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Circulation & voirie - Page 29

  • Promenade urbaine Barbès Stalingrad : un projet au point mort ?

    paris,promenade-urbaineLe projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad proposé par Action Barbès pendant la campagne des dernières élections municipales vous a été présenté sur ce blog le 17 Mars.

    Où en est-on six mois après ?

    Disons en préambule que l'accueil fait à cette proposition a été très bon et très consensuel, tous les candidats aux élections, quelque soit leur bord politique, en ayant approuvé le principe. Cela a d'ailleurs été confirmé lors des Conseils d'arrondissement des 10e et 18e du printemps au cours desquels Action Barbès a présenté un voeu sur le sujet (voir le compte-rendu sur ce blog).

    Signe encourageant, Rémi Féraud, maire du 10e, et Eric Lejoindre, maire du 18e qui ont décidé de faire cause commune pour ce projet, ont écrit en mai une lettre à la nouvelle maire de Paris lui demandant de bien vouloir saisir l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) afin que le travail commence sérieusement (voir cette lettre).

    Au début de l'été, Action Barbès a rencontré une élue du 18e chargée de la Démocratie locale et qui souhaitait parler du projet, Action Barbès ayant beaucoup insisté sur l'absolue nécessité d'une large concertation pour définir le projet. Il nous a alors été annoncé, certes avec beaucoup de prudence, que le projet de promenade urbaine pourrait être financé dans la partie budget d'investissement du budget participatif décidée par les citoyens (5% du budget soit 70 millions € par an) suite à un vote, les projets de toutes natures financés par ces 5% étant mis en concurrence les uns avec les autres (voir le principe du budget participatif sur le site de la mairie de Paris).

    Relancé en ce début septembre sur le fait de savoir si Anne Hidalgo avait bien mandaté l'APUR pour lancer le travail préalable au projet, le maire du 10e nous a répondu que cette demande n'avait pas encore été faite et que le projet de promenade urbaine pourrait être inscrit dans le budget dit "participatif" pour son financement, confirmant les propos du début de l'été dans le 18e.

     

    Alors Action Barbès se pose des questions !

    A aucun moment au cours de la campagne électorale, que ce soit dans nos entretiens avec les candidats futurs maires dans le 10e ou le 18e il n'a été question de financer le projet par ce biais. Au contraire, on pouvait comprendre de leur propos qu'il s'agissait là d'un projet structurant pour les deux arrondissements mais aussi pour Paris en général et qu'en conséquence il serait sans doute géré par l'Hôtel de Ville. Les propos de Mme Hidalgo sur le sujet allaient dans le même sens et c'est elle qui a suggéré de faire appel à l'APUR, quand elle est venue sur place écouter notre association.

    Sans minimiser les projets qui pourraient être financés par les 5% du budget d'investissement liés à la décision des citoyens par un vote, on peut se demander si nous jouons là dans la même cour ? Autrement dit, il est très probable que le coût total du réaménagement de l'axe Barbès Stalingrad avec tout ce que cela implique comme impact aux alentours, au niveau du carrefour de La Chapelle par exemple, sera très au-delà des possibilités de ce budget participatif.

    Par ailleurs, si ce projet reste financé par le budget participatif, encore faut-il qu'il passe par le vote des citoyens, ce qui ne garantit pas son succès.

    Anne Hidalgo, Rémi Féraud et Eric Lejoindre ont pris des engagements pendant la campagne électorale à propos du projet de promenade urbaine auquel Action Barbès est attachée. Ceux-ci sont très clairs. Nous sommes déjà inquiets sur son avenir.

  • 1897 le dernier des ponts de la Goutte d'Or enjambe les voies

    Les vacances et les loisirs ont cela de bon qu'ils permettent de surfer tranquillement sur la toile et de lire des articles passionnants. Tel celui-ci dans le blog de 28 rue Affre, histoire ordinaire d'un immeuble de la Goutte d'Or.

    On y apprend qu'il y a exactement 117 ans des ingénieurs et entrepreneurs qualifiés mais aussi avant-gardistes réussissaient à lancer le pont Jean-François Lépine par-dessus les voies de la Gare du Nord sans piliers intermédiaires. Et cela en deux jours ! Les 23 et 24 août 1897. 

    Voici un paragraphe extrait de la Science Française n° 132, août 1897 qui explique la nécessité de faire glisser la structure sans l'aide d'éventuelles piles :

     

    Ce pont traverse la vaste tranchée de la ligne du chemin de fer du Nord et exactement à l'endroit de la « bretelle » de jonction de toutes les voies. On désigne sous le nom de bretelle une série d'aiguilles qui permet de faire passer les trains sur toutes les lignes aboutissant à la gare d'arrivée ou s'éloignant de celle-ci.

    C'est un enchevêtrement de rails en ligne droite et en biais, qui supprime tout espace libre; il n'y a pas en quelque sorte d'entre-voie sur ce point et il était donc impossible de placer là un pont à piliers, ni même d'élever un échafaudage pour le montage sur place.

     

    Le risque évident, c'est que passé le point d'équilibre où la masse du pont située au-dessus du vide est plus importante que celle reposant sur la terre ferme de la zone de départ, le tout bascule.... Mais c'est sans compter avec "l'avant-bec", qui pose un autre problème quand il touche l'autre rive... Et bien, non... le pari a été tenu ! Et sans interrompre la circulation des trains. Lisez les explications suivantes de la Science Française : 

     

    Le pont fut placé sur une série de galets, huit treuils furent solidement fixés, et on procéda à l'opération. C'est en apparence très simple: quatre chaînes sont attachées de chaque côté de l'extrémité du pont qui reste sur la rive; ces chaînes vont sous le pont passer sous des poulies de renvoi et reviennent s'engager sur les treuils. Deux autres chaînes sont fixées directement. Les quatre chaînes font avancer, les deux autres retiennent, et cela est si bien agencé que seize hommes suffisent pour faire déplacer cette masse de fer de quatre cent cinquante tonnes. 


    L'avant-bec ayant passé, on commença à faire avancer le pont. Tant que l'avant-bec dépasse, cela va bien, il est supporté par le poids du pont qui lui est quatre fois supérieur mais là où l'opération devient épineuse, c'est quand l'avant-bec prend son appui de l'autre côté. 

    En effet, le pont, à partir de ce moment, n'est plus en équilibre et naturellement tend à basculer, c'est là où l'avant-bec entre en travail, et plus cela va, plus le travail augmente car le poids du pont s'accroît. 

    Il y a un moment émotionnant, car cette opération est très périlleuse ; mais tout avait été disposé en prévision du basculage, qui couperait les voies et bloquerait la gare. Les trains n'ont pas cessé de circuler, le « basculage » ne s'est pas produit, et les craintes des ingénieurs du chemin de fer se sont dissipées.

     

    Nous aimons particulièrement ce "moment émotionnant" qui nous "émotionne" aussi gravement, même cent ans plus tard !

    Pour mieux comprendre les termes techniques que relate l'article de la Science Moderne de 1897, nous vous engageons à visiter le blog de 28 rue Affre qui présente de nombreuses illustrations d'époque. Vous y trouverez également des articles sur la Goutte d'Or. Faites comme nous, profitez de vos vacances pour découvrir... 

  • Vélib : un dispositif pour empêcher les vols

    La mairie du 18e nous a communiqué l'information suivante:

    Suite à des actes répétés de vandalisme, quatre stations Vélib’ avaient été fermées dans le quartier Chapelle.
    Eric Lejoindre, maire du 18e, avait contacté la société JC Decaux en juin dernier afin de trouver une solution au problème et permettre la réouverture de ces stations.
    Pour la première fois sur Paris, un dispositif expérimental anti-vandalisme est expérimenté sur la station située 55 rue Pajol, la plus vandalisée. Il consiste à installer des potelets devant chacune des bornes pour gêner l’arrachage des Vélib’.
    Ce dispositif a déjà été expérimenté à Aubervilliers, où il a permis une baisse significative des actes de vandalisme.
    La mairie du 18e a financé l’installation des potelets et la station du 55 rue Pajol a donc pu être réouverte ce 4 août.
    Ce dispositif sera évalué. Il vient en complément de la mesure de réparation pénale « Tu casses, tu répares » mise en place depuis janvier 2013 par la ville de Paris avec le Parquet et qui consiste à condamner les personnes prises sur le fait à réparer les vélos endommagés dans les ateliers Vélib’.
     
    Reste à espérer que la ville ne soit pas dans l'obligation d'équiper de nombreuses stations Vélib' avec ce dispositif quand on sait qu'un seul potelet revient à près de 150€!

    Vélib, 18ème, rue Pajol

     
  • Et pourquoi pas en épi ?

    Ci-dessous une photo du boulevard de la Chapelle samedi dernier vers midi. Petite pluie fine mouillante... Néanmoins beaucoup de monde, des acheteurs sur les trottoirs et sur la chaussée quand il ne reste que cette solution. Peu d'espace pour les cyclistes parce que peu de places pour les camions des marchands. Ils sont donc souvent à cheval sur la piste cyclable de ce côté-ci, dans le 18e et idem côté 10e le long de l'hôpital.

    P1070532.jpg

    Mais ce n'est pas ce qui a attiré notre attention. Non. Plutôt les camions garés en épis, comme nous les voyons régulièrement boulevard Richard Lenoir ou boulevard des Batignolles les jours de marché. Mais ici, nous ne l'avions jamais remarqué. Est-ce nouveau ? Sommes-nous passés à côté ?

    Pourquoi ne pas étendre cette pratique aux deux côtés du terre plein, si ainsi on peut gagner des places et également gêner les automobilistes qui se garent en deuxième file en attendant au chaud madame qui fait les courses.... La largeur de la voie restante ne devrait plus le permettre. A étudier. 

  • Trop grand marché de Barbès

    Il déborde, il déborde !!! Où s'arrêtera-t-il ?

    Le marché de Barbès, de son vrai nom Marché de La Chapelle, s'étend du barreau Guy Patin — on appelle barreau le tronçon de la rue Guy Patin qui passe sous le viaduc — jusqu'à la rue de Maubeuge, côté 10e, et la rue de Tombouctou, côté 18e. Passé ce carrefour, on attaque la partie de viaduc qui enjambe les voies de la gare du nord, où a priori il n'y a plus de marché. On verra plus tard qu'il faut marquer des nuances.

    paris,barbès,chapelle,marchéDes barrières métalliques agrémentées de croix de Saint-André en délimitent les accès à l'ouest et à l'est. Tout cet espace est interdit au stationnement les jours où ne se tient pas le marché. Nous le répétons, car régulièrement des voitures y stationnent, du fait que les barrières sont elles-mêmes régulièrement forcées (voir ci-contre). Au point que les services de voirie tardent à les réparer, tardent ou abandonnent. Le dimanche est le jour du plus grand nombre de stationnements illicites.

    Y a-t-il verbalisation ?

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  • Voeu d'Action Barbès : la réponse du maire

    Vous avez lu hier (lundi 12 mai) notre article et le texte du vœu présenté par Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e le soir même et dans ce cas, vous aurez sans doute envie de connaitre la réponse du maire du 10e, Rémi Féraud. Mais si vous n'avez pas lu notre article, dans ce cas, n'hésitez pas à le consulter pour savoir de quoi il retourne.

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    Plusieurs élus de la majorité se sont exprimés, chacun et chacune au titre de sa délégation, transversalité du projet de Promenade urbaine oblige. Paul Simondon chargé de l'urbanisme a précisé que Rémi Féraud et Eric Lejoindre demanderont prochainement à Anne Hidalgo de mandater l'APUR afin qu'elle réalise une étude. Ce qui permettra de s'appuyer sur un diagnostic précis.

    Elise Fajgeles, chargée de la voirie, des transports et de la propreté, a ajouté que cette étude était un point de départ nécessaire. "La CEMD sera évidemment un lieu adéquat pour échanger. Il faudra trouver des méthodes innovantes pour élaborer ce projet. Pourquoi pas des marches exploratoires, par exemple?"

    Sylvain Raifaud, élu EELV chargé de la démocratie locale, a insisté sur la concertation avec les habitants dès le départ de l'étude de l'Apur.

    "La consultation des associations par l'Apur, c'était une idée d'Anne Hidalgo exprimée lors de sa rencontre avec Action Barbès. Rendons à César ce qui lui appartient" s'est amusé Rémi Féraud. "La ligne de métro contribue à maintenir l'esprit de frontière entre les arrondissements. Il faut passer à une nouvelle étape. Évidemment, ce projet va demander des mois, voire les premières années de la mandature pour un travail sérieux."

    Nous ne le contredirons pas. Nous souhaitons un projet ambitieux et de qualité. Nous savons aussi que certains acteurs ne sont pas toujours enclins à la concertation. Espérons notamment que la RATP concernée par l'espace sous viaduc sera au rendez vous.

    Notons également l'appui de Debora Pawlik, élue de l'opposition.

    L'unanimité en quelque sorte.

     

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  • La gare Ornano en train de changer

    C'est bien ce que nous avions entendu ces derniers temps, ou lu, peut-être, dans une des nombreuses pages qui tombent sous les yeux du surfeur de salon ! C'est mon cas. Les vagues c'est bien aussi, mais plus loin... (Et plus sportif)

    Capture d’écran 2014-05-06 à 22.22.08.jpgPrès de la porte de Clignancourt, la gare Ornano de la Petite Ceinture va renaître à la vie et le blog de MyLittleParis (lire l'article icis'est amusé à animer le lieu encore en travaux, voire à moitié en ruine, avec ses personnages entre Peynet et Kiraz, — pardon, en fait ce sont des personnages de l'illustratrice Kanako Kuno —, avec ses idées, ses désirs... Et ma foi, c'est plutôt chouette.

    On vous montre ? C'est ici, il suffit de cliquer.  

     

     

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  • Cars de tourisme: stationnement à revoir

    Dans le projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad que nous avons remis à Anne Hidalgo pendant la campagne municipale, un des sujets abordés concerne la problématique du stationnement des cars de tourisme autour de la Gare du Nord. Autocars qui se garent rue de Maubeuge — stationnement autorisé mais largement insuffisant — mais surtout sur le pont des voies de la gare, en infraction au code de la route. On le constate également dans le 9e arrondissement, la place manque pour déposer ou attendre les touristes devant le lycée Jacques-Decour (ci-dessous) où des emplacements sont prévus (mais pour quelques cars seulement). Aussi stationnent-ils un peu n'importe où. 

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    (Photo prise le 21 avril dans le 9e, boulevard de Rochechouart, derrière le lycée Jacques-Decour: ici le stationnement est autorisé, mais la surabondance des cars de tourisme cause certaines nuisances en termes de pollution, bruit etc...) 

     

    Voici quelques exemples de stationnement non autorisé de cars de tourisme... 

    Les 3 photos suivantes ont été prises vers 11h30 le 30 avril, mais pourraient être identiques d'autres jours:

     

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    9e, boulevard de Rochechouart, dans le couloir de bus

     

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    18e, boulevard de Rochechouart, à l'angle de la rue de Clignancourt

     

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    18e, rue de Clignancourt devant l'arrêt du bus 85

    (On peut même apercevoir un peu plus loin un autre car stationné dans cette même rue dans le couloir de bus)

     

    Pour terminer cette promenade, une photo prise dans le 10e, devant la Gare de l'Est, une file de cars stationnant au beau milieu de la chaussée dimanche 27 avril dernier à l'heure du déjeuner:

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    Nous ajouterons que bien souvent les chauffeurs laissent leur moteur allumé, sans souci de la pollution et du bruit occasionnés.

    Une réflexion devra donc être menée rapidement par la Ville, qui s'est aussi engagée à réduire le nombre de véhicules Diesel très polluants dans la capitale. L'Adjoint de la Maire de Paris, Jean-François Martins, chargé du Tourisme (et du sport), nous l'a confirmé via Twitter (cliquez ici pour voir cet échange).

  • Rue de Clignancourt : comment améliorer le fonctionnement du bus 85 ?

    Nous avons évoqué dernièrement le problème de stationnement illégal au niveau de la rue de Clignancourt (voir notre article du  6 janvier dernier). C'est un problème que l'on rencontre principalement au niveau des couloirs de bus ou au niveau des arrêts de bus, mais il est particulièrement gênant pour les usagers de la ligne 85 qui relie la Mairie de Saint-Ouen au Luxembourg (terminus Hôtel de ville les dimanches et fêtes), en traversant notamment le 18e.

    bus85.jpg

    Sensibilisée par des riverains et des associations, la Mairie du 18e semble vouloir agir pour que cette situation inacceptable ne perdure pas. Un adhérent vient ainsi de nous faire parvenir copie d'un courrier adressé le 4 février 2014 par le Maire du 18e au directeur de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) de la Ville lui demandant d'étudier l'aménagement de "quais bus", notamment le long du parcours du bus 85 dans la rue de Clignancourt (cf. ci-dessous le courrier de Daniel Vaillant en cliquant sur l'image).

    Capture d’écran 2014-04-17 à 22.40.12.jpg

    Il reste à espérer que la nouvelle équipe municipale portera de façon efficace cette démarche d'améliorer le fonctionnement du bus 85. En effet, il est probable qu'aucune action concrète n'a été engagée par les services de la DVD pendant la campagne électorale.

    Toutefois, pour remédier aux dysfonctionnements constatés sur le parcours du 85, il nous semble nécessaire de prévoir un aménagement plus global qu'un dispositif limité aux seuls "quais bus". Il faudrait, par exemple,  créer des couloirs de bus protégés dans la rue de Clignancourt, pour ne citer qu'elle. Ce point est essentiel pour le quartier Clignancourt/ Ramey qui a déjà connu ces 3 dernières années deux aménagements très localisés avec un résultat mitigé par rapport aux objectifs (relire notre article sur le sujet).

    En outre, il est dommage que le commissariat du 18e ne mène pas d'action soutenue contre le stationnement illégal sur le parcours du bus 85. Ce manque d'action est particulièrement visible au niveau de l'arrêt  "Labat" situé en face du commissariat central du 18e, occupé en permanence par des véhicules en infraction. Le bus doit alors s'arrêter en pleine voie pour laisser monter ou descendre les usagers !  Il est à noter que, malgré les nombreuses sollicitations écrites et orales auprès du commissariat pour résoudre ce problème, aucune volonté d'améliorer la situation n'apparaît.

    Autre piste : la vidéosurveillance pourrait également être un moyen de renforcer la verbalisation des véhicules stationnés dans les couloirs de bus ou au niveau des arrêts de bus.

  • Place de La Chapelle : pas encore lieu de promenade urbaine

    Un mercredi ensoleillé et plutôt agréable. Un temps à mettre le nez dehors pour en profiter. Mais la balade s'avère très vite bruyante et polluée. Elle commence par le boulevard de La Chapelle à Barbès, normalement encombré à la fin du marché. Ne pas oublier que nous sommes mercredi ! Les pistes cyclables ne sont pas encore libérées et les trottoirs pas totalement non plus. Peu importe, il fait beau. Sous le viaduc, les commerçants remballent fruits et légumes pendant que des glaneurs remplissent leurs caddies avant le passage des agents de la Propreté.

    Des klaxons se font entendre au loin vers la place de la Chapelle. On comprend vite pourquoi. Tout le secteur est très encombré. Nous poussons jusque là pour voir.                                        

    place chapelle, embouteillage, Des policiers descendent de leur véhicule coincé dans l'embouteillage et mettront plusieurs minutes à discipliner les automobilistes pour se frayer un passage. Pour les piétons, il devient risquer de traverser car la visibilité est nulle.    

     

     

     Tous les  axes sont saturés : la rue du faubourg Saint-Denis jusqu'à la gare du nord, la rue Louis-Blanc, la rue Marx-Dormoy. Seul le boulevard de La Chapelle vers Stalingrad côté 10e offre une échappatoire.

    chapelle, embouteillage,

    Les rues Paré et Patin se sont entre temps remplies, preuve qu'une réflexion large sur la circulation aux abords de l'hôpital Lariboisière et au-delà vers la porte de la Chapelle doit enfin être engagée par les nouveaux élus. C'est une attente des habitants, des conseils de quartier et d'Action Barbès.        

    Voici une des raisons pour lesquelles nous demanderons sans tarder que soit relancée la commission extra-municipale des déplacements, afin que les diagnostics se fassent en collaboration avec les deux arrondissements, 10e et 18e, et que les solutions soient largement discutées avec toutes les parties.        

  • Attention pollution stationnement résidentiel gratuit

     

    Pollution annoncée pour jeudi : stationnement résidentiel gratuit

    Selon les données d'Airparif et de Météo-France, un nouvel épisode de pollution atmosphérique aux particules (PM10) est susceptible d’être atteint jeudi 10 avril. En conséquence, la Ville de Paris a décidé de rendre le stationnement résidentiel gratuit le jeudi 10 avril. 

  • Travaux de voirie annoncés rue de Tombouctou

    Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf :

    tombouctou.jpg

    La Ville se propose de rénover les trottoirs et de poser un nouveau revêtement sur la chaussée de la rue de Tombouctou. Pour favoriser les déplacements à vélo, elle a décidé d'autoriser le double sens cyclable avec les avertissements et les marquages adéquats.  Par ailleurs, pour libérer les trottoirs des deux-roues motorisés, elle crée également 28 places de stationnement sur la chaussée côté impair pour ces derniers. 

    Nous avons noté qu'au fur et à mesure que les stationnements pour deux-roues motorisés se multiplient, leur verbalisation gagne du terrain également. Cela parait normal de sanctionner un motard qui ne tient pas compte de la gêne qu'il engendre — nous pensons aux personnes à mobilité réduite, mais également à tous les piétons qui doivent slalomer à certains endroits —, dès lors qu'à quelques dizaines de mètres un stationnement dédié attend son engin. 

    A noter que la circulation sera déviée pendant la période des travaux par les rues de Jessaint et de la Charbonnière et le boulevard de La Chapelle. 

     _/_/_/  Pour tous les détails : Lettre-information-chantier-Rue-de-Tombouctou.pdf 

     

    Ces travaux nous semblent aller dans le bon sens, d'autant que les récentes mises en zone  30 km/h de nombreux tronçons de voirie dans les quartiers résidentiels permettent les double-sens cyclables sans mise en cause de la sécurité. Les cyclistes réclament depuis longtemps une continuité des itinéraires cyclables, qui allient la sécurité et la cohérence. Tout comme le piéton, le cycliste préfère couper au plus court !