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Actualité - Page 32

  • Municipales 2014 : et le 2e tour ?

    paris,municipales2014Nous verrons mercredi matin quelle est la composition des listes de deuxième tour, c’est-à-dire les alliances qui seront passées entre les candidats dans les 9e, 10e et 18e arrondissements.

    La situation est assez claire dans les 10e et 18e où l’alliance annoncée depuis longtemps entre socialistes et écologistes devrait permettre une élection confortable pour Rémi Féraud (10e) et Eric Lejoindre (18e). Bien qu’améliorant nettement leurs scores de 2008, les écologistes ne sont néanmoins pas en situation, dans ces deux arrondissements, d’être faiseurs de rois. Auront-ils néanmoins des places dans la liste commune PS/EELV pour siéger au conseil de Paris ? Très probable dans le 18e et assez envisageable dans le 10e.

    Toujours dans les 10e et 18e, même si les listes dissidentes, qui malgré leur faible score ont fait du tort à la droite, rejoignent les candidats UMP Déborah Pawlik (10e) et Pierre Yves Bournazel (18e), ce qui n’est pas assuré, la victoire n’est plus à portée de mains de ces deux candidats. Remarquons une certaine ingratitude des électeurs puisque les deux candidats UMP dissidents, dans le 10e Serge Federbusch, et dans le 18e Roxane Decorte, pourtant extrêmement présents sur le terrain entre 2008 et 2014, ont été lourdement sanctionnés. Avec 26,3% des voix, la droite républicaine se tasse légèrement (28,5% en 2008) dans le 10e et améliore son score de 5 points dans le 18e (30,5% en 2014 contre 24,9 en 2008).

    Le cas du 9e mérite un traitement spécial. ...

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  • Municipales 2014 : les résultats du 1er tour

    Voici les résultats du premier tour de scrutin de l'élection municipale pour les 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris.

     

    9e

     

    10e

     

    18e

     

    Participation

    57,9 %

    Participation

    53,5 %

    Participation

    51,2 %

    Delphine Burkli UMP

    39.4%

    Antoine Bevort PP

    3,3 %

    Danièle Atala PG

    7,2 %

    Sandra Fellous PL

    4,2 %

    Gaspard Delanoë PFT

    0,9 %

    Pierre Yves Bournazel UMP

    25,2 %

    Charline Joliveau LO

    0,6 %

    Guillaume Etievant PG

    6,4 %

    Roxane Decorte

    3,6 %

    Benoit Schneckenburger PG

    3,7 %

    Serge Federbusch PL

    4,8 %

    Danièle Hanryon LO

    1,2 %

    Jonathan Sorel EELV

    8 %

    Rémi Féraud PS

    44,4 %

    Pascal Julien EELV

    12,7 %

    Annie Thierry FN

    4,9 %

    Luc Le Garsmeur FN

    5,4 %

    Eric Lejoindre PS

    39,9 %

    Pauline Véron PS

    39,2 %

    Déborah Pawlik UMP

    21,5 %

    Philippe Martel FN

    6,8 %

     

     

    Anne Souyris EELV

    11,5 %

    David Pierre-Bloch

    1,7 %

     

     

    Didier Tanguy LO

    0,6 %

    Claude Sauton

    1,9 %

     Quelques commentaires à chaud.

    Général :

    - Taux de participation assez moyen

    - Nette poussée du Front National - de 2,75% en 2008 à 4,9% dans le 9e, de 2,95% à 5,4% dans le 10e et de 3,5% à 6,6% dans le 18e

    - Assez bonnes performances des écologistes

    Dans le 9e :

    La surprise vient de la liste UMP de Delphine Bürkli qui arrive en tête, certes de très peu, avec 39,4% des suffrages pour seulement 39,2% pour la candidate PS Pauline Véron. La liste UMP a gagné 10 points entre 2008 et 2014 (30,78 à 39,4%) alors que la liste PS en a perdu également 10 (49,2 à 39,2%). Les écologistes avec 8% des voix (6,3% en 2008) font un relativement bon score qui les place en position de force dans les négociations d'entre deux tours. Le centre s'effondre en passant de 8% en 2008 à 4,2 en 2014. Notons enfin que les trois premières listes font à elles seules près de 87% des suffrages.

    Dans le 10e :

    C'est une certaine stabilité qui caractérise les résultats dans le 10e. Certes le candidat PS Remi Féraud, maire sortant, ne retrouve pas son score de 2008 (48,54%) mais ses 44,4% de ce premier tour lui permettent d'envisager une confortable victoire dimanche prochain. D'autant que le score de ses alliés écologistes est assez bon avec 11,5% des suffrages contre 9% en 2008. La droite progresse mais ses divisions ne lui permettent pas un score significatif. Le grand perdant étant sans aucun doute Serge Federbusch qui ne dépasse pas les 5%.

    Dans le 18e :

    Pour une première candidature, Eric Lejoindre PS réalise une assez belle performance (39,9% des voix) même si ce score est loin de celui de Daniel Vaillant en 2008 (49,6%). Lui aussi peut envisager une confortable victoire dimanche prochain avec ses alliés écologistes dont la liste progresse sensiblement pour passer de 10,3% en 2008 à 12,7% pour ce premier tour. Là aussi, la droite souffre de ses divisions  même si le score du candidat UMP Pierre Yves Bournazel est bien supérieur au score de l'UMP en 2008, passant de 18,3% à 25,2%.

  • Municipales 2014 : dans le 18e

    Nous continuons la publication de nos articles par arrondissement avec aujourd’hui le troisième et dernier volet de cette série et consacré au 18e.

    Nous avons rencontré Pierre Yves Bournazel, Eric Lejoindre et Pascal Julien, respectivement tête de liste pour UMP-UDI-MoDem, PS-PCF-PRG et EELV. Le candidat socialiste était entouré de Daniel Vaillant, actuel maire du 18e et de Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité.

    A la différence des autres entretiens que nous avons eus dans le 9e et le 10e, ceux faits avec les candidats du 18e sont plus informels et n’ont donc pas une structure qui permet de comparer avec autant de précision les déclarations sur un même sujet...



    Marché des biffins

    Pour le candidat UMP, le marché des biffins sous le viaduc à Barbès est le résultat d’une paupérisation de la population. Il y a à cet endroit une concentration des difficultés qui demande un traitement dans la durée, en concertation avec les acteurs locaux comme les associations mais aussi les riverains. Se pose la question du maintien du marché alimentaire sous le viaduc, selon lui. Ne faut-il pas le redimensionner en le sécurisant en faisant intervenir la police en prévention mais aussi en établissant des amendes ? Cette mission pourrait être donnée aux auxiliaires de la Ville de Paris, les fameux ISVP qui connaissent bien le quartier et suppléent ainsi la défaillance de la police nationale. Quoiqu’il en soit et bien qu’ayant voté l’installation du marché de la porte Montmartre, P.Y Bournazel n’en souhaite pas la multiplication dans l’arrondissement.

    paris,municipales-2014Concernant le marché des biffins, Pascal Julien fait le lien avec ce qui s’est passé porte Montmartre. "Au cours de la mandature commencée en 2001, ce sont les écologistes qui ont porté le projet du carré des biffins. A l’époque, Daniel Vaillant était contre et les communistes aussi. Cela a bien fonctionné mais fonctionne moins bien depuis quelque temps. Il y a 100 places mais comme les gens ne sont pas là tout le temps, cela fait en réalité plutôt 250/300. Ce que nous disons, c’est qu’il faut ouvrir d’autres carrés des biffins, dans la première couronne. Ce serait mieux que rien. Notons au passage qu’aucune mairie socialiste ne veut ouvrir un carré des biffins. Je le déplore. Avec ces carrés, on ne résoudra pas le problème de la misère mais au moins on ne la méprisera plus".

     



    Circulation

    Il faut améliorer l'offre de transport en commun" pense P.Y Bournazel, .....

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  • Just call me "BST" !

    paris,police,police-de-proximitéD'abord imaginée pour rassurer les habitants vent debout contre l'implantation d'une salle de consommation de drogues à moindre risque près de la Place de La Chapelle, puis appelée en renfort pour traiter des incivilités de tous ordres et de la délinquance aux abords de la gare du Nord — il est vrai qu'elle fait mauvais genre à l'arrivée des touristes — et enfin sur place avec l'idée qu'elle pourrait contribuer à éloigner les marchés de la misère ou marchés à la sauvette à défaut d'éradiquer le présence des centaines de marchands, bien sûr non autorisés, dans les rues qui entourent le marché alimentaire de la Chapelle deux jours par semaine. De quoi s'agit-il ? De la brigade spécialisée de terrain, autrement dit la BST.

    C'est l'héritière de son ancêtre, la police de proximité, revue par Brice Hortefeux, alors ministre de l'Intérieur, à l'automne 2010 : il supprime les Unités territoriales de quartier (UteQ) et crée les BST, des fonctionnaires aguerris, connaissant le métier, donc une brigade plus musclée — on oublie le polo bon enfant au profit d'une tenue plus sécuritaire — et apparue à Paris pour la première fois dans le quartier de Belleville, rattachée au commissariat du 20e arrondissement.

    Les Brigades Spécialisées de Terrain sont des unités qui ont avant tout un rôle de sécurisation et ne sont pas concernées par les missions dites d’ordre public. C’est le concept même des policiers patrouilleurs. On les rencontre dans les quartiers dits sensibles, on a appelé ces unités également « brigades des cités ».

    Autour de la gare du Nord, on est loin d'être dans une cité de banlieue, ou même dans un quartier sensible. C'est un autre type de délinquance auquel il faut se confronter, diffus et multiforme, sans cesse évoluant et renouvelé. Quand on améliore le sort de certains jeunes gens qui se livraient à la prostitution, on se heurte aux embrouilles des jeunes filles roms, prêtes à tirer les lignes de la main aux touristes naïfs et à l'occasion aussi leur porte-monnaie. (Au passage on salue l'action des animateurs de l'association AJAM qui leur proposent une aide.) Une fois éloignés les gros buveurs de la rue de Dunkerque parce qu'ils n'ont plus la protectrice marquise de la gare, il faut voir avec les sans logis du boulevard de Denain, qui ont des vociférations plus que sonores quand tombe la nuit. Sans oublier, à l'arrière de la gare, les dealers de la rue Ambroise Paré et de la rue Guy Patin qui alimentent le marché de la toxicomanie locale. La brigade a du pain sur la planche si elle veut plaire aux habitants.

    Nous avons pourtant quelques doutes sur la mission de fond de cette brigade. Outre pacifier ce quartier des abords de la gare, le ministère de l'Intérieur pense-t-il sérieusement qu'il a là la solution au problème ? Autant il peut paraître réaliste de ramener dans le droit chemin de jeunes délinquants de quinze ans en y mettant les moyens, autant il nous semble hautement improbable que les policiers trouvent du travail aux centaines de vendeurs à la sauvette qui troquent des denrées contre une marchandise reconditionnée, ou même « tombée du camion », ou qu'ils arrivent à sortir de leurs addictions ceux qui tentent de survivre entre deux shoots. Ne vont-ils pas repousser par contre coups ce que les habitants supportent mal aux pieds de leur immeuble — et sans doute à juste titre — à savoir les SDF, les toxicomanes, les clochards, les vendeurs à la sauvette, les dealers ? Qu'on se souvienne que c'est à l'arrivée sur site en 2010 de la BST à Belleville que le marché dit de la misère est apparu à Barbès, disons quelques mois plus tard.

    Pour la drogue et les sans logis, c'est un peu différent. En ouvrant la salle de consommation de drogues à moindre risque dès que le gouvernement aura fait ce qu'il faut sur le plan juridique, on pourrait peut-être éviter les scènes à ciel ouvert, dans les cages d'escalier, devant les porches des riverains ou sous leurs fenêtres. C'est là un des objectifs. Ce serait un premier pas. La brigade, elle, veillera à ce que les dealers ne se concentrent pas aux abords de la salle de consommation. Cela fait partie de sa mission. Elle pourra également ramener à la raison les personnes à la rue quand elles en viennent aux mains sous l'effet de l'alcool ou que leurs disputes perturbent la tranquillité des riverains. Sans jouer les assistantes sociales, elles contribueront à les orienter vers des solutions d'hébergement à l'occasion, ne serait-ce qu'en signalant leur présence aux associations travaillant dans le domaine de la précarité.

    Nous allons observer les premiers pas de cette brigade de 25 policiers dans le quartier, ouvrir nos antennes si vous voulez donner votre avis via les commentaires du blog, ou nous contacter en direct. Il faut rester confiants, positifs et ne pas dénigrer les efforts qui sont faits vers une solution aux multiples problèmes d'un quartier comme le nôtre. Attendons un peu de voir avant de juger.

  • Festival de chorales dans le 10e

    Dix jours de chanson dans le 10e à partir d'aujourd'hui, avec le Festival "10 de Choeurs". Un grand rendez-vous pour les amateurs de chant choral.

    Ce sera l'occasion de rencontrer chefs, chanteurs et chanteuses. Des lieux très divers ont été choisis: églises, chapelles, salle des fêtes de la mairie du 10e, scène du canal de l'espace Jemmapes, auditorium du Conservatoire.

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    C'est ce que propose l'association CRL10 (programme détaillé en cliquant sur le lien).

  • A la RATP, on communique de moins en moins...

    Certains de nos adhérents de la première heure s'en souviennent certainement, la rénovation de la station Barbès Rochechouart — un de nos premiers dossiers — avait été laborieuse. Nous avions réussi, à force de persévérance, à trouver les bons interlocuteurs pour participer à des réunions de concertation. Puis, pendant plusieurs années, nous avons conservé ces contacts, ce qui a permis  d'obtenir des informations précises et de régler les problèmes qui pouvaient surgir pour les usagers.

    Notre contact privilégié au sein de l'Agence de développement de la RATP parti, la pêche aux informations est devenue de plus en plus complexe. Saluons cependant les bons rapports avec le responsable des travaux de verrières de l'été dernier.

    Mais combien de fois n'avons-nous pas signalé la dégradation des filets anti-pigeons sous le viaduc sans réaction des services de la RATP ? Dernier événement, le mois dernier, les travaux au niveau des guichets de la station (voir notre article du 27 février). Nous avons pu obtenir une réponse à nos questions grâce à l'intervention d'élus du 18e. Nous ne sommes pas les seuls à chercher le contact. En témoigne le courrier dont nous étions destinataire pour information et que nous reproduisons ci-dessous.

    Daniel Vaillant vient donc également d'écrire à Pierre Mongin, PDG de la RATP, au sujet de la station La Chapelle.

     

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    Des adhérents de ce secteur nous avaient très rapidement avertis de la fermeture d'un des deux accès principaux dans cette station. Aucune information de la Régie pour en aviser les habitants... alors que les sorties de cette station au nombre de deux, normalement, se trouvaient de fait réduite de moitié ! Et le flux des usagers doublé à la sortie située côté 10e. L'espace y est particulièrement étroit sur le trottoir. Nous avons pu en juger lors de nos observations liées à la réalisation de notre projet de "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad". 

    Nous pourrions également évoquer notre projet très ancien d'exposition sur le Louxor et les cinémas de quartier dans la station Barbès-Rochechouart, resté lettre morte.

    Moins de personnel dans les stations, moins de considération pour les usagers, difficulté de dialogue, lenteur des réponses, situation que nous déplorons... Faut-il s'inquiéter pour les réunions de concertation annoncées au sujet des futurs travaux de la station Château-Rouge ? 

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  • De nouveaux potelets d'arrêt bus pour la RATP !

    Avez-vous déjà remarqué ces nouveaux poteaux de signalisation? Voici celui que vous pouvez trouver à l'arrêt Magenta-Maubeuge, pris par nos soins sous toutes ces faces:  

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    La RATP commence, en effet, à déployer ces nouveaux potelets d'arrêt bus, dans un premier temps dans Paris, puis certainement dans les villes de banlieue d'ici 2016. L'idée est d'harmoniser la signalétique et le mobilier urbain dans ce qui sera le Grand-Paris. A terme, 7000 exemplaires de ce poteau bus "nouvelle génération" devraient ainsi être installés dans toute l'Île-de-France.

    Le potelet d'arrêt bus a été repensé. Certes, il reprend sa forme trapézoïdale traditionnelle, typique du réseau parisien de bus, qui lui a valu le surnom de « tête de vache », et ses couleurs (bleu dans le cartouche du bas, et vert jade/turquoise en haut, dans la tête de poteau). Mais il est désormais plus haut (2,85 m au lieu de 2,30 m); le nom de l'arrêt et la borne d'information en temps réel (état du trafic et temps d'attente) ont été redescendus dans le cadre d'informations à hauteur de vue (avec les plans, les horaires, voire un plan de quartier) afin d'être plus lisibles et mieux répondre aux contraintes d'accessibilité; l'affichage a gagné en taille, bien que le contenu des messages soit encore limité en raison du nombre restreint de caractères affichés. Une variante de ce potelet pourra être équipée de panneaux solaires.        

    L'agence de design Outsign, qui a conçu ce nouveau mobilier urbain pour le compte de la RATP, a composé avec les « contraintes de positionnement et de maintenance des objets dans la ville » et explique les principales évolutions du design de ces repères : des «formes courbes et douces, directement inspirées par les valeurs de modernité mais aussi de convivialité que l'usager recherche dans le déplacement urbain ».

    A vous de juger le galbe plus élancé, voire plus contemporain, et les innovations de ce nouveau potelet d'arrêt bus RATP, lors de vos prochains déplacements... 

  • Plongez dans l'histoire de l'industrialisation de Paris et de la Goutte-d'Or !

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    Peut-être avez-vous manqué cette belle exposition "Les PARIS de l'industrie, 1750-1920" organisée par le Comité d'Histoire de la Ville de Paris? Cette exposition s'est tenue en décembre 2013 au Réfectoire des Cordeliers, malheureusement pour une très courte période et sans grande publicité.

    L'entrée de la France dans l'ère industrielle à la fin du 18e siècle s'est traduite par un bouleversement de grande envergure: une révolution technique mais aussi politique et culturelle. L'exposition retraçait donc les grandes étapes de cette industrialisation et montrait comment l'industrie s'est insérée dans l'espace parisien, parfois de manière conflictuelle avec son environnement.

    En lien avec cette exposition, plusieurs conférences ont été organisées pour approfondir les enjeux et les formes de cette transformation urbaine, économique et sociale. Vous pouvez les réécouter en cliquant ici.

    Un ouvrage d'histoire, rédigé par Thomas Le Roux, commissaire de l'exposition, et contenant diverses contributions de spécialistes, a également été publié aux éditions Créaphis (pour les références cliquez ici).

    Vous pourrez aussi rencontrer cet historien au cours d'une prochaine conférence: jeudi 13 mars prochain à 19h à la Librairie Henri IV, 15 boulevard Henri IV, Paris 4ème (cf. actualités des éditions Créaphis).    

     *    *

    Sur ce thème historique des rapports que Paris entretient avec l'industrie et sur la manière dont l'implantation de l'industrie a modifié son paysage, ce même jeudi 13 mars prochain, à 17h, vous pourrez assister à une autre présentation, dans le cadre du cycle des conférences des Archives de Paris. Mais ce sujet de l'industrialisation sera alors évoqué à l'échelle d'un quartier - un quartier que nous connaissons bien: la Goutte-d'Or

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    La conférencière et historienne de Paris, Dominique Delord, présentera l'industrialisation et l'urbanisation, vers 1830, de ce hameau, qui deviendra un quartier parisien lors de l'agrandissement de Paris en 1860.

    Cette conférence, gratuite, ouverte à tous et sans réservation, aura lieu dans la salle polyvalente "Paul Verlaine" dans le hall d'accueil des Archives de Paris, au 18 boulevard Sérurier, Paris 19e (Métro: Porte des Lilas, ligne 11 et 3bis).

    Tout au long de l'année, cette Direction des services d'Archives de Paris organise des conférences, animées par des historiens, des chercheurs ou des écrivains: vous retrouverez le programme complet sur leur page via paris.fr ou sur l'agenda culturel de la Ville "Que Faire à Paris".

    *    *

    Ainsi, jeudi prochain, avec ces 2 interventions, vous pourrez appréhender les problématiques historiques liées à l'insertion de l'industrie dans Paris et le bouleversement concomitant de ses quartiers et de son tissu urbain, avec l'exemple de la Goutte-d'Or.

  • Circul'Livre : pour pérenniser le partage des livres et des passions !

    Cela fait déjà plus de 6 ans que l'initiative "Circul'Livre" existe dans le 10e. Créée dès 2004 par le Conseil de Quartier Bel-Air Sud dans le 12e, puis lancée par d'autres Conseils de Quartier, cette animation culturelle est désormais présente dans 14 arrondissements parisiens. Le principe ? Mettre gratuitement des livres, estampillés au logo de l'opération, à la disposition des habitants, comme il est rappelé sur le blog de Circul'Livre... et peu de contraintes pour les emprunteurs : on leur demande seulement de remettre les livres en circulation après lecture, soit dans un lieu public, soit en les rapportant dans l'un des points de rencontre définis.

    Dans le cadre de la campagne pour les élections municipales de mars, Les Amis de Circul'Livre ont interpellé les différentes "têtes de liste" afin qu'ils expriment ou, le cas échéant, qu'ils renouvellent leur soutien à cette animation originale. Vous trouverez la liste des soutiens reçus en cliquant ici. Cette animation a le mérite de contribuer à la culture et de renforcer le lien social pour toutes les générations avec un coût minime.

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    Nous nous sommes donc rendus, le dimanche 2 mars, au Marché Saint-Quentin où se tient l'un de ces points de rencontre, comme chaque 1er dimanche du mois. Dans ce marché couvert, Circul'Livre est constitué d'un stand animé par une petite équipe de bénévoles et de passionnés, dont le nombre fluctue entre 5 et 10 personnes en fonction des disponibilités. 

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    Une partie de l'équipe, de gauche à droite: François, Christiane, Marie-Christine, Camille, Bernadette.

     

    Dans le marché Saint-Quentin, le stand Circul'Livre ne bénéficie pas d'un emplacement fixe et précisément défini : l'équipe installe le stand où elle le peut, désormais face au nouvel espace de convivialité inauguré en juillet dernier. Cette localisation lui offre ainsi une belle vue d'ensemble sur l'architecture de cet espace et la structure de la grande halle Baltard abritant le marché, et lui assure une certaine visibilité. 

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    Ces derniers temps, Circul'Livre a paradoxalement quelque peu souffert du renouveau commercial de ce marché couvert - redynamisation que nous avions évoqué dans nos différents articles. Ce succès — et qui s'en plaindrait ? — a attiré de nouveaux commerçants, s'installant dans les quelques stands qui n'étaient pas encore occupés et où l'équipe Circul'Livre parvenait à installer son étal temporaire, à raison de 2 heures un dimanche par mois. Désormais, depuis le début de cette année 2014, les stands sont donc tous occupés. Afin d'entreposer les livres entre chaque 1er dimanche, l'équipe réussissait, tant bien que mal, à les stocker sous l'étal libre dont elle se servait. Compte tenu de l'occupation de tous les stands, elle a donc dû composer avec l'absence d'étals disponibles, parvenant à trouver une solution de fortune pour leur stockage, improvisée dans un petit débarras et commun à plusieurs stands. Mais cette solution est, somme toute, provisoire, car sans accord explicite du gestionnaire et dépendante de son bon-vouloir et de celle des commerçants. Or, en raison du poids des livres, le stockage à proximité immédiate du lieu où se tient l'opération Circul'Livre, est évidemment l'une des clés de son succès.

    Dimanche dernier, l'équipe Circul'Livre a pu finalement, semble-t-il, identifier une solution durable de stockage, qui permettrait de pérenniser son animation : un recoin du marché, peu passant, où pourrait être installé un meuble de stockage, éventuellement financé au titre du budget d'investissement des deux Conseils de Quartier voisins (Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Denis Paradis). C'est dans ce type de situations que le soutien des élus est nécessaire et appréciable : leur soutien sur le papier, comme il est exprimé dans le cadre de la campagne, doit désormais se traduire par un appui concret. Affaire à suivre donc... 

     *    *

    Pour mémoire, vous pouvez également retrouver Circul'Livre :

    Dans le 9e : à l'angle de la rue des Martyrs et de la rue Hippolyte Lebas chaque 3e dimanche du mois, et place Adolphe Max devant le square Berlioz (côté rue de Douai) chaque 1er vendredi du mois.

    Dans le 10e : outre le rendez-vous évoqué au marché Saint-Quentin le 1er dimanche du mois, au Métro Louis Blanc chaque dernier dimanche du mois.

    Dans le 18e : il n'existe malheureusement pas encore de rendez-vous ni de point fixe - plus d'information en cliquant ici.

  • C'est la p'tite bête qui monte, qui monte...

    Vous, les lecteurs de notre blog, êtes de plus en plus nombreux à lire les articles que nous publions. Mais pas d'auto-satisfecit; au contraire, nous souhaitons vous témoigner notre reconnaissance et vous remercier pour votre fidélité.

    En moyenne, notre blog reçoit désormais plus de 750 visites par jour, et ce sont près de 1800 pages que vous y lisez chaque jour. Une belle progression depuis 2012 comme vous pouvez le constater sur ce graphique:  

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    Vous trouvez certainement un intérêt ou une utilité dans nos publications: tant mieux! Nous espérons, en effet et très sincèrement, que ce blog vous apporte une ouverture sur divers sujets concernant notre cadre de vie ou la citoyenneté dans nos quartiers: il est le reflet du travail et de l'implication des membres de notre association, ou, tout simplement, le fruit de nos observations.

    Vous pouvez aussi continuer à soutenir notre association en adhérant. Si vous le souhaitez, vous trouverez dans le bandeau gris, à droite de cette page, le lien à cliquer pour télécharger le bulletin d'adhésion; ou plus simplement, vous pouvez cliquer ici. La démarche est simple, et le montant de l'adhésion est limité à 10 €.

    Et plus encore que la simple adhésion, vous pouvez aussi choisir de vous impliquer dans notre association, de diverses manières: en contribuant librement par exemple, avec votre temps, votre expertise, votre regard citoyen, ou même, votre plume pour écrire un article pour ce blog si le coeur vous en dit.

    Enfin, pourrions-nous vous suggérer de ne pas rester trop discrets lors de votre lecture du blog: n'hésitez pas, ainsi, à vous manifester et réagir via le lien "Commentaires" sous l'article; nous vous répondrons le cas échéant si votre réaction ou votre question appelle une explication.

    Vous pouvez aussi partager le contenu de chaque article sur les réseaux sociaux en cliquant sur les boutons de partage Facebook ou Twitter que nous avons installés sous l'article. D'ailleurs, nous vous rappelons que vous pouvez rester en contact avec nous, ou suivre l'actualité de notre blog, sur ces mêmes réseaux sociaux:

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    . Twitter@ActionBarbes où plus de 570 abonnés nous suivent déjà.   

     

    Un dernier conseil à nos lecteurs que vous êtes: si vous ne pouvez pas consulter régulièrement notre blog, nous vous suggérons de vous inscrire à notre lettre hebdomadaire via la section Newsletter dans le bandeau gris à droite (en faisant dérouler vers le bas, avant les catégories des articles et nos liens favoris); vous recevrez alors, le weekend, un e-mail avec le condensé de nos articles de la semaine précédente. 

  • Pour cette Saint-Valentin 2014...

    Aujourd'hui, ne soyez pas étonnés de découvrir des messages d'amour sur les panneaux lumineux de la Mairie de Paris: la Ville a organisé un concours, qui s'est achevé la semaine dernière, pour permettre à plus d'une centaine de mots doux, déclarations et autres compositions d'amour de s'afficher dans tout Paris pendant cette journée... Vous pourrez aussi consulter ces messages sur la page dédiée du site Paris.fr.      

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    On s'aime un peu... beaucoup... on se protège passionnément!

    Cette journée de la Saint-Valentin est aussi l'occasion pour la Ville de Paris de rappeler l'importance des rapports protégés entre amoureux et dans les couples. En partenariat avec l'association Sida Info Service, une action de prévention est ainsi organisée depuis hier au forum des Halles (place Carrée, niveau -3) avec un stand d'information et de diffusion de moyens de prévention et de contraception (préservatifs féminins et masculins) entre 10h et 19h.

     

    Immortalisez-vous gracieusement avec un portrait  de stars!

    saint-valentin,paris,prévention,photos,jaurèsDans un tout autre registre, la RATP vous invite à vous faire tirer le portrait aujourd'hui, de 12h à 18h, dans l'une des 5 cabines photo de luxe estampillées "Studio Harcourt" et installées sur son réseau de manière éphémère.

    Dans nos quartiers, vous pourrez vous rendre à la station Jaurès, sous le viaduc en extérieur, et, en vous armant certainement de patience, repartir avec un instantané en noir et blanc, comme ces vedettes du cinéma et du théâtre immortalisées dans ce clair-obscur typique de ce studio photographique mythique fondé à Paris en 1934.

    Pour retrouver les autres 4 cabines provisoires, vous aurez les renseignements via les Actualités du site de la RATP ou en cliquant directement ici.

    Vous pouvez aussi tenter de gagner, aujourd'hui via la page Facebook de la RATP, une véritable séance photo dans les locaux du Studio Harcourt situés dans le 8e arrondissement, et non plus seulement via une cabine photo.          

  • Projet de salle de consommation de drogues à moindre risque

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque a refait surface dans la campagne électorale et on pourrait s'en féliciter si c'était là l'occasion d'un véritable débat. Mais les opposants au projet n'y sont manifestement pas prêts et la récupération politicienne électoraliste va grand train. Qu'on en juge.

    Le 5 Février, le candidat tête de liste dans le 10e arrondissement pour le parti politique nouvellement créé Paris Libéré, Serge Federbusch, a organisé une réunion dite "débat sans tabou" sur le sujet que ces opposants, n'ayant pas très bien compris la nature exacte du projet, persistent à appeler "salle de shoot". Présents à ce débat, le politicien Charles Beigbeder et le président de l'association "Parents contre la drogue". Mais de spécialistes médecins addictologues, psychologues voire associations chargées de gérer des projets similaires, point. "Débat sans tabou" mais à sens unique. Nous n'avons à ce jour pas trouvé de propositions concrètes issues de ce "débat".

    Le même jour, Deborah Pawlik, candidate tête de liste dans le même arrondissement mais pour le compte cette fois de l'UMP, organisait une "opération coup de poing" boulevard de La Chapelle. On pourrait dire que nous avons mauvais esprit en faisant remarquer que Mme Pawlik et M. Federbusch sont en concurrence directe pour ces élections puisque ce dernier agit en dissidence du parti sous l'étiquette duquel il a été élu en 2008, à savoir l'UMP. Même sujet, même date, disons qu'il s'agit d'une heureuse coïncidence.

    N'ayant pas participé à la réunion organisée par M. Federbusch, nous n'en dirons pas plus. Par contre, à l'occasion de son "opération coup de poing", Mme Pawlik a fait diffuser un texte par courriel et un tract qui nous permettent de mieux connaitre sa position sur le sujet. Nous ne pousserons pas l'autoflagellation jusqu'à diffuser ce texte tant il est dans le déni de la réalité et empreint de mauvaise foi, mais nous pouvons le commenter.

    Mme Pawlik fait semblant de croire que l'éventuelle élection de Mme Hidalgo serait suffisante pour relancer le projet et le voir se concrétiser rapidement. C'est là une intoxication à destinées politiciennes électoralistes puisque en l'état actuel des choses, la reprise du projet ne peut se faire dès lors que la loi de 1970 n'a pas été modifiée. Cela ne dépend pas de la mairie de Paris mais du gouvernement et du Parlement. Mais Mme Pawlik n'est pas à ce détail près.

    Mme Pawlik prétend ensuite que le quartier serait condamné, sans bien préciser le type de condamnation d'ailleurs, mais il y a fort à parier qu'elle voit des hordes de toxicomanes et de dealers se ruer dans le 10e arrondissement. Jouer sur la peur du citoyen électeur fait aussi partie des actes à destinées politiciennes électoralistes.

    Ensuite, dans un français très approximatif, Mme Pawlik nous propose deux alternatives (sic) : "mise en place d'une structure d’accueil, de prévention, de suivi et d’accompagnement des toxicomanes, portée dans le cadre d’un projet “inter-arrondissement” {ndlr : arrondissement sans s} et "à l’extrémité nord de l’hôpital Lariboisière", c'est à dire en gros un projet édulcoré par rapport au projet actuel,  sans autorisation d'y prendre de la drogue pour les toxicomanes, toutes choses qui ont déjà fait par le passé l'objet de nombreuses expériences sans résultat probant, dans le 18e voisin par exemple où d'ailleurs une structure assez semblable à ce qui est proposé devrait ouvrir ses portes sous peu.. A croire aussi que Mme Pawlik ignore le grand projet de restructuration des hôpitaux Saint Louis Lariboisière Fernand Widal de l'AP-HP et qui concerne directement le secteur Nord de Lariboisière où un nouveau bâtiment devrait être construit.

    Enfin, la philosophie de Mme Pawlik et à n'en pas douter celle de son parti, est clairement explicitée dans sa conclusion : faire du quartier des deux gares, comme elle appelle cette zone, un lieu réservé au développement économique, le tirant selon elle "vers le haut" alors qu'un projet concernant les toxicomanes le tirerait vers le bas.

    La mauvaise foi, le déni de réalité l'emportent et on peut être triste qu'un réel débat contradictoire entre personnes responsables ne puisse être mis sur pied. Il est triste aussi de constater que les opposants au projet ne voient pas qu'il s'agit d'une question de santé publique générale et qu'ils se contentent de défendre des intérêts particuliers.

    En attendant, nous vous proposons un petit clip de 3 minutes qui nous ramène à cette réalité. Il nous dit pourquoi le projet de salle de consommation à moindre risque pour les toxicomanes est bénéfique pour les habitants du quartier Barbès et au-delà, mais aussi pour les toxicomanes eux-mêmes. Certaines images au début sont assez dures mais il nous faut regarder, nous, la réalité en face.


    A MOINDRE RISQUE par agathonart