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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Municipales 2008

    baead27deb99be04d752c26185990142.jpgPar touches successives, le tableau se précise !

     

     

     

     

    • Nicole Azzaro, actuelle Conseillère de Paris (Les Verts) et également élue du 9ème, sera tête de liste dans notre arrondissement pour ce parti. Elle est dans l’équipe de Denis Baupin qui lui est tête de liste dans le 20ème et bien sûr candidat à la Mairie de Paris. Nicole Azzaro devrait faire connaître la composition de sa liste courant décembre.

     

    • Jacques Bravo (PS), actuel Maire de notre arrondissement, devrait baser sa campagne sur deux thèmes : la place des enfants dans la ville et l’approfondissement du processus de concertation locale via les structures de Démocratie participative. C’est ce que l’on peut en déduire en écoutant les messages délivrés mezzo voce au cours des Conseils de quartier. La liste du PS, avec Jacques Bravo tête de liste pour notre arrondissement et Bertrand Delanoë candidat à la Mairie de Paris, devrait être connue dans la seconde quinzaine de décembre après son approbation par les membres de la section du PS du 9ème. Cette liste devrait inclure des membres de l’actuel exécutif de l’arrondissement.

     

    • Le MoDem semble avoir du mal a bouclé ses listes et à faire accepter les désignations, les militants se plaignant du manque de démocratie dans cette désignation. Pour le 9ème, c’est encore l’inconnu puisque la candidate à la députation, Marie Claire Gibault, semble avoir préféré être tête de liste dans le 8ème, Marielle de Sarnez étant candidate à la Maire de Paris.

     

    • Rappelons que l’UMP devrait publier fin octobre le nom des têtes de liste dans les 20  arrondissements. Une rumeur persistante depuis les législatives donne Pierre Lellouche candidat dans le 8ème et non dans le 9ème où il laisserait sa place à Delphine Burkli, son attachée parlementaire. Le quotidien Libération a relayé cette info le 19 octobre, mentionnant que les 9ème et 12ème arrondissements étaient ceux de la reconquête pour l'UMP et en tout cas clé pour l'élection de Françoise de Panafieu au fauteuil de Maire de Paris. Mais la non candidature de Pierre Lellouche dans le 9ème ne signifierait elle pas que celui-ci ne croit pas en ses chances dans notre arrondissement ?
  • Municipales 2008 : les habitants interpellent les candidats

    Nous avons reçu du collectif  "Sauvons le 9ème arrondissement de Paris" le texte ci-dessous qui interpellent les candidats aux élections municipales. Nous le publions car l'objectif de ce blog reste le débat.

    _________________________________________________________________________________________________________ 

     

     

    Collectif

     

    Sauvons le

     

    9e arrondissement

     

    de Paris

     

     

    A l'attention des candidats aux élections municipales 2008 : PS, LES VERTS, UMP, MODEM

     

    Madame, Monsieur,


    1er constat : le quartier Trinité-Blanche est envahi par des milliers de voitures le week-end, ce qui crée des nuisances insupportables pour les habitants : voitures garées sur les trottoirs ou en stationnement interdit, pollution sonore assourdissante, dégradations, bagarres, déchets…

     

    2e constat : on ne peut pas empêcher les voitures de venir. Par contre, on peut les empêcher – matériellement – de se garer, et ainsi les décourager à venir.

     

    3e constat : en dépit des demandes pressantes et réitérées – courriers, pétitions – aux différentes autorités (préfecture, police, mairie), aucun progrès n’a été constaté sur ce point depuis des années.

     

    Les solutions, les voici :

     

    1. Réaménagement intégral de la rue Blanche (de la place Blanche jusqu’à la rue Moncey), artère majeure du chaos général, des bagarres, des émeutes, de la saleté, des accidents, du vacarme. Mettre des contraventions aux voitures en infraction ne sert à rien.

     

    2. Elargissement systématique des trottoirs du quartier.

     

    3. Installation de potelets sur l’ensemble des trottoirs du quartier, de façon à rendre impossible le stationnement sur ces trottoirs.

     

    Sans langue de bois, quels sont les engagements des candidats aux municipales à ce sujet Aucune élection n’est jouée d’avance et le scrutin sera serré. Les citoyens du quartier se détermineront par rapport à des engagements concrets et non à partir de vagues promesses électorales à caractère général.

     

     

    Collectif apolitique d’habitants du quartier Trinité-Blanche

     

  • Municipales 2008 - Pauline Véron : une femme engagée

    Elue pour la première fois en 2001, Pauline Véron occupe la place de n°2 sur la liste emmenée par Jacques Bravo. Sept ans de mandature ont changé cette jeune femme que nous vous avions présentée il y a deux ans. Bien sûr, elle a eu un bébé, là est sans doute pour elle l’événement de ces derniers mois, mais ses engagements, politique d’une part, dans la vie de notre arrondissement d’autre part, restent non seulement intacts mais cherchent à s’amplifier.

    Sa place de numéro 2 sur la liste Bravo n’est pas le fruit du hasard ou simplement parce qu’elle est une femme. La confiance des militants socialistes, l’expérience acquise depuis 2001, les méthodes de travail mises au point avec Jacques Bravo lui donnent envie de continuer son action. Et continuer signifie beaucoup pour elle puisque « c’est dans la durée qu’il faut juger la cohérence de ce que l’on fait » affirme t-elle.

    « De spectateur, mon élection en 2001 m’a fait acteur » dit-elle. Elle éprouve une réelle satisfaction à mettre en œuvre les idées qui sont les siennes notamment en matière d’urbanisme, de prévention et de sécurité, de défense des moins favorisés ou des sans-papiers dans le cadre d’une citoyenneté ouverte. « Le contact avec les gens est essentiel, dit elle. Savoir écouter, en avoir la patience, chercher des solutions concrètes aux problèmes les plus divers. On apprend surtout cela en tant que Conseiller d’arrondissement ».

    Si tout va bien pour la liste Bravo dans le 9ème, Pauline Véron siègera au Conseil de Paris. Sans trop anticiper, elle s’y prépare, notamment parce qu’il lui faudra faire des choix professionnels importants - elle est avocate – tout en gardant à l’esprit que le contact avec le monde du travail reste un élément important pour une responsable politique.

    Pour les 6 ans à venir, trois sujets retiennent plus particulièrement son attention : le logement, l’écologie et l’éthique politique, c'est-à-dire la « moralité » – c’est un grand mot – dans l’exercice du mandat.

    Notons enfin que Pauline Véron fait partie de ces socialistes qui reconnaissent volontiers l’apport des Verts et verrait sans doute d’un bon œil le maintien de ceux-ci dans l’exécutif de l’arrondissement.

    Les parisiens en décideront par leur vote.

  • Les vélos dévalent les boulevards Barbès et de Magenta

    Qui les arrêtera ? 

    Nous avons trouvé assez pertinent un commentaire d'une lectrice de notre blog à la suite de l'article sur le plan vélo du 18e. Le voici in extenso à nouveau : 

    "Je ne peux m'empêcher d'être interpellée par la demande des cyclistes d'emprunter la voie de bus Boulevard Barbès. En tant que piétonne circulant matin et soir sur les trottoirs du boulevard Barbès (et jamais sur la piste cyclable !) pour emmener mon fils de 2 ans à la crèche, j'ai constaté que les cyclistes se sont déjà largement octroyé ce droit, ainsi que celui de ne pas respecter les feux de circulation. Aussi lorsque l'on emprunte le passage piéton qui fait face à la rue de la Goutte d'Or, il est extrêmement fréquent de devoir éviter un cycliste lancé à pleine vitesse alors qu'il aurait dû s'arrêter au feu rouge en amont, je ne me sens absolument pas en sécurité sur ce passage piéton, et je crains régulièrement que mon fils soit renversé. Je précise que je traverse exclusivement quand le "bonhomme" est vert. Je suis bien entendu plus que favorable aux circulations douces et au plan vélo, mais j'ai parfois l'impression que tout ceci se fait au détriment des piétons et de leur sécurité."

    Qu'en pensez-vous ? Pas faux ? Pourquoi les cyclistes ne respectent-ils pas les feux rouges quand ceux-ci les concernent et représentent les seuls remparts à la sécurité des piétons ? Nous savons maintenant que c'était une erreur de placer la piste cyclable sur le trottoir, même si elle est encadrée par des arbres, sur le Magenta seulement. Ils sont trop distants les uns des autres pour marquer de façon claire l'existence de la piste aux yeux des piétons. De surcroît, la pente, dans le sens Nord-Sud, est un aiguillon supplémentaire pour rouler vite. C'est un miracle que les conflits entre piétons et cyclistes ne soient pas plus fréquents et plus dramatiques. Nous savons que les cyclistes vont crier au scandale à la lecture de cet argument.... mais ne serait-il pas bon de verbaliser de temps en temps les rouleurs sans discernement qui, tous les matins, prennent leurs trajets domicile-bureau via ces modestes bandes de macadam pour des épreuves de cyclisme de vitesse sur piste ?

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  • Abords de la Gare de l'Est : on rafistole tant bien que mal...

    Dans notre article du 13 octobre dernier, nous évoquions les abords dégradés de la Gare de l'Est : notamment certains équipements publics mal-en-point, résultante parfois d'incivilités nocturnes, le quartier étant une vaste zone de départ de lignes de bus Noctilien.

    Dans ce contexte, nous avions énuméré quelques dégradations constatées dans cette zone très fréquentée au coeur du 10e.

    Suite à nos signalements dans ce précédent article, les deux luminaires "décapités" en haut du boulevard de Strasbourg ont finalement été remplacés fin octobre par un éclairage provisoire constitué d'anciens modèles de luminaire (ALURA). Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de l'espace public, nous a précisé que ces anciens modèles "pourront être remplacés par des globes plus récents HAPILED d'ici quelques semaines, selon Evesa" (NDLR : Evesa est le prestataire de la Ville de Paris, responsable de l'éclairage public).              

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    Le modèle de luminaire ALURA provisoirement installé, en remplacement des luminaires initiaux "décapités"

     

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    Le luminaire piétons HAPILED initial, dont deux exemplaires avaient été dégradés et déposés. 

     oOo

    Nous avions par ailleurs évoqué un arbre au tronc arraché, dans cette même zone du haut du boulevard de Strasbourg. 

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    Sylvain Raifaud, l'adjoint au maire du 10e, chargé des espaces verts, nous avait répondu (via un commentaire sur Facebook) que cet arbre "sera coupé rapidement au ras du sol, et remplacé cet hiver". Suite à une nouvelle interpellation, le tronc arraché faisant peine à voir, l'élu a précisé à nouveau les conditions de son prochain remplacement, via Twitter :

     

    Nous pouvons certes nous montrer satisfaits de ces remises en état par les services de la Mairie de Paris. Cependant, il va de soi que ces actions peuvent sembler n'être que quelques rustines... dans un espace public confronté à des problèmatiques récurrentes en matière d'incivilités et de nuisances et nécessitant certainement d'être repensé de manière plus pérenne. 

       

  • Occasionnellement dans la voie de bus

    Pendant les vacances scolaires, c'est bien connu, les parents se débarrassent de leur progéniture en les confiant à des autocars.


    Nous avions déjà évoqué le sujet des cars affrétés par BNP PARIBAS pour lesquels une neutralisation temporaire du couloir à bus de la rue de Clignancourt est facilement obtenue. On est là sur les hauteurs de la rue de Clignancourt avant la nouvelle placette Jeanne Bohec (carrefour avec Myrha, Poulet et Christiani, voir un prochain article ici pour relater l'inauguration dans les jours qui viennent).

    Les autocars stationnent donc dans la file de droite ; c'est légal, rien à dire.

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    Le problème, voyez-vous, c'est que les enfants revenant de colonies de vacances ont des parents, et que ceux-ci viennent chercher leurs enfants et leurs bagages à la descente du car.... en voiture.

    Ne connaissant pas l'arrêté de neutralisation temporaire du couloir à bus, ils n'y stationnent pas, car c'est interdit. Ils choisissent donc de stationner en double file à gauche de la rue, simplement parce que l'amende pour un stationnement illicite est moins chère que l'amende pour un couloir à bus. Et qu'ils ne restent pas longtemps !

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    Là encore, la solution serait d'une simplicité biblique : les nombreux "gilets verts" du comité d'entreprise de BNP PARIBAS qui encadrent les gamins pourraient signaler aux parents qu'ils peuvent stationner du même côté que les cars, en amont ou en aval. Ils pourraient même inclure cette information dans les convocations envoyées aux parents.

    On éviterait ainsi une circulation en zigzag évidemment génératrice de dangers et de pollution.

    Nous demandons, pour le bon usage de la voirie, que cette communication soit adressée au comité d'entreprise de la BNP par les services de la Préfecture de Police, ceux-là même qui donnent l'autorisation temporaire de stationner dans la voie de bus. Disons "d'une pierre deux coups" ! 

      

  • De nouveaux potelets d'arrêt bus pour la RATP !

    Avez-vous déjà remarqué ces nouveaux poteaux de signalisation? Voici celui que vous pouvez trouver à l'arrêt Magenta-Maubeuge, pris par nos soins sous toutes ces faces:  

    RATP,mobilier-urbain,bus,Grand-Paris

    La RATP commence, en effet, à déployer ces nouveaux potelets d'arrêt bus, dans un premier temps dans Paris, puis certainement dans les villes de banlieue d'ici 2016. L'idée est d'harmoniser la signalétique et le mobilier urbain dans ce qui sera le Grand-Paris. A terme, 7000 exemplaires de ce poteau bus "nouvelle génération" devraient ainsi être installés dans toute l'Île-de-France.

    Le potelet d'arrêt bus a été repensé. Certes, il reprend sa forme trapézoïdale traditionnelle, typique du réseau parisien de bus, qui lui a valu le surnom de « tête de vache », et ses couleurs (bleu dans le cartouche du bas, et vert jade/turquoise en haut, dans la tête de poteau). Mais il est désormais plus haut (2,85 m au lieu de 2,30 m); le nom de l'arrêt et la borne d'information en temps réel (état du trafic et temps d'attente) ont été redescendus dans le cadre d'informations à hauteur de vue (avec les plans, les horaires, voire un plan de quartier) afin d'être plus lisibles et mieux répondre aux contraintes d'accessibilité; l'affichage a gagné en taille, bien que le contenu des messages soit encore limité en raison du nombre restreint de caractères affichés. Une variante de ce potelet pourra être équipée de panneaux solaires.        

    L'agence de design Outsign, qui a conçu ce nouveau mobilier urbain pour le compte de la RATP, a composé avec les « contraintes de positionnement et de maintenance des objets dans la ville » et explique les principales évolutions du design de ces repères : des «formes courbes et douces, directement inspirées par les valeurs de modernité mais aussi de convivialité que l'usager recherche dans le déplacement urbain ».

    A vous de juger le galbe plus élancé, voire plus contemporain, et les innovations de ce nouveau potelet d'arrêt bus RATP, lors de vos prochains déplacements... 

  • 2020 ! Les vœux d'Action Barbès

    2019 s'en est allée et 2020 est déjà là. C'est donc le moment de formuler nos vœux pour cette année qui n'a que deux jours et qui est encore pleine de promesses. Pleine de promesses électorales, c'est certain, car 2020 c'est une année à élections comme chacun le sait, avec le scrutin des municipales qui se tiendra en mars.

    Pour Action Barbès ce sera l'occasion de présenter aux candidates et aux candidats des idées d'aménagements pour améliorer la vie de nos quartiers lors de la prochaine mandature, à savoir : le réaménagement du carrefour Barbès  (de Guy Patin à la place du Delta) ; une esplanade piétonne pour la gare du Nord ; la révision générale du plan de circulation de la Goutte d'Or ; une diagonale verte pour la Goutte d'Or, l'organisation d'un marché encadré des biffins et une Promenade urbaine piétonnisée le dimanche.

    Nous vous présenterons prochainement ces idées plus en détails sur ce blog. Des idées qu'il conviendra, si elles sont retenues, d'amener dans le débat public le moment venu. Car 2020, souhaitons-le, doit être plus démocratique et la parole des habitants - de tous les habitants - entendue au-delà des urnes. 

    Question déplacements, nous souhaitons que 2020 puisse être pour Paris une année qui soit celle d'une ville favorisant les circulations douces, en continuant les aménagements cyclables, mais surtout en favorisant les déplacements piétons - et donc ceux des personnes à mobilité réduite - qui sont essentiels pour une ville plus humaine et inclusive, mais qui sont malheureusement un peu trop souvent oubliés dans les aménagements urbains.

    Et même si cela semble parfois vain, nous souhaitons que 2020 soit une année plus sûre dans nos quartiers, que les délits et les incivilités, dont la malpropreté, diminuent pour que nos rues soient plus agréables à vivre au quotidien.

    Souhaitons aussi que 2020 soit l'année d'une société plus empathique, bienveillante et solidaire envers les personnes les plus fragiles. 

    Enfin, nous souhaitons à chacune et à chacun une année 2020 pleine de bonheurs, pour soi et pour les siens.

    voeux,action-barbès,2020

  • ”L'Épicerie - Le Livreur du bled”, une épicerie fine africaine à Château Rouge

    À Château Rouge vient d’ouvrir sans doute l'une des plus élégantes épiceries africaines de France !

    Epicerie façade.jpg

    Elle s’appelle Épicerie, en gros sur la devanture du 48 rue des Poissonniers (juste en dessous du carrefour Doudeauville), avec en plus un logo marrant représentant un souriant "Livreur du bled", puisque c’est aussi le nom de l’Épicerie (L’Épicerie, c’est plus chaleureux que Carrefour City, non ?)

    Epicerie logo.jpg

    Entrez, droit devant vous, une première pièce, joliment habillée de murs sable ou vert wagon, sol en béton ciré gris. C’est la pièce "luxe" de l’Épicerie. Plein de bonnes choses, importées en direct de l’Afrique subsaharienne (Côte d’Ivoire, Cameroun, Congo, Sénégal …).

    Epicerie rayonnage chic.jpg

    Présentés sur des étagères, avec des étiquettes écrites à la main, pas du tout électroniques, des sachets de graines (mil, millet, farine de haricot, feuilles de bissap, poudre de Moringa, de Baobab …), des cafés (nous voulons essayer une spécialité : le Café Touba, mélange arabica, robusta, poivre de Guinée et clou de girofle !), des petits pots de confitures faites maison : Crème Saka saka, velours de gingembre, de noix de cola …), un import créole : la Sauce Chien (citron, oignon, piments végétariens). "Pas dangereux !" nous a indiqué Hamel Tchakui, l’un des associés.

    Epicerie confitures maison.jpg

    On s’étonne : "Autant d’élégance ne va-t-elle pas intimider la clientèle du quartier ?". "On verra ! On est compétitifs, ils vont le voir. Et aussi on a toutes les choses courantes…"

    La pièce à côté, à droite en entrant, propose effectivement des fruits et légumes, des sodas "courants", du poisson surgelé, des sacs de divers riz (pas en 70 kg !), des fruits, des légumes frais… Plus classique, mais toujours délicatement présenté.

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    Joyeux accueil à L’Epicerie, et à ce moment de volupté élégante qu’elle apporte à notre quartier.

    Epicerie sachets graines.jpg

    L’Epicerie – Le Livreur du Bled est ouverte tous les jours de 10 à 20 h (le dimanche, 10 h à 18 h) et bien sûr, "le Livreur du Bled"… livre !

    48 rue des Poissonniers – Paris 18e

    ServiceClient@LeLivreurduBled.com

  • Conseil d’arrondissement

    Le conseil d’arrondissement s’est tenu lundi 14 avril en Mairie. Il était le premier du genre en « vitesse de croisière » et l’auditoire était assez nombreux. Contrairement aux pratiques en cours sous l'ancienne mandature, la table du Conseil est désormais en forme de U de manière à ce que les Conseillers soient en face du public "dans un esprit de convivialité et d'ouverture"  explique le  Maire.

     

    Quelques points à retenir :

    A/ Le logement constitue la priorité de la nouvelle équipe dirigeante à Paris aussi sera t-il l’objet de la première communication de Bertrand Delanoë lors du prochain Conseil de Paris. Pauline Véron, Conseillère de Paris, 2ème adjointe au Maire du 9e en charge entre autres de l’habitat a résumé cette communication.

    Six objectifs sont visés à Paris :

    1. Financer 40 000 logements sociaux d’ici 2014 (30 000 de 2001 à 2008) dont un tiers pour les classes moyennes et un tiers pour les plus défavorisés. Le Maire du 9ème fait remarquer que de 670 logements sociaux en 2001, l’arrondissement en compte 1500 en 2008 et qu’il s’est engagé à en créer 1000 d’ici 2014.
    2. Créer 20 000 logements neufs.
    3. Résorber l’insalubrité d’ici 3 ans. Cela concerne encore 1030 logements à  Paris, aucun dans le 9ème.
    4. Améliorer la qualité des logements et notamment faire en sorte qu’ils soient plus respectueux de l’environnement (objectif moins 30% d’émissions de gaz à effet de serre pour les équipements de la ville d’ici 2020 – voir le plan climat).
    5. Faciliter l’accès des familles au logement par différents mécanismes comme une agence immobilière à vocation sociale ou une aide au logement accrue pour les familles de 2 enfants et plus par exemple).
    6. Augmenter la capacité d’hébergement des moins favorisés, notamment les SDF.

    L’ensemble de ces objectifs fera l’objet d’un suivi par une commission ad hoc présidée par une personnalité indépendante.

     

    B/ Le Conseil a ensuite procédé à l’élection de ses représentants aux différents organismes de l’arrondissement :

    • Au comité de gestion du Centre d’Action Sociale du 9e : Pauline Véron, Philippe Torreton, Claire Morel, Laurent Chabas, Xavier Laugaudin, Delphine Burkli, le Maire de l’arrondissement étant membre de droit.
    • Au conseil d’établissement du conservatoire Nadia et Lili Boulanger : Thierry Cazaux, Philippe Torreton, Amina Bécheur, Claire Gibault.
    • A la commission d’attribution des logements sociaux : Claire Morel, Pauline Véron, Xavier Laugaudin, Claire Gibault, le Maire de l’arrondissement étant membre de droit. Rappelons que cette importante commission comprend 3 collèges : les élus, les services sociaux de la Ville et du Département, les associations.
    • A la commission d’attribution des places en crèche : Xavier Laugaudin, Laurent Chabas, Catherine Dreyfus, Delphine Burkli.
    • Au bureau du CICA : Thierry Cazaux, Frédéric Hervo, Catherine Dreyfus, Delphine Burkli. Amina Bécheur ayant la délégation à la vie associative étant membre de droit.

    Le Maire s’est engagé par ailleurs a nommé par arrêté municipal au conseil de gestion de la caisse des écoles Laurent Chabas, Amina Bécheur, Catherine Dreyfus et Claire Gibault.

    Notons que si, conformément aux engagements pris, l’opposition se voit attribuer systématiquement un siège aux différents conseils, le partenaire du PS dans la majorité municipale – Les Verts – n’a rien obtenu. Interrogé sur le sujet, Jacques Bravo, Maire du 9ème, affirme que Les Verts ont été consultés et n’ont pas manifesté d’intention particulière alors que Nicole Azzaro – 5ème adjointe, Les Verts - affirme, elle, le contraire et notamment le souhait qu'elle avait de participer au conseil de la caisse des écoles. Voilà sans doute une anecdote significative des rapports au sein de la majorité municipale.

    Mentionnons enfin un point curieux : le Conseil de Paris aura dans sa prochaine séance à se prononcer sur l’attribution par la Ville de deux subventions à des associations d’élèves de collèges ou lycées du 9ème pour des montants respectivement de 580€ et de 1800€ (une de ces subventions pour l’aide à un voyage d’élèves dans le cadre de travaux archéologiques). Au cours de la séance du Conseil d’arrondissement, ce ne sont pas moins de 17 500€ de subventions qui ont été alloués à deux associations de commerçants du 9ème pour les illuminations de Noël 2007. Sans contester le principe de ces subventions, l’opposition par la voix de Delphine Burkli a fait remarquer que les conditions dans lesquelles certaines illuminations ont été organisées en 2007 n’étaient pas satisfaisantes – par exemple rue Joubert ou rue des Martyrs où celles-ci ont été installées le 23 décembre ! Sans démagogie, on est aussi frappé par l’importance des montants : 17 500€ pour les commerçants des seuls rue Joubert et Grands Boulevards !

    Prochain Conseil le 19 mai.
  • Logement social et mixité sociale : face à la réalité

    Le logement et la mixité sociale au dernier conseil de quartier Goutte d'Or Château rouge : vaste sujet, qui a permis d'entendre quelques déclarations intelligentes et circonstanciées, parmi des développements hors sujet, que le thème favorisait.

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    Pourquoi parler d'erreurs de la part de la mairie du 18e dans le choix des peuplements du quartier de la Goutte d'Or, quand son pouvoir d'attribution de logements n'excède pas une quarantaine par an, comme l'a expliqué Michel Neyreneuf, qui pour un deuxième mandat a accepté d'assumer la délégation au logement. Quel impact ont ces quelques familles sur les milliers de résidents déjà installés ? Aucun.

    Le problème, c'est l'habitat insalubre, qui régresse trop lentement, malgré les efforts poursuivis par la municipalité, y compris du temps du RPR. C'est l'habitat dégradé, sans confort, où seuls les plus démunis acceptent encore de se loger. Or, ces immeubles appartiennent au parc privé. La Ville a tenté de mettre en place des aides et des structures pour amener les propriétaires à rénover et mettre aux normes les logements mis en location. Quand rien n'avance, elle use de son droit d'expropriation et de préemption, si le bien est mis en vente. Malheureusement l'éradication des poches d'insalubrité est longue, car elle relève d'une procédure légale qui passe par le relogement de tous les actuels locataires.

    On voit bien dès lors que la mairie ne favorise pas la concentration de populations défavorisées, issues de l'immigration ou non, comme on lui a reproché dans la salle, ajoutant que son action irait à l'inverse de son souci affiché de mixité sociale. Il n'en est rien. Les programmes menés par Siemp, RIVP, Batigère ou Paris Habitat mélangent les catégories de logements, qui sont aidés à des niveaux différents. Michel Neyreneuf explique que, pour la première fois dans la Goutte d'Or, il y aura des logements PLS - ceux s'adressant à des revenus moyens, donc -, car la Ville s'était engagée, pour bénéficier d'un financement de l'ANRU (Etat), à ne construire que des PLUS dans le secteur Château-rouge. La mixité sociale y perdait, regrette-t-il, autant dans l'immeuble lui-même que dans le quartier. Rappelons parallèlement que la Ville n'est pas seule quand elle constuit du logement social. Ces programmes se font en partenariat financier avec l'Etat, les collectivités territoriales, la Caisse des Dépôts et Consignations, le 1% logement (part patronale à l'effort de construction), les caisses d'allocations familiales..., et tous en tirent un droit à se voir attribuer des logements, au proratat de leur participation.

    Des participants ont toutefois exprimé leur inquiétude face à la montée des comportements violents au cœur du quartier, y compris à l'encontre d'adolescents qui se sentent intégrés. Pourquoi ? Y a-t-il réellement des problèmes d'insécurité ? Les familles remplissent-elles leur rôle ? Les adultes sont-ils encore présents ? Les enfants dans la rue sont-ils désormais en danger faute d'encadrement ? Ces remarques nous éloignent-elles vraiment du thème du débat ? Comme l'a fait remarquer un des animateurs de la réunion. Pas sûr.

    On revient à l'habitat très rapidement, quand une mère de famille de six enfants exprime sa gratitude à Gertrude et à l'association Macadam, qui a toujours accueilli ses enfants pour les devoirs ou simplement pour les sortir de leur 35m2... Peut-on en déduire que l'habitat détermine en partie le comportement des jeunes ? En partie, oui. Il a des conséquences, il induit des habitudes, celle de la porte ouverte, par exemple... quand la tension est trop grande dans le foyer.

    Vers la fin de la réunion, Abdel Madjid Kebe, membre du collège des habitants extra-communautaires du CQ, a recadré la problématique en des termes mesurés, qui ont permis de réconcilier tous les présents. Répondant à une remarque d'un habitant du quartier sur la composition de la salle, peu représentative de la diversité culturelle et sociale de la Goutte d'or que d'autres ont tendance à stigmatiser, voire à déplorer, ce jeune homme a calmement interrogé : « Mais, à qui la faute ? » « Ces instances de démocratie locale sont ouvertes à tous, offertes même, avec bienveillance, pour qu'on les investisse... Sachons en faire bon usage. Il nous faut admettre que la rue ici n'est pas un lieu sûr où nos enfants sont en sécurité, comme ils auraient pu l'être à Alger ou à Bamako, ou dans les villages, sous les yeux de la communauté, là où les adultes exercent une autorité, rappellent les règles du collectif à l'occasion. Rien de tout cela ici. Il faut en revanche un temps d'adaptation à des familles issues de milieu rural avant qu'elles intègrent les règles de la ville, celles d'un univers urbain. Il leur faut en apprendre les clés et ne pas entrer en opposition ou choquer les habitants qui ont toujours vécu en ville et qui parfois se sentent dépossédés de leur quartier.»

    Quant à la gentrification observée (déplorée, dénoncée ?) par un des intervenants, Abdel a su souligner que les nouveaux propriétaires ont le droit de vivre tranquillement, comme tout un chacun : leur demande est légitime, elle devrait être partagée par tous les habitants, propriétaires ou locataires. L'intervention du président de l'association de locataires Léon 13 est allée dans ce sens : Immeuble livré en 2006, rapidement confronté à des problèmes de propreté, d'occupation des couloirs, puis de communication avec le bailleur, enfin une initiative lumineuse, la création d'une amicale entre locataires pour se parler et ensemble trouver des solutions... les comportements ont évolué, le vivre ensemble est devenu une réalité !

    La mixité ne devrait pas être un handicap pour ce quartier, qui a vu de nombreuses vagues d'immigration le peupler et l'enrichir. Actuellement, le malaise vient davantage de la confrontation à la misère que de celle à l'étranger. Or, les immeubles délabrés restants sont des poches de misère, où les conditions d'existence des habitants ne sont pas optimales pour donner une éducation de qualité aux enfants et transmettre les règles nécessaires à la vie collective.

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    rue Myrha mars 2008 -3-.JPGLe processus est enclenché, l'insalubrité régresse. On est peut-être sur le bon chemin. Ajoutons à cela une meilleure communication entre les uns et les autres, susceptible d'apporter des apaisements et des comportements plus adaptés.

     

    Nota : les photos de cet article datent de mars 2008, elles témoignent de ce qu'était la rue Myrha. Le printemps aidant (les photos sous la pluie... bof), nous vous proposons un reportage dans les prochaines semaines sur les transformations, en essayant de retrouver ces emplacements. Certaines de ces friches ont acceuilli pour quelques mois des jardins éphémères, des jardins partagés.

     

  • Salle de consommation: 1ère année d'expérimentation

    Le comité de voisinage de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR) s'est réuni le mardi 3 octobre après une pause estivale. La réunion précédente avait eu lieu le  5 juillet (voir à ce sujet notre article du 14 juillet). Nous avions alors déploré les 3 heures d'échanges, une durée trop longue.

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    Cette fois-ci, rien n'a changé et même si nous comprenons l'importance que chaque participant puisse s'exprimer, avec un peu de concision et un peu plus de rigueur, on doit pouvoir faire mieux! Nous étions trois représentants d'Action Barbès à participer et d'un commun accord, nous avons quitté la salle à 21h10.

    L'occupation des Autolib

    Ce point avait déjà été abordé mais la situation s'est aggravée durant l'été. En effet, les autolib de la rue Saint-Vincent de Paul sont utilisées par des personnes en errance et des toxicomanes qui s'y injectent. Un phénomène qui semble prendre de l'ampleur dans d'autres secteurs. On peut aussi citer la rue Guy Patin dont les véhicules servent d'abri à des mineurs étrangers isolés. Sans oublier les multiples dégradations. Nous avons appris que la station Saint-Vincent de Paul est "gelée" depuis le 26 septembre, décision de la société de gestion qui n'était malheureusement pas représentée. De ce fait, impossible de savoir pour combien de temps. Le maire du 10e, favorable à cette fermeture provisoire, a précisé que la réinstallation devait se faire dans de bonnes conditions, cette station étant nécessaire devant l'entrée de l'hôpital.

    Quelques données de Gaïa

    Commençons avec le nombre impressionnant de passages depuis l'ouverture: 54697 fin septembre. 799 usagers différents sont inscrits. Ils peuvent obtenir une consultation médicale (321 depuis l'ouverture) et s'inscrire dans le but d'intégrer un programme de substitution. Là, les chiffres sont encore très modestes (7). La salle accueille un assistant social à temps plein. Reste le problème des maraudes qui ne se feront 7 jours sur 7 qu'à partir du 15 octobre. Il a fallu procéder à des recrutements et il n'est pas toujours aisé de trouver les bonnes personnes. C'est un travail qui ne s'improvise pas. (Deux maraudes ont lieu en matinée mais ne sont pas envisageables en soirée, après la fermeture de la salle.)

    Par ailleurs, les usagers sont sollicités pour faire du ramassage de seringues et de déchets autres. Ils ont un tableau à disposition sur lequel ils peuvent s'inscrire pour participer. Interpelée au sujet du respect du voisinage, Céline Debaulieu a affirmé que les règles à l'intérieur de la salle, mais aussi aux abords de la salle, sont rappelées régulièrement. Elle espère pouvoir inviter quelques usagers au prochain comité de voisinage.

    Le mot du commissaire

    Une fois de plus, le commissaire du 10e Damien Vallot a du tenter de convaincre le collectif des habitants opposés à la Scmr que ses agents intervenaient et faisaient leur travail. En réponse à une question sur les maraudes possibles Gaïa et policiers, il a précisé que ce n'était pas le rôle de la police. "Le temps de la pédagogie est terminée" a t-il martelé. Gaïa ajoutera que ce serait une erreur de mener des opérations conjointes, de se présenter aux usagers de drogue en compagnie de la police, eux qui ont souvent eu des parcours en dents de scie, parfois des passages derrières les barreaux… notre travail se base sur la confiance, sans elle aucune action n’est possible. Le commissaire a ensuite déroulé une longue liste d'interventions avec les dates, interpellations puis gardes à vue puis déferrements pour trafics avérés mais aussi pour détentions et usages de stupéfiants (4 701 personnes contrôlées et 1 160 personnes dirigées vers la salle). L'été a vu le nombre de recels d'objets volés en forte augmentation lié en partie aux reports du secteur Barbès.

    Une situation encore dégradée aux abords de la salle

    Les représentants du collectif ont manifesté leur "ras le bol" face à une situation qui empire au fil des semaines et ne veulent plus attendre la fin de l'expérimentation d'ici à 5 ans. On sait qu'ils souhaitent tout simplement la fermeture de la salle. Certains admettent qu’il est légitime de soigner les usagers de drogue, mais pas en implantant une salle de consommation en zone résidentielle. Notre association ne conteste pas les problèmes vécus par les habitants, certains d'entre nous les vivent également un peu plus au nord sur Barbès ou encore à la Goutte d'or. Nous sommes dans un quartier qui "accueille" de multiples problématiques et en ce sens , on peut parfois dire trop c'est trop. Pour autant, il n'est pas raisonnable de répéter que c'était mieux avant en ce qui concerne la présence des  toxicomanes. Ils étaient là bien avant l'ouverture de la salle. Reconnaissons que le sujet est complexe et pas toujours facile à vivre. Les institutionnels présents que ce soit la Mildeca ou encore la direction de l'action sociale de Paris ont conscience  des problèmes et se disent à l'écoute mais considèrent qu'un bilan est encore prématuré.

    Action Barbès a demandé au maire d'interpeler la ministre de la santé afin de connaitre sa position sur d'autres ouvertures de salles qui nous semblent indispensables en Ile de France. La prochaine réunion du comité de voisinage n'a pas été décidée. Nul doute qu'elle sera présidée par Alexandra Cordebard jusque là première adjointe de Rémi Féraud qui commencera très bientôt son mandat de sénateur.