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ROSEN SURVIVANTE DE LA PROSTITUTION AVEC http... par osezlefeminisme
> Signez et relayez l'appel signé par plus de 1000 jeunes !
L'appel paru dans Libération en septembre dernier a recueilli plus de 1000 signatures ! Avez-vous pensé à le signer ? Retrouvez-le et signez-le sur le site du collectif jeunes
Huit organisations de jeunesse s’associent pour mener campagne pour l'abolition de la prostitution.
Dans un appel intitulé « Génération Abolition de la Prostitution » signé par plus de 1000 jeunes et à l’aide de plusieurs supports d’information et d’argumentation, l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS), l’Union Nationale Lycéenne (UNL), Osez Le Féminisme ! (OLF), Les EfFRONTté-e-s, le Mouvement des Jeunes Communistes Français (MJCF), l’Union des Etudiants Communistes (UEC) et La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) s'expriment collectivement et publiquement pour la première fois en faveur de l’abolition du système prostitueur.
L'Espagne compte plusieurs salles de consommation à moindre risque (SCMR). Il est intéressant de voir comment celle de Barcelone fonctionne pour avoir une idée précise du sujet.
L'association Clémence Isaure s'est prononcée favorablement pour contribuer à l'évolution des possibilités de Réduction Des Risques et des dommages avec l'ouverture de salles de consommation supervisées.
Une visite à Barcelone lui a permis de rencontrer des acteurs impliqués depuis 10 ans dans cette démarche. Ce film de 15' donne la parole à ces acteurs et a été présenté lors du premier séminaire de la Fédération Addiction et du Réseau Français de Réduction Des Risques le 11 janvier 2013
Vous trouverez des informations complètes sur les SCMR en Espagne dans le rapport du Consortium International sur les Politiques des Drogues (pages 5, 13 et suivantes).
Le calme est revenu depuis septembre après le démontage des échafaudages pour la rénovation des verrières. Ah, les verrières.... elles ont agité le quartier pendant l'été. Devenues transparentes, l'inquiétude était grande qu'elles ne le restent et que l'intimité bien légitime des riverains n'en souffre. Tout s'est bien terminé, une feuille collée sur les vitres les rend opaques tout en laissant passer la lumière.
Toutefois, depuis, des problèmes de signalisation sont apparus. Des câbles d'alimentation en partie non protégés ont, semble-t-il, été endommagés lors des travaux de l'été. Ce qui entraine depuis lors quelques soucis de signalisation. D'où l'urgence de l'intervention.
Quelle incidence sur la vie des riverains ?
Des échafaudages vont être installés des deux côtés de la station (moins importants que les précédents) dès le lundi 28 octobre au matin avec prolongation la nuit. Pour travailler en toute sécurité sur les câbles, on comprend vite qu'il faudra procéder à des coupures de courant de traction et si on ne veut pas suspendre la circulation des rames de la ligne 2, les agents travailleront la nuit. Nous n'avons pas encore connaissance du calendrier exact et de l'intensité des nuisances mais le chef de travaux qui nous a contactés s'est engagé à nous le faire parvenir dès que possible. Nous vous tiendrons informés sur le blog au fur et à mesure que tomberont les informations.
Le projet d’installation d’une salle de consommation à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle suscite beaucoup d’opposition, notamment de la part des riverains, mais pas seulement.
Beaucoup d’informations circulent sur le sujet, certaines à peu près justes, certaines très approximatives ou incomplètes, certaines carrément fausses.
Un conseiller d’arrondissement dans le 10e a déposé un vœu demandant l’arrêt du projet de SCMR par la Ville de Paris, vœu qu’il souhaitait faire adopter lors de la séance du conseil d’arrondissement du 7 octobre. Nous avons lu ce texte avec attention et il parait nécessaire de rétablir quelques vérités. Nous avons repris l’intégralité de ce texte et ajouté nos remarques après chaque considérant en italiques.
oOo
La mairie de Paris doit renoncer au projet d'ouverture d'une salle de shoot au 39 boulevard de la Chapelle !
Considérant que l'Académie nationale de médecine, dans un avis rendu en janvier 2011, a solennellement et clairement indiqué que les salles d'injection ne réglaient en rien le problème de l'addiction des drogués
L’objectif d’une SCMR n’est pas la résolution du problème de l’addiction des drogués mais celui de la prévention des risques liés à la consommation de drogues.
Considérant que l'Ordre national des médecins a formulé la même analyse
Cf. supra - Le Conseil National de l'Ordre des Médecins ne s'opposera pas à l'expérimentation des SCMR comme l’indique un article publié dans la revue Médecins de janvier/février 2013
Il n’est pas inutile de rappeler aussi que tous les professionnels de l’addiction y sont favorables : la Fédération Addiction, la Fédération Française d’Addictologie, l’Association Française pour la Réduction des Risques, le Réseau Français de Réduction des Risques…..
Considérant que ces structures ne servent en réalité qu'à camoufler le problème de l'usage de stupéfiants ;
Encore une fois, il s’agit de prévenir les risques liés à la consommation de drogues (overdose, diffusion de virus, protection des populations par le traitement des seringues usagées qui aujourd’hui trainent dans la rue, …) en aucun cas faciliter la consommation de drogues
Comme le Parisien hier et aujourd'hui et Télérama cette semaine, nous avons reçu l'information selon laquelle les disquaires s'installaient dans les vastes locaux laissés vacants par Virgin après les problèmes financiers dont la presse nous avait largement informés.
Emballés par l'idée d'une implantation culturelle plutôt que par l'ouverture d'une énième enseigne de prêt-à-porter, nous nous sommes rapprochés immédiatement de notre élue référente en matière de commerce dans le secteur.
Pour mémoire :
- On apprend le prochain dépôt de bilan de Virgin Champs-Elysées le 7 janvier 2013 en CE extraordinaire (dans L'Entreprise-Express)
Après une longue descente aux enfers, résumée ici dans un article des Echos de juin:
On a parfois l'impression que le Virgin de Barbès a fait partie des dommages collatéraux. Il n'en est rien. Le coût des loyers pour les locaux des Champs-Elysées mis en avant pour expliquer les problèmes financiers de l'enseigne n'est pas la seule cause du marasme. Les autres enseignes de vente physique de musique et accessoires sont dans la même galère (FNAC entre autres, que Kering, ex-PPR, cherche à vendre depuis quelques années et a finalement décidé de mettre en bourse). On peut résumer leur perte de chiffre d'affaires par un virage manqué dans le numérique.
- Virgin a bradé ses stocks en mai (voir l'article du Nouvel Obs) dans un quasi pillage traumatisant pour les salariés.
Les dernières informations :
Premier message du 15 octobre par Afaf Gabelotaud, Adjointe au Maire du 18°, en charge du commerce, de l'artisanat et du développement économique.
"Nous avons lancé un appel à projet mené par Paris Habitat, le bailleur du local Virgin, afin de trouver un candidat à vocation culturel. Nous avons reçu des offres, nous devons poursuivre les consultations et rendre un avis assez rapidement, j'espère que nos efforts ainsi que la négociation permettrons d'installer très vite une belle enseigne dans le champ culturel et grand public. A noël on pourra s'y rendre et faire des cadeaux intelligents...normalement..."
Second message de Mme Gabelotaud, le même jour, suite à notre enthousiasme :
"Cette initiative est ponctuelle et dans le cadre du MaMA uniquement jusqu'à samedi soir, on a trouvé l'idée sympa et symbolique mais non ce n'est pas cela à terme, on en rediscutera lorsque nous aurons rencontré tous les candidats (il y a plusieurs porteurs de projets culture et quelques porteurs hors culture, nous avons donc le choix et de belles candidatures, c'est tout ce que je peux vous dire pour l'heure...patience)"
Nous nous sommes donc résolus à suivre ces conseils de patience et à vous faire part de ces réponses officielles. En attendant la suite...
Une des dernières photos du Virgin Barbès encore occupé par ses salariés. Empruntée au site de Rue89. A lire l'ensemble de l'article avec de nombreux témoignages.
Le Conseil d’Etat a demandé au gouvernement d’inscrire le dispositif des salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans la Loi. Rappel des faits.
Dès le lancement du projet, il semble que les juristes du ministère de la Santé aient bien vu qu’il y avait un problème juridique d’incompatibilité entre l’interdiction de détention et d’utilisation de drogues et le fait de pouvoir en détenir et en consommer dans une SCMR. La question était de savoir si le cadre juridique permettant l’installation d’une SCMR pouvait être mis en place par Décret ou bien s’il fallait passer par une Loi ? Le Décret n° 2005-347 du 14 avril 2005 et plus particulièrement son préambule dit ceci : « Les acteurs, professionnels de santé ou du travail social ou membres d'associations, comme les personnes auxquelles s'adressent ces activités doivent être protégés des incriminations d'usage ou d'incitation à l'usage au cours de ces interventions…. ». Ce Décret n’a pas fait l’objet d’un rejet du Conseil d’Etat aussi était-il possible de penser qu’un Décret serait suffisant pour mettre le contexte juridique à jour. C’est ce projet de Décret qui vient d’être rejeté par le Conseil d’Etat.
Que signifie ce rejet ?
Le Conseil d’Etat dit le Droit. Le rejet n’est en rien un jugement sur le projet de SCMR lui même. Il dit que le changement de contexte légal permettant l’installation d’une SCMR doit passer par une Loi modifiant celle de 1970. Il convient donc de ne pas faire dire au Conseil d’Etat ce qu’il ne dit pas et il est désormais clair que la Loi de 1970 traitant des drogues est obsolète : elle a 43 ans et bien des choses ont changé en la matière depuis ce temps.
A l'occasion des 10 ans de l'ouverture du site de salle de consommation à moindre risque à Vancouver, Radio Canada a diffusé cette interview du docteur Brian Conway qui fait le point sur cette expérimentation. Très instructif. Décidément, beaucoup à apprendre de nos amis canadiens.
Cliquer sur l'image pour faire démarrer la vidéo
Laissez passer les pub', la suite en vaut la peine.
N'oubliez pas ! Samedi 5 Octobre à 10h45,
Assemblée Générale d'Action Barbès au Louxor.
Pour les adhérents mais pas seulement
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d'Action Barbès au Louxor.
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Le gouvernement a présenté il y a quelques jours son « Plan de lutte contre la drogue et les conduites addictives » pour 2013-2017. C’est le résultat du travail de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT).
Nous nous sommes intéressés au volet prévention des risques dans la perspective de l’installation de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans notre quartier.
« En matière de réduction des risques [l’] approche, fondée sur l’accompagnement des consommations pour en prévenir les pathologies associées, cohabite de façon assumée avec la pénalisation des consommations grâce, notamment, à une meilleure connaissance réciproque des pratiques professionnelles de tous les intervenants de proximité …. Il nous faut également mieux les insérer dans des pratiques de médiation sociale en direction des riverains des dispositifs concernés. » Voilà pour le cadre général.
« Il nous faut également changer notre regard sur les consommateurs de produits stupéfiants, sans complaisance, mais avec compréhension. C’est un défi individuel, personnel, presque intime. Mais c’est à cette seule condition que nous parviendrons à développer des stratégies préventives et thérapeutiques adaptées intégrant l’insertion socioprofessionnelle, facteur clé de la réussite du traitement. A cette fin, les actions de médiation sociale, favorisant l’inscription des usagers des dispositifs de soins et d’accompagnement dans la vie de la cité, doivent être largement développées ». Voilà pour ce qui touche non seulement aux toxicomanes mais aussi notre regard sur eux.