trois Conseils de quartiers distincts :

    - Trudaine Rochechouart dans le 9e, avec des membres de notre association tirés au sort dans le premier collectif (c'était alors son nom), puis dans le suivant au cours duquel nous avions réalisé le guide culturel de notre conseil de quartier (encore en ligne sur le site de la mairie du 9e). 

    - Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul dans le 10e, où plusieurs de nos adhérents font partie, toujours et encore, de l'équipe d'animation depuis sa création.

    - Goutte d'Or Château rouge, auquel nous avons participé plusieurs fois en tant qu'association élue dans ce collège. 

    Seul des trois, le 18e avait opté pour une représentation des citoyens par collèges : habitants, associatifs, personnalités locales, groupes extra communautaires. A l'inverse, les 9e et 10e se cantonnaient à réunir, soit par tirage au sort, soit par élection à mainlevée, des personnes motivées qui se portent candidates à cette mission. Quant aux présidences, 9e et 18e ont longtemps mis à la tête des conseils de quartier un élu, quitte à ne pas lui donner tout à fait le même titre. Toutefois la parole de l'élu, sa place parmi les autres conseillers de quartier montraient assez clairement que la bride était lâche mais qu'elle était là, ne serait-ce que dans le choix des thèmes abordés, des personnes invitées... Parfois, l'assistance s'est réjouie de la présence de l'élu quand il s'est agi d'obtenir des réponses. Mais, dans le 10e, on n'a jamais voulu donner cette place prépondérante à l'élu. Au tout début des années 2000, la bataille a été rude pour faire passer la pilule. Comment la puissance publique dans sa légitimité souveraine pourrait-elle s'effacer à ce point devant une parole individuelle de citoyen lambda ? Elle l'a fait et continue à respecter cette configuration. Les équipes d'animation du 10e n'ont pas pris le pouvoir ! Elles ont survécu, en donnant une place et la parole aux élus quand des sujets nécessitent des réponses qu'eux seuls détiennent ou sont en mesure d'aller chercher. 

    Toutefois, la relève n'est pas facile, on tourne beaucoup avec les anciens, on peine à trouver du sang neuf. Parfois les envies sont grandes, on s'inscrit, et on n'a pas le temps... Oui, nous savons cela aussi. 

  • Conseil de quartier Goutte d'or-Château Rouge ce soir

    document?id=17751&id_attribute=111Premier conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge depuis le changement d'équipe des conseillers (tirage au sort du 19 février dernier). Rappelons que désormais, l'élu devient un référent comme dans le 10e et n'est plus président du conseil de quartier. Une évolution que nous avions déjà eu l'occasion de saluer mais qui ne changera peut-être pas fondamentalement la façon de faire. Tout réside dans la motivation de l'équipe d'animation, ses capacités à se mobiliser, à réunir l'énergie nécessaire à mettre sur pied des thèmes attractifs qui déplacent les habitants, les convient à débattre dans les séances publiques. Une vraie tâche.

    La composition de cette nouvelle équipe est la suivante : 8 personnes sont tirées au sort parmi les conseillers de quartier volontaires pour deux ans, renouvelable une fois, 5 représentants d'association, tirés au sort, selon le même principe, 1 membre de l'assemblée des citoyens exta-communautaires désigné par ses pairs, et 1 élu du 18e désigné par la maire.

    Les voici : Equipe d’animation du conseil de quartier Goutte d’Or Château Rouge

    • RICHY  Geneviève
    • DODART  Gertrude
    • MACALOU  Aiché
    • BOUALALA  Fatima
    • CAPLAN  Laurent
    • LELLOUCHE  Ariel
    • GREMLER  Guido
    • NIAMBELE  Moussa
    • SYLLA  Amadou   (Association SOS CASAMANCE)
    • EDWIGSS  Jean-Paul Valentin   (Association La Table Ouverte)
    • TALL Michel   (Association BOL D’OR)
    • RUBE  Sylvie   (Association Les Enfants de La Goutte d’Or)
    • FERIN  Philippe   (Espoir Goutte d’Or)

    Dominique Lamy demeure élu référent de ce conseil. Il est par ailleurs adjoint au maire chargé des transports et des déplacements. 

    Après la présentation de cette nouvelle équipe et du nouveau fonctionnement du CQ, reste à définir les objectifs. Des commissions thématiques devraient être annoncées et un point budget est prévu.

    Vous serez invités au pot de l'amitié à la fin de la réunion.

    Ecole Budin
    5 rue Pierre Budin à 19 heures
    Mobilisez vous à tout moment en contactant le service Démocratie locale : 01 53 41 17 88

  • Conseil de quartier Trudaine-Rochechouart ce soir

    paris,trudaine-rochechouart,pmr,handicap,véronique-dubarryLe collectif du conseil de quartier Trudaine Rochechouart vous invite à participer à sa réunion publique ce soir lundi 27 mai 2013 à 19h30, à l’école maternelle, 68-70 rue de Rochechouart

     

    A l’ordre du jour :

    Le handicap au cœur de la ville : comment adapter la ville
    aux personnes en situation de handicap ?

    Avec la participation de Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris, chargée des personnes en situation de handicap et de Catherine Dreyfus-Signoles, adjointe au maire du 9e déléguée aux sports, aux personnes en situation de handicap, au paris,trudaine-rochechouart,pmr,handicap,véronique-dubarrytourisme et aux loisirs.

    Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Souleymane Koné, assistant des Conseils de Quartier, au 01 71 37 75 38 ou à souleymane.kone@paris.fr.


    Voir ci-dessous un extrait du blog de l'AFP (association des Paralysés de France) reprenant les propos de Véronique Dubarry sur les efforts budgétaires de la Ville  en faveur du handicap (septembre 2012).

    La Mairie de Paris va poursuivre son effort financier en faveur des personnes handicapées

     

    La Mairie de Paris, dont le budget à destination des personnes en situation de handicap est passé de 108 millions d'euros en 2001 à 276 millions en 2012, va maintenir un effort « au moins équivalent » au cours des prochaines années, a annoncé hier Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris en charge des personnes en situation de handicap.
    « Ce budget sera au moins équivalent au cours des prochaines années. Il est forcément en augmentation, même si nousne pouvons prévoir exactement son montant », a-t-elle déclaré à l'AFP, après l'adoption au Conseil de Paris du "schéma départemental pour l'autonomie et la citoyenneté des Parisiens en situation de handicap".

    Ce schéma planifie, en continuité avec le schéma précédent adopté en 2006, les actions à mener en terme d'accès et d'accompagnement des personnes en situation de handicap : création de places en structures médico-sociales, en établissements, ouverture d'une crèche municipale et de nouveaux centres de loisirs mixtes, accueillant enfants handicapés et valides et ouverture d'un lieu d'accueil pour les aidants. L'accompagnement de jour des personnes en situation de handicap a vu, quant à lui, sa capacité « multipliée par trois depuis 2005 et dépassera les 1 400 places d'ici 2016. Pour ceux qui  vivent en établissement, ce sont plus de 800 places supplémentaires qui s'ajouteront au cours des cinq prochaines années », a déclaré Bertrand Delanoë, le maire de Paris.
    En complément, le Conseil de Paris a adopté un "plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics" (Pave) et un "schéma directeur de l'accessibilité des salles de cinéma parisiennes".

     

  • Retour des vide-greniers dans le 9e

    Nous vous informons que les vide-greniers des Conseils de Quartier Lorette-Martyrs et La Fayette-Richer ont lieu, respectivement, le dimanche 2 juin de 9h à16h - place Saint-Georges et le dimanche 9 juin de 9h à 19h – rue et cour Cadet ainsi qu’une partie de la rue Lafayette :

    • Vide-greniers de Lorette-Martyrs : rendez-vous dimanche 2 juin de 9h à 16h Place Saint-Georges pour le vide-greniers organisé par le Conseil de Quartier Lorette-Martyrs.

    Vous souhaitez y participer en tant qu’exposant ? Si vous habitez le 9e, inscrivez-vous avant le 24 mai auprès du Comité des fêtes de Paris 9e en lui adressant par courrier le bulletin d’inscription ( pièce jointe) dûment complété, accompagné des pièces justificatives et le paiement pour la réservation de l’emplacement à : Vide-greniers, Comité des fêtes de Paris 9e – 54, rue Jean-Baptiste Pigalle, 75009 Paris.

    • Vide-greniers de La Fayette-Richer : rendez-vous rue et cour Cadet et rue Lafayette dimanche 9 juin 2013 de 9h à 19h pour la 4e édition du vide-greniers. Il est organisé en partenariat avec les associations 26 Fleuri et le Secours Populaire Français, ainsi que la Mairie du 9e.

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    Les inscriptions pour y participer en tant qu’exposant auront lieu le mercredi 29 mai et le lundi 3 juin de 19h à 21h au café « le Royal Cadet » 11, rue Cadet, Paris 9e.

    Le formulaire d’inscription, avec plus de détails sur les modalités pour y exposer, est en pièce jointe.

    D’autres animations vous seront proposées lors de ces vide-greniers. La participation y est gratuite et ouverte à tous.

     

  • Une offre de la Mairie de PARIS aux associations

    Opération « un ordi pour mon assoc».

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=45939&role=1Chaque année, la Ville de Paris modernise son parc informatique et recycle ses ordinateurs évitant en cela le traitement en déchet informatique polluant. Ainsi, la Ville de Paris prend le parti de contribuer à la réduction de la fracture numérique, de promouvoir l’accès à l’informatique, et de faciliter la vie des associations.

    Principe de l'opération : les ordinateurs proposés sont généralement des machines de 4 à 5 ans. Il s’agit de machines performantes pour un usage bureautique. Cet équipement utilisable en application bureautique est testé et remis à niveau. Il se compose d’une unité centrale, d’un écran, d’un clavier, d’une souris et d’un système d’exploitation. 
    Cet équipement informatique est proposé aux acteurs associatifs parisiens en quête d’équipement informatique, au prix symbolique de 8€.  
    Pour connaître les modalités d’obtention : cliquez ici.

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  • Inauguration du Louxor : des oublis....

    paris,barbès,louxor,delanoe,amis-du-louxor,paris-louxorLa foule se pressait jeudi matin devant le Louxor, le soleil était enfin au rendez vous. Beaucoup de passants et habitants tentaient de convaincre les services d'accueil de les laisser entrer mais il fallait montrer patte blanche. D'autant que s'étaient invités des manifestants d'un mouvement des mal logés : beaucoup de bruit mais pas de heurts.

    Installés dans les fauteuils de la grande salle Youssef Chahine, nous attendions les officiels (élus des 3 arrondissements) et le maire de Paris.

    Emmanuel Papillon avait annoncé lors du dernier conseil de quartier Lariboisière Saint Vincent de Paul (n/article du 4 avril) sa volonté de faire des associations de quartier qui avaient oeuvré à cette réouverture des « invitées d'honneur » : Action Barbès, Les Amis du Louxor et Paris-Louxor. C'est ainsi que nous avions pu proposer des invitations à nos adhérents.

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    Ils ont été plusieurs à nous en faire la remarque à leur sortie: « Mais où sont passées les associations dans le discours de Bertrand Delanoë ? » Rien sur la mobilisation des habitants dès 2001 pour le rachat du Louxor, rien sur la très belle exposition proposée à la mairie du 10e par les Amis du Louxor, rien sur celle organisée par Paris-Louxor qui ouvrira ses portes le 25 avril à la mairie du 18e. Rien non plus sur l'accompagnement du projet culturel par les conseils de quartier.

    Les citoyens ne sont pourtant pas pour rien dans cette réouverture. On aurait apprécié que ce soit dit !

    Quel dommage de ne pas avoir profité de ce moment pour parler de démocratie locale...

     

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    L'éclairage au plafond de la grande salle Youssef Chahine


    _/_/  Voir ou revoir l'article et la vidéo de France 3 Ile-de-France sur ce lien. ou ci-dessous la vidéo.

  • SCMR : Billet d'une présidente un peu choquée par tant d'animosité

     

    scmr,toxicomanie,démocratie-localeLa réunion du 27 mars à la mairie du 10e, réunion publique d'information sur les salles d'injection, a fait l'objet de multiples articles et reportages dans les médias. Rappelons que si les journalistes s'étaient déplacés en si grand nombre ce mercredi-là, c'est bien le fait que la ministre Marisol Touraine avait décidé d'une seule expérimentation en France, ce que nous regrettons en passant. Quelques uns se sont contentés de reprendre la dépêche AFP. D'autres, assez nombreux, ont mis en avant les oppositions laissant croire que la salle était comme un seul homme arc-boutée contre le projet. Certes, on a écrit par ci par là que des riverains favorables avaient pu s'exprimer, mais ce n'est pas ce qui va rester dans les esprits.

    Comme le commentait Rémi Féraud après les débats, faisant preuve de sa détermination : « Si on est déjà à 50-50, c'est bien ! ».

    Rien de surprenant à ce que les opposants à un projet — quel que soit le projet — se mobilisent plus aisément que ses partisans. Nous nous sommes retrouvés parmi les premiers, les opposants donc, à occuper le devant de la salle, et les propos entendus nous ont procuré un vrai malaise. Empêcher l'expression d'autrui, se mettre à crier lorsque le maire ou un participant prenait la parole en faveur du projet... Nous avons entendu des propos inacceptables de la part d'un groupe de personnes qui, de toute évidence, ne souhaitaient pas dialoguer. Attirant ainsi micros et caméras sur eux. Des scènes et des propos qui font vendre du papier ou font grimper l'audimat...

    Mais qu'en retiendra le grand public ? « On n'en veut pas ! »

    Des infos qu'on ne retrouve pas dans les médias

    « Vous êtes nuls ! » « Vous n'êtes pas impartial. » « Quelle prétention ! » « Pourquoi ne pas mettre la salle dans le 16e ? » Voilà un échantillonnage des exclamations entendues notamment lors de l'intervention de Sylvie Wievorka, coordinatrice du projet pour la Ville, lorsqu'elle a dit qu'elle ne doutait pas que les riverains valideraient le projet.

    Mis en place tout récemment, le Comité de pilotage est présidé conjointement par Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris chargé de la santé, et Myriam El Khomery, également adjointe au maire de Paris, chargée de la sécurité. Il réunit les mairies concernées par le sujet (10e-18e-19e), la Préfecture de police, l'Agence régionale de santé (ARS), la DPP (Direction Prévention et Protection), la DASES (Direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé), les associations Gaïa et Coordination Toxicomanies, la MILDT, Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

     Quatre réunions en tout

    Les deux premières ont déjà eu lieu : l'une pour la mise en forme et l'autre pour la présentation du projet par Gaïa.

    Viendront ensuite une réunion avec les acteurs Police/Justice, puis une dernière à laquelle seront conviées les associations de quartier.

    Sylvie Wievorka a aussi évoqué la possibilité d'inviter des responsables de la salle de Luxembourg-ville pour illustrer ce qui se fait ailleurs en Europe. Il serait question d'en ouvrir une seconde à Esch-sur-Alzette, deuxième ville du Luxembourg à une vingtaine de kilomètres de la capitale, proche de la frontière française (voir l'info sur RTL ici). C'était un des souhaits exprimés par Action Barbès lors de l'intervention de sa représentante.

    Nous avons apprécié l'intervention de Myriam El Khomery que nous connaissons bien pour son franc parler : «  Il faut réduire les nuisances en direction des habitants » a-t-elle martelé. Comme les participants, elle a regretté l'absence du commissaire du 10e et du Parquet, mais l'a expliqué aussi, car le cadrage juridique du projet n'étant pas encore finalisé, il leur aurait été difficile, en effet, de donner des réponses au public, notamment sur le périmètre d'intervention des forces de police. 

    « Nous ne voulons pas d'une zone de non droit; nous souhaitons un renforcement des effectifs de police autour de la gare du Nord — Serait-ce le début d'une annonce timide et sous entendue de la future 3e ZSP demandée par le maire de Paris ?  Il faut des policiers avertis et fidélisés sur le site, des personnes qui connaissent le quartier et les commerçants ». Elle a terminé son intervention en rappelant la suppression de 400 policiers pendant la présidence de Nicolas Sarkozy sous les huées de nos voisins opposants. Mais elle ne s'est pas laissée impressionnée et n'a pas hésité à hausser le ton.

    Peut-être aurait-il fallu insister davantage sur le caractère expérimental du projet : 3 ans ! Et conclure par une clause de revoyure avec les habitants, puisque les exemples étrangers ont montré que les premiers à s'opposer à un démantèlement des salles une fois opérationnelles sont les habitants eux-mêmes. 

  • Conseil de quartier Lariboisière sur la culture : compte rendu détaillé

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul nous a adressé son compte rendu détaillé de la réunion publique consacrée à la présentation des nouveaux équipements municipaux, nouveaux ou futurs. Il s'agissait bien sûr du Louxor, cinéma art et essai qui ouvrira ses portes au public le 18 avril prochain, et la médiathèque du Carré Saint-Lazare, dont l'ouverture au public aura lieu en 2014.

    Notre article du 26 mars résumait les débats, là, vous en aurez le détail. Cliquez ici pour la version PDF.

  • Des habitants enthousiastes

    Choisir le thème de la culture s'est avéré être une bonne pioche pour l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul. Non seulement il y avait beaucoup de monde dans la salle de l'école de la rue de Belzunce, mais nous n'avons pas entendu la moindre allusion à la propreté, aux étals débordants ou aux motos sur les trottoirs. Exit les sujets qui fâchent.



    capture-d_ecc81cran-2013-01-10-acc80-20-47-37.png?w=956On a pu voir les plans de la future médiathèque du Carré Saint-Lazare (voir leur site). La médiathèque occupera plus de 4 000 m² sur le site de l’ancien hôpital Saint-Lazare, dans un quartier en pleine rénovation. Elle ouvrira ses portes courant 2014 et sera la deuxième de Paris en terme d'importance.  Une présentation de Viviane Ezraty et de Christophe Sené, les responsables de l'équipement, a été très appréciée dans la salle. 

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    Même enthousiasme lors de l'intervention d'Emmanuel Papillon, choisi pour assurer l'exploitation du Louxor, qui ouvrira ses portes - et ses écrans - au public le 18 avril prochain. Des questions sur la programmation (Art & essai, oui, mais aussi des films grand public en première exclusivité qui entrent dans ce cadre), les tarifs, le bar, également sur l'environnement.
    Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire au flux de votre futur cinéma sur www.cinemalouxor.fr où s'affichera bientôt le programme.


    Pour annoncer et accompagner l'ouverture tant attendue, des expositions auront lieu :

    - l'une à la mairie du 10e à l'initiative des Amis du Louxor (voir notre article d'hier)

    - une autre à la mairie du 18e avec Paris-Louxor, n'hésitez pas à suivre cette association très dynamique sur les réseaux sociaux (twitter)

    - une dernière au centre Valeyre pour le 9e.

    Nous ne manquerons pas de reparler de ces expositions dès que nous les aurons visitées.