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Actualité - Page 30

  • On va parler du voeu d'Action Barbès au conseil d'arrondissement du 18ème

    Pour les premiers conseils d'arrondissements qui suivent les élections du mois de mai, Action Barbès avait préparé un voeu sur le projet de Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Nous souhaitions intervenir dans le 10e et dans le 18e, les deux arrondissements qui longent ce parcours.

    paris,18e,eric-lejoindre,conseil-d-arrondissement,promenade-urbaine,de-barbès-a-stalingradCe fut chose faite à la mairie du 10e (voir la réponse de Rémi Féraud) mais dans le 18e, le règlement intérieur du conseil d'arrondissement ne le permet pas encore. Cependant, Eric Lejoindre a accepté de faire connaitre à l'ensemble des élus du 18e le contenu de notre courrier juste avant la tenue du conseil à 18h30. Par ailleurs, les deux maires concernés ont envoyé il y a peu un courrier à Anne Hidalgo à ce sujet. Nous avons pu en obtenir la copie :  

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    Cliquer sur ce courrier pour le télécharger et le lire.

     

    Des membres du Bureau d'Action Barbès seront présents à ce conseil d'arrondissement pour entendre les réponses des élus. Et comme à notre habitude, ces réponses seront prochainement en ligne.

    Voici le vœu d'Action Barbès :

     

    Monsieur le Maire,

    Vous-même et d'autres élus avez rencontré, à plusieurs reprises pendant la campagne des municipales des membres de l'association Action Barbès. Anne Hidalgo, élue depuis lors maire de Paris, était également présente à l'un de ces rendez-vous. Parmi les thèmes évoqués, notre association a présenté un projet de « Promenade Urbaine » entre Barbès et Stalingrad et un dossier a été remis aux candidats des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu'à la nouvelle maire de Paris. Ce projet a reçu un écho très favorable puisqu'il a été repris dans les programmes des 10e et 18e arrondissements. Nous avons obtenu alors la promesse qu'une concertation inter-arrondissements serait mise en place après les élections.

    Nous y sommes. Les équipes municipales sont désormais en place et les délégations sont attribuées.

    « Promenade Urbaine » : de quoi s'agit-il ?

    Pour rappel, il s'agit de poursuivre la rénovation des boulevards, déjà réalisés de la place de Clichy au carrefour Barbès, en la continuant jusqu'à la place de la Bataille de Stalingrad et de faire le lien avec le canal :

    ⁃ créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro aérien,

    ⁃ relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années, (Louxor, centre Barbara, Cent Quatre, Point Éphémère)

    ⁃ prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,

    ⁃ favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en conservant les caractéristiques très urbaines de cet axe.

     

    A savoir : Nous avons évoqué lors de notre rencontre avec Delphine Burkli maire du 9e, la possibilité que des associations puissent également proposer des voeux en pré-conseil. Elle y réfléchit... Là aussi, affaire à suivre.

  • Encore un voeu au conseil d'arrondissement du 10ème

    Le mois dernier, nous avions présenté un vœu au pré-conseil d'arrondissement au sujet du projet de Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Ce soir, nous changeons de sujet ; il s'agira de la BST (brigade spécialisée de terrain) et d'une demande de rencontre avec l'équipe de ses 25 nouveaux policiers, une brigade installée sur un large périmètre autour de la Gare du Nord depuis le 6 février 2014.

    Le maire du 10e avait en effet annoncé en décembre 2013 une réunion habitants-BST peu après la mise en place de celle-ci. Par ailleurs, on pouvait lire dans le bulletin du 28 mai de la Préfecture de police de Paris:

    Capture d’écran 2014-06-04 à 21.46.34.jpg

    " La BST complète le dispositif policier renforcé mis en place dans le cadre des deux zones de sécurité prioritaires des 18e et 19e arrondissements. Outre un rôle dans la sécurisation de l’espace public, les fonctionnaires de la nouvelle brigade s’attachent à renforcer les liens entre la police et la population sur le territoire de leur ressort, au moyen notamment de fréquentes prises de contact." 

    Une raison supplémentaire pour demander une rencontre avant la rentrée de septembre.

    Voici le texte de notre vœu :

     

    Tout d'abord envisagée dans le cadre du projet d'ouverture de la salle de consommation à moindres risques qui devait ouvrir l'an dernier, la Brigade spécialisée de terrain (BST) que vous avez sollicitée a été mise en place au mois de février (le 6) de cette année. Nous savons que cette brigade est composée de 25 fonctionnaires de police qui sont sous la responsabilité du commissaire du 10e arrondissement pour appuyer le travail des autres fonctionnaires de police déjà sur le terrain.

    Elle intervient dans un large périmètre autour de la gare du nord, rue de Maubeuge, rues Guy-Patin et Ambroise-Paré, boulevard de la Chapelle, y compris dans le 18e.

    Voilà ce que déclarait le Préfet lors de son installation: « Outre un rôle dans la sécurisation de l’espace public, les fonctionnaires de la nouvelle brigade s’attacheront à renforcer les liens entre la police et la population sur le territoire de leur ressort, au moyen notamment de fréquentes prises de contact. Cette brigade a pour objectif de lutter contre la délinquance tout en œuvrant au renforcement des échanges et des liens de confiance entre la police, les commerçants et la population ».

    Au mois de décembre 2013, lors d'une rencontre avec des habitants de la rue Guy-Patin au sujet des vendeurs à la sauvette les jours de marché, vous nous aviez annoncé l'arrivée de ces policiers. Vous aviez ajouté que des représentants des habitants pourraient les rencontrer dès la mise en place du dispositif.

    La campagne électorale n'a sans doute pas permis d'organiser une réunion, ce que nous comprenons. Il nous semble désormais souhaitable que des échanges aient lieu le plus tôt possible.

    Pouvez-vous nous dire quand vous envisagez la tenue de cette réunion?

     

    La réponse des élus à suivre dans un prochain épisode...

  • Façades : les corbeaux se cachent !

    Souvenez-vous... la scène se déroula il y a deux semaines, dans le 10e au pied d'un immeuble haussmannien situé à l'angle du boulevard Magenta et de la rue du faubourg Saint-Denis. Ledit immeuble montra des signes de faiblesse, et des morceaux de ses ornements de façade se détachèrent, mettant en danger les passants et troublant la sécurité publique.

    Voici le résumé en images de cette journée et de cette situation susceptible de caractériser le péril de l'immeuble concerné, au regard de sa solidité et du danger pour la sécurité des passants sur la voie publique:

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    Cliquez sur les photos pour le récit de l'histoire

    Ce qui fut en cause: la chute d'éléments de la façade de l'immeuble, principalement des éléments et des ornements de décoration en saillie, plus ou moins grands. En l'occurrence, ce furent certains corbeaux qui se fragilisèrent et se détachèrent.

     

    immeubles,auvents,marquises,sécurité,prévention,bsh,préfecture-de-policeLe corbeau est un support (en pierre dans notre exemple, mais pouvant également être en bois ou métal), partiellement encastré dans un mur et soutenant, grâce à sa partie saillante, un autre élément de la façade (par exemple: une colonnette, la retombée d'un arc, comme au Moyen Âge: cf. photo jointe, une poutre, une corniche). A l'origine, il était plat sur le dessus (afin de supporter la charge) et arrondi au-dessous, coupé suivant une ligne courbe (expliquant son origine étymologique, du vieux français corbe, i.e. courbe); il pouvait être décoré (e.g. avec des figures, par exemple religieuses).

     

    Au fil du temps, ces éléments, ayant une fonction architecturale et ornant aussi la façade, peuvent se fragiliser, notamment par l'action des infiltrations d'eau sur la pierre. Ce phénomène semble être plus courant qu'il n'y paraît. Au gré de nos balades, nous avons ainsi découvert, sur l'immeuble situé au 85 rue d'hauteville, ces corbeaux placés sous des filets de sécurité, pour prévenir les chutes de pierres (i.e. les éléments de décoration les composant).

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    Sans aucun doute, l'objectif du filet autour de chaque corbeau est d'empêcher que des matériaux de façade ne tombent sur la voie publique, et de sécuriser cette façade dans l'attente de la purge des éléments les plus fragiles et de sa réfection. 

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    A la lumière de ces problématiques liées aux façades des immeubles anciens parisiens, et pour vous aider à vous familiariser avec leurs différents éléments, nous avons trouvé ce croquis pédagogique, tiré d'un lexique illustré de l'architecture d'une façade (Source: urbinfos.com).  

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    Cliquez sur l'image pour télécharger ce lexique de l'architecture d'une façade

     

    Par ailleurs, concernant la scène de péril que nous décrivions, nous avions apostrophé, via Twitter, le Maire du 10e, Rémi Féraud, qui nous a répondu après avoir obtenu les conclusions de la Préfecture de Police suite à la visite in situ de ses architectes de sécurité. Voici cet échange et le fin mot de l'histoire pour le maintien de la sécurité publique au pied de cet immeuble du boulevard Magenta:

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     Cliquez sur l'image pour voir le détail de cet échange sur Twitter 

     

  • Demandez le programme !

    Et les adjoints à la nouvelle maire de Paris, que vont-ils faire ?

    Chacun le dit, souvent avec plus d'ironie que de méchanceté, les promesses ne manquent pas, de tous bords, lors des campagnes électorales. Mais maintenant élue, que va faire Anne Hidalgo ? Comment mettre en œuvre ses promesses ? Reconnaissons-le, c'est une nouveauté intéressante, la maire a fait publier sur le site de la Ville de Paris les feuilles de route de ses adjoints. Les voilà :

    Page adj au maire feuille de route.png

    Cliquez sur la photo pour ouvrir

    Mais feuille de route, ça veut dire quoi ? Au départ terme militaire, il a été ensuite utilisé par les diplomates pour tomber, plus tard, dans le langage courant signifiant les grandes lignes des actions à mener, notamment dans le cadre d'une stratégie politique. 

    Les centres d'intérêt d'Action Barbès font que certains de ces adjoints seront plus particulièrement nos interlocuteurs comme Bruno Julliard pour la Culture (notamment le street-art) et le Patrimoine, Ian Brossat pour le Logement, Colombe Brossel pour les Espaces Verts, Myriam El Khomri pour la Sécurité (ZSP), Bernard Jomier pour la Santé (projet de SCMR), Christophe Najdovski pour les Transports (vaste sujet), Mao Peninou pour la Propreté et Pauline Véron pour la Démocratie locale. Il se trouve que pas mal de ces adjoints sont aussi des élus de nos quartiers. Nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire.

  • De Charles-Rollin à Jacques-Decour

     

    Jacques Decour.png

     

    L'Association pour la préservation et la valorisation des richesses patrimoniales du lycée collège Jacques-Decour organise le mardi 27 mai prochain une journée de commémoration afin de célébrer le changement de nom du lycée Charles Rollin en lycée Jacques-Decour, pseudonyme de Daniel Decourdemanche.

    C'est exactement le 23 août 1944, il y a 70 ans, le jour même de l’arrivée de la 2ème DB du Maréchal Leclerc à Paris, que l'établissement a changé de nom pour prendre celui de l'écrivain et Résistant Jacques Decour en remplacement de celui de Charles Rollin qu’il portait depuis 1867. Ce changement de nom s’est fait à l’initiative spontanée d’un certain nombre d’enseignants afin de célébrer le professeur agrégé d’allemand, passionné par l’Allemagne, sa culture et l’enseignement de cette langue, Résistant, co-créateur de revues clandestines, mais aussi l'homme de lettres qu’était Jacques Decour, fusillé à l’âge de 32 ans le 30 mai 1942 au Mont Valérien.

    Cette manifestation est ouverte au public et se déroulera en présence de la fille de Jacques Decour.

    En voici le programme simplifié. Télécharger le programme détaillé

    09.30-10.00 Accueil par le proviseur
    10.00-12.00 Table ronde autour des thèmes "Qui est Jacques Decour ? » - «  La Résistance au lycée » - « La Résistance des écrivains »
    12.00-13.00 Pause apéritive avec présentation des oeuvres de Jacques Decour
    13.00-15.00 Pause déjeuner libre
    15.00-16.00 Hommage à Jacques Decour au cimetière de Montmartre

  • Pris sur le vif: immeuble en péril

    Nous avions déjà évoqué les éventuels désordres graves touchant à la structure des immeubles, susceptibles de porter atteinte à la sécurité des passants : ce fut à la fin de notre dernier article sur les auvents avec l'évocation de nos doutes quant à la structure de l'auvent situé au 151 boulevard Magenta.

    Nous avions alors interrogé le Bureau de la Sécurité de l'Habitat ("BSH") de la Préfecture de Police de Paris (relevant de la Direction des Transports et de la Protection du Public, et de sa Sous-Direction de la sécurité), chargé de gérer ces questions et d'élaborer les mesures nécessaires pour la prévention du danger.

    Le BSH nous avait alors répondu que "l'architecte de sécurité [de la Préfecture de Police] s'est rendu sur place le 18 décembre 2012 mais n'a pas constaté de désordres constitutifs d'un péril au sens de l'article L.511-1 du Code de la construction et de l'habitation. Toutefois, afin d'éviter toute aggravation de la situation, la gérante de cette boutique [NDLR: Madame Lamy] a été invitée par courrier du 9 janvier 2013 à réaliser certains travaux." - courrier dont une copie a été adressée à la Mairie du 10e arrondissement et que vous trouverez en cliquant ici.

    Rappelons que l'article L.511-1 du Code de la construction et de l'habitation indique le traitement du péril lié à l'état des bâtiments relève du pouvoir du maire.          

    Sur ce sujet des désordres structurels pouvant affecter les immeubles et susceptibles de constituer un péril pour les passants et les habitants (au sens de l'article L.511-1 et suivants du code de la construction et de l'habitation), voici un exemple concret qui s'est déroulé hier, photos prises sur le vif...

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  • Commémoration de l'abolition de l'esclavage à la mairie du 10e

    Quelques jours après la date anniversaire du 220e anniversaire de la première abolition de l’esclavage par la France, la mairie du 10e propose une projection-débat autour du film "La loi du plus fort" lundi 26 mai à 19h. Le 10e a vu naitre en 1804, Victor Schoelcher, célèbre homme politique abolitionniste au 32, rue du Faubourg Saint Denis. Rappelons que la commémoration de l'abolition de l'esclavage est tout récente dans notre histoire puisqu'elle date de la loi Taubira du 10 mai 2001 "reconnaissant la traite négrière transatlantique et l'esclavage".

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    Ce documentaire de Xavier-Marie Bonnot sera suivi d'un débat en présence de l’historien Bruno Maillard.

    Entre le XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, près de 500 000 africains ont été déportés dans les colonies françaises des Caraïbes, de Guyane ou de l’Océan Indien. Réduites à la plus abjecte des servitudes, ces populations africaines, héritières et légataires de riches pratiques sociales culturelles, ont néanmoins fait preuve de courage et ont contribué à la métamorphose des sociétés où elles ont été déportées. Un éclairage transversal sur cette histoire encore méconnue du grand public dans l’Hexagone.

    Il existe quelque part en France un maire qui a refusé cette commémoration. Raison de plus pour continuer à combattre des positions anti-républicaines. 

  • Un espoir pour les kiosquiers ?

    Il y a peu nous avions présenté ici la famille Lebcher, père et fils, dans leur kiosque au pied de l'escalier de la station de métro Barbès-Rochechouart. C'était l'occasion aussi de décrire les difficultés qu'ils partagent avec l'ensemble des kiosquiers parisiens, à savoir des horaires très étendus, 12 heures d'ouverture, un travail de titan pour des revenus modestes en regard de l'effort fourni. Aucune indépendance dans le choix des titres de presse à présenter et un dialogue impossible avec les messageries. Sans parler de la concurrence importante des gratuits et de la presse accessible par le net. Malgré les 150 ans des kiosques parisiens, fêtés l'année dernière, le ras le bol est complet et l'avenir est loin d'être assuré.

    Une pétition a été lancée en avril pour interpeller la maire de Paris au lendemain de son élection : « Au secours Madame la Maire, votre kiosquier se meurt » (voir le texte ici)

    Hier au Conseil de Paris, en soirée, sont arrivés deux vœux (30 et 31), l'un de l'UDI, Eric Hélard, l'autre de Danielle Simonnet*, non inscrite, pour réclamer une attention particulière à la situation dramatique des kiosquiers. « Les kiosques sont en danger » a martelé M. Hélard, juste avant que Mme Simonnet ne qualifie les recettes des kiosquiers de « rémunérations misérables pour des horaires impossibles ». Elle ne croit pas non plus que la délégation de service public mise en place par la Ville, Mediakiosk, parvienne à faire des miracles. Son action ne semble pas prendre le bon chemin, selon les kiosquiers, qui lui reprochent de vouloir maintenir les kiosques — et les recettes publicitaires que génèrent les surfaces dédiées — sans se préoccuper de la survie de ceux qui les tiennent. Le dialogue que Mediakiosk devait favoriser avec les messageries n'est pas entamé, contrairement aux promesses initiales. Elles imposent des titres en quantité sans rapport avec les possibilités de vente, se plaignent les kiosquiers, et en exigent le règlement sans délai.

    Image 4.jpg

    L'exécutif parisien, en la personne de Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, avait bien reçu le message ! A la réception de la pétition et sans plus attendre, elle a invité une délégation et a proposé d'organiser une table ronde pour mettre les problèmes sur le tapis, observer les conditions actuelles et étudier toutes les solutions possibles. Ce vœu de l'exécutif sur l'organisation d'une table ronde a été adopté à l'unanimité après retrait des deux présentés précédemment. Il nous reste à espérer que les messageries Presstalis et MLP, changeront leurs manières, et que les kiosquiers seront vigilants sur les offres qui leur seront faites au cours de cette table ronde. 

     

    * Danielle Simonnet est secrétaire nationale du Parti de Gauche mais non inscrite (NI) au Conseil de Paris, en ayant décliné l'offre de Nicolas Bonnet de rejoindre le groupe des élus communistes.

     

    PS : Pour suivre la deuxième journée de débat en direct au Conseil de Paris, cliquez ici.

  • Le conseil d'arrondissement du 9e nouvelle manière

    paris,conseil d'arrondissementLe premier vrai conseil d'arrondissement du 9e s'est tenu lundi dernier dans sa nouvelle configuration, c'est à dire depuis le renversement de majorité et donc l'élection de Delphine Bürkli (UMP) au poste de maire de cet arrondissement.

    Depuis la création d'Action Barbès en 2001, association inter-arrondissements 9e-10e-18e, c'est la première fois qu'une majorité de droite dirige un arrondissement objet de ses attentions. Il est donc intéressant pour nous de voir comment les choses peuvent se passer et ce qui différencie vraiment la droite de la gauche au niveau très local qui est le nôtre. La configuration est d'autant plus intéressante que la chef de file de la nouvelle opposition socialiste dans le 9e, Pauline Véron, est aussi adjointe à la maire de Paris en charge de la démocratie locale, entre autres.

    L'ordre du jour du conseil de lundi portait surtout sur les différentes nominations aux conseils d'établissements des écoles, collèges, lycées, conservatoire de musique (ici notons que Stéphane Bern qui préside le conservatoire du 9e depuis de nombreuses années a fait acte de candidature à sa propre succession et que la nouvelle maire du 9e a donné son accord), nominations des élus référents pour les conseils de quartier (Sébastien Dulermo pour Trudaine Rochechouart qui nous concerne directement et qui était déjà très actif dans ce conseil). Tout cela n'a pas posé de problèmes particuliers.

    Plus sérieuse a été l'empoignade à propos de la mise en place d'une nouvelle commission d'attribution des logements sociaux, la nouvelle majorité estimant que la commission actuelle mise en place par les socialistes ne fonctionnait pas bien. ....

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  • Ce soir : voeu d'Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e

    Comme le règlement du Conseil d'arrondissement le permet dans le 10e, Action Barbès présente ce soir un vœu à propos du Projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Nous avons souhaité faire la même chose au conseil d'arrondissement du 18e mais à ce jour, impossible pour une association ou un conseil de quartier de présenter un vœu. Il faut passer par les élus. Il semble que notre démarche ait été trop tardive. Nous avons bon espoir que cela soit possible pour le prochain conseil en juin. Comme à notre habitude, nous ne lâchons pas l'affaire!

    En attendant, voici le texte présenté dans le 10e:

     

    Monsieur le Maire,

    Vous-même et d'autres élus avez rencontré, à plusieurs reprises pendant la campagne des municipales des membres de l'association Action Barbès. Anne Hidalgo, élue depuis lors maire de Paris, était également présente à l'un de ces rendez-vous. Parmi les thèmes évoqués, notre association a présenté un projet de « Promenade Urbaine » entre Barbès et Stalingrad et un dossier a été remis aux candidats des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu'à la nouvelle maire de Paris. Ce projet a reçu un écho très favorable puisqu'il a été repris dans les programmes des 10e et 18e arrondissements. Nous avons obtenu alors la promesse qu'une concertation inter-arrondissements serait mise en place après les élections.

    Nous y sommes. Les équipes municipales sont désormais en place et les délégations sont attribuées.

    « Promenade Urbaine » : de quoi s'agit-il ?

    Pour rappel, il s'agit de poursuivre la rénovation des boulevards, déjà réalisés de la place de Clichy au carrefour Barbès, en la continuant jusqu'à la place de la Bataille de Stalingrad et de faire le lien avec le canal :

    • créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro aérien,
    • relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années (Louxor, centre Barbara, Cent Quatre, Point Ephémère),
    • prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la
    • propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,
    • favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en conservant les caractéristiques très urbaines de cet axe.
     
    Comme le précisait à juste titre Anne Hidalgo, « Ce territoire nécessite une approche globale, aménagement de l’espace public, circulation, espace de mobilités, problématiques qui doivent être traitées ensemble ».
     
    Ainsi un aménagement de l'axe porte de la Chapelle - place de la Chapelle est indispensable, sans oublier les quartiers proches qui peuvent être impactés. Une réflexion sur le plan de circulation doit être menée dans le cadre de la future restructuration de l'hôpital Lariboisière et du déplacement de l'entrée des urgences.

    Nous avons évoqué avec vous la nécessité de recréer une « commission extra municipales des déplacements inter-arrondissements » (CEMD).

    En effet, on voit bien que pour un tel projet, de nombreux acteurs sont concernés (loueurs de voiture, cars de tourisme, hôpital, véhicules d'urgence, taxis, mais aussi acteurs culturels...)

    Pouvez-vous nous dire à quelle échéance vous comptez mettre en place la CEMD que nous réclamons, ou une toute autre structure qui réunira les professionnels cités plus haut, les élus, les services de la ville et les acteurs de terrain que sont les représentants des habitants, les associations et les conseils de quartier ?

    Une véritable concertation est nécessaire en amont du projet. Comment envisagez-vous cette concertation ? Comment s'organisera-t-elle ? Selon quelles modalités ? Les services de la ville vont-ils faire des propositions à partir desquelles les membres de la CEMD réfléchiront ?

    Nous sommes conscients qu'un budget sera nécessaire pour réaliser ce projet. Dans combien de temps ce budget pourrait-il être soumis au vote en conseil de Paris 

     

     

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    Nous avons déjà proposé notre dossier ici même, après notre rencontre avec Anne Hidalgo, le re-voici pour les lecteurs curieux de leur environnement. Qu'ils n'hésitent pas à donner leur avis, des idées... dans la partie commentaires au bas de l'article. 

     

  • Abolition de l'esclavage : ne pas oublier

    La mairie du 18e arrondissement nous invite à célébrer l'abolition de l'esclavage le samedi 10 mai, soit sur l'esplanade Nathalie Sarraute devant la halle Pajol, soit au collège Aimé Césaire.

    Affiche abolition esclavage 10 mai 2014.png

    Aimé Césaire est mort en 2008. Nous lui avions alors consacré un article que vous pouvez relire ici.

    Et puis, même si cette chanson si magnifiquement interprétée par Nina Simone est triste à pleurer, il faut l'écouter, regarder les images. Mais attention, les images sont très dures.

  • Retour sur le Louxor - 2e partie

     

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    A l'occasion du premier anniversaire de la réouverture du Louxor dont nous avons parlé hier et en complément de l'interview accordée au site Paris Louxor, nous avons demandé à Emmanuel Papillon de répondre à quelques questions concernant le travail fait au Louxor et les personnes qui s'en chargent. On notera la quantité impressionnante d'actions menées avec les scolaires, un peu la face cachée des choses.

    Action Barbès (AB) : Comment travaille l'équipe du Louxor et qui assure la programmation ?
    Emmanuel Papillon (EP) : Il y a un directeur, une assistante, un directeur technique,  deux caissières, trois agents d’accueil, trois projectionnistes, trois agents de bar,  le ménage et la sûreté sont assurés par une entreprise extérieure. C’est quasiment la même équipe qu’au démarrage.
    Martin Bidou qui est extérieur au Louxor assure la programmation. Il est aussi associé dans Cinélouxor.


    AB : Avez vous recours à des stagiaires ?
    EP : Oui il y a une personne en stage qui participe essentiellement à la communication et un peu à l’accueil, les stages sont en moyenne de six mois.

    AB : Concernant la fréquentation et le profil des spectateurs, Le Parisien dit que 80% d’entre eux viennent des environs et notamment du 18e. Est-ce fiable ?
    EP : C’est compliqué d’être précis , il faudrait faire un vrai sondage sur un mois pour être pas loin de la vérité. Par ailleurs, un distributeur a fait un sondage sur 150 personnes le premier jour du film HER : le chiffre était de 80% de spectateurs du 18e , 15%  9e et 10e le reste du 19e.. La très grande majorité des spectateurs sont des gens du quartier.

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