Pendant les vacances scolaires, c'est bien connu, les parents se débarrassent de leur progéniture en les confiant à des autocars.
Nous avions déjà évoqué le sujet des cars affrétés par BNP PARIBAS pour lesquels une neutralisation temporaire du couloir à bus de la rue de Clignancourt est facilement obtenue. On est là sur les hauteurs de la rue de Clignancourt avant la nouvelle placette Jeanne Bohec (carrefour avec Myrha, Poulet et Christiani, voir un prochain article ici pour relater l'inauguration dans les jours qui viennent).
Les autocars stationnent donc dans la file de droite ; c'est légal, rien à dire.
Le problème, voyez-vous, c'est que les enfants revenant de colonies de vacances ont des parents, et que ceux-ci viennent chercher leurs enfants et leurs bagages à la descente du car.... en voiture.
Ne connaissant pas l'arrêté de neutralisation temporaire du couloir à bus, ils n'y stationnent pas, car c'est interdit. Ils choisissent donc de stationner en double file à gauche de la rue, simplement parce que l'amende pour un stationnement illicite est moins chère que l'amende pour un couloir à bus. Et qu'ils ne restent pas longtemps !
Là encore, la solution serait d'une simplicité biblique : les nombreux "gilets verts" du comité d'entreprise de BNP PARIBAS qui encadrent les gamins pourraient signaler aux parents qu'ils peuvent stationner du même côté que les cars, en amont ou en aval. Ils pourraient même inclure cette information dans les convocations envoyées aux parents.
On éviterait ainsi une circulation en zigzag évidemment génératrice de dangers et de pollution.
Nous demandons, pour le bon usage de la voirie, que cette communication soit adressée au comité d'entreprise de la BNP par les services de la Préfecture de Police, ceux-là même qui donnent l'autorisation temporaire de stationner dans la voie de bus. Disons "d'une pierre deux coups" !