Juste des photos pour illustrer la liesse, une peu bruyante et enfumante, des supporters algériens, tellement heureux de fêter la victoire de leur équipe nationale, qui jouait hier soir à Blida, contre le Burkina Fasso. Ils ont gagné leur sélection pour le Brésil en juin 2014.
La station de métro dès 18h semblait fermée, au moins pour le côté de l'escalier monumental. Il aurait fallu jouer plus que des coudes pour pouvoir passer tant les supporters étaient nombreux.
La circulation dans les rues autour du carrefour a été interrompu, comme le laissent supposer les photos que nous a adressées un de nos adhérents (Crédits Photos Andres Criscaut ).
Barbès reste le point de rendez vous des Algériens de Paris...
Aucune présence policière sur ces photos, mais les forces de l'ordre étaient bien visibles quelques minutes avant la fin du match, pour limiter les débordements. On n'est jamais trop prudent. Vers 18 h, nous avions croisé Emmanuel Papillon, le directeur du Louxor, sur le pas de sa porte — ou de son temple, si l'on peut dire — regardant avec sérénité les supporters occuper la station de métro. "Ce n'est pas la première fois !" nous a-t-il lancé avec bonne humeur.
Quelques temps plus tard, les Bleus de l'équipe de France réussissaient l'exploit : remporter leur match retour contre l'Ukraine en marquant trois buts. Les équipes d'Algérie et de France ont gagné hier soir leur billet pour le Brésil. Il y avait de quoi faire la fête !
Commentaires
J'ai toujours un peu de mal avec cette liesse autour du football. Mais si tout s'est bien passé, tant mieux. Ce n'est pas toujours le cas.Le dispositif policier était très important. La rue Patin était interdite de circulation en fin d'après-midi et la station Barbès fermée. Il fallait donc prendre le métro à La Chapelle pour la ligne 2 et à Gare du Nord pour la ligne 4. Il y avait donc du monde à pied sur le boulevard de Magenta et même sur le boulevard de la Chapelle. Cela rappelait certains jours de grève.
On peut regretter le coût du dispositif, argent du contribuable qui pourrait être mieux utilisé en ces temps d'économies.
Article très décevant, aux relents de Pravda. Action Barbès est-il en train de devenir un simple écho des positions de la municipalité ?
(Si cela avait été des supporters du PSG arborant le drapeau national qui avaient occupé le carrefour toute une soirée, le ton aurait été différent, non ?)
Un autre écho sur cette soirée colorée et animée :
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/bus-tramway-le-trafic-interrompu-sur-toutes-les-lignes-19-11-2013-3330743.php
Jacques : la Pravda c'est moi ! Et j'assume. Tout le monde ne fait pas preuve d'autant de retenue que vous face aux événements réjouissants. Parfois, le populo est content et il le montre, au stade ou ailleurs quand on lui en donne l'occasion. Les drapeaux bleu blanc rouge du Stade de France ne sont pas arrivés dans notre messagerie en photos, c'est la seule différence. J'ajouterai que les supporters de l'équipe de France sont rarement à Barbès, c'est plutôt les Champs Elysées, non ? Sinon vous les auriez eu au même titre. Ces procès d'intention sont un peu faciles. Sans rancune.
Sans rancune, certes. D'ailleurs les mercredis et samedis c'est la même chose sans les drapeaux ni les éructations. A quand la fermeture de la station et du carrefour Barbès les jours de marché sauvage ?
A cette occasion, non seulement la station de métro est restée fermée plusieurs heures, mais la circulation des bus a été interrompue ; les amateurs de foot auraient peut-être pu réfléchir aux conséquences en termes de mobilité pour les personnes qui n'ont pas les capacités physiques nécessaires pour se déplacer à pied ; par ailleurs certaines personnes ont été affolées par le bruit, l'agitation, les fumées, et même la présence policière, etc. dont elles n'avaient pas identifié l'origine.
Il serait intéressant de calculer les coûts, directs et indirects, pour la collectivité d'une telle manifestation … quitte à comparer avec le salaire des footballeurs.
@CI : disons que dans ces affaires là, on ne peut pas contenter tout le monde. Vivre ensemble est à ce prix et malheureusement l'individualisme ambiant fait des ravages.
Je vous dirais aussi que quoiqu'il fasse, un flic est payé ! Qu'il reste dans son autocar à ne rien faire ou qu'il traîne ses guêtres au carrefour Barbès. Si vous voulez faire des économies et dissoudre les flics, je suis d'accord. Quant aux autres coûts ? La vie n'est pas une comptabilité. Les intellos disent raisonnement "économiciste", il faut lutter contre sinon on ne fait plus rien car tout a un coût.
Vive le "vivre ensemble".
Ca rappelle cette fête oecuménique, il y a quelques mois :
http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/05/14/au-trocadero-la-grande-messe-du-psg-vire-a-l-emeute_3187148_3242.html