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  • Place de la République

    Aller place de la République. C'est devenu pour les Parisiens une sorte d'obligation vécue sans contrainte aucune, l'envie de se recueillir et de partager.

    Nous vous avons dit en 2013 ce que nous pensions des travaux de rénovation de la place. N'y revenons pas. L'appropriation soudaine de celle-ci par les Parisiens suite aux drames de 2015 lui a donné tout son sens et ce qu'il s'y passe depuis novembre dernier marquera à coup sûr son histoire.

    Y aller un jour ordinaire est sans doute la meilleure approche. Il y a là pas mal de monde, pas vraiment une foule mais beaucoup de gens autour de la statue. Il faut être vraiment très insensible pour ne pas ressentir l'émotion qui règne. On a devant soi une création que l'on pourrait qualifier de "baroque" mélangeant spontanéité, créativité, respect. Bougies, fleurs, dessins, textes, poèmes, drapeaux se mélangent dans un espace assez bien ordonné et nettoyé quotidiennement par des bénévoles. C'est un autel. Les gens sont de tous âges, de toutes les couleurs. L'émotion fait que les photographes, certes présents, sont quand même peu nombreux et les selfies pas à l'ordre du jour du tout.

    Au bout de la place, au pied du boulevard de Magenta, les graffeurs ont poussé un cri à la face du monde avec le très grand Fluctuat Nec Mergitur accompagné de l'écusson de Paris. C'est non seulement émouvant mais beau. Le café qui se trouvait là et qui a brûlé au printemps prendra le nom de la devise de Paris une fois reconstruit nous dit-on. Tant mieux.

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  • Canal Saint-Martin

    Le canal Saint-Martin est un peu éloigné de Barbès mais la curiosité a gagné et on a voulu voir ce qu'il s'y passait ! Il faut dire que, fidèle à ses habitudes, la mairie de Paris n'a pas lésiné sur la communication tous supports confondus. Elle a même dédié une page complète de son site web au sujet. Reconnaissons, c'est très bien fait. Mais "j'ai vu, de mes yeux, vu" a gagné la partie et nous y sommes allés.

    On ne va pas vous ennuyer avec les explications techniques. Un petit passage par un moteur de recherche avec "canal Saint-Martin" vous donnera toutes les informations. Mais voilà nos impressions.

    Pour en faire grogner certains ou pour complaire à certaines autres, disons que le canal vide ressemble à une belle quatre voies et l'idée des années 70 de le transformer en autoroute urbaine était logique du point de vue de l'espace disponible. Heureusement, nous y avons échappé, mais vide, le canal semble plus large. Par contre, on est vite frappé par sa faible profondeur.

    Les écluses asséchées sont impressionnantes et nous montrent clairement le dénivelé par leur profondeur.

    On pourrait aisément reprendre le slogan publicitaire  de l'ancien Grand Magasin La Samaritaine (celui d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre comme dit la chanson) : on trouve tout au fond du canal Saint-Martin. Caddies de super-marché, fauteuils, machines à laver, scooters et motos, .... Mais deux rayons font la spécialité de la maison. Le rayon "cycles" est très très bien pourvu, tous les genres y sont. Le rayon "bouteilles vides", lui, dépasse toutes les attentes. On les compte par milliers.

    Voici quelques photos :

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  • Des colonnes à verre dans le 9e

    Fini les grosses bombonnes de papa ! Celles qui empiétaient sur nos trottoirs et à dire vrai enlaidissaient la ville. Bonjour les colonnes à verre. Le 9e a un programme ambitieux d'installation de ces équipements tout au long de la mandature et les deux premières installées cette année l'ont été respectivement devant les 10 et 16 avenue Trudaine.

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    Colonne à verre installée devant le 10 avenue Trudaine. Il a fallu démonter un banc et la mairie a eu la bonne idée d'encadrer la colonne par deux gros pots de plantes.

     

    Avouons le, la nouveauté est relative, des colonnes à verre ont déjà été installées dans Paris mais il semble que celles-ci soient d'un type nouveau. Elles se présentent ainsi.

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    Nous avons demandé à Sébastien Dulermo, adjoint à la mairie du 9e chargé entre autres de la propreté, de bien vouloir nous donner quelques informations sur ce projet :

    Action Barbès (AB) - Quels sont les objectifs avec ces installations de colonnes à verre (esthétique, nuisances sonores réduites, …) ?

    Sébastien Dulermo (SD) - La Mairie du 9e est clairement engagée dans une politique de désencombrement de l’espace public. Nous avons la volonté de permettre un meilleur partage de l’espace et de donner plus de place aux modes actifs (piétons et vélos). L’enfouissement des colonnes à verre permet de débarrasser l’espace public d’un mobilier urbain pas très esthétique et de réduire les nuisances sonores.

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  • Avis à la population : la déchetterie de la Chapelle est ouverte

    Quelle surprise de voir les hautes portes de la déchetterie de la place de la Chapelle grandes ouvertes ce lundi matin. Pas beaucoup d'activité pourtant, ni voitures particulières, ni camions bennes de la Propreté de Paris comme habituellement. Les bennes de couleur différente qui reçoivent les objets selon le tri indiqué sont presque vides en contrebas, derrière des barrières où s'affichent le genre de matériaux attendus. Deux agents tiennent les lieux et confirment que tout est bien calme en ce début d'année. La communication de la mairie sur la réouverture de la déchetterie a été quasiment inexistante, expliquent-ils. Pas étonnant que les clients se fassent rares après plusieurs mois de fermeture. Et les réflexes changent en six mois ou plus. La tendance est déjà de laisser les objets usagers ou voués au rebut directement sur le trottoir, aussi venir les déposer ici va demander un surcroit d'effort.

    Rappelons tout de même que dans le cadre de la réflexion sur la promenade urbaine, l'Atelier Parisien d'Urbanisme propose d'en faire un lieu de recyclerie ouvert sur le quartier. 

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  • J-1 avant notre assemblée générale

    L'assemblée générale est réservée aux adhérents, bien sûr, surtout si un vote devait avoir lieu, mais en général nous acceptons de bon coeur tous les sympathisants et personnes du quartier qui sont intéressées et curieuses de nos activités.

    Pourquoi ne pas venir ce samedi au Louxor pour faire connaissance ? 

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    Nous pourrons même continuer des échanges plus individuels en fin de réunion en traversant le boulevard Magenta et en partageant un verre au café. Qu'en dites-vous ? A samedi ! 

    A noter, nous ne sommes pas tout à fait assez riches pour régaler tout le monde, aussi chacun devra payer ses consommations.  

     

  • Assemblée générale d'Action Barbès au Louxor samedi 16

    Deuxième édition de notre assemblée générale dans une salle du Louxor. Ouverte aux adhérents (dont certains nous restent fidèles depuis notre création en 2001) et aux habitants du quartier, 9e, 10e et 18e arrondissements qui souhaitent faire plus ample connaissance avec notre équipe et nous rejoindre pour faire avancer des projets.

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    Bilan de nos activités comme chaque année et surtout Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad, suivi du dossier salle de Conso à moindre risque, amélioration du marché, quartier Goutte d'or, Quartier Cligancourt Ramey, secteur des gares du nord et de l'est ... Autant de dossiers qui ont besoin de bonnes volontés.

     

  • Lancement du budget participatif 2016

    En ce début d'année 2016, les mairies lancent la réflexion sur le budget participatif deuxième édition.

    Dans le 9e, ce sera le mercredi 3 février à 19h avec une réunion plénière des 5 conseils de quartier de l'arrondissement. Cette réunion sera essentiellement consacrée aux projets qui pourraient être déposés par les CQs. L’enveloppe du budget participatif du 9e s’élève cette année à 1 822 809 euros !

    Dans le 10e, ce sera jeudi 14 janvier à 19h salle des fêtes. Il sera possible de poster un projet à partir du 18 janvier et ce jusqu'au 19 février sur le site dédié : https://budgetparticipatif.paris.fr

    Pour les habitants qui n'utilisent pas internet, permanences et ateliers seront proposés en mairie le jeudi 28 janvier, les 4 et 11 février à 17h30 et encore le samedi 30 janvier à 10h. Pour tout savoir, cliquez ici.

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    Dans le 18e, rendez-vous à la même date, le 14 janvier à 19h. Nous espérons avoir le calendrier des réunions du comité de pilotage pour la mise en oeuvre des projets retenus lors de l'édition 2015, notamment notre proposition d'éclairage du viaduc pour un budget annoncé de 200 000 €. 

    Pour mémoire, notre analyse de l'édition 2015 : budget participatif, entre autosatisfaction et réalité

     

  • Des projets de construction auprès de l'église Saint-Bernard

    Nous avions rencontré en octobre dernier l'association Cavé Goutte d'Or au sujet de l'extension de l'école Saint-Bernard.

    État des lieux par un de nos adhérents

    L’école primaire Saint-Bernard Sainte-Marie de La Chapelle est située au milieu de la Goutte d’Or, à l’angle des rues Saint-Bruno et Pierre l’Ermite, le long de l’église Saint-Bernard. Ce petit établissement privé, très apprécié par les habitants du quartier, appartient au diocèse de Paris. L’association qui le gère souhaite agrandir et moderniser ses locaux en construisant un bâtiment dans la cour, face à la salle Saint-Bruno (ancienne chapelle construite en 1880).

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    Le premier permis de construire, en 2011, a été rejeté par le maire de Paris, au motif que « par son aspect, le projet serait de nature à porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales, notamment aux abords de l’église Saint Bernard ». L’association gestionnaire de l’école, l’OGEC, a déposé une nouvelle demande, avec un projet architectural très légèrement modifié (changement des ouvertures en façade).

    Entretemps, fin 2012, l’église Saint-Bernard a été classée monument historique, ce qui implique une protection de ses abords. Estimant que le projet ne respectait pas les règlements d’urbanisme, une association locale, Cavé Goutte d’Or, a engagé une procédure. L’OGEC a retiré sa demande de permis, puis l’a redéposé, et a pris un nouvel avocat « de poids », le cabinet de l’ancienne ministre Corinne Lepage... Ce volet judiciaire est toujours en cours.

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    Visuel cabinet d’architecture Alter Ego

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  • Commerce : autre arrondissement, autre priorité

    Invités par la Mairie du 18e à participer au lancement du nouveau contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier, nous nous sommes retrouvés quatre membres de notre association dans la salle des fêtes de la mairie quasiment comble dès 18h30. Gros succès de communication de la mairie du 18e... ou réelle inquiétude des habitants devant des stores baissés depuis des mois ou des commerces qui leur plaisent moyennement ? 

    Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, notamment, à la Mairie de Paris, était à la tribune aux côtés d'Eric Lejoindre, maire du 18e, qui a présenté sommairement le but de la rencontre, entrée en matière complétée par une présentation plus chiffrée par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR). On trouve facilement le rapport mis en ligne récemment, basé sur les deux derniers recensements réalisés à Paris, celui de 2011 et celui de 2014. (voir notre article du 5 janvier 2016 sur le même thème, traité dans le 10e). Il convient ensuite de décliner les chiffres par arrondissement avec des focus personnalisés en fonction des priorités politiques et de l'état des lieux. 

    Nous ne revenons pas sur l'évolution générale du commerce à Paris durant la période 2011-2014. La situation s'est améliorée et les deux, voire trois phases de mobilisation à travers les opérations Vital' Quartier 1 et 2, puis l'actuelle extension de Vital'Quartier 2, n'y sont pas étrangères. Le secteur Popincourt parmi les pionnières et plus près de chez nous, le secteur des deux gares (Nord et Est), ont retenu toute notre attention depuis 2004 et nous avons suivi les opérations entreprises dans ce cadre, au fil du temps (voir nos articles sur ce sujet). Toutefois le 18e n'avait pas été retenu jusqu'ici, sans doute moins frappé par la monoactivité ou la désertification commerciale, priorités de ces dispositifs.

    Pourtant, certains quartiers du 18e souffrent d'une forte vacance commerciale, c'est à dire des boutiques ne retrouvent pas repreneur, n'intéressent pas, et les stores restent désespérément baissés plusieurs années quand il ne se couvrent pas d'affiches. La mairie veut donc maintenant redynamiser des zones, qui ne sont pas uniformes sur tout l'arrondissement. Elles sont principalement localisées dans les quartiers Amiraux-Simplon, La Chapelle et Goutte d'Or. Avec des particularités pour chaque zone.

    Comme le signalait très clairement Eric Lejoindre « le commerce est un enjeu majeur et le commerce de proximité en particulier est intimement lié au caractère de Paris. Dans le 18e nous voulons une montée en gamme et faire vivre les quartiers ». Il faut donc réunir tous les acteurs et faire en sorte qu'ils aillent dans le même sens. Le maire faisait également remarquer qu'en France « le commerce est libre, et pour qu'il vive, il lui faut des clients ». On en déduira que les enseignes tombées dans l'oubli n'ont peut-être pas su trouver leur clientèle. On ne décrète pas telle ou telle activité sans une étude de marché préalable, même à minima.

    C'est ce qu'expliquera plus tard Olivia Polski dans sa présentation des aides et soutiens dont peuvent bénéficier les entrepreneurs, commerçants et artisans, pour favoriser leur activité. Elle renchérira en martelant que « le commerce, ce n'est pas que de l'économie, c'est aussi du lien social, du paysage... » Elle a aussi insisté sur la nécessité de motiver les bailleurs publics ou privés pour qu'ils ne laissent pas leur rez de chaussée à l'abandon, ou qu'ils se laissent tenter par des repreneurs investisseurs plus sensibles à la rentabilité qu'à la vie d'un quartier.

     

    Préemption, acquisition et attribution

    Le droit de préemption est un levier important pour intervenir dans ce cadre. Il sera délégué pour une période de 12 ans à un opérateur choisi par la Ville (c'est le cas dans le 10e de la Sémaest, voir nos articles), qui pourra acquérir des murs de boutiques, les rénover dans le respect des normes actuelles, puis signer un bail avec un candidat commerçant ou artisan. La Ville a alloué 37 millions d'euros pour les acquisitions de locaux. Lancement de l’opération fin 2016 après un vote au conseil de Paris.

    Nous avons apprécié ce dispositif dans le 10e, il peut être efficace, même s'il n'a pas pu modérer la monoactivité (robes de cérémonie) sur le Magenta depuis sa création. Souvent faute d'avoir eu vent à temps des mutations et des changements de commerces.

    Les habitants présents ont pu s’exprimer notamment sur le périmètre délimité jugé insuffisant par certains. Le 18e a des quartiers bien différents et on a fait remarquer qu’une concertation par secteur aurait été plus judicieuse. On a aussi demandé une intervention rapide pour les commerces des arcades de la rue de la Goutte d’or et encore signalé des commerces à l’abandon rue des Gardes et rue Polonceau (voir notre article d'octobre). Certains ont suggéré de faire travailler les commerçants et particulièrement des boulangers pour fournir les repas des écoles et donc favoriser les circuits courts. (pas facile quand on sait qu’il faut fournir 14000 repas par jour, a rétorqué Eric Lejoindre, tout en approuvant le principe !). Et encore faciliter le protocole d’accompagnement pour les projets d’animation des commerçants, processus trop lent.

    La Ville a ouvert une plateforme pour permettre aux habitants de signaler des locaux ou de faire des propositions. Déjà 70 venues du 18e sont en ligne... Les conseils de quartier devraient être consultés, nous a-t-on dit.

    Bien, très bien, mais nous doutons de la réelle volonté de concertation quand nous apprenons que celle-ci se terminera fin février avec une réunion de restitution à l’Hôtel de Ville. La participation citoyenne demande un peu plus de temps...

    Pour donner son avis, c’est ici: vitalité commerciale de Paris : donnez votre avis

     

  • Est-ce vraiment un travail bien fait ?

    Marché de Barbès du mercredi matin, vers 10h30. Pas de foule insurmontable ce matin et pas de marchés à la sauvette autour de la station de métro... (?), en revanche des camions sur les trottoirs le long de Lariboisière comme d'habitude, mais finalement on ne peut même pas leur en vouloir, tant ils sont nombreux et les places qui leur sont dévolues rares ou déjà occupées. Elisabeth Carteron, présidente de notre association, l'a fait remarquer à l'adjointe chargée du commerce et de l'artisanat notamment à la Mairie de Paris, Olivia Polski, lors de la présentation dans le 18e du contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier. Nous y reviendrons dans quelques jours. 
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    Le long de l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, séparateur de piste cyclable en partie disparu.


    En arrivant, nous longeons les stands par l'extérieur pour éviter le goulot d'étranglement des clients au début de l'allée centrale, aux abords de la quincaillerie. Mais quel est ce tas de terre qui s'étale entre la chaussée et le stand du soldeur de crémerie (en globalisant car il vend des produits très divers...) ? Terre fraîchement retournée ou déversée. On dirait que la charrue du laboureur est passée par là. Et non, vous n'y êtes pas. On a replanté un jeune arbre là même où son ancien avait été découpé sous nos yeux lors d'une marche exploratoire avec le maire du 10e l'an passé (voir notre article du 29 avril 2015). L'arbrisseau s'élève à environ 3 mètres au-dessus du sol. Son pied est au centre du carré habituel — il y aurait beaucoup à dire sur ces encadrements réalisés en bordures de granit il y a quelques années, ils sont autant d'embûches à ras du sol pour les nombreux piétons et clients du marché — , mais il disparait sous une masse de terre non tassée, très importante, qui a tendance à se disperser au gré des passages car aucun cadre ne vient limiter cette masse. Seuls deux piquets de section ronde hauts d'un mètre et demi environ flanquent à bonne distance le jeune tronc. Cela semble signifier que la structure n'est pas terminée, manque de temps peut-être ? Pourtant quand on sait ce qu'est le marché de Barbès, ses excès et ses débordements, il aurait été judicieux de prendre des mesures pour que les "tuteurs" ou les protections de la toute jeune plantation soient terminés avant la tenue du marché.

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    Au lieu de cela, la terre est plus ou moins étalée, la boue gagne du terrain, les déchets végétaux (mais pas que...) s'y ajoutent, le tableau habituel en somme. Nous connaissons déjà la réponse de la Direction des parcs et jardins si nous allions jusqu'à l'interpeler : la terre au pied des nouvelles plantations a besoin de se tasser, c'est pourquoi il apparait aux yeux de l'amateur que la quantité est trop importante. Mais que nenni, au bout de quelques mois le niveau sera le même qu'alentour. Oui, sans doute. Mais en attendant, les abords du marché sont impraticables, sales, donnent l'impression d'un manque d'entretien.  Peut-être ne serait-il pas impensable d'ajouter de la terre quand le pied d'arbre se creuse au terme de quelques semaines...

    Nous avons encore en mémoire la triste histoire des pieds d'arbres du bd de la Chapelle dans le prolongement de la placette Charbonnière, entourés d'un pavage incertain et particulièrement impropre au cheminement piéton et cela pendant trois ans (Voir notre article du 12 février 2014). Chat échaudé craint même l'eau froide, à Barbès comme ailleurs !

     

  • Notre assemblée générale annuelle au Louxor samedi 16 janvier

    Un petit rappel pour nos adhérents : qu'ils notent bien la date du 16 janvier dans leur agenda. On n'est jamais trop prudent....

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    Une occasion également pour tous les lecteurs de notre blog de venir voir, échanger, discuter, participer et éventuellement adhérer si le contact est bon... Ce sera possible sur place en arrivant un peu en avance. 

  • Une exposition exceptionnelle au Musée de Montmartre

    Musée de montmartre.jpgL'exposition ne se terminera que le 15 février mais ne repoussez pas une visite rue Cortot. L'expo en vaut la peine. Elle présente un nombre d'oeuvres considérable de Suzanne Valadon, Maurice Utrillo et André Utter, le trio infernal constitué par la mère, le fils et l'amant bientôt mari. 

    Le site de Montmartre addict en a fait dès le mois de novembre un bel article généreusement illustré que vous pourrez lire avant d'y aller faire un tour. 

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    Le Musée de Montmartre est un beau site, avec de la verdure, des arbres, des bancs et même des tables sur la pelouse, depuis qu'il s'est agrandi en 2012 avec l'acquisition de la bâtisse attenante, celle d'un ancien boulanger parisien qui en avait fait sa maison de campagne. Petit hôtel particulier, l'hôtel Demarne, donne sur les collines de la Seine au loin, et tout près sur les vignes de Montmartre. Il a fait l'objet de travaux importants et a ouvert ses portes en octobre 2014. (Voir un article du Parisien à cette date.) C'est dans cette maison que s'installent désormais les expositions temporaires et c'est là que vous pourrez admirer les toiles du fameux trio cité plus haut. 

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    Nous y sommes allés entre les fêtes par un bel après midi ensoleillé, mais comme nous le disions à l'instant la façade est exposée plein nord et le soleil donne sur l'autre côté... Toutefois une exposition tout à fait appropriée pour un atelier de peintre : vous y découvrirez donc l'atelier de Suzanne Valadon. Même sans être artiste, il donne envie...

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