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Actualité - Page 40

  • Barbès pris d'assaut par les buralistes

     

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    La vente de cigarettes chez les buralistes aurait accusé une baisse de 7% en Ile-de-France l'an passé. Désormais les tabacs d'Île-de-France ressentent les mêmes inconvénients que leurs confrères des zones frontalières, Nord, Moselle, Bas- et Haut Rhin, Pyrénées Orientales et Atlantiques, pour ne citer que ceux-là. A chaque frontière, le tabac se vend à moindre coût de l'autre côté. Il n'est qu'à voir les encombrements au Perthus, à la Jonquière, tous les week ends pour en comprendre le principe. La marché noir bat son plein, à Barbès il s'exerce même au grand jour : c'est ce que dénoncait hier la manifestation des buralistes devant la station de métro

    Toutefois, souvenons-nous. Augmenter les taxes sur les cigarettes avait pour but de faire baisser la consommation de tabac des Français. Dont on sait tous qu'il augmente les risques de maladies cardio-vasculaires et provoque la mort par cancer des poumons, et cela plus violemment si le fumeur a commencé jeune. L'alternance des gouvernements n'a pas mis en cause cette volonté, puisque les fortes taxes sur les paquets de cigarettes ne datent pas de l'arrivée de Jean-Marc Ayrault aux commandes. Pour une fois, il y aurait consensus, c'est à noter. 

    Ecoutez un reportage de France Bleue : 

    Si les buralistes perdent du chiffre d'affaires avec cette taxation, ils devront se diversifier, trouver d'autres sources de revenus. On n'est pas retourné à la traction à cheval parce que les maréchaux-ferrants voyaient fondre leurs revenus ! Rares sont les bureaux de tabac qui ne sont pas accolés à un débit de boissons : de quoi équilibrer les comptes. Et dans ce domaine, les cafetiers parisiens ne sont pas les plus à plaindre. 

     

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    Par ailleurs, la vente de cigarettes de contrefaçon, en provenance de Chine, par des filières hollandaises — par les ports d'Anvers et d'Amsterdam, pas par la Corèze ! — est défintivement une nuisance. Nous sommes totalement d'accord avec les buralistes. Sauf que la cigarette elle-même est une nuisance. Celle de Chine encore davantage, car elle contient des choses peu avouables. Notamment des pesticides nécessaires lors de la culture pour protéger les feuilles de tabac, très fragiles, mais les nombreux lavages indispensables avant le séchage et la fabrication sont allégrement sautés pour réduire le coût de fabrication. Et tant pis, si celles-ci tuent encore mieux que celles-là !!! (Il semble que d'après une étude de Roswell Park Cancer Institute de 2010, même les cigarettes légales vendues en Chine sont de mauvaise qualité et contiennent des métaux lourds).

    Nous avons déjà fait des articles sur la question dans le blog. Cliquez sur tabac, cigarettes, ou contrefaçon... 

    Dernier POINT INFO de la Préfecture de Police (22 mai) qui ne manque pas de suivre l'actualité... 

     

    La préfecture de police agit contre la vente illicite et le trafic de cigarettes à Barbès (18e)

    La lutte contre le trafic de cigarettes à Barbès s’inscrit plus largement dans l’action engagée dans le quartier depuis plusieurs années contre les ventes à la sauvette. Celle-ci s’est trouvée renforcée par le classement en ZSP du quartier Barbès/Château Rouge qui bénéficie dorénavant chaque jour d’unités supplémentaires. Des effectifs de CRS, engagés exclusivement à l'angle Barbès/Chapelle, ont pour mission essentielle la lutte contre cette vente illicite de cigarettes.

    Les vendeurs sont évincés, et depuis plusieurs semaines, palpés systématiquement lors de contrôles d'identité réalisés sur réquisition du Procureur de la République. Dès lors, s'ils sont trouvés en possession de cigarettes de contrebande ou pris en flagrant délit de vente, l'ensemble de leurs paquets de cigarettes est confisqué puis détruit par les services de police. Cette action a été rendue possible grâce à la procédure simplifiée de vente à la sauvette permise et encadrée par le Procureur de Paris.

    Cette action porte ses fruits : une augmentation très notable (+52%) des procédures engagées à l’encontre des vendeurs à la sauvette a été constatée depuis le début de la ZSP, avec environ 1690 affaires sur la période contre 1114 il y a un an.

    Parallèlement, depuis le mois d’octobre 2012, la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) a réalisé une vingtaine d’opérations de sécurisation visant les vendeurs à la sauvette de cigarettes au cours desquelles 56 personnes ont été interpellées. Deux réseaux ont également été démantelés ; 15 individus ont été arrêtés - organisateurs et revendeurs - dont 8 écroués, et 362 200 cigarettes saisies. Sur la période, plus de 20 vendeurs ont fait l’objet d’une procédure de reconduite à la frontière.


    La lutte contre ce trafic sera poursuivie avec détermination dans le cadre de la ZSP du 18e.

  • La presse et la gentrification de Barbès

    Un seul mot, une seule question, un mois environ après l'ouverture du Louxor : y a-t-il un risque de gentrification ?

    Il aura suffi d'une phrase d'une spectatrice, plaquée à la fin d'un article du Parisien, pour que la presse se saisisse de cette crainte "nouvelle"... La présence du Louxor va-t-elle attirer les Parisiens aisés, les "bobos", va-t-elle transformer le quartier, faire fuir les couches populaires ? Et bien, non ! Et pour plusieurs raisons.

    Les couches populaires ont bien des difficultés à vivre dans Paris,c'est exact ! Elles n'y trouvent plus des locations abordables, en phase avec leur niveau de revenu, dans le parc privé. Si elles ont eu la chance dans les années précédentes d'obtenir un appartement dans le parc social : aucune raison qu'elles en soient délogées. Dans les années 1980, les habitants ont du se mobiliser contre les démolitions et se battre pour ne pas être expulsés définitement vers la banlieue. Ils ne voulaient pas voir disparaître intégralement leur quartier, sa singularité et sa population. Plus récemment, la réhabilitation a transformé certaines rues en grand chantier, pendant plusieurs années, certes, mais, avouons-le, avec quelques succès, celui de faire disparaître les immeubles insalubres tout en relogeant les habitants à proximité.

    Quant à l'accès à la propriété, ici comme ailleurs, le prix du mètre carré a bien augmenté.   Il a parfois augmenté en pourcentage plus qu'ailleurs car le rattrapage était plus grand. Sur dix ans, les experts annoncent 72% d'augmentation du m2 habitable à Paris. Quid des quartiers les plus populaires : justement, la Goutte d'Or en fait partie, mais également les secteurs autour des gares et de l'hôpital en matière de prix. D'après des sites spécialisés, ils se situeraient entre 6190 et 7310 euros selon les rues et la qualité du bâti (estimation sur le site de meilleursagents.com). Avec ou sans Louxor, avec ou sans brasserie - celle dont nous voyons monter les murs avec intérêt et curiosité en lieu et place des anciens magasins Vano —, il nous semble que l'acquisition d'un logement dans ce quartier échappe souvent aux revenus modestes et même moyens. Et d'en conclure que la présence du Louxor ne changera pas beaucoup la sociologie des lieux. 

  • Inauguration de la bibliothèque de la Goutte d'Or rénovée

     

    document?id=17316&id_attribute=111Aujourd’hui, la bibliothèque fait peau neuve avec de nouvelles installations :

    - l’espace Le manège proposera les coups de cœur de la bibliothèque, et un espace de consultation de la presse occupent le rez-de-chaussée, vitrine de la bibliothèque
    - une salle polyvalente avec un espace petite enfance au 1er étage,
    - un espace spécifique autoformation
    - trois espaces bien délimités pour le pôle Arts et musique et la Démothèque un espace numérique (6 places), au 4e étage.


    L'inauguration aura lieu à 11h15 sur place en présence du maire de Paris, de Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement et de Bruno Julliard, adjoint à la culture.


     

    Nos recherches sur le web nous ont conduits au nouveau blog de la Bibliothèque de la Goutte d'Or et là on apprend quelques règles sur le fonctionnement des salles et des postes multimédia. Notamment sur la limitation du temps d'accès... on partage !

    • Dans les bibliothèques de la ville de Paris, le système multimédia a évolué. En effet, de nouvelles ressources numériques sont mises à votre disposition et une limitation du temps d’utilisation des postes a été instaurée. Vous pourrez désormais utiliser ce service 2h par jour et par personne quelque soit la bibliothèque.
    • A la bibliothèque Goutte d’Or,  afin que tout le monde puisse bénéficier pleinement de ce service, nous avons décidé de mettre en place quelques règles simples afin que tout se déroule dans les meilleures conditions possibles pour tout le monde.
    1. Limiter à1h par jour et par personne l’usage d’un poste.
    2. Vous inscrire au bureau d’accueil du rez-de-chaussée si vous souhaitez utiliser un de nos postes multimédia.
    3. Apporter vos propres casques et écouteurs si vous souhaitez écouter de la musique ou regarder une vidéo, de même que pour certains ateliers.
    4. Accéder à l’espace numérique par l’escalier du 3e étage exclusivement (sauf cas exceptionnel) à l’heure où vous vous êtes inscrits.
    5. Ne pas attendre ou stationner dans les escaliers pour raisons de sécurité.
    6. Vous inscrire auprès des bibliothécaires pour participer à un atelier qui vous intéresse (nombre de places limité). 
    Nous établirons et afficherons au rez-de-chaussée et sur la porte de la salle un planning hebdomadaire d’occupation de la salle afin de vous informer lorsque qu’un atelier se déroulera.

    De plus, la répartition des postes a également changé dans la bibliothèque.
    • RDC
      2 postes de passage(durée limitée à 15 minutes).
    • 1er étage
      4 postes réservés aux enfants et adolescents.
      1 poste réservé aux enfants de moins de 5 ans exclusivement accompagné d’un adulte.
    • 2ème étage
      1 poste dédié exclusivement à l’autoformation.
    •  3ème étage
      1 poste accessible exclusivement aux personnes à mobilité réduite.
    • 4ème étage
      1 espace numérique comportant 6 postes accessibles à partir du 3ème étage.
     

    Pour bénéficier de ce service, une carte de bibliothèque est indispensable (sauf pour le rez-de-chaussée)

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.

  • 1er Mai 1891: la fusillade de Fourmies

    Bref retour historique grâce au site de l'histoire par l'image ici.

    Non, le 1er mai n'est pas qu'une histoire de muguet...

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    Fourmies. Mai 1891. Cantonnement militaire. Grand-Place.
    Louis PERRON

    Le 1er mai 1891, pour la deuxième fois, les organisations ouvrières du monde entier se préparent à agir par différents moyens dont la grève pour l'obtention de la journée de 8 heures, conformément aux directives de l'Internationale ouvrière. En France, le contexte est plus répressif qu'il ne l'était l’année précédente. A Fourmies, petite ville textile du Nord proche de la frontière belge tout juste sortie d'une longue grève, le patronat a menacé de licenciement les ouvriers qui arrêteraient le travail et obtenu du préfet qu'il mobilise un important dispositif de maintien de l'ordre. En l'absence de forces spécialisées, c'est alors, en France, à l'armée qu'incombe cette mission. Deux compagnies d'infanterie ont été mobilisées. En fin de journée, les soldats tirent sur quelques centaines de manifestants qui tentent d'obtenir la libération de grévistes interpellés dans la matinée et emprisonnés dans la mairie. Les affrontements se soldent par neuf morts, dont quatre jeunes femmes et un enfant. Ces morts, promus martyrs, vont devenir un symbole de la République répressive et de classe. « Car à Fourmies, c'est sur une gamine que le lebel fit son premier essai… » (Montéhus).

    Auteure : Danielle TARTAKOWSKY

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    Fourmies est resté très présent dans l'histoire des mouvements ouvriers mais aussi dans l'histoire du maintien de l'ordre par l'autorité publique. Au point de retrouver son évocation dans des ouvrages plus d'un siècle plus tard. Ci-dessous, d'Odette Hardy-Hémery, L'envers d'une fusillade, Fourmies, 1er mai 1891; Un patron face à la grève. Ed. L'Harmattan, 1996.

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  • Wong Kar Waï au Louxor dès aujourd'hui

    20906_452609938141978_476824468_n.jpgAU LOUXOR, près de chez vous !

     

    Just for fun : 


    Le film du Louxor par Cinema_Louxor

  • Square d'Anvers séance photo de stars ce samedi 15 heures

    Devant le photographe Frédéric Poletti,  collaborateur du mensuel Les Cahiers du Cinéma, vous poserez comme vous voulez, avec un objet apporté ou non, et lui dicterez une phrase emblématique de votre rapport au cinéma. Jeunes, moins jeunes, tout le monde est le bienvenu… gratuitement. 

    Ceux qui ont participé aux prises de vue précédentes avaient, par exemple, apporté une mappemonde et déclamé «J’ai traversé le monde au cinéma» ou «Quand la lumière s’éteint, tout peut arriver». D’autres ont posé de profil à l’égyptienne ou pris la pose façon Années 30.  

    Ces portraits seront ensuite imprimés et deviendront des affiches de 0,90*1,80m placardées sous forme de parcours photographique dans les rues des IXe, Xe et XVIIIe arrondissements. Cette exposition participative, baptisée «J'aime le cinéma», est montée par Laurent Laborie, patron de l’association Paris-Louxor, à l’occasion de la réouverture de ce cinéma mythique de style néo-égyptien, le 17 avril prochain. 

    Prise de vue samedi 6 avril à 15h, Square d’Anvers. Expo urbaine à partir du 6 avril dans le IXe, Xe et XVIIIe.
     

  • Le chemin de croix ou celui de l'électricité

    C'est le choix qui se proposait aux Parisiens ce week end... C'est le Parisien de vendredi qui nous a inspiré ce titre un peu blasphématoire, je vous l'accorde. Mais quoi ? Nous sommes républicains et laïcs et pour nous, le blasphème n'est qu'un mot.

    A vous de juger : dans un article il est question des 32 chemins de croix qui avaient lieu hier dans Paris. Le plus connu, le plus suivi, peut-être, est celui que monte l'archevêque de Paris dans les jardins de la butte Montmartre jusqu'à la Basilique du Sacré-Coeur. C'est également le plus proche de notre quartier. Voici ce que disait le Parisien d'hier.

    Trente-deux chemins de croix sont organisés aujourd’hui à Paris, un record! Ces processions du vendredi saint commémorent le calvaire du Christ en douze stations jusqu’à sa mort sur la croix. Comme chaque année, le cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, présidera le chemin de croix qui se déroulera dans les jardins de la butte Montmartre (XVIIIe), devant la basilique du Sacré-Cœur (square Willette), de 12h30 à 14 heures. Au cœur de Paris, le chemin de croix des Halles (Ier) aura lieu avec les sans-abri : la procession partira à 15 heures de la fontaine des Innocents (place Joachim-du-Bellay) pour arriver à l’église Saint-Leu-Saint-Gilles (92, rue Saint-Denis) à 15h30.

    Mais, pendant ce week end, les Parisiens ont également l'opportunité de visiter les chemins de l'électricité, des milliers de kilomètres de câbles dans les sous-sol de la capitale. Ce sont les journées de l'énergie, sur trois jours, 29 et 30 mars et 1er avril. Pour le public, le poste source Ternes est ouvert au public ce samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h et dimanche de 14h à 17h (7,rue de l'Arc-de-Triomphe, Paris 17e) C'est la première fois que ErDF accueille du public dans un de ses 36 postes de transformation parisiens.

    Particularité du réseau parisien : il est 100% souterrain. Les visiteurs accueillis ce week-end devront d’ailleurs porter casque et chaussures de sécurité pour arpenter, mais en partie seulement, les installations du poste Ternes, après avoir découvert l’exposition consacrée aux métiers de l’électricité, de la maintenance à l’ingénierie, en passant par la construction des ouvrages et la sécurité. A Paris, le courant est l’affaire de près de 11500 électriciens.

    « 98% de l’électricité consommée à Paris vient de grandes centrales extérieures, rappelle Christian Vives, le directeur d’ERDF Paris, et nous arrive par des câbles de 400 000 volts, pour passer à 20 000. Et tout l’enjeu est d’assurer en continu la sécurité de l’alimentation ».

    Difficile à visualiser, tous les redécoupages ? Il faudra se contenter d’imaginer ce qui circule dans les centaines de gros câbles gainés de noir qui, mis bout à bout, font bien leurs 10 000 km, et qui s’enfoncent sur une centaine de kilomètres sous la capitale, après être passés par de très gros transformateurs comme cette « salle d’étoilement », l’une des premières escales de la visite guidée. « C’est comme un gros disjoncteur », explique Jean Debizet, chargé de l’exploitation du poste source.

    Pour lire l'article du Parisien dans sa totalité, cliquer ici, si vous êtes abonnés — toujours la même histoire....

  • Une brève pour rencontrer l'Ecosse ce week end à Montmartre

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    Samedi 16 mars à partir de 11 h :
    défile des pipes bands et des confrèries folkloriques du Sacré Coeur à la place des Abbesses

    Dimanche 17 mars de 15 h à 17 h :
    dégustation "Spirit od Scotland" à la Commanderie du Clos Montmartre 

  • Au son du Chant des Partisans

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    Ci-dessus le faire-part lu dans Le Monde du 7 mars 2013.

    Retrouvez ci-dessous le sourire capté sur les murs de notre quartier en janvier 2012 :

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  • Le non-cumul des mandats accumule les craintes et les oppositions


    L'un des députés de notre périmètre de prédilection, Christophe Caresche, est un défenseur pugnace de la loi promise par le président de la République sur le non cumul des mandats.

    Ses derniers articles (son blog est en lien sur la marge de gauche) traitent du sujet, avec des arguments que nous reprenons ici et qui ont achevé de nous convaincre, s'il en était besoin, tout comme l'article paru mardi 12 dans le Monde sous la plume d'Hélène Bekmezian, lui aussi très inspiré des propos du député.

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    Voici quelques extraits significatifs de sa position :

    « Rien ne fait obstacle, selon moi, à la mise en œuvre de la réforme sur le non-cumul des mandats dès 2014 pour les élections municipales. Il est vrai que dans cette hypothèse les députés élus en 2012 seront condamnés à rester à l’Assemblée nationale jusqu’à la fin de la mandature. Il y a des situations moins enviables… »

    Christophe Caresche était sur France bleue le 23 janvier, où il déclarait : « Chacun doit prendre puis respecter ses engagements : les élus qui se sont faits élire sur cet engagement de campagne doivent le respecter. Mais certains défendent leur intérêt corporatiste plutôt que la bonne santé de la démocratie française. »

    Outre les faiblesses humaines, évoquées ci-dessus, qui empêchent de renoncer à un mandat et aux avantages qui l'accompagnent, il y a le risque politique d'une série d'élections partielles, aux résultats aléatoires, si de nombreux députés ou sénateurs devaient opter pour la fonction de maire. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, l'a évoqué et justifie par là le report à 2017. Christophe Caresche n'accepte pas l'argument. « Une solution était déjà dans le rapport Jospin sur les institutions » : l'extension de la suppléance automatique des députés. Pour l'instant elle n'est effective qu'en cas de décès ou de nomination à un ministère. Étendons-la au cas du parlementaire qui choisit la fonction de maire en priorité. Et nul besoin de recourir à une réforme de la constitution, seulement à une loi organique

    « Le vote d'une telle loi ne nécessite pas de réunir une majorité de trois cinquièmes, ni même de recueillir l'accord du Sénat, poursuit C. Caresche sur son blog. Il convient seulement qu'en dernière lecture la loi organique soit votée par la majorité des membres de l'Assemblée nationale et non pas uniquement par la majorité des votants. La gauche dispose de cette majorité. »

    Nous ajouterons : un peu de courage, Messieurs les parlementaires ! (Pour une fois nous ne lésinerons pas sur le « messieurs » car vous y êtes largement majoritaires "en nombre et en genre".)

    Mise à jour à 15h - Ne ratez pas cet article du Parisien sur les "Rois du cumul" ici : certains ne le disent pas mais ils disposent sans doute de plusieurs vies pour assumer tous les postes qu'ils briguent et toutes les tâches qu'ils acceptent....

  • Incendie d'un algéco du Louxor à Barbès

    Vers 20h hier soir, un algeco du chantier du Louxor stationné le long de la station de métro Barbès-Rochechouart, sur le boulevard de la Chapelle, a pris feu. Les pompiers sont intervenus rapidement, bloquant la circulation et interdisant l'accès également aux piétons après extinction du feu. Des précautions dues à la présence d'une bonbonne de gaz dans l'algéco. La zone est restée un bon moment sous surveillance policière. Un incendie surprenant à une heure où personne du chantier n'est plus sur place. 

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    A plusieurs reprises, les vendeurs à la sauvette avaient été empêchés de s'installer sous le viaduc, là où se tient le marché dans la matinée, et refoulés également de la rue Guy Patin dans l'après-midi. Se peut-il qu'il s'agisse d'un geste de protestation, ou simplement d'un acte de malveillance d'une toute autre origine ? Nous saurons rapidement si une enquête est diligentée. La police scientifique dépêchera t-elle ses experts ? Espérons en attendant qu'il n'y ait pas eu de matériel trop précieux pour les ouvriers du chantier.