Notre article du 24 novembre sur la situation dégradée à Barbès a suscité de nombreuses réactions et témoignages tant sur notre blog que sur notre page Facebook (plus de 1 600 visites). Nous avons la certitude que ces commentaires sont lus tant par les élus que par les institutionnels concernés. Cependant, nous tenons à préciser ici que ces diverses occupations illicites de l'espace public sont du ressort de la préfecture de police. La preuve en est, la lettre envoyée par les maires des 10e et 18e, Rémi Féraud et Eric Lejoindre, au Préfet de police de Paris.
De notre côté, nous avons initié une réunion entre Action Barbès et les deux maires concernés, réunion à laquelle seront présents des représentants de l'association ainsi que le directeur du Louxor et le patron de la brasserie Barbès.
Pour répondre plus précisément aux nombreux lecteurs qui ont réagi sur le blog (mais aussi pour l'ensemble des lecteurs), rappelons que nous sommes une association qui informe, qui réfléchit, qui trouve parfois des échos auprès des services et des élus, mais pas dans la précipitation, ni dans la colère.
Nous avons depuis des mois, voire des années, informé que la situation des commerces, des flux de piétons, des ventes illicites, de la propreté, dans ce quartier posait problème. Le Comité de pilotage Barbès a été créé pour cette raison, et certaines solutions en sont nées, plus ou moins efficaces, nous l'admettons. Actuellement, d’autres faits sont venus se greffer, comme la fermeture de la station Château rouge.
Depuis les dernières municipales, nous cherchons à mettre sur rail la "Promenade Urbaine", de Barbès à Stalingrad, c'est une façon de lutter contre les occupations anarchiques de l'espace public. Elle apportera des mieux en proposant un usage plus élaboré du tronçon sous viaduc.
Ce qui, à court terme, va changer, au moins temporairement, c’est le déplacement du marché de Barbès pendant un an. Mais ne nous y trompons pas, cela signifie un déplacement du problème. L’étalement des ventes au sol deux fois par semaine est lié au grand nombre de clients potentiels qui font leurs courses au marché. Si ce n’est pas le cas, attendons-nous à ce que les marchés de la misère s’installent tous les jours. Et dans d’autres quartiers aussi.
Plus d'informations la semaine prochaine...