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Municipales 2008 - Pauline Véron : une femme engagée

Elue pour la première fois en 2001, Pauline Véron occupe la place de n°2 sur la liste emmenée par Jacques Bravo. Sept ans de mandature ont changé cette jeune femme que nous vous avions présentée il y a deux ans. Bien sûr, elle a eu un bébé, là est sans doute pour elle l’événement de ces derniers mois, mais ses engagements, politique d’une part, dans la vie de notre arrondissement d’autre part, restent non seulement intacts mais cherchent à s’amplifier.

Sa place de numéro 2 sur la liste Bravo n’est pas le fruit du hasard ou simplement parce qu’elle est une femme. La confiance des militants socialistes, l’expérience acquise depuis 2001, les méthodes de travail mises au point avec Jacques Bravo lui donnent envie de continuer son action. Et continuer signifie beaucoup pour elle puisque « c’est dans la durée qu’il faut juger la cohérence de ce que l’on fait » affirme t-elle.

« De spectateur, mon élection en 2001 m’a fait acteur » dit-elle. Elle éprouve une réelle satisfaction à mettre en œuvre les idées qui sont les siennes notamment en matière d’urbanisme, de prévention et de sécurité, de défense des moins favorisés ou des sans-papiers dans le cadre d’une citoyenneté ouverte. « Le contact avec les gens est essentiel, dit elle. Savoir écouter, en avoir la patience, chercher des solutions concrètes aux problèmes les plus divers. On apprend surtout cela en tant que Conseiller d’arrondissement ».

Si tout va bien pour la liste Bravo dans le 9ème, Pauline Véron siègera au Conseil de Paris. Sans trop anticiper, elle s’y prépare, notamment parce qu’il lui faudra faire des choix professionnels importants - elle est avocate – tout en gardant à l’esprit que le contact avec le monde du travail reste un élément important pour une responsable politique.

Pour les 6 ans à venir, trois sujets retiennent plus particulièrement son attention : le logement, l’écologie et l’éthique politique, c'est-à-dire la « moralité » – c’est un grand mot – dans l’exercice du mandat.

Notons enfin que Pauline Véron fait partie de ces socialistes qui reconnaissent volontiers l’apport des Verts et verrait sans doute d’un bon œil le maintien de ceux-ci dans l’exécutif de l’arrondissement.

Les parisiens en décideront par leur vote.

Commentaires

  • Moi je veux plus des ayatollah verts. Ils n'ont rien compris à la politique ni à l'économie. Même sur leurs projets de métro ou de tramways ils font de mauvais choix. La propreté, seul point noir du bilan delanoe, c'est contassot. et ne parlons pas du maire vert du IIe, l'adepe de la fumette, et surtout grand fumiste.
    j'espere qu'ils feront moins de 5%.

  • je sui tout à fait d'accort avec laurent! j'ai 2 voitures, qui me coutent une fortune en box et autre stationement! sans parlé que je ne peux plus circuler sans bouchon. la meilleure, c'est qu'ils veulent réduire encore la vitesse dans Paris!!! je fait quoi, avec ma BMW? j'achète une FIAT?
    baupin, c'est l'obscurentisme avec sa politique anti voiture!

  • quel est le rapport des commentaires avec l'article ?

  • P. Véron a publié en 2004 un texte sur « Peut-on encore accepter que la République s'arrête aux portes des prisons ? » qui démontre son engagement fort pour : « refuser de traiter par la prison, la misère sociale provoquée par le néo-libéralisme ». Il n’est pas question pour moi de faire un panégyrique de l’action de l’avocate, mais, de mettre en parallèle : l’éthique (art de diriger la conduite politique) qui anime P. Véron (favorable à une alliance avec « Les Verts ») et les dernières déclarations de B. Delanoë accordées au « JDD » hier.
    Rappel : B. Delanoë avait déclaré il y a quelques semaines : « les alliances doivent découler d'un projet » et « doivent être connues des électeurs avant le premier tour »
    Suite à la question du « JDD » « Allez-vous élargir au Modem? » posée à B. Delanoë, que lit-on : « Pourquoi pas? Pourquoi fermer la porte à des personnes qui changent sincèrement? Cela dit, un accord ne peut se concevoir que dans la clarté »
    Rappel de la position de M .de Sarnez : « Je suis pour des « majorités d’idées ».
    Remarquons que , la responsable du MoDem, utilise le pluriel !
    Des “majorités d’idées” entre le PS et le MoDem et qui d’autre(s) ? Pas les « Verts » mais attendons la semaine du 9 au 16 Mars !
    A-t-on besoin de conclure une alliance (durant la mandature) pour construire 210 logements sociaux dédiés aux infirmières dans le 16e arrondissement, conserver la municipalisation de la distribution de l'eau ?
    Alors que, dans le même interview, B. Delanoë veut : « un rassemblement durable, sur le fond ». Très bien mais pour faire quoi et en faveur de qui ?
    L’art de diriger la politique (gestion de la cité) c’est-à-dire l’éthique, inclut également le respect de ses engagements.
    Dans le cas contraire, je crains que l’on soit dans de vulgaires combinaisons politiciennes au jour le jour.

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