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Circulation & voirie - Page 32

  • Le bruit des autres

    Le bruit des sirènes d'ambulance ou du Samu est perçant. Particulièrement quand votre domicile est situé non loin d'un hôpital... suivez notre regard ! On le comprend pourtant car le passage rapide du véhicule peut conditionner l'état de santé d'un malade. 

    images?q=tbn:ANd9GcSy7UESMzB0_cXXUoAYxdyqgCVaC9dbefQco-H0ywMkyDNGEdkl_wOn est moins indulgent à l'égard des véhicules de police, qui possèdent deux niveaux de sirènes et qui usent le plus souvent du plus strident des deux. Il y a aussi des urgences policières, qu'on ne peut ignorer. C'est vrai. Malgré cela, certains comportements sont à la limite de l'acceptable pour les oreilles des passants et des riverains sur les grands axes de circulation, où la diminution du nombre des véhicules et la vitesse réduite ont déjà fait beaucoup pour diminuer le nombre de décibels, selon les experts de Bruitparif... Encore un petit effort donc. 

    La dernière campagne de la Préfecture de Police (en mai) en faveur du mieux vivre ensemble visait plutôt les nuisances sonores liées aux deux roues pétaradants à l'approche de l'été. Fenêtres grandes ouvertes et pots d'échappement bricolés font mauvais ménage ! D'autres campagnes précédentes avaient ciblées les noctambules, sur la voie publique, ou à domicile. Il est toutefois difficile de lutter à coup de campagnes de sensibilisation contre une tendance sociétale qui conduit à ne pas trop se préoccuper des tiers. 

    Pour une information tous azimuts voir le plan de lutte contre le bruit sur paris.fr 

    Et aussi : le conseil national du bruit  ou  association SOS Bruit

  • Place de la Chapelle - suite -

    En lisant un commentaire posté à la fin de notre précédent article du 19 juillet dernier, nous nous sommes engagés à y répondre en lançant une demande parmi nos adhérents qui demeurent tout près du square et peuvent observer la situation. Une de nos plus anciennes adhérentes du quartier Chapelle a bien voulu faire un état des lieux. Voici ce qu'elle nous écrit :

    "J'habite le quartier La Chapelle, et le square Louise de Marillac, il y a une dizaine d'années, était dans un état beaucoup plus inquiétant.
    C'est en cela que l'état est plus satisfaisant en termes d'aménagement.
    C'est vrai qu'il y a une population d'adultes. Après, vouloir chasser ces personnes fait partie d'un autre débat.
    L'aire de jeux est utilisée par les structures de petite enfance du quartier, crèche, école primaire... C'était à la base une de leurs demandes. J'y passe et je vois certains enfants jouer, ils sont jeunes, 2 à 8 ans et sont accompagnés d'adultes, ce qui donne l'occasion à plusieurs publics de se côtoyer. La fréquentation évolue en fonction des périodes scolaires et des horaires.
    Par ailleurs, les équipes des espaces verts (DEVE) font un effort particulier pour fleurir et prendre soin de la végétation selon les saisons. La terrasse du Capucin, le café qui fait l'angle, a été agrandie et est plus calme qu'auparavant (voir photo ci-dessous).

    capucin.jpg

    Concernant la rue Philippe de Girard, le sens de circulation actuellement en place satisfait de nombreux riverains dont je fais partie.
    Quant à la voie de circulation (bd de La Chapelle / rue Pajol) qui a été supprimée, elle était très dangereuse pour les piétons. En effet, il s'agissait d'un itinéraire emprunté au dernier moment : dès que le feu passait au rouge boulevard de la Chapelle, l'automobiliste à cet angle tournait à droite et accélérait pour récupérer le feu devant le Capucin. Le passage piéton était extrêmement périlleux, j'y ai vu des personnes se faire renverser. Le nouvel espace est emprunté par les piétons et les nuisances sonores y sont moins importantes.
    Certes, le problème de revente existe et se généralise, et il faut y apporter une attention particulière.
    La Place de La Chapelle mérite en effet encore des aménagements au niveau du carrefour afin que la circulation s'y passe mieux et que la tranquillité puisse y trouver toute sa place. Il serait donc intéressant que des réunions de concertation 18e/10e aient lieu afin de continuer les aménagements et obtenir des améliorations. Vous aurez ainsi la possibilité d'y participer, comme tous les habitants du quartier."

    Nous approuvons sa conclusion à deux titres.  

    1. C'est une de nos revendications les plus anciennes au sein de notre association. Elle figure depuis toujours dans nos priorités : abolir les limites entre arrondissements et favoriser la concertation "transfrontalière" pour que les aménagements faits au sud ne nuisent pas à la vie des habitants au nord, et vice versa. Cette situation nous est familière : nous la vivons des deux côtés du faubourg Poissonnière qui sépare le 9e du 10e, et déjà sur le boulevard de la Chapelle, plus à l'ouest, où le viaduc du métro sépare le 10e du 18e.

    2. Un de nos dossiers anciens, que nous le lâchons pas, est l'aménagement du boulevard de la Chapelle entre Barbès et Chapelle : une voie qui est en partie occupée par le marché deux fois par semaine et par ses "débordements" (sauvette, volants, camions mal garés, pistes cyclables impraticables, difficile accès aux urgences hospitalières, embouteillages, etc.) mais une voie qui contrairement aux trois autres boulevards de Barbès n'a pas bénéficié du relookage souhaité. Or, on sait que le flux important de véhicules qui passe par l'avenue de la Chapelle et la rue Marx-Dormoy se divise en buttant sur l'impasse qu'est la place de la Chapelle (sens interdit dans la rue du faubourg Saint-Denis). Il arrive un moment où les élus et les services vont devoir faire un effort d'imagination pour réguler cet entonnoir : soit ils réduiront l'embouchure de l'entonnoir (porte de la Chapelle) soit ils élargiront la sortie. Les habitants de la Chapelle manifestent contre l'implantation d'une salle de consommation près des voies de la gare du nord, en contrebas, côté 10e. Il serait judicieux pour la santé des enfants qui demeurent aux alentours qu'ils se mobilisent et luttent contre la pollution que générent les embouteillages de ce vaste carrefour, qui possèdent bien des atouts, un théâtre, les Bouffes du Nord, deux squares et des arbres majestueux... Sans oublier la proximité des gares et celle du bassin de la Villette !

     

  • Carrefour Tombouctou-Maubeuge-Chapelle

    Des riverains nous avaient informés le mois dernier de l’impossibilité de tourner à gauche au carrefour Tombouctou-Maubeuge-Bd de la Chapelle en venant de Barbès. Les automobilistes souhaitant garer leur véhicule au parking Vinci 104, boulevard de la Chapelle, côté 18e, étaient alors obligés de poursuivre jusqu'au carrefour de la Chapelle pour faire demi-tour.

    Nous avions interrogé Didier Vallet, directeur de cabinet de Daniel Vaillant. Voici sa réponse :

    Ces aménagements récents font suite à une demande de la police et de la DPP, dans le cadre de la ZSP Goutte d’Or, de revoir le placement des commerçants du marché Barbès, de manière à dégager une seule allée centrale plus large permettant des interventions policières plus efficaces contres les sauvettes.

    Ceci à conduit à agrandir un peu le périmètre du marché en débordant sur la chaussée, d’où cet aménagement du carrefour Maubeuge/Tombouctou.
    Les aménagements nouveaux du marché portent leurs fruits.
    Pour autant, ce nouvel aménagement du carrefour gène les habitants du bld de la chapelle, côté 18e.
    C’est pourquoi, sans remettre en cause le nouvel emplacement du marché, Daniel Vaillant a demandé au service de la voirie de voir rapidement le moyen de mettre en double sens ce nouveau carrefour.
    Les plots ont désormais disparu comme le montre la photo ci-dessous.

    18ème, carrefour tombouctou, circulation

    Reste maintenant à retirer les panneaux de sens interdit!

  • Place de La Chapelle

    Nous avions participé à une réunion l'an dernier dans le 18e sur les futurs aménagements de la place de la Chapelle. voir notre article d'alors.

    Ce projet était porté depuis de nombreuses années par l'équipe du conseil de quartier La Chapelle-Max Dormoy. Il a enfin abouti en fin d'année dernière.

    Les riverains, comme souvent dès qu'il y a modification du plan de circulation, étaient plutôt inquiets. Aujourd'hui, ils semblent satisfaits et apprécient un calme retrouvé.

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    Dans le square Louise de Marillac, les aires de jeux ont été déplacées vers l'espace piétonnisé, lieu plus calme pour les enfants.

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    D'ici à la fin de l'année, l'espace situé vers la rue Max Dormoy sera réaménagé dans l'esprit de son état d'origine à sa création avec un espace plus convivial et des bancs.

  • Les conflits piétons/deux-roues

    Voici deux situations aux conséquences plus ou moins dramatiques mais toutes deux tout à fait insupportables. La première met en scène l'intolérance de certains cyclistes, malgré l'image zen et écolo qu'ils peuvent véhiculer, vis à vis des piétons. En effet, la descente — coté des numéros impairs, donc  — du boulevard de Magenta illustre bien cette affirmation et se révèle hasardeuse pour les piétons. Il faut inlassablement rappeler que les piétons sont TOUJOURS prioritaires sur les trottoirs, y compris sur la piste cyclable quand celle-ci est située sur le trottoir. Toujours ! Or, la majorité des cyclistes dévalent la pente, toute sonnette hurlante, si j'ose dire, et n'entendent pas ralentir leur course aux abords des passages piétons ou des arrêts de bus. C'est intolérable. Il faut absolument sensibiliser les cyclistes aux règles du partage de l'espace, fût-il matérialisé par une piste cyclable.

    Les feux tricolores eux-mêmes ne les ralentissent que très peu, comme à la traversée de la rue de Maubeuge par exemple. Un coup d'oeil à gauche et ils filent. D'autres traversées sont de loin plus périlleuses, comme celle de la rue de Rocroy car les voitures viennent de l'angle mort et non de face. Là, précisément, le cycliste est prioritaire sur le véhicule motorisé, car la règle qui s'applique fait que le plus faible, le plus fragile, prend la priorité sur le plus puissant. Mais qui s'en soucie dans ce "monde de brutes" ? 

    P1060427_2.jpg

    La seconde situation, qui nous paraît également dangereuse pour les piétons, concerne les deux roues, motorisées ou non, qui roulent sur les trottoirs parce qu'ils n'assument pas les risques de rouler sur la chaussée en sens interdit. Le fait est observable particulièrement dans les rues tranquilles où la circulation se fait en sens unique, où les commerces sont peu nombreux. Des exemples ? Rue Pétrelle, rue Gérando, rue du Delta, rue de Rocroy et bien d'autres. J'étais dans l'attente d'une place de stationnement qui se libérait... le regard parcourant la rue distraitement... En l'espace de cinq minutes, j'ai pu voir un cycliste descendre la rue du Delta sur le trottoir des numéros impairs, à vive allure, puis, un jeune livreur en scooter faire de même alors qu'une femme sortait de son immeuble. A une fraction de seconde près, il y avait collision, à deux reprises. Coup sur coup. Ce jour-là, tout ce petit monde avait la baraka. On ne peut pas penser à regarder à droite et à gauche en sortant d'un porche, comme si l'on traversait un passage à niveau !! Encore une fois, il faut sensibiliser les utilisateurs de deux-roues à assumer leur choix : si vous prenez un sens interdit, roulez sur la chaussée et non sur le trottoir. Le mieux reste quand même de rouler dans le sens autorisé. 

    Vous êtes sans doute nombreux à observer les mêmes comportements. Pourtant, chacun change de point de vue en changeant de "monture". Pour preuve, cet article récent lu dans Le Parisien du 7 juin, sous la plume de Pierre Vavasseur :

    Boulevard Magenta, 10 heures. La piste cyclable est comme d’habitude un jeu vidéo. Scotty, ma fidèle monture, et moi-même, sommes le monstre aux cent yeux. Guetter, par terre, les bouteilles cassées qui mènent à la crevaison, éviter les piétons qui, leur iPod vissé sur les oreilles, n’entendent pas la sonnette, franchir la foule dense de Barbès, faire attention aux voitures qui tournent à droite. Me voici basculant vers Clignancourt, heureux d’avoir une nouvelle fois triomphé des épreuves. Mais tout à coup la portière d’une Smart s’ouvre. Je la heurte du guidon, dévie de ma trajectoire, file dans le mur et finis sur le flanc. Sortie de la voiture, une jeune femme s’enquiert distraitement de la solidité de mes os puis retourne à sa portière. De son doigt charmant, elle vérifie qu’il n’y a pas de dégât sur la tôle. « Tout va bien », lui dis-je. Elle hoche la tête. Quoique nous ne parlons pas de la même chose.

     
  • Tour de l'hôpital Lariboisière : attention, passage à 30 en juillet

    Nous avions  formulé un voeu en conseil d'arrondissement du 10e, soutenu par le Conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de Paul sur une demande de mise en zone 30 autour de l'hôpital Lariboisière.  Bertrand Delanoe l'avait d'ailleurs annoncé lors de ses voeux pour 2013.  A un an des élections municipales, un nouveau plan émerge avec des zones 30 plus nombreuses et même des zones de rencontre. Pour les abords de l'hôpital, pas de zone 30, mais une limitation de vitesse pour le secteur, nous a précisé Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée des aménagements de voirie, que nous avons interrogée sur le sujet. Alors quelle différence? Voici ses explications très précises :

    Le projet prévoit la pose de 4 panneaux "30" ainsi que le marquage au sol associé (6 mots "30").
    Ceci permettra la limitation à 30 km/h sur les voies autour de l’Hôpital Lariboisière :
    - rue de Maubeuge du boulevard de la Chapelle à la rue Ambroise Paré
    - rue Ambroise paré
    - rue Guy Patin.

    A la différence d'une zone 30, cette limitation doit être rappelée après chaque intersection et le double sens cyclable n'y est pas obligatoire.

    Cet aménagement a été choisi pour deux raisons :
    - l'une est technique : la notion de zone 30 ne peut s'appliquer qu'à un périmètre à l'intérieur duquel les voies elles-mêmes sont limitées à 30 km/h. Cette notion n'a ici guère de sens car il n'y a pas "d'intérieur" (même cas de figure pour les voies autour du parc des Buttes-Chaumont).
    - l'autre est financière : il faudrait réaliser des travaux sur les carrefours Patin/Chapelle et Ambroise Paré/Saint Vincent de Paul avec la dépose de 3 feux voiture, la pose d'un feu vélo,le marquage au sol et la pose de panneaux. Coût 25 000 €.

    Il n'y a pas de financement prévu actuellement pour ces aménagements, mais Elise Fajgeles demandera à ce que cette demande puisse être financée dans les mois à venir dans le cadre du plan vélo. 

    Les travaux de  mise en zone 30 seront réalisés entre le 22 et 26 juillet.

    On observe sur la carte que tout le quartier de la Goutte d'or passera en zone 30 — une réunion spécifique sur le sujet s'était tenue sous la houlette de Dominique Lamy il y a quelques temps en mairie du 18e —, ainsi que la rue des Martyrs de N-D de Lorette jusqu'au boulevard de Rochechouart, au-delà elle est dans le secteur Montmartre qui bénéficiait déjà de ces conditions de circulation pacifiée. 

    Il va falloir s'habituer à de nouveaux panneaux comme celui-ci vu sur un tweet de Marie-Anne Kleiber, du JDD !

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    Nous reviendrons sur ces nouvelles règles de circulation dans Paris, dans notre quartier et ailleurs, et qui pourraient rendre aux piétons la quiétude qu'ils ont perdue dans les petites rues notamment. 

    Dans ce même secteur, précisément rue Ambroise Paré, nous avons pu observer que des travaux ont eu lieu : ils  pérénisent ainsi le rétrécissement de chaussée entre le début de la rue et le feu tricolore au carrefour avec Saint-Vincent de Paul. L'expérimentation sur plusieurs mois a été concluante et a permis de réduire l'encombrement et les nuisances sonores liés aux arrêts intempestifs des camions porte-huit des loueurs de voitures. 

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  • Retour sur la nouvelle place de la République

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    Si on en juge par le nombre de personnes présentes dimanche après midi sur la nouvelle place de la République inaugurée le matin même par les autorités parisiennes, c’est un succès !

    Décidé en 2008 par le Conseil de Paris, le réaménagement aura pris 5 ans pour se réaliser dont 18 mois de travaux et aura coûté la bagatelle de 24 millions d’€.

    Une longue promenade sur la place en ce dimanche ensoleillé nous a permis de bien regarder les choses et de vous donner nos impressions.

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    La presse, notamment Le Parisien et Libération, a beaucoup insisté sur l’espace récupéré sur les voitures par les piétons, relayant en cela la communication toujours très au point de la Ville de Paris.

    Si l’argument n’est pas faux, c’est aussi limiter l’approche de ce réaménagement car donner de l’espace aux piétons est certes nécessaire mais sûrement pas suffisant, encore faut-il occuper cet espace. La restructuration de la place comporte des aménagements qui vont sans aucun doute attirer du monde, notamment les enfants : miroir d’eau / brumisateur aux jeux sans fin, fontaine autour de la statue de la République où les enfants peuvent barboter et surtout jeux divers puisque la Ville  a créé ce qu’elle appelle « L’R des jeux,  espace de loisirs pour petits et grands » nous dit la publicité. Un kiosque sera ouvert et on pourra y emprunter des jeux et ce presque tous les jours de la semaine en été – voir les informations ici. Si on y ajoute l’ouverture prochaine d’un café avec une grande terrasse, nul doute que l’espace récupéré sur les voitures sera occupé, ce dont personne ne se plaindra.

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    Jeux d'enfants sur le miroir d'eau


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  • La République sous le soleil de juin, enfin


    paris,république,urbanisme,circulation,piétons,espace-publiqueQuand le titre dit "enfin" s'agit-il dans l'esprit de l'auteur "du soleil enfin" ou de "la place de la République enfin" ?

    C'est comme vous le sentez ! Selon que vous serez piéton ou automobiliste, vous aurez votre propre interprétation. 

    Dans le blog de notre association nous avons suivi le cours du projet de rénovation de la place. Une recherche rapide  nous livre plusieurs articles sur le suivi du chantier depuis janvier 2012. Et hier, enfin donc, avait lieu l'inauguration à 11H30 par le maire de Paris et les maires des arrondissements limitrophes. 

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    Nous avons préféré attendre le départ des VIP pour admirer ou critiquer les lieux. Voici quelques photos pour vous et en prime vous pourrez voir le passage des rollers qui, eux-aussi, profitaient de la belle journée ! Quant aux commentaires raisonnés, ils arriveront... un peu plus tard.

    Un large espace pour les enfants :
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    qui restera ouvert tous les jours jusqu'au 15 septembre.





    Et de l'eau, accessible pour se rafraîchir et faire la joie des enfants.

     

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    Et pour finir le passage des patineurs... ils étaient nombreux.

     

     


  • Le retour des algécos ? une réfection de voirie ?

    Il y a à peine deux mois que les structures du chantier du Louxor ont été démontées et de nouveau en voici d'autres, certes plus petites, mais aussi plus nombreuses. Elles ont élu domicile sur le trottoir élargi le long de la station de métro. De quoi s'agit-il donc ? 

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    Nous avons appris lors du comité de pilotage Barbès d'avril dernier que la RATP allait procéder à une réfection totale des verrières de la station Barbès-Rochechouart. Ce ne sera pas du luxe ! pourrait-on s'écrier, tant nous étions habitués à voir des flaques d'eau se former sur les quais de la station du métro aérien, dès qu'un nuage lâche ses gouttes au-dessus de Paris. Les travaux auront lieu cet été et se termineront le 3 septembre.

    La réunion de concertation qui s'est tenue à l'hôtel de ville avec la RATP et les différents acteurs locaux a laissé voir une attitude d'inconséquence du côté de la régie. En effet, aucun contact n'avait été pris avec la mairie du 10e, alors que les algécos allaient être déposés sur le trottoir le long de l'hôpital rue Guy Patin. Une étrange décision quand on connaît les difficultés de circulation et l'occupation intense de l'espace public dans cette rue les jours de marché. Les algécos en prime, il aurait été difficile aux forces de police de mener à bien leur tâche.

    Rénovation du Boulevard de la Chapelle (côté 10e)
    Entre le boulevard de Magenta et la rue Guy Patin

    Par ailleurs, une fermeture à la circulation du boulevard de La Chapelle est prévue à deux reprises pour permettre la réfection de la chaussée le long du Louxor. La circulation automobile sera détournée par les rues Saint-Vincent-de-Paul, Ambroise-Paré, et Guy-Patin. Prévoyez un peu plus de bruit que d'habitude ces deux nuits-là... 

    Quels travaux ?

    Réfection de la chaussée, nuit du 6 au 7 juin 2013, entre 20 h et 6h30;
    Pose de boucles de détection dans la chaussée pour le fonctionnement de la signalisation tricolore, nuit du 17 au 18 juin 2013.

    Quels impacts ?

    Fermeture provisoire à la circulation du boulevard de la Chapelle, entre le boulevard de Magenta et la rue Guy Patin.

    Maintien et protection en permanence de la circulation des piétons. 

  • 7e COPIL Barbès : l'espace public

    L'actualité a été très fournie ces dernières semaines avec l'inauguration du Louxor et son ouverture au public dans la foulée. Nous avons voulu rester très près de ce sujet pour encourager le maximum de personnes à y aller voir par eux-mêmes, et en conséquence nous avons laissé de côté les résultats du comité de pilotage qui a eu lieu le 11 avril, le 7e de son histoire. Nous allons donc y revenir par petites touches en traitant chacun des sujets qui sont régulièrement passés en revue par le Secrétariat général de l'Hôtel de Ville et les services de la Ville, en présence des trois maires d'arrondissements limitrophes du carrefour. Nous avons commencé par la station de métro (voir notre article du 30 avril), aujourd'hui regardons ce qui s'est dit sur l'espace public.

    Pendant les quinze jours qui ont précédé l'ouverture du Louxor, les services de voirie ont aménagé le trottoir le long de la station de métro côté 10e. Nous avons regretté que la file de stationnement automobiles demeure de ce côté-ci plutôt qu'en face, pour protéger la piste cyclable  nécessitant l'implantation de potelets pour éviter le stationnement sauvage sur le trottoir. Mais il semble que les services de voirie après avoir fait une grande utilisation de ces potelets tout au long des trottoirs de la capitale en réduisent leur consommation. Certes, leur coût n'est pas négligeable. Pourtant, nous faisons nôtre le commentaire de Daniel Vaillant : "Après la folie des potelets, évitons la phobie des potelets !" 

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    Nous avons formulé quelques doutes sur la discipline des automobilistes locaux ou de passage quant au respect de la piste cyclable (voir ci-dessus le stationnement sur piste et trottoir). Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans quelques mois : si la piste est régulièrement chevauchée par des voitures qui stationnent, la section de voirie reverra sa copie, en inversant la file de stationnement. On aimerait éviter cette solution qui sera forcément coûteuse aussi. 

    L'espace public, ce n'est pas que la voirie et le stationnement. Particulièrement dans notre quartier où deux jours par semaine, les vendeurs à la sauvette — qu'on ne peut plus appeler des biffins, tant leur nombre a augmenté et les marchandises qu'ils tentent de vendre ne s'apparentent plus vraiment à de la seule récupération — occupent des pans entiers de l'espace dit public : le sous-viaduc après le marché, les trottoirs des rues avoisinantes, en particulier la rue Guy Patin, plus rarement la rue Ambroise-Paré, le boulevard de la chapelle et l'intérieur de la station de métro quand ils sont dérangés par les forces de l'ordre. Le maire du 18e connaît bien le phénomène qui a commencé vers le mail Binet et la porte Montmartre. La création d'un carré aux biffins géré par une association avait laissé quelque espoir de solution mais ce périmètre est régulièrement débordé, lui aussi.

    Le maire du 10e, Rémi Féraud, s'inquiète maintenant de ces débordements sur les marges de son arrondissement, report inévitable du traitement qui en est fait dans la zone de sécurité prioritaire du 18e, où les moyens policiers engagés sont conséquents. Les commissaires qui participaient au comité de pilotage ont décrit la situation sans langue de bois, mais n'ont pas proposé de solutions autres que la gêne et les mesures de dispersion, la saisie régulière des denrées et les contrôles d'identité répétés. Ils ont souligné qu'ils font la différence entre les plus précaires et les trafiquants, car il y a bien des trafics aussi.

    Rémi Féraud a insisté pour que ce quartier ne soit pas laissé à l'abandon, comme une sorte d'angle mort de l'action publique qui serait resté en dehors de la ZSP... Parallèlement, il craint les réactions des habitants, dont l'accès aux immeubles est parfois  rendu impossible par la présence très dense des vendeurs. Ce sont des situations inacceptables, a-t-il martelé. La violence peut apparaître à tout moment, car l'exaspération monte chez les riverains. 

    Autre espace public occupé illégalement, la placette Charbonnière, sur le 18e, qui abrite un rassemblement type "marché aux voleurs", qui va des smart-phones dernière génération aux vêtements sous cellophane d'origine. Les vendeurs ont vite fait de s'éparpiller dès qu'apparaissent les forces de l'ordre. On ne comprend pas toujours les missions des uns et des autres. Sans doute, la police préfère-t-elle remonter les filières que d'arrêter les lampistes. 

    C'est ce que nous avons compris pour le marché des Marlboro devant la station et sur le boulevard Barbès. Grâce aux caméras de vidéo-surveillance et à la présence d'un douanier, la police réussit à repérer ceux qui distribuent les cartouches et "relèvent les compteurs". Des actions qui ne sont pas visibles pour les habitants. Le commissaire Bouard qui coordonne la ZSP a regretté que l'arsenal juridique soit peu efficace alors que ce trafic de cigarettes est assez lucratif. En attendant, chacun vaque à ses occupations assez tranquillement, au moins aux yeux du passant et de l'habitant non informés...

     

  • Rue Ambroise Paré : on pérennise la voie unique au COPIL Barbès

    Le dossier porte-huit — ce sont les camions de transport par lot de 8 voitures — avance. Nous avions émis un voeu avec l'hôpital Lariboisière en conseil d'arrondissement le 17 septembre 2012 pour demander notamment que le stationnement des porte-huit prévu rue de Maubeuge soit bien respecté.
    En effet, les chauffeurs avaient pris l'habitude de charger et décharger les véhicules de location rue Ambroise-Paré devant les urgences et l'entrée principale de l'hôpital (voir le blog au 23 septembre). Ils sont ainsi plus proches des parkings Vinci situés sous la gare du Nord et gagnent du temps. Une réuniosur place avec les services de voirie avait eu lieu en novembre (voir article du 10 novembre) pour envisager des aménagements provisoires. Nous avons obtenu de la mairie du 10e qu'ils soient pérennisésDes travaux étaient donc en cours la semaine dernière pour créer du stationnement deux-roues afin de n'avoir qu'une seule voie de circulation. Ce point faisait partie de notre tableau récapitalif  - section voirie - présenté lors du dernier comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier — c'était le 7e de la série — et la décision a bien été validée.
    Pour autant, les porte-huit ne vont pas disparaître. Il était dans l'air d'imposer des transports par 4 au lieu de 8 voitures, mais les transporteurs ont argué que cette disposition doublerait le nombre de camions. Non seulement cela coûterait plus cher aux sociétés de location, mais parallèlement polluerait davantage aussi. C'est donc une affaire à suivre.

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    Pour avoir une vision chronologique de ce dossier sur les porte-huit et apprécier l'entêtement d'une association de quartier comme la nôtre (!), cliquez sur porte-huit dans les tags (mots-clé) ci-dessous... Même si l'affaire a des racines plus anciennes que notre présence sur la toile avec le blog, car nous traitions déjà de la circulation difficile autour de l'hôpital dans notre Bulletin d'information en version papier avant mars 2010. 

      

  • Les Vélib dans tous les états

    "La qualité du service est appelée à progresser" : c'est l'invite que formulait la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France en novembre dernier dans son rapport consacré à Vélib'. Consulter le rapport

    Les griefs majeurs sont les faiblesses de gestion, les avenants successifs à l'avantage de l'exploitant (JCDecaux), les déficiences de maintenance et de régulation, par exemple défaut d'approvisionnement des stations... Ce dernier point est bien connu à Barbès et ce n'est pas faute de le rappeler régulièrement dans ce blog et même d'interpeller les élus et la RATP.

    Deux défauts se concentrent sur  la station située sous le viaduc du métro Barbès : 1° la présence de pigeons sous le viaduc, quand les filets de protection sont endommagés, cause des salissures décourageantes sur les selles des cycles (et pas seulement sur les selles) et 2° la station est mal approvisionnée pour ne pas dire vide le plus clair du temps. 

    pazris,vélib',barbèsDans ces conditions, le système de contrôle enregistre très peu de mouvements, et en conclut que la station n'est pas ou peu utilisée et ne nécessite donc pas un réapprovisionnement plus fréquent. On tourne en rond. Les rares cycles déposés par des "vélibistes" ne tardent pas à se couvrir de fientes et ne trouvent pas de repreneur, donc pas de mouvement enregistré... 

    Mais Barbès n'est pas la seule place à souffrir d'un manque de régulation. Que dire des gares ? Les stations aux abords de la gare du nord se vident très vite ou bien sont complètement pleines, comme le souligne le rapport, ce qui ne favorise pas l'intermodalité vélo-train. Alain Bargeton, adjoint aux transports, ne semble pas trop se soucier de ces critiques et se console avec les sondages qui reflètent majoritairement la satisfaction des utilisateurs. 

    paris,barbès,vélib',pigeons,cour-des-comptes-régionalePourtant, nous insistons ! Car la station sous le viaduc pourrait bien s'apprécier et trouver des amateurs, par exemple des cinéphiles venus se faire une toile à Barbès, au Louxor... Quoi de plus agréable que de redescendre le boulevard de Magenta sur une piste cyclable protégée au crépuscule ou la nuit tombée ? Nous comptons sur les énergies associées de la Mission cinéma et de l'exploitant Cinélouxor pour obtenir du gestionnaire JCDecaux un fonctionnement correct de la station et de la RATP qu'elle éloigne résolument les pigeons, en réparant ses filets.