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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Conseil d’arrondissement

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    Voilà qui est fait !

    La devise de la République est enfin inscrite sur le porche.

    Notre Mairie du 9ème était le seule a ne pas avoir cette inscription. Faute de recul sur la rue Drouot, les 3 mots sacrés ont été inscrits à l'intérieur et c'est donc en quittant la cour de la Mairie que vous les verrez. L'idée d'une inscription au sol est aussi à l'étude. Au fait, saviez vous que les photos sont interdites dans la cour de la Mairie ? Celle que vous voyez est donc une photo "volée" - Bizarre non ?

    Le Conseil d’arrondissement du 9ème s’est tenu lundi 27 mars (voir l’ordre du jour sur le site de la Mairie – à noter que le point 6 a été supprimé de l’ordre du jour).

    En préambule, Jacques Bravo, Maire du 9ème donne quelques informations :

    - la Maison des Associations du 9ème sera inaugurée le 1er avril et ouvrira ses portes dès les premiers jours d’avril ;

    - du 5 avril au 12 mai se tiendra l’exposition « histoire des Grands Magasins » dans les Salons Aguado de la Mairie ;

    - du 5 avril au 22 avril se tiendra une exposition retraçant les 30 ans du Marathon de Paris dans la Salle du Conseil de la Mairie.

     

    Les délibérations des points 4 & 5 faisant l’objet d’un accord unanime du Conseil, le Maire, sur proposition de Corine Barlis, 1ère Adjointe, propose d’ajouter à l’ordre du jour le vote d’un Vœu à l’adresse du Conseil de Paris concernant la vente à la découpe d’immeubles. Suivant les informations communiquées par Mme Barlis, les ventes à la découpe pratiquées par les promoteurs immobiliers auraient repris de manière très active, principalement dans le centre et l’Ouest parisien. Il y aurait une quinzaine d’immeubles concernés dans le 9ème dont 2 immeubles rue Ballu, 2 rue Saint Lazare, 2 rue Pigalle.

    L’opposition rappelle au Maire que la présentation d’un Vœu en cours de Conseil, si elle est certes autorisée, n’est pas conforme aux règles que le Maire a lui-même instauré en la matière. Le Maire accepte cette remarque mais fait valoir l’urgence du sujet.

    Le Conseil décide de délibérer et accepte le Vœu, l’opposition s’abstenant sur celui-ci.

    Il s’articule en 4 points :

    - demande au Maire de Paris d’agir vis-à-vis de l’Etat pour la préparation d’une loi de protection des locataires concernés par les opérations immobilières de découpe spéculative

    - respect des dispositions légales et réglementaires par les opérateurs immobiliers et particulièrement l’accord collectif de 1998

    - respect de l’arrêté municipal du 21 avril 2005

    - recoure, en cas de besoin, à la procédure de préemption.

    (voir le texte complet sur le site de la Mairie)

  • Le patrouilleur... de proximité

    On nous annonce des policiers de plus en plus visibles sur la voie publique ! Cette mesure appartiendrait-elle déjà au dispositif pré-électoral de communication de notre gouvernement ? De quoi s'agit-il ? Voici des extraits du bulletin de la Préfecture de police du 27 octobre, qui appellent quelques commentaires liés à notre environnement "Barbésien" :

    Une décision prise au printemps...

    La mise en place des patrouilleurs a été décidée par le ministre de l’intérieur le 27 avril dernier sur plusieurs sites expérimentaux : Strasbourg, Nice, Mantes-la-Jolie, Poitiers et Paris.
    Après une première phase d’expérimentation ayant débuté dès le 2 mai dans certains quartiers d’actions prioritaires de Paris et de la petite couronne, le dispositif a été étendu à l’ensemble des circonscriptions de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) le 1e juillet 2011.
       
    ... de multiplier les opérations de policiers en patrouille
    Ce dispositif s’inscrit pleinement dans le cadre de la réforme de la police d’agglomération mise en œuvre le 14 septembre 2009 dont l’un des objectifs est de recentrer les policiers sur le cœur de leur métier : l’investigation mais également la présence sur la voie publique. Il a permis de démultiplier les patrouilles : 22 444 en septembre 2011 dans l’ensemble de l’agglomération (plus de 6 000 non motorisées). Cette augmentation a été rendue possible par la généralisation des équipages en binôme, parfaitement adaptés à la typographie parisienne, alors que la pratique était jusque là de constituer des équipes de trois, quatre, voire cinq agents.

    Ne pas se méprendre : le chiffre de 22 444 en septembre dénombre les patrouilles, c'est à dire les sorties, qui se font donc désormais par deux. Si c'est suffisant, et même efficace comme le laisse entendre la Préfecture dans une série de chiffres qu'elle livre, pourquoi avoir attendu de manquer d'effectifs - car c'est bien la critique récurrente des syndicats de policiers, et parfois même des responsables de la police sur le terrain - pour s'en rendre compte et adopter un tel dispositif.

    Nous avons une autre vision dans notre quartier. Les patrouilles de deux policiers à pied ont peu de chances d'intervenir de façon efficace. Le respect de l'uniforme est devenu ici un peu désuet, malheureusement. Souvenons-nous des plaintes des habitants dans les conseils de quartier Goutte d'Or quand le sujet est lié à la sécurité : ils observent trop rarement des interventions policières dites de proximité, de la part de patrouilleurs dans sa définition actuelle, et ne leur reconnaissent pas une grande efficacité. Leur voeu va plutôt vers une permanence d'une compagnie de CRS à l'ancienne...

    Quel est le profil du policier patrouilleur ?
    «Le patrouilleur est un policier visible pour la population, dissuasif pour le délinquant ». Il permet de renforcer les contacts avec la population et donc de prendre en compte ses attentes ainsi que de sécuriser les espaces définis en fonction de l’évolution de la délinquance. Le déploiement des patrouilleurs sur la voie publique est décliné dans chaque site à la lumière de leurs spécificités, de leur affluence et de leurs caractéristiques en termes de délinquance et d’insécurité ressentie.

    Lien permanent  commentaire

  • Gare du Nord. Suivez le guide.

    La députée des 3e et 10e arrondissements rédige régulièrement un bilan de ses activités. Rien de secret : il suffit de s'inscrire pour en être informé. Dans le dernier bulletin, elle nous parle de sa visite à la Gare du Nord et des projets de travaux qui sont programmés pour la rendre plus confortable et plus sûre aux usagers et visiteurs. En attendant de les voir se réaliser, voyons de quoi il s'agit ! 

     
    " Première gare d’Europe en termes de fréquentation avec 700 000 visiteurs par jour, soit 200 millions de voyageurs par an, la Gare du Nord fait face à d’importants défis. Pour y répondre, la SNCF a lancé un programme de rénovation et de modernisation, qui comprendra deux phases. La première s’achèvera en 2018, et la seconde, qui prévoit des transformations plus radicales, pourrait se concrétiser en 2023.

    A court et à moyen terme, depuis 2014 et jusqu’en 2018, des travaux de modernisation sont en cours. Ils visent à améliorer l’expérience des voyageurs en rendant la gare plus pratique, plus confortable, plus agréable et plus lisible. 70 premières opérations « légères » ont déjà été mises en places, telles que le lavage des verrières, des demi-lunes et rosaces ou la rénovation des escaliers et de plusieurs espaces de la Gare. Dans les trois prochaines années, sont également prévus l’ouverture d’une brasserie, la création d’un commerce culture et loisirs, le désencombrement de l’ensemble de la plateforme Grandes Lignes, l’aménagement de nouveaux espaces de vente et d’information, la rénovation de la salle d’échanges RER et des quais des RER B et D, l’optimisation des accès Eurostar, la requalification du souterrain Maubeuge et l’agrandissement du terminal transmanche. Ces travaux devraient permettre de mieux identifier les zones de circulation, d’attente et commerciales ; de favoriser l’information des voyageurs avec la multiplication des écrans d’information, afin d’améliorer l’ambiance générale de la Gare du Nord.

    A plus long terme, à l’horizon 2023, un projet ambitieux développé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte prévoit d’ouvrir la gare sur la ville, en repensant complètement les différents espaces. Il vise à inscrire la restructuration de la gare dans un projet global, qui la replace au cœur d’un système urbain qui s’étend depuis la Gare de l’Est jusqu’au boulevard de la Chapelle. Vous pouvez retrouver le dossier de presse de présentation de ce projet, ainsi que des rénovations qui ont lieu actuellement, en cliquant sur ce lien.

     

  • Quartier Château-Rouge : une nouvelle étude propreté, pourquoi?, pour quel coût ?

    Après le rapport pour lequel nous avions été auditionnés en septembre 2017 (voir nos articles du 30 janvier et du 6 février), puis le rapport commandé par la ville pour un coût de plus de 200 000€  et qui avait suscité la polémique (article du Parisien du 31 janvier), quelle ne fut pas notre surprise de recevoir une demande du groupe BVA. Cet institut a en effet été sollicité par la mairie de Paris afin de réaliser une étude sur le problème de la propreté dans le cadre de l'opération "Tous mobilisés pour mon quartier" à Château-Rouge. Dans le message reçu, on pouvait lire: "Nous souhaitons inclure la population du quartier à la démarche en commençant par recueillir l’avis des commerçants / riverains sur la propreté dans le quartier via des auto-reportages. Nous sommes donc à la recherche de volontaires pour les réaliser". Cela laisse songeur car plusieurs réunions auxquelles nous avons participé ont déjà eu lieu. Des constats ont été clairement posés. Alors pourquoi une dépense supplémentaire ?

    Nous n'avons pas voulu faire notre mauvaise tête et avons donc lu jusqu'au bout le message reçu le 16 mars. La date a son importance puisque le retour attendu de l'enquête qu'on nous demandait était le 22 mars. Et vous allez voir qu'il fallait y passer son week-end !

    L'enquête BVA appelée pompeusement auto-reportage

    Quel est son objectif ?

    Comprendre ce qui freine ou ce qui favorise les incivilités de malpropreté dans le quartier Château-Rouge.

    Cinq fiches d'études sont proposées sur les présentations en vrac par les commerçants, les épanchements d'urine, les jets de papier par terre, la bonne utilisation des corbeilles de rue et les encombrants par les riverains.

    Pour quoi faire ?

    Alimenter un atelier de travail visant à favoriser l'adoption de comportements vertueux en matière de qualité de propreté dans le quartier Dejean.

    Exemple de fiche à remplir

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    Ensuite, on vous engage à faire un album photos avec des commentaires bien sûr et à indiquer vos notes.

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    Et il faut donc recommencer pour les 4 autres thèmes retenus. Observations, photos, commentaires... Quand on vous disait qu'il fallait y passer son week-end. Rappelons ici qu'Action Barbès est une association de riverains bénévoles, qui ne vit que des cotisations et dons de ses adhérents et qui ne touche (ni demande) aucune subvention d'aucune sorte.

    BVA donne aussi quelques conseils pour que tout se passe bien !

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    Bon, vous l'aurez sans doute compris, nous avons décliné, tout comme nous avons décliné l'invitation de BVA à participer à un "atelier de créativité, inspiré des méthodes de design thinking et de l’économie comportementale, qui aura pour objectif de trouver des NUDGES, des incitations douces, pour modifier les comportements dans le quartier Dejean afin d’inciter à adopter des comportements vertueux en matière de propreté". Il nous reste à savoir combien de personnes ont été sollicitées, combien ont eu l'envie de s'y coller et combien cette plaisanterie a coûté. Une journée de travail pour rendre compte des observations est fixée le vendredi 6 avril ; on se demande bien qui va pouvoir y participer ! Nous poserons ces questions à Gilles Ménède, adjoint chargé de la propreté dans le 18e arrondissement lors de la prochaine Commission propreté du 12 avril, une commission qui ne semble que peu écoutée et qui pourtant pourrait être une force de proposition en la matière. On vous racontera...

     

  • Retour sur le conseil de quartier Goutte d'or

    Jeudi dernier, l'équipe d'animation du conseil de quartier Goutte d'or avait choisi pour thème principal l'Aménagement des Rythmes Educatifs (ARE) qui avait fait couler beaucoup d'encre lors de sa mise en œuvre. Une cinquantaine d'habitants avait fait le déplacement au centre Barbara qui avait pour l'occasion prêté sa salle de spectacle.

    Invité, Pierre-Emmanuel Marty qui avait participé à l'élaboration du projet à la Ville de Paris et actuellement chef de secteur. Il n'a pas nié les difficultés organisationnelles lors de la mise en place de l'ARE. Par ailleurs, il a convenu qu'il y avait un déficit d'associations intervenant dans les écoles maternelles; une prospection active auprès des associations du quartier devrait permettre d'améliorer cette situation à la prochaine rentrée.

    Dans le 18e, ce ne sont pas moins de 1 500 ateliers proposés pour 67 écoles. Plus de 90 % des enfants scolarisés y participent. Le quartier de la Goutte d'or bénéficie de 325 ateliers.

    Polémique à ses débuts, l'ARE semble satisfaire le plus grand nombre. A une réserve près tout de même, très peu d'enseignants étaient présents. L'un d'entre eux a fait remarquer qu'il n'était pas facile pour les adultes intervenant dans les écoles de se faire une place: "Il y a encore un souci de repères chez les enfants. Aussi serait-il souhaitable de développer le plus possible des lieux à l'extérieur des établissements". On a aussi entendu une demande de plus d'ateliers sportifs, d'autres sur la possibilité d'activité à l'année, sur la réduction du nombre d'enfants par groupe et encore sur la nécessité d'améliorer le lien entre parents et intervenants.

    Deux aménagements de l'espace public étaient ensuite soumis au vote des présents:

    - aménagement des arcades de la rue de la Goutte d'or

    - végétalisation de la rue Max Lisbonne.

    Nous évoquerons ici le premier d'entre eux. De quoi s'agit-il ? Proposé par un collectif d'associations et soutenu par l'équipe d'animation, il est question de mettre en place un mobilier urbain végétalisable avec des modules amovibles, robustes et possiblement déplaçables. On espère ainsi améliorer le cadre de la rue "sans encourager le développement d'usages non souhaités". Coût de l'opération : 4 448 €.

     

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    Nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises les problèmes rencontrés dans cette partie de la rue particulièrement peu accueillante. Si l'on peut saluer la réflexion menée, nous ne cachons pas notre déception devant un projet réduit à une portion d'à peine 30 m de long alors que nous attendons la requalification des rues de la Goutte d'or et Boris Vian.

    Caroline Neyron, élue chargée de la Démocratie locale, a apporté quelques précisions. « Une étude sur les usages sera lancée début avril pour une durée de 14 mois. Il y a une volonté de la mairie du 18e de proposer un aménagement de grande ampleur et durable. C'est un projet de mandature. »

    Devant une telle annonce, nous pouvons donc raisonnablement espérer une requalification de grande qualité. Les habitants l'attendent depuis longtemps.

    Il ne faudra pas oublier les phases de concertation.

     

  • Comment communiquer sur la propreté dans le 10e ?

    Une première réunion sur la présentation du plan d'action de propreté dans l'arrondissement avait eu lieu en juin 2014, peu après l'élection de la nouvelle équipe municipale.

    La seconde prévue en septembre n'a pas été programmée. Mais Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de cette délégation, a organisé des marches exploratoires auxquelles nous avons participé dans le quartier Barbès et dans le quartier Gare de l'Est au mois d'octobre.

    Les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e étaient invitées le 29 janvier dernier à réfléchir sur les outils de  communication à développer pour inciter le concitoyen à respecter son environnement.

    Jusque là, flyers, affiches, cartes postales, panneaux mobiles, dépliants ont été largement utilisés. Tout cela a un coût forcément et plusieurs participants se sont étonnés qu'on ne mesure jamais les effets des actions menées.

     

    Quoi de neuf alors ?

    L'amende actuelle de 38 € qu'encourt le "salisseur" va passer rapidement à 68€. Mais le nombre d'agents verbalisateurs, quant à lui, n'augmentera pas : ils sont deux pour le 10e ! Par ailleurs, on attend les fameuses "brigades vertes" qui iront informer les passants et à l'occasion les verbaliser.

    Cette année, une campagne sur les mégots décidée par l'Hôtel de ville, baptisée "Paris fais-toi belle", va bientôt recouvrir des panneaux JCDecaux, entre autres, pendant quelques mois. Puis, les fumeurs récalcitrants qui continueront à ignorer que les mégots sont un déchet, certes petit mais terriblement résistant, s'exposeront à des sanctions. Quand ? A l'horizon de... la fin de l'année 2015, de bonne source. Tout le monde convient que les éteignoirs présents sur les nouveaux réceptacles de propreté ne sont pas très visibles. Dans la salle, certains ont même suggéré d'y apposer un autocollant voyant... Quid de l'esthétique et de l'harmonie des couleurs dans l'espace public dans ce cas ? Pourtant, E. Fajgeles maintient que les éteignoirs sont de plus en plus utilisés. 

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    Infographie dans Le Parisien du 31 octobre 2012

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir et voir les légendes)

     

    Pourquoi ne pas informer largement l'opinion publique du coût du recyclage des mégots et de ses conséquences sur l'environnement ?

     

    Des habitants " ambassadeurs" de la propreté ?

    Dans le 10e, les clean up days, des journées dédiées au nettoyage d'espaces définis, par exemple le long du canal, ont été efficaces d'après les volontaires qui allaient au devant des promeneurs pour expliquer les effets de la pollution. Les gens étaient réceptifs, ont-ils rapporté. Il faudrait renouveler l'opération et l'étendre à d'autres quartiers comme Louis-Blanc et rue du Faubourg Saint-Denis.

    Quelques idées ont fusé lors de cette réunion, mais la tâche est immense. On n'attend pas de miracle!

     

  • Locaux commerciaux mal-en-point : une situation qui s’éternise

    Il y a quelques années, le haut de la rue de Rochechouart a accueilli des arbres, tout jeunes, au nombre de quatre, sur le côté des numéros impairs, après l’élargissement du trottoir. L’opération avait eu lieu en deux temps : la rue de Rochechouart avait déjà bénéficié d’un aménagement de chaussée, appelé requalification, jusqu’au niveau de la rue Thimonnier, face au magasin Carrefour. Il convenait de réaliser la partie non encore aménagée et de se conformer aux conseils des Architectes des Bâtiments de France (ABF) qui prônent un certain respect des perspectives, et surtout veillent à que rien ne nuise à la beauté des monuments historiques ou classés quand on s’en approche. C’est ce que l’on appelle les espaces protégés. Ici, a priori, rien de tel à l’horizon, sauf peut-être le Sacré-Coeur au débouché de la rue. 

    rue de rochechouart

    Ci-dessus la largeur initiale de la rue, avec deux côtés en stationnement et deux voies de circulation.

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    Ci-dessous une seule voie de circulation et des arbres sur des trottoirs élargis.Rochechouart 2012.jpg
    Les trottoirs de la rue furent donc élargis, dans la continuité du bas de la rue, en supprimant un côté de stationnement, en en créant de nouveaux en lincoln (espace inséré sur le trottoir pour une ou deux voitures), parfois, ou des aires de livraison. Puis les quatre arbres entre l’avenue Trudaine et le boulevard de Rochechouart furent plantés, avec une petite inauguration en présence de quelques élus armés de pelle. 

    Traversons la rue. Sur le trottoir des numéros pairs, deux boutiques n’en finissent pas de se détériorer depuis de longues années, accueillant des affichages sauvages, pour l’une d'elles. Elles encadrent le portail du n° 90, un immeuble de 4 étages construit en 1838, d’après une agence immobilière en ligne, et comprenant 59 lots. 


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    En mai 2008 (ci-dessus avec portail bleu azur) — et nous remercions les archives de Google street view qui gardent en stock les images des rues à travers les âges —, les rideaux de fer étaient déjà baissés et aucune activité ne semblait animer les locaux commerciaux. Chez Camille, un bar, fermé depuis bien longtemps, avait gardé un cachet des années d’après-guerre, qui se fait rare dans le Paris actuel, mais qui plaît, voir par exemple, Chez Juliette ou le Mansart. Son rideau est désormais tagué, et le local continue à se dégrader. Comme son pendant, de l’autre côté du portail. 
     

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    Ci-dessus en janvier 2017.  Et ci-dessous le bar Chez Camille, retrouvé sur le net, alors ouvert,
    mais ce cliché n’est pas daté.

    Chez Camille 2.jpg

    On est pourtant là dans un immeuble acquis par la Ville de Paris au début des années 2010. Des travaux importants ont été faits en 2012 pour réhabiliter les logements. Alors pourquoi ces locaux sont-ils laissés à l’abandon total donnant une image peu engageante et dégradée du quartier ?
     

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    Le chantier de l'immeuble 90 rue de Rochechouart en mai 2012.
     
    Une vue aérienne de cet immeuble et de sa cour intérieure, très  étroite et profonde, bordée de logements; une particularité du quartier, qui existe aussi dans certains immeubles donnant sur le faubourg Poissonnière. 

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  • En remontant le Magenta derrière la balayeuse...

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    Il est assez rare de tomber sur le nettoiement du trottoir par la balayeuse en journée, sur le boulevard de Magenta. En tout cas, c’est notre sentiment, car malgré notre présence fréquente sur cette voie, nous ne la croisons pas. Pourtant, le travail se fait, nous n’avons donc pas les mêmes horaires. 
     
    Tout récemment, quelle surprise de la voir devant nous ! 
     
    Mais quelle déception aussi, en y regardant de plus près. Même si vous ne passez que rarement par le boulevard de Magenta à pied, vous aurez lu au moins une fois nos jérémiades sur ces pauvres pieds d’arbre qui ont subi des traitements aussi nombreux qu’inefficaces. Pour l’instant, et selon la météo, ils baignent dans une cuvette d’eau, souvent sale, ou ils sont entourés de sable et de gravillons. Et bien sûr de divers dépôts.
     
    Le petit véhicule auto-porté de la DPE, équipé de ces deux brosses rotatives à l’avant, appelé l’aspirateur,  ou même l'aspiratrice (!) entame son nettoyage à une extrémité du boulevard et remonte ou descend à allure régulière vers l’autre, tout en récupérant papiers, déchets et autres détritus jonchant le trottoir et que peut absorber la balayeuse. Malheureusement, tout n'est pas absorbé et il n'est pas rare que des déchets restent au sol. Nous avons pu le constater de visu et in situ. Reste qu’au centre de ce mouvement rotatif aspirant les déchets en son centre, le sable et les gravillons, plus lourds que le reste, ne sont pas aspirés mais tombent au sol, au beau milieu de notre piste cyclable. On doute alors fortement de l'efficacité d'une telle opération. Même si un coup de balai est donné à la suite.
    Nous avons questionné la Direction de la Propreté à ce sujet. Nous comprenons que la piste est plus étroite que l'espace embrassé par les deux brosses de la machine, et que parfois des obstacles viennent encore réduire la largeur disponible pour son passage (voir les photos ci-dessous) De fait, là où elles passent, les brosses éparpillent les débris minéraux présents à la surface des pieds d'arbre, car elles ne peuvent pas les éviter. Avouons que le travail n'est pas facile, que l'efficacité n'est pas optimale au vu des efforts fournis par les agents (lavage de la voie après le passage de l'aspiratrice) et le résultat reste moyen.
     

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    (Vues de la piste aimablement fournies pas la DPE)

     
    A certains endroits, la piste est couverte momentanément comme une quelconque ravine, et elle devient dangereuse pour les vélos. Gare au dérapage !
     

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    Autre question : pourquoi les mégots de cigarettes ne passent-ils pas à l’aspirateur ? Sont-ils, eux, trop légers ? 

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  • Abords de la Gare de l'Est : appel à témoins pour un accident mortel !

    Depuis plusieurs années, nous appelons de nos voeux la sécurisation et la re-qualification des abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, qui s'avèrent dégradés : voir notre dernier article du 27 septembre 2014. Nous avions ainsi lancé une opération "cartes postales" aux élus du 10e, en septembre 2013, pour qu'ils puissent "donner une chance au quartier des abords de la Gare de l'Est".

    Un accident mortel survenu la semaine dernière (impliquant un bus RATP de la ligne 47 en terminus) met à nouveau en exergue ce déficit d'aménagements des abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, qui souffrent des défaillances et des conflits de cohabitation entre les flux très importants de circulation.

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    Photos du Service du Traitement Judiciaire des Accidents (STJA) qui enquête sur cet accident mortel survenu mardi dernier. 

     

    Voici donc l'appel à témoins diffusé par le STJA de la Préfecture de Police de Paris : 

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    Concernant l'emplacement de cet accident (face au 72 boulevard de Strasbourg : voir carte ci-dessous), l'environnement actuel accumule un nombre certain de difficultés dans une zone très chargée en termes de trafic.

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    Aussi, immédiatement après l'intersection du boulevard Magenta et du boulevard de Strasbourg, la présence d'un feu de circulation pour le passage piéton au niveau de la rue Sibour peut-elle parfois obliger les véhicules à s'arrêter en débordant sur le carrefour, contribuant ainsi un peu plus à la congestion du boulevard de Magenta à ce niveau.

    A contrario, l'absence de feux tricolores pour les traversées piétonnes suivantes sur ce boulevard de Strasbourg, notamment au niveau des rues Saint-Laurent et du 8 mai 1945, n'incite pas les véhicules à ralentir dans leur lancée et à respecter les piétons...

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    Vue sur le boulevard de Strasbourg depuis l'intersection avec le boulevard Magenta

     

    Avec cet accident mortel, les constats établis depuis plusieurs années concernant la situation des abords de la Gare de l'Est sont donc plus que jamais d'actualité :

    . Cohabitation défaillante entre les différents types de circulation,
    . Espace public non adapté et non sécurisé pour certains modes de déplacements,
    . Excès de vitesse au niveau des traversées piétonnes, par ailleurs trop longues,
    . Stationnement sauvage de véhicules particuliers, d'autocars de tourisme, voire des bus de la RATP,
    . Sentiment d'insécurité routière ressenti par les habitants, piétons et cyclistes. 

     

  • Modification du Plan Local d'Urbanisme

    paris,plu,logements-sociaux,environnement,commercesLe bon vieux Plan Local d'Urbanisme (PLU) est de retour !

    Afin de mettre en oeuvre les priorités de son programme électoral, Anne Hidalgo et l'exécutif parisien ont besoin d'une révision du PLU datant déjà de 2006, modifié légèrement deux fois depuis, pour les sujets suivants :

    • le logement,
    • l'environnement,
    • l'attractivité de la capitale.

    Il ne s'agit pas de revoir tout le PLU mais de se limiter aux trois thèmes ci-dessus. Pas question par exemple de toucher à ce qui concerne le patrimoine et les protections accordées par le PLU ou bien encore à la hauteur des bâtiments. L'idée est d'adapter le PLU, toujours pour ces trois sujets, aux lois nouvelles, notamment la loi ALUR de 2014 pour le logement, et aux différents plans directeurs établis par la Région Île-de-France (par exemple le Schéma Directeur horizon 2030). On en profitera aussi pour regarder ce qui n'a pas fonctionné dans le PLU version 2006 afin d'améliorer les choses.

    Passons rapidement les thèmes en revue.

    Anne Hidalgo a fait du logement et plus particulièrement de l'accession au logement pour tous sa priorité. Personne ne conteste le fait que se loger à Paris est devenu très difficile voire impossible pour beaucoup de gens. La loi ALUR oblige à terme la capitale à avoir 25% de logements sociaux dans son parc immobilier et la maire s'est engagée sur 30% à l'horizon 2020. Le marquage sur des cartes, immeuble par immeuble, permet d'inclure des contraintes spécifiques lors d'opérations immobilières comme ce fut le cas par exemple pour l'ancienne école Advancia rachetée à la Chambre de Commerce et d'Industrie par un promoteur. Sans oublier les reconversions de bureaux en habitations.

    Le souci de préservation de l'environnement est heureusement devenu une réalité aujourd'hui. De la végétalisation de la ville à la réalisation de logements basse consommation ou de bâtiments à énergie positive, il faut aussi que le PLU modifié s'en préoccupe.

    L'attractivité de la capitale est un atout majeur de son économie. Que ce soit pour le tourisme - Paris, ville la plus visitée au monde - ou pour les commerçants / artisans qui font la vie des quartiers, là encore le PLU modifié a son rôle à jouer.

    La mairie de Paris a donc lancé le processus de modification du PLU, processus qui est très lourd, d'autant qu'elle a voulu, avant la nécessaire et obligatoire enquête publique, lancer une concertation auprès des Parisiens pour recueillir leurs propositions. Des réunions ont lieu dans chaque arrondissement - c'était le 10 octobre dans le 10e, ce sera le 4 novembre dans le 9e et le 12 novembre dans le 18e - afin de dialoguer avec les élus et la Direction de l'Urbanisme. Et comme nous sommes à l'ère du numérique, un site dédié - imaginons Paris - a été ouvert. Il contient non seulement toutes les informations nécessaires, notamment le calendrier pour cette modification du PLU, mais aussi la possibilité de faire des propositions, de commenter les propositions des autres, ... enfin beaucoup de fonctionnalités pour ce site qui, disons-le, est assez bien fait.

    C'est un travail très compliqué que cette révision du PLU. Intégrer toutes les contraintes (lois, schémas directeurs, ...) ainsi que la réalité physique de la ville (immeubles, espaces verts, voies, ....) est quand même un casse-tête pour le citoyen. Mais nous vivons dans un monde complexe et nous devons assumer cette complexité. Donc chaque citoyen peut se saisir du sujet, soit individuellement, soit, peut-être plus facile, via une association ou un conseil de quartier.

  • Vital'Quartier 10e : ”En Vrac” remplace ”La fée dans l'atelier”

    La boutique du 69, rue de Maubeuge qui hébergeait Une fée dans l'atelier depuis février 2011 a changé d'activité depuis l'été après quelques mois de travaux. C'est désormais un lieu dédié aux amateurs de vin.

    vital quartier, rue maubeuge, 10e, commerce

    Rappelons que l'opération Vital'Quartier mise en place par Paris permet dans certains secteurs particulièrement frappés par la mono activité le rachat de  locaux dans la capitale. Les rues de Dunkerque et de Maubeuge ont bénéficié de cette action. En Vrac ouvre ici sa deuxième boutique après celle de la rue de l'Olive dans le 18e, pas très loin du marché du même nom. Un concept singulier de vente de vins.

    Nous avons rencontré Rodolphe qui gère cette nouvelle boutique. C'est un connaisseur qui a travaillé dans les vignes, dans les caves et maintenant dans la vente. Il possède même un petit domaine dans le Jura.

     

    Que pouvez-vous dire de ces premiers mois d'ouverture?

    Ce local a été une bonne opportunité pour étendre notre concept de vente de vins en vrac qui n'a pas de concurrence dans la capitale. Certes, la rue de Maubeuge est moins attractive que la rue de Dunkerque; elle est plutôt empruntée par des usagers de la gare qui travaillent sur Paris, donc assez pressés, et par des touristes. Mais nous avons reçu un très bon accueil des habitants et nous avons une réelle volonté de nous insérer dans le quartier. Lors de notre soirée pour le Beaujolais nouveau, une habitante de la rue a même souhaité animer musicalement la soirée!

     

    Un mot sur le concept?

    Chez nous, le client peut se servir directement dans des cuves soit en apportant sa propre bouteille, soit en se procurant dans la boutique une bouteille qui lui sera consignée. Un principe qui permet notamment des prix plus attractifs.

    vital quartier, rue de maubeuge, vin

    Nous avons aussi des alcools en vrac qui marchent bien car on peut en acheter des petites quantités, à partir de 10cl le flacon.

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    Vous parlez de vin « nature sans soufre ». Quelle différence avec un vin « bio »?

    Un vin nature n' a aucun additif chimique, ni à la vigne ni à la cave. Il peut subir d'éventuels traitements mais avec des produits naturels (pas de produits de synthèse). Dans un vin bio, pas de traitement non plus mais on accorde tout de même 5 à 10% de produits chimiques, on peut sulfater, on peut soufrer.

     

    Vous proposez également des ateliers certains jours de la semaine?

    Chaque mercredi entre 20h et 22h, nous proposons de découvrir des vins, un peu de dégustation, un peu d’œnologie mais attention pas question de devenir des « pros », on survole. Nous souhaitons démystifier le vin à la française avec son lot de vocabulaire très précis. On repart en fin de soirée avec sa bouteille après avoir fabriqué son vin en « assemblant » des cépages.

     

    On peut aussi y trouver des bouteilles de vin et quelques produits d'épicerie fine (huile d'olive, miel, confitures...)

    Si vous êtes tentés par l'atelier, pensez à réserver et pour tout savoir c'est sur leur site En Vrac mais aussi leur page Facebook !

  • Commerce de proximité : on en a reparlé en conseil d'arrondissement

    Notre quartier, comme d'autres dans Paris, souffre d'une monoactivité envahissante puisqu'on voit maintenant des boutiques de vêtements de cérémonie s'ouvrir rue du faubourg Poissonnière après avoir colonisé dernièrement la rue de Rocroy et la rue de Dunkerque. La ville de Paris a pourtant donné des moyens à la Semaest dans le cadre de l'opération « Vital quartier » pour racheter des murs de boutiques (4 boutiques rue de Dunkerque et 2 autres rue de Maubeuge à ce jour pour les plus proches).

    Lors du conseil d'arrondissement du 10e le 3 juin dernier, les élus communistes Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart ont proposé un voeu (adopté) à ce sujet, présenté également en conseil de Paris les 10 et 11 juin.

     "L'existence d'un commerce de proximité diversifié contribue au dynamisme et à l'équilibre d'un quartier. Nous constatons que des difficultés persistantes font obstacle à l'existence de commerces de proximité répondant à l'attente de la population parisienne. La loi du 2 août 2005 en faveur des Petites et moyennes entreprises ( PME) ouvre la possibilité aux communes d'exercer un droit de préemption lors de la cession de baux commerciaux, de fonds de commerce ou de fonds artisanaux. Cette loi a déjà permis à plus de 400 communes de mettre en place un périmètre de préemption permettant l'utilisation de cette procédure.

    Avec la Société d'économie mixte d'aménagemenent de l'Est parisien (Semaest) et la mission Vital'Quartier, la Ville de Paris dispose d'un outil favorisant le développement économique et la diversité des commerces. Dans le cadre de sa mission, la Semaest s'est déjà vue déléguer le droit de préemption urbain.

    Pour ces motifs, sur proposition d'Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart, élu(e)s communistes, le conseil d'arrondissement émet le voeu que:

      Le Maire de Paris décide la création de périmètres de préemption des baux commerciaux, des fonds de commerce ou des fonds artisanaux, et propose l'extension des missions de la Semaest afin qu'elle accompagne la mise en oeuvre de ce droit de préemption et le développement du commerce."

    Rémi Féraud, conscient des limites de l'action de la Semaest, a répondu qu'Anne Hidalgo était prête à s'engager dans une réflexion sur la préemption des baux commerciaux. Ajoutant qu'une telle disposition aurait un coût  (notamment embauche de personnels pour remplir cette mission).

    Suite dans la prochaine mandature...

    En attendant, les choses semblent bouger au ministère de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme puisque Sylvia Pinel, devrait présenter au conseil de ministres de juin les évolutions qu'elle souhaite engager pour agir en faveur du commerce de proximité. Un projet de loi serait discuté à la rentrée. Quelques pistes évoquées : amélioration du droit de préemption, amélioration du contrôle des destinations des boutiques, encadrement de l'augmentation des loyers commerciaux.