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  • Boulevard de la Chapelle : Piste cyclable à revoir

    Nous regrettons l'état de détérioration de la piste cyclable le long du mur de Lariboisière au nord et en face côté 18e sur le boulevard de La Chapelle. Certes côté 10e, le trottoir a été macadamisé tout récemment, juste avant les vacances d'été, mais le stationnement anarchique des camions les jours de marché détériore le séparateur en granit de la piste cyclable, jetant à tout va les morceaux de granit. Ils ne vont pas bien loin, vu leur poids respectable... on les retrouve au pied du distributeur de seringues notamment, comme le montre la photo ci-dessous. 

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        Morceaux manquants au niveau du 45, bd de la Chapelle       

    Le 18e n'est pas mieux loti, les photos ci dessous parlent d'elles mêmes.

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    Depuis de longs mois nous répétons à qui veut bien nous entendre que le marché de Barbès, ou de La Chapelle, a besoin d'une refondation, d'une réorganisation pour retrouver des caractéristiques normales, en résumé celles de tous les marchés découverts de la capitale. L'adjointe au maire du 18e chargée du commerce est de notre avis. Elle s'est intéressée à la question de très près et nous a transmis l'état de la négociation de la nouvelle convention qui liera le gestionnaire à la Ville, dès l'année prochaine. Il semble que les marges de manœuvre soient très restreintes. On n'a pas les moyens de changer grand-chose. Pas possible de réduire le nombre de stands (ou pas la volonté ?), alors que les camions ne peuvent pas se garer à proximité sans que l'espace public soit saturé. Pas possible de mettre au pas tous les trafics qui existent sur place. Pas moyen d'empêcher les ventes à la sauvette au cœur même de l'allée centrale. Pas possible d'endiguer les marchés de la misère qui de nouveau se regroupent à la sortie Guy Patin et autour de la station de métro.... etc.. etc...
     
     
    Nous posons alors la question suivante : comment assurer une continuité du renouveau des boulevards du nord et nord-est parisiens, si dès maintenant la Ville s'avoue vaincue et impuissante à redonner une image digne à un des marchés découverts emblématiques de Paris? Ajoutons que nous avons signalé ces détériorations, sans réponse à ce jour.
     
    Adoptera-t-elle la même position quand il s'agira d'améliorer les conditions d'installation et de fonctionnement du marché de Belleville par exemple ?
  • Piste cyclable : un peu de bitume supplémentaire au carrefour Barbès

    Chacun des angles du carrefour est différent en ce qui concerne les équipements de voirie relatifs aux cyclistes. Devant le Louxor, la piste passe derrière l'abri-bus, puis descend en pente vers la chaussée, juste là où les piétons s'entassent pour traverser. Conflit fréquent, en particulier les jours de marché. Les cyclistes continuent leur chemin vers le Nord dans la voie de bus, derrière le kiosque à journaux. On leur évite de slalomer parmi les piétons, trop nombreux devant la nouvelle brasserie. Puis ils reprennent la piste un peu plus loin, entre les deux rangées d'arbres. Dire que la piste est totalement libre vers le 12 ou 14 du boulevard Barbès est exagéré, mais c'est mieux qu'au tout début. 
     
    De l'autre côté, la piste quitte le trottoir à peu près au même niveau, avant de traverser la rue Belhomme, devant le Quick, et le cycliste poursuit là aussi dans la voie de bus. Instant assez délicat quand le bus de la ligne 85 entame son virage sur la droite pour remonter le boulevard de Rochechouart. Chacun doit se méfier de l'autre, mais il n'y a pas d'autre solution. Passé le viaduc, le danger vient des piétons et il hésite à monter sur le trottoir. L'angle est très fréquenté (sortie du métro vers le 9e, arrêt de bus un peu plus haut sur le boulevard, distributeurs de billet...) et jusque là il était bien difficile pour les piétons de réaliser qu'ils stationnaient ou cheminaient sur une piste cyclable. Tout était en jolies dalles de granit depuis 2007, date de la rénovation du boulevard de Magenta !

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    Jusque là le trottoir devant la banque LCL
    à l'angle des boulevards de Rochechouart et Magenta (Paris 9e)
     
    Nous venons de constater — et vous pouvez le voir sur les deux photos ci-dessous — les services de voirie ont modifié l'aspect de la piste : elle est désormais bitumée et délimitée de chaque côté par une bande blanche qui l'a fait ressortir sur le fond de granit. De même, le passage piétons est prolongé, la partie qui coupe la piste est traversée de bandes blanches. Ceci afin que le cycliste en pleine descente prenne conscience que sur un trottoir il peut aussi rencontrer des piétons...  

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  • Toujours des vendeurs à la sauvette dans l'enceinte de la station Barbès

    Nous rendons compte régulièrement du dispositif que met en place la Préfecture de Police dans une zone maintenant élargie, qui s’étend du boulevard Barbès à la place de La Chapelle, en passant par la Goutte d’Or et la gare du Nord. Une vaste zone qui cumule des dysfonctionnements et des occupations illicites variées. Nous ne revenons pas en détail sur l’état des lieux.

    Malgré une présence policière accrue que nous ne remettons pas en cause, nous avons été étonnés de revoir l’espace de la station de métro Barbès-Rochechouart intégralement occupée par des vendeurs à la sauvette, récemment. A plusieurs reprises. Le phénomène était devenu moins courant et nous l’avons signalé à notre interlocuteur habituel, le commissaire divisionnaire Rigon. 

    Il déplore et reconnaît que la chose se produit hélas ! encore. Pourtant les relations semblent étroites avec ses collègues de la Brigade des réseaux ferrés (BRF) et les représentants de la RATP. La coordination entre ces deux instances va être encore renforcée pour garantir une présence vraiment constante au moins les deux jours de marché, les mercredis et samedis. Il veut constituer deux équipes de policiers de la BRF/RATP, l’une dédiée aux interpellations, l’autre davantage à l’îlotage préventif, complétée d'une coordination avec une équipe du GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux). Dans ce cadre, des actions de verbalisations et de saisies vont être menées par les agents de la RATP, qui en ont la compétence dans leurs emprises. 

    Nous avons appris également qu’une réflexion a été lancée sur la gestion des flux de passagers au niveau de la station, entrées et sorties, de façon à éviter au maximum les embolies à certains endroits, comme devant le kiosque ou à la sortie Patin, et à retrouver une circulation des personnes plus équilibrée. Le commissaire compte bien obtenir le déplacement du kiosque à journaux un peu à droite de son emplacement actuel, afin de libérer de l’espace devant les escaliers. L’idée n’est pas nouvelle mais n’a pas encore aboutie. Toutes ces décisions apporteront-elles une amélioration sensible, nous le souhaitons.

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    Depuis une quinzaine de jours, la Ratp a semble-t-il décidé de fermer la sortie Guy Patin les jours de marché entre 9h et 17h, ce qui est inacceptable.

    Nous reparlerons de ces problèmes avec le commissaire lors de la prochaine réunion de notre comité ZSP élargie du 9 avril, en livrant nos observations de terrain comme d’habitude.

  • Kiosque de Barbès : vers une réouverture

    Après de nombreux mois de fermeture, le kiosque de Barbès devrait rouvrir et satisfaire les lecteurs de la presse qui devaient aller parfois bien loin pour trouver un lieu de vente. Mais ce ne sera pas pour demain et il faudra donc patienter encore plusieurs mois. Rappelons que suite aux travaux de rénovation du viaduc de la ligne 2 engagés par la RATP, Samir Lebcher, gérant du kiosque, s'était vu proposer un autre point de vente provisoire au métro Palais Royal. Nous l'avions interviewé en septembre 2017 (voir notre article du 6 septembre).

    Le 4 avril s'est tenu un Comité de suivi de projet (CSP) afin d'échanger sur le possible déplacement du kiosque de quelques mètres pour une meilleure circulation dans cet espace toujours très occupé. La réunion avait commencé sur site, mais il était très difficile de s'entendre sous le viaduc. C'est Jean Vedreine, gérant de la brasserie Barbès, qui a alors invité tous les participants autour d'une table de son établissement.

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    Etaient présents des représentants de MédiaKiosk, de la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE), de la Direction de la voirie et des déplacements  18e (DVD), de la mairie du 18e, de la RATP, du commissariat de l'arrondissement, le kiosquier et Action Barbès.

    Nous ne dévoilerons pas ici la teneur des échanges puisque aucune décision n'a encore été prise quant à l'emplacement exact du kiosque. Il faudra évidemment vérifier des points techniques puis obtenir l'accord des élus dont la décision est attendue fin mai.

    Nous attendons cette réouverture qui doit être une priorité pour redonner vie à cet espace. La Ville de Paris doit en prendre conscience et tout faire pour accélérer la procédure. L'implantation du nouveau modèle de kiosque n'est pas prévu avant un an, mais rien n'empêche de reprendre, en attendant, celui qui est en place. Il y a urgence, Jean Vedreine l'a aussi martelé, un kiosque ouvert, c'est moins de nuisances à ce carrefour. Les emprises de la RATP seront enlevées à la fin du mois. Ce sera ensuite aux élus de jouer (en tenant compte du règlement) puisqu'ils ont le dernier mot.

  • Après la forêt de potelets, une histoire d'armoires électriques

    Parfois, il vaut mieux prendre les choses avec humour tant elles peuvent être désespérantes. C'est ce que nous avions fait avec l'histoire des potelets de la rue Myrha (voir notre article du 6 avril). Cette fois, il s'agit des armoires électriques que l'on peut voir un peu partout sur l'espace public. Mais à Barbès, sous le viaduc, elles sont d'une esthétique redoutable. Voici une photo prise tout récemment.

    Paris, paris 18e, voirie,

    On notera que la porte est légèrement ouverte pour permettre à l'artiste d'exposer pleinement son œuvre.

    Phénomène nouveau ? Initiative artistique pour la future Promenade urbaine ?

    Vous n'y êtes pas. Car voilà bien longtemps que nous signalons ces armoires éventrées. Voici ce que nous écrivions à la mairie du 18e le 26 mai 2015 :

    Voici une photo faite ce matin par l'un de nos adhérents, (désolée pour le sens de la photo). Nous vous la faisons suivre pour vous tenir informé de la situation, et nous comprenons bien que vu la fréquence des détériorations, les services ne peuvent pas passer leur temps à réparer. Toutefois, c'est peut-être une autre attitude qu'il faudrait adopter et réfléchir à qui peut avoir avantage à forcer les portes de ces armoires.
    Cette fois, il semble que seule la serrure ait été forcée, de façon à accéder au secteur. Peut-on penser qu'un individu se branche sur le secteur ? tout simplement ? ces armoires sont destinées aux commerçants, tous n'ont peut-être pas les clés... Nous ne savons pas comment et par qui est donné l'accès.

    ou encore le 7 octobre 2015 :

    Nous nous réjouissions ce matin sur notre blog du changement de fermeture de l'armoire électrique sous le viaduc du métro face au centre Barbara. Malheureusement nous venons d'apprendre qu'elle est actuellement ouverte.
    C'est franchement désespérant.

    On vous fait grâce des autres messages, vous risqueriez de ne pas aller jusqu'au terme de l'article. Depuis toutes ces années, les services ne trouveraient donc aucune solution de fermeture viable et durable, tout comme pour la fermeture des barrières du sous- viaduc entre la rue Guy Patin et le carrefour Tombouctou ? Difficile à croire... Ce sont pourtant ces multiples dégradations non réparées, ce mobilier urbain non entretenu, qui contribuent à donner une image négative du quartier.

    Tout cela malgré notre pugnacité à signaler tout dysfonctionnement dans l'espace public ! Combien de temps encore ? 

  • Budget participatif dans le 10e

    Les projets du Budget participatif 2017 sont en ligne, consultez-les !

    Nous allons y regarder de près et notamment, dans quelques jours, vous présenter  ceux du 18e où deux projets, soutenus par notre association, ont retenu l'attention de la commission de l'arrondissement.

    Aujourd'hui un regard sur les propositions faites dans le 10e...

    Cette année 25 projets, dont 8 en quartier populaire sont soumis au vote des parisiens, l’enveloppe du 10e arrondissement est de : 3 360 000 euros dont 1 436 000 euros pour les quartiers populaires. 

    N'oubliez pas : rendez-vous en septembre pour le vote !

    Comme nous, vous ne trouverez pas parmi ces 25 projets un cas spécifique à notre quartier. Le plus proche serait le projet n°10 dans la rubrique Culture et Patrimoine : il suggère une rénovation des belles grilles qui entourent l'église Saint Vincent de Paul et des réverbères éclairant le square Cavaillé-Coll. Toujours dans ce même square, l'association AJAM a proposé d'installer des équipements sportifs destinés à tout public, c'est le projet n°23 dans la rubrique Sports. 

    Pas de projet donc dans l'extrême nord de l'arrondissement, du côté de Barbès. Il est vrai que nous-mêmes n'avons pas coopéré lors de cette édition du budget participatif. La précédente (2015) ne nous avait pas été favorable, nos projets n'ayant pas passé la barre des commissions d'arrondissement et le projet de "promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad", comme la restructuration à venir de l'hôpital Lariboisière, semblaient faire de l'ombre à toute autre transformation sur ce territoire. Pour mémoire, nous avions proposé une fresque sur l'enceinte nord de Lariboisière. Les autres projets relevaient du 18e. Parmi ces nombreuses soumissions, seul le projet de mieux éclairer le viaduc du métro aérien avait été retenu (voir ci-dessous), puis validé par les habitants. D'après nos dernières informations, il sera porté en partie par la RATP, qui abondera également le budget et étendra la proposition au-delà de ce que nous proposions.

    Votre projet a été retenu...; mettre en valeur le viaduc.jpg

     

  • Dimanche matin ordinaire à Barbès

     paris,propreté

    Me voilà dehors pour aller à un vide grenier organisé sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Il est 8h. Devant chez moi, un homme à vélo planque un sac plastique sous une Autolib'. Des cigarettes probablement. Depuis que des vendeurs sont repoussés du kiosque, ils vont vers la sortie Patin du métro et je vois régulièrement des sacs déposés sous les voitures. Il y a deux jours, c'était à la suite d'une intervention de police.


    Quelques vendeurs sont déjà en activité mais il y a peu de clients. Le boulevard de La Chapelle et la placette Charbonnière sont jonchés de détritus. Rue de la Charbonnière, rue Caplat même état. Un employé de la boulangerie au carrefour avec la rue de Chartres nettoie le devant de la boutique, ramasse les canettes dans le caniveau, jette les cartons dans une grande poubelle. J'imagine que c'est ainsi tous les matins pour lui.


    Les abords de l'église sont propres mais aucune âme qui vive. Je me demande si le vide grenier a bien lieu. Du coup, je continue et reprends la rue Polonceau. Dans le square Léon, deux agents de la propreté sont au travail. Le lieu est agréable.


    Un adhérent d'Action Barbès se plaignant régulièrement de l'état de saleté du boulevard Barbès et du manque de nettoiement, je décide d'y passer. Côté impair, une voiturette à brosse s'active sur le trottoir. Côté impair, on a déjà lavé. mais je dois reconnaitre que si le trottoir est mouillé, il y a encore beaucoup de papiers et autres détritus. Donc, comment procèdent les  agents? Ils repassent après avec des balais? Quel intérêt?


    Un homme donne du pain aux pigeons. J'ai envie de lui adresser la parole puis je renonce. A quoi bon. Je l'ai fait de nombreuses fois sans succès.


    Autour du kiosque qui est déjà ouvert, c'est propre. Un seul vendeur de cigarettes en train de compter ses billets.


    L'eau continue de couler à flots sur le boulevard face au Louxor. C'est ainsi depuis une semaine malgré mes deux signalements à l'élu chargé de la propreté dans le 18e. Décourageant. Heureusement, le soleil pointe le bout de son nez.

    ***** Toute dernière minute, ce tweet :

    paris,propreté

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    Ne désespérons pas...

     

  • Petit tour d'après-marché à Barbès ou comment réduire les déchets

    Nous avons depuis plusieurs années alerté la Ville sur la mauvaise tenue du marché Barbès (voir nos articles ...). et sur la nécessité de réfléchir à sa réduction. Nous pouvons dire que sur le premier point, nous avons obtenu gain de cause. Les élus ont pris conscience des problèmes de non-respect des règles par de nombreux commerçants. Des actions volontaristes ont été menées l'an dernier et il y a du mieux. Par ailleurs, dans le cadre de l'opération Barbès Respire, la Préfecture de police a mis le paquet pour verbaliser les camions stationnés sur le trottoir le long de l'hôpital pendant le marché et ceux qui tardaient à repartir après le marché, sans oublier les contrôles pour empêcher les livraisons la nuit.

    Quant à la nécessité de réduire le nombre de stands, en supprimant notamment les volants et les étals de vêtements, en créant un espace convivial en son centre, dans le cadre de la Promenade Urbaine, aucune avancée n'est à noter. De plus, le déplacement du marché prévu initialement pendant les futurs travaux de réfection du viaduc n'aura pas lieu. C'était pourtant une belle opportunité à saisir que de le déplacer pendant environ un an pour le réduire et le ré-installer dans cette nouvelle configuration. Beaucoup d'élus l'avaient souligné (voir dernier copie) et nous nous en étions réjoui... trop tôt. On peut donc maintenant se poser légitimement la question de la volonté politique d'avancer sur ce point. Mais revenons à nos photos d'un samedi ordinaire.

     

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    Nous sommes ici vers la sortie du métro Chapelle, le long du terre-plein après le départ d'un camion. On notera que le commerçant n'a pas fait place nette et qu'il n'est pas le seul. Voyez-vous même.

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    Le trottoir qui longe l'hôpital Lariboisière n'est pas en reste. Un commerçant y a déposé des palettes. On comprend la préoccupation de la direction de l'hôpital qui ne cesse de répéter qu'il faudra compter avec les travaux du futur Lariboisière et son entrée principale boulevard de la Chapelle!

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    Puisque la ville dit vouloir améliorer les marchés parisiens, il faudra bien s'atteler à celui de notre quartier. Les déchets y sont trop nombreux, déchets dus à d'énormes quantités d'aliments qui sont trop avancés et donc pas vendables. La qualité est aussi à revoir.

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    Allez, on s'y met?

     

     

  • Déjeuner au bord de... la ”Promenade Urbaine”

    En attendant l'ouverture de la brasserie Barbès, nous avons testé le Terroirs des gourmets situé 1 rue Caillié à l'angle du boulevard de la Chapelle près du métro Stalingrad mais encore sur le territoire du 18e. Sa page Facebook en complément !

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    Ouvert depuis octobre 2013, le lieu bien accueillant propose quelques tables côté restauration ...

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    ... et une épicerie fine avec des produits du terroir de qualité (pas forcément bio) et des vins de producteur.

    restaurant, 18ème, épicerie fine

    La mairie du 18e qui cherche à ouvrir des lieux différents en pieds d'immeubles notamment gérés par la Siemp (société d'économie mixte de Paris) a ouvert le local à candidatures : un jeune ingénieur en chimie a décidé de tenter un autre métier et a  investi l'endroit. Une installation facilitée par un loyer modéré et une belle opportunité pour se lancer même s'il lui a fallu suivre une formation en œnologie entre autres. D'après le gérant du lieu, ce commerce a reçu un très bon accueil et était attendu dans le quartier. Il y avait certes des questionnements en terme de sécurité mais finalement rien à signaler depuis l'ouverture. On y croise, le midi, une clientèle qui travaille dans le secteur et qui, le soir, se diversifie. La maison pratique aussi des soirées dégustation. L'équipe est plutôt optimiste. D'autant que cette ouverture arrive après celle du 38 Gourmet situé rue de Torcy ouvert il y a trois ans, déjà. Dans la foulée elle a été suivie, il y un mois par celle de Au Temps  gourmet au 22bis rue de l'Ourcq dans le 19e. Vous l'aurez compris, il s'agit d'une collaboration puisque que le concept est le même : restauration et épicerie fine avec des fournisseurs communs. Toutefois, les cartes sont  différentes.

    Nous avons fait quelques photos pour vous tenter. Malheureusement, le temps nous a manqué pour nous attabler !

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    Le 38 Gourmet rue de Torcy

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    Le lieu est plus petit et ne dispose que de quelques tables . Il est prudent de réserver.

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    Au Temps Gourmet dans le 19e, juste de l'autre côté du canal de l'Ourcq

    restaurant, 19ème, épicerie fine

    Une quarantaine de couverts dans le coin restaurant

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    Une partie de la grande épicerie

  • Réunion de voisins rue Caplat : échanges et convivialité

    La semaine dernière, une trentaine d'habitants des rues Caplat, Charbonnière, Goutte d'or, Polonceau, pour l'essentiel,  se sont retrouvés dans un vaste hall d'immeuble pour faire connaissance. Une fête de voisins en quelque sorte, mais pas à la date habituelle. C'est le "ras le bol" de la situation aux abords de la placette Charbonnière mais aussi à l'entrée du métro Guy Patin les jours de marché et la nécessité d'engager des actions qui ont mobilisé.

    Pétition, mails envoyés aux élus de l'arrondissement, à Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité, n'ont pas permis d'avancer malgré des réponses et une promesse de rendez-vous. Alors que faire ? Comment agir efficacement ? Pas question ce soir-là d'en débattre et de se mettre d'accord, mais davantage de créer des liens pour s'organiser ensuite.

    rue Caplat, 18ème,

     Les photos qui montrent l'insupportable situation du micro-quartier exposées

    rue caplat, 18ème,

    Pour prendre connaissance des messages adressés aux élus

    Action Barbès était invitée pour présenter ses actions et sa ligne directrice de fonctionnement. Travailler sur l'espace public et notamment sur le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad peut être une des pistes pour améliorer la vie de ce micro-quartier. Pour celles et ceux que cela intéresse, la discussion pourra se poursuivre lors de notre Assemblée Générale du 12 novembre à la salle Saint-Bruno. Ensuite, les habitants s'organiseront comme ils le souhaitent. Pour certains, ils ont néanmoins d'ores et déjà dans l'idée  de s'investir activement avec Action Barbès et proposer des projets constructifs pour améliorer leur micro-quartier. De notre point de vue, une chose est sûre, les problèmes d'occupation des espaces publics ne se résoudront pas en les repoussant un peu plus loin.

    Quoiqu'il en soit, la réunion fut fort sympathique, la sangria ainsi que le couscous étaient au programme.

    fete des voisins rue Caplat oct 2014.JPG

  • Tout le monde n'était pas en vacances à Paris

    paris,Barbès,marché-de-la-chapelle,viaduc,rassemblement,ventes-illicitesPendant des mois, les forces de police du 18e ont mené des rondes, à pied ou à vélo, autour de la station Barbès, pour empêcher l'installation des marchés parallèles, qu'on ne peut pas vraiment appeler "marché aux puces" ou "marché des biffins". En effet, on y trouve toutes sortes de denrées, et toutes sortes de personnes, majoritairement précaires. Les rondes ne sont pas effectuées tout au long de la journée. Les marchands l'ont bien compris, et comme à Belleville, ils attendent le départ de la police pour s'installer. A la moindre alerte, ils s'éloignent pour revenir un peu plus tard.  Ce ne sont pas les perspectives d'augmentation continue du chômage qui vont changer la donne rapidement et épuiser les réserves de vendeurs occasionnels qui viennent ici rencontrer un acheteur tout aussi occasionnel que les premiers.

    Les abords du marché de La Chapelle et de la station de métro ne sont pas les seuls emplacements où se développe cette activité. Le Mail Binet, la porte Montmartre, le terre plein du boulevard de Belleville, les abords de la Porte de Montreuil, et d'autres sans doute que nous ne connaissons pas. Les lieux changent aussi en fonction de la pression exercée par les forces de police. Ici pas de mini Tours Eiffel ou de colifichets, importés en grande quantité dans des containers chinois, vendus par de pauvres bougres qui payent ainsi leur droit de passage - leur dette à un réseau mafieux - sans fin.... Non, une misère banale, des petits arrangements, de la débrouille ordinaire avant le grand cataclysme ou avant des jours meilleurs...  Quand, au matin, on remarque des personnes fouillant dans nos poubelles d'immeuble, on peut raisonnablement penser que ce qu'elles trouvent sera revendu quelque part... Il semble que les denrées alimentaires ne soient plus aussi présentes que l'été dernier lorsque nous avions fait un premier article sur le sujet. Les banques alimentaires avaient été priées d'être plus vigilantes au niveau du stockage. 

    En y regardant de plus près et en oubliant le caractère non autorisé, non structuré de ces marchés, qu'est ce qui les différencie des vide greniers bobo qui fleurissent dans tous les arrondissements de Paris, dès les premiers beaux jours ?

    L'article du Parisien du 11 juillet nous avait échappé et les informations que relatait Cécile Beaulieu aussi. Le phénomène est trop important, trop présent un peu partout pour qu'on ne le voit que sous la forme d'une entorse à l'ordre public. La création de nouveaux "carrés aux biffins" est-il une solution en attendant ? Des réseaux ne profitent-ils pas de la situation de pauvreté de certains vendeurs ? Beaucoup de questions, beaucoup de misère, peu de réponses satisfaisantes. 

  • PARIMAGINE : une page se tourne...

    La maison d'édition Parimagine, connue aussi sous le nom de "La Photothèque des Jeunes Parisiens", cesse prochainement son activité.

    Fondée et dirigée par Jean-Louis Célati, cette maison éditait des livres sur Paris, grâce à la passion de son responsable et des quelques salariés et bénévoles. Cet éditeur est aussi connu pour son fonds photographique remarquable sur Paris, riche de 20 000 documents, cartes postales et photos de presse sur les rues du vieux Paris et celles de certaines communes de la région Ile-de-France.

    editions,livres,vieux-paris,cartes-postales,photos,patrimoine,histoire,ruesCette page se tourne. Aussi cette maison vous invite-t-elle donc à pousser sa porte, au fond d'une petite cour dans le 2e arrondissement, dans le quartier du Sentier.

    En effet, l'éditeur solde l'ensemble de ses publications à près de 60 %. Les ouvrages disponibles à la vente sont répertoriés sur cette page de leur site.

    Vous pourrez aussi feuilleter les très nombreux classeurs comprenant les 8 000 photos de rues, classées par arrondissement, et les quelques centaines de photos de presse, et vous offrir des tirages de ces photos, dans le format de votre choix, à partir de 5 € par tirage (prix en fonction de la taille du tirage).

    Les photos disponibles pour les tirages sont également consultables en ligne.

     

    La Ville devrait, en principe, acquérir ce très important patrimoine photographique, après la cessation d'activité de cet éditeur. 

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    Alors n'hésitez pas, rendez-leur visite et offrez-vous quelques unes de leurs publications ou photos.

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    Cette maison est située au:

    9 rue de Mulhouse dans le 2e

    Code d'accès de l'immeuble: A1248, puis au fond de la cour

    Métro: Sentier (ligne 3) ou Bonne Nouvelle (lignes 9 et 8)

    Horaires: 10h à 13h - 14h à 18h

     

    Le mieux est de téléphoner pour confirmer, au 01.45.08.11.97.