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Actualité - Page 44

  • Il n'y aura pas de feu d'artifice à Paris le vendredi 13 juillet

    Mais le 14 :

    paris,fête-nationale,feu-d-artifice,préfecture-de-police,prévention,sécuritéUn spectacle pyrotechnique qui durera environ 35 minutes aura lieu dès 23 heures dans le secteur du Trocadéro.
    Afin d’assurer la sécurité du public, le feu d’artifice regroupant habituellement plusieurs centaines de milliers de personnes, une importante zone sera interdite aux spectateurs, incluant les jardins du Trocadéro, les avenues Hussein 1er de Jordanie, Gustave V de Suède, Albert 1er de Monaco, ainsi que les terrasses du Palais de Chaillot, le parvis des Droits de l’Homme, la place de Varsovie, l’avenue de New-York, l’avenue des Nations-Unies, le pont d’Iéna, la passerelle Debilly. (Beaucoup de têtes couronnées dans ce quartier, des capitales étrangères... peu de rapport avec la Révolution Française en somme, à part les Droits de l'Homme, mais ne nous écartons pas du sujet...)

    Si vous voulez connaître dans le détail les mesures d'interdictions et de prévention contenues dans ce communiqué de la Préfecture de police, cliquez ici.

    (Notamment les mesures d'interdiction de cession et d'utilisation des certains artifices de divertissement à Paris ; les mesures d'interdiction de la vente à emporter de boissons alcooliques ; les mesures d'interdiction de stationnement et de circulation )

    Comme la préfecture l'écrit dans son communiqué :

    Le public est invité à utiliser les transports en commun, métro et RER, compte tenu des possibilités très réduites de stationnement aux abords de la zone du feu d'artifice.

    Et oui, le bon sens !

  • Avez-vous déjà suivi le conseil de Paris "in live" ?

     viewmultimediadocument?multimediadocument-id=11786&role=1Le Conseil de Paris depuis son canapé....grâce à cinq caméras, une vingtaine d’heures d’images sur deux jours et 7 personnes. La mairie de Paris se met en quatre pour vous apporter le Conseil de Paris chez vous, depuis votre ordinateur.

    ICI vous avez les vidéos des mois précédents

    et

                                     LA celle de ce mois de juillet 2012, les 9, 10 et 11.

    Le conseil de Paris est retransmis en direct au format windows média. Les aides techniques sont ici si tout ne marche pas comme prévu...

    Et enfin, pour trouver un fait précis, une délibération passée, le nom d'un conseiller, d"adjoint, etc., c'est .

    En ce début d'été morose, nous avons pris connaissance de la liste des nouveaux adjoints au maire, puisque le non cumul des mandats oblige...

    Les nouveaux adjoints au maire de Paris

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=117439&role=2 Plusieurs noms nous interpellent. En particulier les conseillers de nos arrondissements autour du carrefour Barbès ou des adjoints au maire avec lesquels nous avions traité des dossiers locaux.

    Qui sont-ils ?

    Dans le 9e, Pauline Véron se chargeait de l'urbanisme, de l'habitat, des transports et des déplacements, elle passe à l'économie sociale et solidaire, un poste occupé jusqu'aux législatives par Seybah Dagoma (que nous vous avons présentée ici le 8 juin car elle est dévenue députée pour la 5e circonscription qui inclut le 10e).

    Dans le 18e, Claudine Bouygues a été pendant longtemps notre interlocutrice, car pendant plusieurs années elle a présidé le conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge. Notre association était, déjà à l'époque, élue dans le collège des associations des conseils de quartier du 18e. En tant qu'adjointe au maire du 18e, elle était chargée des politiques de l'emploi, de l'insertion et du tourisme. Elle sera désormais à la tête de deux délégations dont les missions sont proches : les droits de l'Homme, la lutte contre les discriminations et, l'intégration et les étrangers non communautaires remplaçant Yamina Benguigui, ministre déléguée à la francophonie.

    Par ailleurs, Denis Baupin, qui fut tout au long de la première mandature socialiste à Paris notre interlocuteur privilégié, quand, avec toute la tenacité qui caracatérise Les Verts parfois, il a su faire accepter les réaménagements des boulevards entre Clichy et Barbès, puis ceux de Magenta et de Barbès, pour ne citer que ceux de notre quartier, et surtout réduire la place de la voiture dans Paris. Il était chargé du développement durable et du plan climat depuis les élections municipales de 2008... une mission peu commode dans le "climat" actuel. Il abandonne son poste d'adjoint au maire pour celui de député de la 10e circonscription de Paris. Ses fonctions à la mairie de Paris sont confiées à René Dutrey, élu du 14e.

    paris,10e-circonscription,carte,législative

  • On ne rigole pas avec le fisc !

    Les salons de massage dans le 9e et dans le 10e sont suspects, on ne le sait que trop… Non pas qu’il nous soit désagréable que des soins attentifs prodigués par des mains expertes bénéficient à des personnes ayant besoin de détente. Tant il est vrai que le massage détend. Il est plus insupportable de savoir que des jeunes femmes sont privées de leurs papiers d’identité, privées de liberté de circulation, etc. et travaillent, voire se livrent à des prestations tarifées, au seul bénéfice de proxénètes, hommes ou femmes, qui les exploitent.

    Le flash info de la Préfecture de police ci-dessous montre que les autorités ne sont pas totalement démunies face au phénomène et qu’elles peuvent même participer au renflouement des caisses de l’État. Les forces de police sont-elles allées tester la qualité des massages dans les rues Rodier, Condorcet, de Maubeuge…. et voir si par hasard on n’offre pas la possibilité de boire un verre après le massage ? Là encore pour se détendre, bien sûr ! Vente d’alcool et débit de boissons non autorisés : ce sont là des pistes peut-être pour dresser procès images?q=tbn:ANd9GcSCfWo1VOZ5NY-IBsHu-cS1RcJkVk0-iFNQkMM257ghS2Gg6fQZverbal, ou plus, et enrayer le phénomène. 

    D'autant que la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem a décidé de s'attaquer à la prostitution... Et que l'on ne vienne pas nous dire que c'est une lubie de gauche, car l'an passé Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, ne disait pas autre chose, elle affirmait même avec le ton un peu péremptoire qu'on lui connaît « il n'existe pas de prostitution libre, choisie ou consentie » .

    A bon entendeur....

    PPflash 19 juin 2012.jpg

    17 juin 2012, interpellation par la B.R.P du propriétaire d’un pavillon de Sevran (93) pour proxénétisme aggravé et ouverture irrégulière d’un débit de boissons.

    images?q=tbn:ANd9GcQ4J8vTVaVujr6E8yCWhO22w19h8I3zEc_cL0Vqy9q8w11UbyqptQA la suite d’une minutieuse enquête menée depuis décembre 2011 en co-saisine avec le groupe d’intervention régional de la Seine-Saint-Denis (GIR 93), les policiers de la brigade de répression du proxénétisme (BRP) déterminent que le sous-sol du pavillon fait office de « cabaret oriental » : de l’alcool y est consommé et des femmes exercent une activité prostitutionnelle dans des chambres mises à leur disposition par le propriétaire des lieux. Si en moyenne une « passe » par jour est effectuée et tarifée à 100 euros,  le « tenancier » indique pour sa part ne pas prendre de pourcentage mais seulement  tirer des bénéfices des ventes d’alcool aux clients.
    Le même jour, ont également été arrêtés 2 musiciens, 5 clients et 5 prostituées.
    Quant au pavillon, d’une valeur de 500 000€, il a fait l’objet d’une saisie immobilière.

    (Illustration sans rapport avec l'affaire....)

    Petite revue de presse à la suite des déclarations de Najat Vallaud-Belkacem dans le JDD du 23 juin : Libération du 24 juin, Le Figaro du 24, Le Parisien du 25, La Croix du 25 juin... et d'autres.

    Il semble que le sujet fasse encore vendre du papier, même si la situation ne progresse pas beaucoup.

     

  • les arrêtés anti-mendicité, périmètres et limites

    Les périmètres

    Depuis un an à quelques jours près, les arrêtés anti-mendicité s’appliquaient aux quartiers des Champs-Elysées, des Grands magasins et du Louvre. Inutile de demander à la cantonade l'utilité des ces arrêtés... ils visaient principalement la tranquillité des clients et des touristes, à la demande des grandes enseignes majoritairement présentes dans les voies précitées.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=116818&role=2Le 20 juin dernier, lors de la séance du Conseil de Paris, le nouveau Préfet de Police, Bernard Boucault, a décidé de ne pas reconduire les arrêtés anti-mendicité. 

    Les limites

    Nicolas Lerner, son directeur-adjoint de cabinet a expliqué pourquoi et détaillé les actions policières qui sont prévues en remplacement.

    Après avoir admis que les arrêtés avaient pu donner lieu à une diminution visible des délits dans un premier temps, il a toutefois tenu à souligner que les amendes n'étaient presque jamais recouvrées, que les reconduites aux frontières n'étaient pas efficaces et que la mendicité se déplaçait plutôt qu'elle ne se résorbait.

    Les réactions et les débats

    Jean-françois Legaret, maire du 1er arrondissement, demandait que ces arrêtés soient reconduits. A quelques fauteuils, Myriam el Khomri, adjointe au maire de Paris et conseillère du 18e, expliquait que ce n'était pas là un moyen efficace mais un simple outil de déplacement du problème. Elle souhaitait pour sa part que la police s'attache avant tout à réprimer les délits qui sont déjà définis par la loi: la mendicité agressive, l'exploitation des enfants et des personnes vulnérables. La préfecture a assuré que cette décision serait reconsidérée après un bilan très approfondi et en fonction de l'évolution de la situation sur le terrain. (dans la rubrique "Revoir les débats" sur le site de paris.fr)

    Les actions policières prévues en remplacement telles que les a décrites Nicolas Lerner 

    -une présence policière renforcée sur les sites où s'appliquaient ces arrêtés, ainsi que dans le 15e arrondissement. Les forces de l'ordre ont d'ailleurs reçu les renforts de 25 policiers roumains;
    -le démantèlement des réseaux mafieux qui contraignent des enfants et des personnes vulnérables à mendier;
    -la mise en cause des adultes responsables des mineurs qui commettent les délits constatés.

    Il a également annoncé que Bernard Boucault se rendrait en Roumanie dès la rentrée pour rencontrer les autorités sur place.

    En décembre 2011, Bertrand Delanoë avait déploré la mise en œuvre de ces arrêtés, jugés stigmatisants et inefficaces. « Tandis que les cambriolages croissent fortement cette année dans la capitale et que plusieurs quartiers populaires subissent les désagréments de trafics ou de ventes sauvages à la sauvette, faire de la lutte contre la mendicité (…) une urgence me semble injuste et inadapté. » (voir son communiqué de presse du 5 décembre 2011 lors de l'extension des arrêtés anti-mendicité)

  • Le square des Droits de l'Homme à l'ombre de Saint Bernard

    La mairie du 18e nous invite le samedi 23 juin à l'inauguration du square Saint BERNARD-Saïd BOUZIRI. Il se peut que vous ignoriez qui était Saïd Bouziri, décédé en juin 2009, le 23 justement, alors que longtemps il a habité ce même quartier de la Goutte d'Or, pratiquement quarante ans...

    Nous avons emprunté dans sa quasi-totalité l'hommage à ce militant important des droits humains et des droits des étrangers, que nous avons trouvé sur le site de Génériques, dont il était président.

    a_la_une.jpg

    Né le 4 juin 1947 à Tunis et décédé à Paris le mardi 23 juin 2009, Saïd Bouziri, arrive en France en 1966 pour poursuivre des études d'économie à Lyon puis à Paris. Il s'engage au lendemain des évènements de mai 1968 dans la défense des droits des Palestiniens et des immigrés.
    Alors même que des étrangers sont exclus du droit d'association, Saïd Bouziri, étudiant-travailleur participe à la fondation des Comités Palestine puis du Mouvement des Travailleurs Arabes et du Comité de Défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés.

    En 1972, il est visé ainsi que sa femme par une mesure d'expulsion du territoire pour atteinte à l'ordre public. Leur grève de la faim en février de cette année une des premières organisées par des immigrés depuis la guerre d'Algérie a un grand retentissement. Titulaire des mois durant d'un titre de séjour renouvelable, Saïd Bouziri se lance néanmoins dans l'organisation active des grèves de la faim pour la régularisation des années 1972-1973, puis dans l'appel, le 14 septembre 1973, à une grève générale des travailleurs immigrés de la région parisienne contre la vague raciste du midi de la France puis participe de manière active au comité de soutien au mouvement de grèves des loyers des foyers Sonacotra (voir notamment sur ces grèves le témoignage d'Assane Ba dans le colloque des 30 ans du Gisti).

    Après André Legouy, c'est un autre infatigable militant de la cause des étrangers qui disparaît. Il était notamment trésorier de la Ligue des droits de l'Homme et président de l'association Génériques.

    Combats pour les droits de l'homme souhaite s'associer aux hommages qui lui sont rendus.

    Durant la deuxième moitié des années 1970, Said Bouziri milite dans le quartier qu'il a habité jusqu'à son décès : la Goutte d'Or, en créant une association culturelle d'animation du quartier et une librairie rue Stephenson.
    Après avoir été l'un des fondateurs des journaux Sans Frontière (1979-1986) puis Baraka , il est aussi l'un des pionniers des radios libres : en juin 1981, il créée avec ses amis Radio Soleil Goutte d'Or .
    Membre du Conseil d'administration du Fonds Action Social (FAS), du Conseil national des populations immigrées et du Conseil d'administration de la Fonda, Saïd Bouziri participe en 1987 à la création de l'association Génériques dont il deviendra le deuxième président.
    Responsable de la Commission immigrés de la Ligue des Droits de l'Homme puis trésorier national (il venait d’être réélu à cette fonction le 2 juin dernier lors du dernier congrès de la LDH), Saïd Bouziri a animé jusqu'à ses derniers moments la campagne de la votation citoyenne , en faveur de l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales.

    Les insignes du Chevalier de l’ordre national du mérite lui ont été décernées le 1er décembre 1994.
    Engagé dans la vie syndicale de son entreprise jusqu'à sa retraite, Said Bouziri a gardé toute sa vie et quelles que soient ses responsabilités nationales une sensibilité particulière aux plus démunis dont les sans-papiers et à l'action de terrain. C’est ainsi qu’il a animé aux côtés notamment de l’anthropologue Emmanuel Terray le quatrième collectif des sans papiers qui a mobilisé de nombreux travailleurs irréguliers d’Asie.

    Directeur de publication de la revue Migrance, revue spécialisée dans l’histoire de l’immigration, Saïd Bouziri donnait en juin 2009 le dernier le coup d’envoi à une grande exposition accueillie aux archives municipales de Lyon et qui s’intitulait : "Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France", visible plus tard à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris.

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    Biographie communiquée par Génériques

  • Une façon plus poétique d'évoquer la Grèce...

    Merci à Médiapart de nous offrir la possibilité de revoir le récital d'Angélique Ionatos au Théâtre de la Ville cette semaine, le 13 juin. Totalement gratuitement. Écoutez bien les poèmes que dit Angélique Ionatos avant de les chanter...

    La Grèce n'est pas que la cigale de l'Europe, mais une belle et étrange patrie, la sienne.


    Revoir le concert : En Grèce, la revanche des... par Mediapart

    Vous pouvez regarder en plein écran la revanche des rêves..., la qualité est bonne.

    Médiapart est dirigé par Edwy Plenel qu'on ne présente plus. Le 23 mai dernier, il publiait un édito intitulé "Nous sommes tous des Grecs". Malgré le caractère payant de ce média, parfois ses colonnes sont libres d'accès, c'est le cas pour cet édito, très long, mais qui mérite une lecture attentive tant il souligne les dysfonctionnements des règles de notre économie, la main mise des idéologies libérales sur l'avenir des peuples et l'abandon de la politique et de la démocratie. Il se termine par une citation d'un texte anglais qui avait donné à Hemingway le titre de son roman sur la guerre d'Espagne :

    « Personne n'est une île, entière en elle-même ; tout homme est un morceau de continent, une partie du tout. Si une motte de terre est emportée par la mer, l'Europe en est amoindrie, tout autant que s'il s'agissait d'un promontoire, ou que s'il s'agissait du manoir d'un de tes amis ou le tien propre : la mort de chaque être humain me diminue, parce que je fais partie de l'humanité, et donc, n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas; il sonne pour toi. »

    En Europe, le glas ne sonne pas pour les Grecs. Il sonne pour nous.

  • un moment de rencontre autour d'un verre ?

    Pour ne pas rompre avec ses traditions, avant la coupure de l'été, Action Barbès vous invite à venir prendre un verre au café LE BEAUJOLAIS, 167, rue du faubourg Poissonnière, dès 18h30 si vous êtes libres à cette heure-là, vendredi 22 juin, et plus tard si ce n'est pas le cas.

    Vous croiserez l'affiche ci-dessous chez les commerçants du quartier qui ont souvent été les relais fidèles de notre association pour la diffusion

    • de nos bulletins d'information jusqu'à l'année dernière, nous sommes désormais davantage sur l'Internet grâce à notre blog
    • de nos bulletins d'adhésion au dos des lettres d'information, publiées régulièrement et adressées à nos amis peu familliers du blog (10 lettres cette année déjà); et
    • des cartes postales chaque fois que nous avons lancé une action publique qui demandait un soutien plus large.

    Branchés Internet ou pas, venez partager un moment vendredi prochain au Beaujolais, nous serons heureux de vous y retrouver.

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    Pour voir l'affiche en grand format, cliquez dessus.

  • Le vote à des sans cervelle, immatures, influençables ? On revient de loin !

    LA CITOYENNETÉ POLITIQUE DES FEMMES
    le vote et l'éligibilité des femmes...
    ... vers la parité

    __________________

    LE VOTE ET L'ÉLIGIBILITÉ DES FEMMES ....


    CONTRE LE VOTE DES FEMMES : Petite ANTHOLOGIE...

    Lire la suite

  • Campagne législative : une interview de Seybah Dagoma

    Rappelant la dernière modification des circonscriptions électorales, nous avions présenté ici même plusieurs tableaux qui mettaient en lumière le regroupement du 10e arrondissement avec son voisin, le 3e. En image de fond se dessinait le départ de l'ancien maire du 10e, Tony Dreyfus, député de Paris plusieurs fois réélu avec une large majorité. Un temps où le cumul des mandats ne posait pas trop problème...car il ne faut pas chercher longtemps pour découvrir d'autres "cumulards", à savoir  : Jean Tiberi (5e) député-maire, Rachida Dati (7e) maire et députée européenne, Patrick Bloche (11e) député-maire, Philippe Goujon (15e) député-maire, Claude Goasguen (16e) député-maire, Daniel Vaillant (18e) député-maire, Roger Madec (19e) sénateur-maire. Gauche et droite se partagent ce défaut, avec une prédominance des hommes des deux côtés.

    Pour cette élection, on rebat les cartes, car le redécoupage a supprimé plusieurs circonscriptions dans Paris, trois pour être précis : on passe de 21 députés à 18, pour rapprocher  les secteurs au plus près  des 125 000 électeurs en moyenne. Dans le 3e arrondissement qui fusionne avec le 10e pour créer la 5e circonscription, le sort de Martine Billard, députée sortante de la 1ère circonscription qui disparaît en tant que telle, a été scellé par les commissions des partis chargées des nominations.

    Après une valse hésitation, le choix s'est porté sur Seybah Dagoma, depuis 2008 adjointe au maire de Paris, chargée de l'économie sociale et solidaire. Jeune femme de 34 ans, issue d'un milieu modeste, intelligente et persévérante, Seybah avait toutes les qualités pour entrer à l'Assemblée nationale et y faire bouger le curseur vers plus de parité.

    Nous l'avons rencontrée. Elle a bien voulu répondre à nos questions pour le blog d'Action Barbès.

    Action Barbès - Vous êtes avocate dans un cabinet d'affaires (est-ce bien toujours d'actualité ?) et parallèlement vous avez une délégation à l'économie sociale et solidaire à la Ville de Paris. Comment conciliez-vous ces deux activités ?

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    Seybah Dagoma - Je suis en effet avocate spécialisée dans les entreprises en difficulté. Actuellement, je n’exerce pas ce métier, je me consacre exclusivement à mon mandat. En tant qu’adjointe au Maire de Paris chargée de l’Economie sociale et solidaire, je développe une politique qui s’articule autour de trois axes: l’insertion par le travail et le lien social, le soutien à la création d’entreprises solidaires et l’innovation sociale, et enfin la solidarité internationale grâce au commerce équitable et à la consommation responsable. Au total, plus de 10.000 Parisiennes et Parisiens ont retrouvé un emploi grâce aux actions que nous déployons dans ce secteur dans la capitale depuis 2008. Si les électeurs m’accordent leur confiance, je ne cumulerai pas les mandats. Je serai députée, et je continuerai de défendre à l’Assemblée Nationale le droit à un emploi pour tous.

    Comment concevez-vous le rôle d'un député sur le terrain ? Aurez-vous une permanence unique et laquelle choisirez-vous (10e ou 3e arrondissement) ?

    D’ores et déjà,  en tant qu’élue parisienne, je tiens une permanence hebdomadaire. Pour moi, le lien permanent sur le terrain avec les habitants, les élus locaux, les associations, est  indispensable pour bien connaître les priorités des citoyens et y répondre efficacement. Si le 17 juin au soir, je suis élue, je resterai  comme dans cette campagne, présente, accessible et à l’écoute de vos préoccupations. C’est pourquoi, je tiendrai des permanences. Mon mandat sera placé sous le signe du dialogue. Je me ferai, à l’Assemblée nationale, l’écho des enjeux de notre circonscription et je vous rendrai compte de mon mandat chaque année.

    Dans le cadre de votre futur mandat de députée, quels sont vos centres d'intérêt, et quels projets de loi sont pour vous prioritaires ?

    En premier lieu, je soutiendrai les engagements de François Hollande, et par voie de conséquence, les priorités du gouvernement de Jean-Marc Ayrault dont je me sens entièrement solidaire : la jeunesse, l’emploi, la croissance économique, le logement, la justice et la santé. Par ailleurs, je serai force de proposition sur les préoccupations des habitants de notre circonscription parmi lesquelles : la préservation des services publics ; la lutte contre les ventes à la découpe ; le traitement humain des populations migrantes ; la lutte contre le décrochage scolaire ; le soutien aux familles monoparentales ; la prévention contre l’alcoolisme et la toxicomanie ; le partage harmonieux de l’espace public ; l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ou encore la lutte contre toutes les discriminations.

    Dans le 10e et plus généralement dans le Nord-Est parisien, les problèmes de drogue et de toxicomanie sont préoccupants, qu’en pensez-vous ?

    Il s’agit effectivement d’un problème préoccupant, et je soutiens totalement l’axe de fermeté contre les trafics de drogue récemment exprimée par Jean-Marc Ayrault. En tant que députée, j’interpellerai le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, ainsi que le nouveau Préfet de Police de Paris, Bernard Boucault, sur les moyens mis en œuvre pour les démanteler. Mais pour moi, outre la répression des trafiquants, il est indispensable de mettre en place une politique volontariste de prévention et d’aider les personnes dépendantes à s’en sortir. A cet égard, je rappelle que les élus de gauche à Paris, tant les élus locaux que les députés, soutiennent l’expérimentation de salles de consommation à moindres risques, à l’instar de ce qui a été fait dans d’autres grandes villes européennes, et qui a fait ses preuves. Comme vous le savez, une telle expérimentation nécessite l’accord de l’Etat, ce qui a toujours été refusé jusqu’à présent par le gouvernement de François Fillon.  Le changement politique intervenu le 6 mai avec l’élection de François Hollande, ouvre des perspectives nouvelles. Je m’engage donc à relancer, avec tous les élus de gauche à Paris, cette initiative d’expérimentation, dans une concertation globale avec tous les acteurs concernés (élus, professionnels de la santé, associations, riverains).

    Un regard sur le clip de campagne ? c'est ci-dessous avec des témoignages de ses militants.


    Lancement Campagne - Seybah Dagoma par seybah_dagoma

  • Une réunion politique réussie hier soir au théâtre Trévise

    paris,trévise,claire-morel,gérald-dahanLe président du comité de soutien de la candidate de la 1ère circonscription de Paris, Gérald Dahan, pouvait être satisfait : il a réussi l'animation de la réunion politique de Claire Morel. Des jeunes talents, comme Jules, Valerio Redon, des musiciens et des chanteurs, des comédiennes et musiciennes, Fany Cottençon et Sapho, des personnalités de la culture, Jean-Michel Ribes, se sont succédés sur scène pour une première partie de soirée très dynamique.  La culture est en effet un des piliers de l'action que compte menée Claire Morel si elle est élue députée à l'Assemblée nationale.

    paris,trévise,claire-morel,gérald-dahan,jean-michel-ribesJean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point, a clamé son attachement au retour d'une France apaisée, d'une France généreuse, satisfaite de retrouver ses principes de convivialité et de liberté. Plus tard, dans la deuxième partie, Claire Morel reprendra ses propos en développant ses idées. La culture est une opportunité et doit être une opportunité pour tous les citoyens, elle ouvre les esprits, attise la curiosité des enfants, forme la réflexion. Elle offre un langage pour échanger avec autrui.

    Les soutiens politiques qui ont suivi sur scène, en vidéo ou au téléphone, comme la nouvelle ministre de la culture, Aurélie Filipetti, en campagne dans sa Moselle natale, ont tous salué l'implication de Claire dans ses activités, son énergie sur le terrain à la rencontre des habitants, ceux qu'elle connaît bien dans le 9e mais aussi ceux des 1er, 2e et 8e arrondissements qui composent la circonscription. Elle est revenue brièvement sur le redécoupage d'une partie du 9e, le haut Rochechouart, désormais rattaché à la 18e circonscription et qui prive la candidate de précieux suffrages a priori favorables à son parti. Rémi Féraud, le maire du 10e, a ironisé sur la candidature d'une conseillère de son opposition municipale du 10e (UMP) en concurrence avec Pierre Lellouche, le député sortant, qui brigue le renouvellement de son mandat. Plusieurs candidats de droite ne faciliteront pas la mission de Pierre Lellouche et comme l'a laissé entendre Jacques Bravo, maire du 9e, il ne regretterait pas son absence, lui qui, entre 2001 et 2008, a souvent observé sa chaise vide au sein de son conseil d'arrondissement du 9e.

    Une réunion très réussie dans une salle pleine et enthousiaste. Bravo Claire et bravo Gérald Dahan.

    paris,trévise,claire-morel,gérald-dahan,jean-michel-ribes

  • Campagne législative : une interview de Bastien François

    C'est le 24 mai avec le député sortant de la 18e circonscription de Paris, Christophe Caresche, que nous avions entamé notre série d'articles sur la campagne des élections législatives. Nous restons dans  le 18e  avec le candidat du parti Europe Ecologie Les Verts (E.E.L.V.), Bastien François, qui a répondu très rapidement à notre sollicitation. Prenez la peine de lire jusqu'au bout ce long article, car à l'heure de voter, nous devons le faire en connaissance de cause et ne pas simplement maugréer contre des médias qui ne s'intéresseraient pas à ce qui est important dans la vie des citoyens.

    Et comme nous le répétons souvent, les commentaires sont ouverts à tous, à toutes les idées, toutes les prises de position, dès lors que celles-ci s'expriment dans le respect de la diversité des opinions. A vous.

    Nos questions : 

    - Vous êtes juriste et l'on pourrait dire constitutionaliste, si l'on se souvient de vos engagements aux côtés d'Arnaud Montebourg pour une VIe République. Ces préoccupations sont un peu loin de l'écologie et des problèmes d'environnement même si la constitution, celle à venir, devrait leur faire plus de place. Comment êtes-vous passé de l'un à l'autre ?

    Bastien François : Oui, vous avez raison, cela peut paraître étrange au premier abord. Mais pour moi, et pour tous les écologistes, il y a un très fort lien entre ces deux dimensions, la réforme de notre système politique et la question écologique. Nous avons la conviction qu’il n’y aura pas de transformation économique et sociale réelle et durable, pas de véritable transformation écologique de la société, pas de réponse efficace à la crise sans un profond bouleversement des modes d’exercice du pouvoir, des façons de décider, de participer ou de représenter. La VIe République est bien sûr une façon de corriger les graves dysfonctionnements de la Ve République. C’est un moyen d’établir la responsabilité des dirigeants, une juste représentation politique et un renouvellement des représentants. Mais c’est aussi un instrument démocratique  pour construire ensemble une nouvelle société plus juste et plus respectueuse de l’humain. C’est un outil démocratique pour élaborer collectivement des solutions à la crise économique, sociale et environnementale, des solutions attentives au long terme et au bien commun. Dans ce cadre, j’essaie de mettre mes compétences au service de ce projet de transformation écologique de l’économie et de la société.

    - La 18e circonscription a été redécoupée en 2010 par le pouvoir sortant. Une partie du 9e, quatre bureaux sont désormais rattachés au 18e arrondissement. Que pensez-vous de cette modification ?

    Bastien François : Le découpage des circonscriptions réalisé par la droite visait bien sûr à servir ses intérêts électoraux ! Ce découpage est d’ailleurs particulièrement peu lisible pour les parisiennes et les parisiens qui sont habitués à raisonner par arrondissement et ont souvent un très fort attachement identitaire à leur arrondissement. Mais un député, s’il doit être profondément ancré dans un territoire, ce qui est mon cas, est un élu de la Nation. Je m’adresse donc aux électrices et aux électeurs de la 18e circonscription en pensant qu’ils sont d’abord des Françaises et des Français qui sont frappés, comme les autres, par les effets d’une crise économique, sociale et environnementale qui ne connaît pas les frontières du découpage souvent arbitraire des circonscriptions.

    - Dans la circonscription où vous vous présentez, le député sortant, Christophe Caresche, a également une sensibilité soucieuse des problèmes liés à l'écologie. Il a représenté cette tendance au sein du PS. Mais ces dernières années, il s'est davantage consacré aux affaires européennes. Comment envisagez-vous le rôle d'un député parisien à l'assemblée nationale pour défendre les enjeux écologiques ? Quelles doivent être les priorités ?

    Bastien François : J’ai beaucoup de respect pour Christophe Caresche, mais s’il portait un véritable projet écologique je n’aurais pas besoin de me présenter aux législatives ! Nous appartenons à la même majorité présidentielle – de la même façon que je siège au Conseil régional dans une majorité composée de socialistes et d’écologistes – mais il existe entre nous des différences notables, sur des questions environnementales bien sûr (par exemple sur l’avenir de l’énergie nucléaire) mais aussi plus généralement sur la conception même de l’économie (le PS n’ayant pas encore renoncé aux mirages du productivisme). Nos parcours aussi sont très différents : c’est un professionnel de la politique qui vise à conquérir un 4e mandat de député ; j’ai un métier comme tout le monde, je me présente pour la première fois aux législatives et je suis un partisan farouche de la limitation du cumul dans le temps des mandats électoraux. D’autres points peuvent bien sûr nous rapprocher, comme l’intérêt pour les questions européennes, sur lesquelles j’ai beaucoup travaillé comme universitaire.

    Mes priorités si je suis député ? Des réponses concrètes et rapides à la crise ! Et d’abord à destination de ceux qui sont le plus dramatiquement touchés dans leur vie quotidienne. Ce sont les catégories populaires qui souffrent le plus de la malbouffe et des maladies qui lui sont liées, de la hausse des factures d’eau, de gaz et d’électricité, de l’insalubrité des logements, des défaillances des transports en commun. Permettre à toutes et à tous de manger mieux, de respirer un air plus sain, d’avoir accès à l’énergie, de pouvoir loger décemment sa famille, de bénéficier de transports collectifs de proximité, c’est lutter en même temps contre les inégalités sociales et contre la crise environnementale. Avec la construction massive de logements, la rénovation thermique des bâtiments, la production d’énergies renouvelables, le développement des transports en commun, des crèches et des structures d’accueil pour personnes âgées, la transformation écologique de l’économie entraîne l’apparition de nouveaux métiers et la création de très nombreux emplois. En favorisant les « circuits courts » entre producteurs et consommateurs, en produisant local pour consommer local, elle reconstruit un tissu agricole et industriel de proximité en France, des emplois durables et non délocalisables.

    - Quels sont les premiers projets de loi que vous souhaiteriez porter si vous êtes élu ? Et puisque vous êtes actuellement conseiller régional d'Ile-de-France, quels sont les travaux qui occupent cette assemblée et que vous soutenez particulièrement ?

    Bastien François : Vous l’avez rappelé, je suis connu pour être un spécialiste des questions juridiques et constitutionnelles. Dans le futur groupe écologiste à l’Assemblée nationale je serai chargé de suivre plus particulièrement ces questions. François Hollande a déjà tracé des pistes essentielles de réforme des institutions, sur le cumul des mandats, le vote des résidants étrangers aux élections locales, l’indépendance de la justice, la réforme du statut présidentiel, la composition du Conseil constitutionnel, etc. Le président de la République a également envisagé d’engager très vite une profonde réforme de la décentralisation.  Au sein de l’Assemblée nationale, je défendrai une nouvelle organisation de l’État, avec un pouvoir fort aux Régions à qui seront données des compétences normatives importantes, couplées au rétablissement d’une véritable autonomie fiscale, l’Etat garantissant de son côté une péréquation fiscale entre régions pauvres et riches. Ce nouvel acte de décentralisation est essentiel, parce que comme le disent souvent les écologistes, s’il faut penser global, il faut agir local.

    Je suis effectivement conseiller régional (mon premier mandat électif que j’abandonnerai si je suis élu député et je serai remplacé alors par la suivante sur la liste élue en 2010). Au Conseil régional, je suis président de la commission Enseignement supérieur et recherche. A ce titre, j’ai beaucoup travaillé pour que les politiques régionales prennent mieux en compte les difficultés quotidiennes et les conditions de vie des étudiant/es. Au sein de la commission des finances où je siège également, j’ai contribué à rendre les dispositifs de financements régionaux plus justes sur le plan social et environnemental. Mais ma plus grande fierté est d’avoir fait adopter, au nom du groupe EELV, une délibération visant à renforcer la démocratie régionale, en expérimentant les budgets participatifs dans les lycées d’Ile-de-France et en créant un « droit d’interpellation populaire » permettant aux Franciliens et aux Franciliennes de saisir par voie de pétition les élus régionaux.

    - Sur le plan national, Cécile Duflot a été nommée à l'Egalité des territoires et au logement et, à ce titre, elle hérite du dossier sur le Grand Paris, que pouvons-nous attendre de cette nomination, et vous-même que souhaitez-vous ?

    Bastien François : Les questions dont Cécile Duflot a désormais la charge sont essentielles. La droite a laissé s’accumuler des situations d’extrême misère qui se traduisent par une explosion du nombre des personnes qui se trouvent à la rue.  Répondre à cette urgence est un impératif moral : un toit, c’est un droit ! Nous sommes tous concernés, et les Parisiens et les Parisiennes le savent malheureusement plus que quiconque. Les loyers dans les grandes agglomérations sont de plus en plus déconnectés des niveaux de salaire d’une majorité de la population. Cette évolution des niveaux de loyer met en péril la diversité sociale de nos villes et organise une véritable ségrégation spatiale selon les niveaux de ressource. Les plus riches restent dans les centres ville, les plus pauvres sont contraints d’aller vivre plus loin. De surcroît, la hausse des charges, en particulier énergétiques, crée une précarité insupportable pour des millions de ménages. L’encadrement des loyers décidé par François Hollande, qui va être mis en œuvre par Cécile Duflot, une politique volontariste de rénovation thermique de l’habitat, la construction massive de logements, en particulier sociaux, la relance des grandes opérations de rénovation urbaine sont quelques-uns des leviers qui doivent être mis en œuvre très rapidement. Ils devront être articulés avec d’autres. Comment agir pour l’égalité des territoires, sans parler emploi, formation, services publics, services aux personnes, santé, éducation, transports, commerces, offre culturelle, sports, fracture numérique, tranquillité publique, et ceci dans l’hexagone comme dans les outre-mers ? Agir sur l’ensemble de ces dimensions contribuera de façon majeure à la transition écologique dont parlait le président de la République dans son discours d’investiture. Ce n’est pas un hasard s’il a confié cette mission à Cécile Duflot ! Et c’est dans cet esprit aussi, que devra être repensé le dossier du Grand Paris. Pas pour tout défaire ! Mais pour en réorienter et en accroître l’ambition. Le Grand Paris est aujourd’hui un projet mal financé, avec une gouvernance confuse, qui ne concerne essentiellement que les transports dans une logique ségrégative de valorisation de certains territoires franciliens au détriment d’autres. Il nous faut en faire maintenant un instrument de renaissance des espaces franciliens, un outil de création d’emplois, de préservation du potentiel agricole, de limitation de l’étalement urbain, de restauration des services publics de proximité. Un Grand Paris oui, mais pour vivre mieux dans un monde plus juste !

    Un clin d'oeil avec le clip de campagne de Bastien François : cliquez...


  • La bibliothèque Goutte d'or fait couler de l'encre sur le net

    Le syndicat CGT des personnels de la culture de la Ville de Paris nous a contactés à la suite de l'article que nous avions mis en ligne. Ils sont les premiers à s'inquiéter de cette trop longue fermeture d'une bibliothèque dont le rôle  au coeur de la Goutte d'or est plus qu'essentiel.

    Ils ont fait passer un communiqué de presse qui dit:

    Une bibliothèque fermée pendant deux ans ! Des usagers (et des personnels) dé-gouttés.

    La bibliothèque Goutte d'Or est fermée depuis un an  (elle est pourtant récente et a déjà été rénovée !). En réalité elle sera même fermée pour ...deux ans. Pire. Les travaux n'ont même pas encore commencé !

    La CGT des affaires culturelles dénonce cette situation scandaleuse. Elle va contacter des associations du quartier pour interpeller la Mairie de Paris.

    Lire sur: CGT Culture - le blog des personnels de la culture

    Vous noterez comme nous dans les articles de ce blog militant des déclarations de l'adjoint à la culture, qui si elles sont fidèles à la pensée de leur auteur,  sont pour le moins malheureuses. Les petites structures, comme les bibliothèques seraient couteuses... Que dire des grosses structures dont on doit plusieurs fois revoir les statuts, les directeurs, ou les animateurs, avant d'apercevoir une sortie du tunnel ?