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  • Montmartre : protection du commerce de proximité au conseil de quartier

    paris,18e,montmartre,conseil-d-arrondissement,voeu,conseil-municipal-du-18e,conseil-de-quartier,artisanat,commerces,protection,pluLe dernier Conseil de Quartier de Montmartre, tenu le 2 décembre 2014 sur le thème "modification du PLU : quels enjeux pour Montmartre" s'est déclaré unanime sur la nécessité de prévoir une extension de la protection particulière de l'artisanat (définition) à la totalité de Montmartre, seul outil disponible à ce jour pour permettre une protection du commerce de proximité. En effet, cette protection, bien qu'imparfaite, peut permettre de maintenir autant que possible un type de commerces assurant une vie de quartier satisfaisante et limiter l'implantation de magasins de grandes marques. Devant cette unanimité, il avait été convenu qu'un vœu, à l'initiative du conseil de quartier, serait proposé en ce sens au prochain conseil d'arrondissement (voir notre article du 10 décembre dernier). 

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Montmartre, réunie le 6 janvier 2015, a ainsi élaboré un voeu intitulé "pour la protection du commerce de proximité dans le quartier Montmartre- modification du PLU prévue en 2015", sur la base d'une proposition réalisée par ACTION BARBES, membre du collège association de l'équipe d'animation. Ce voeu sollicite ainsi une extension du périmètre de protection particulière de l'artisanat à minima aux rues suivantes :

    • . rue des Abesses en intégralité;

    • . rue Lepic en intégralité;

    • . rue des Martyrs, au nord du boulevard de Rochechouart;

    • . rue Caulaincourt, entre la rue Joseph de Maistre et la rue du Mont Cenis;

    • . rue Durantin entre la rue Ravignan et la rue Tholozé;

    • . rue Tholozé;

    • . rue Custine entre la rue Ramey et la rue du Mont Cenis;

     

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    Toutefois, l'équipe d'animation du conseil de quartier a eu une mauvaise surprise le jour même de la réunion, calée après beaucoup d'efforts, pour mettre la touche finale au voeu. En effet, M. le Maire du 18e avait transmis le 5 janvier 2015, la veille donc, à Mme POLSKI, adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce, de l'artisanat et des professions libérales et indépendantes, un courrier listant les rues pour lesquelles la mairie du 18e sollicite une extension de la protection commerciale et artisanale dans le cadre de la modification du PLU.

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    Cliquer sur l'image pour ouvrir le courrier

     

    M. DAVIAUD, élu référent membre de l'équipe d'animation, a expliqué que ce courrier faisait suite à une demande tardive de l'Hôtel de Ville transmise le 22 décembre 2014 et sollicitant une proposition de la part des mairies d'arrondissement pour le 6 janvier 2015. En effet, le délai était court et courrait pendant les fêtes de fin d'année. Ces propositions étaient à élaborer selon les critères de classement des voies retenus par l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) et transmis aux mairies d'arrondissement, décrits ci-dessous :

    • . Sur les voies protégées par la protection simple, la densité est actuellement de 11 commerces/100 m de voie en moyenne. Les tronçons de voies ayant une densité supérieure à 8 commerces pour 100 m de voie sur une longueur égale ont été examinées et ont permis de sélectionner les nouveaux axes à protéger qui [...] sont proposés [aux maires d'arrondissements]

    • . La protection renforcée vient compléter la protection simple en cas de construction ou reconstruction d’un immeuble. Elle s’applique actuellement sur de grands axes parisiens.

    • . Sur les voies protégées par la protection particulière de l’artisanat, la densité est actuellement de 18 commerces/100 m de voie en moyenne et un peu plus de 5 artisans pour 100m. La démarche suivie pour repérer les axes nouveaux pouvant être protégés a reposé sur trois conditions complémentaires : une densité de commerces supérieur à 10 commerces pour 100m de voies, une densité d’artisans supérieur à 5 et un nombre suffisant de commerces alimentaires traditionnels (bouchers, boulangers, crémiers, poissonniers, traiteurs, etc.).

     

    Dans ces conditions, la mairie du 18e n'a pas été en mesure de consulter les conseils de quartier. ACTION BARBES constate que cette absence de concertation est fortement regrettable, d'autant plus que le conseil de quartier Montmartre s'est engagé activement dans une réflexion sur ce sujet.

    Devant cette situation, l'équipe d'animation du CQ Montmartre a souhaité maintenir l'émission du voeu lors du prochain conseil d'arrondissement du 18e prévu le 26 janvier, avec la demande qu'un additif au courrier transmis le 5 janvier soit effectué. L'objectif est clairement d'intégrer les rues complémentaires identifiées par l'équipe d'animation dans les demandes de protection particulière de l'artisanat (seules les rues des Abbesses et Caulaincourt sont listées dans le courrier de M. le Maire à Mme POLSKI).

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    Cliquer sur l'image pour ouvrir le voeu.

     

    Il reste à espérer que ce voeu sera approuvé et que la mairie du 18e fera tout son possible pour que ces rues fassent l'objet d'une protection renforcée dans le cadre de la modification du PLU.

  • Budget participatif : on en parle demain à la mairie du 10e

    La mairie du 10e organise mardi 20 janvier à 19h une réunion publique sur le budget participatif 2015  (salle des mariages).

    Habitants, conseils de quartier, associatifs sont conviés à cette réunion pour tenter de faire émerger des projets. Les élus présenteront la démarche et le calendrier. Action Barbès sera à ce premier rendez-vous.

    Nous avons posé quelques questions précises à Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée de la démocratie locale. Davantage d'informations donc dans un prochain article.

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    A savoir: si vous souhaitez lancer une idée, une plateforme est en ligne sur le site de la ville de Paris pendant deux mois.

     

  • Sous viaduc du pont Saint-Ange : l'antichambre de Calais

    Notre projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad progresse, si ce n'est dans les faits au moins dans les esprits et notre association va tout faire pour que cela continue. Mais, avant une quelconque progression, nous ne pouvons ignorer la situation actuelle des migrants en attente d'un voyage compliqué vers l'Angleterre ou plus loin, outre-atlantique. Situation très préoccupante, tant du point de vue humain que du point de vue sanitaire. Notre projet d'un espace continu de promenade se heurte à leur présence. Humainement, nous ne pouvons faire comme s'ils n'existaient pas et demander à ce que le "problème" soit traité...  Il faut considérer les hommes et non l'occupation illicite et leur statut de clandestins. Sans une solution d'hébergement temporaire dans des locaux appropriés, plutôt dans le 10e, car la proximité des gares jouent un rôle important, sans l'aide d'une association caritative, sans un financement ad hoc, nous ne serons pas en mesure de faire avancer le dossier. Aussi, soyons clairs, dans le cadre du projet de promenade urbaine, régler, ou essayer de régler la question des migrants est une priorité. C'est ainsi que notre association a demandé au Secrétariat général de l'Hôtel de Ville, lors du dernier comité de pilotage Barbès, que le cabinet de Dominique Versini, adjointe chargée de la lutte contre l'exclusion et la précarité, soit représenté dans les prochains groupes de travail. Et peut-être des associations comme Emmaüs.

    Dans cette vidéo que nous vous proposons, la conclusion est de la responsabilité des auteurs, mais les faits sont tenaces et les migrants ne disparaîtront pas par magie. Sous le viaduc du pont Saint-Ange, non plus. Ne faisons pas comme si des aménagements interdisant leur installation dans cet espace allaient être LA solution. Pas plus que les palissades un temps ne l'ont été, ni la clôture par des grilles, ni l'occupation par des matériaux d'Eurovia... Des mesures analogues ne feront que déplacer les installations, les repousser.

     

    En décembre (18.12.2014) une manifestation à Calais, en ville, réclamait un changement de politique. Les expulsions n'étant pas aux yeux des organisateurs une solution, ni digne, ni efficace. (voir la vidéo ci-dessous) La présence des migrants à Calais est une longue histoire. On se souvient de la fermeture du centre de Sangatte, le 23 mai 2002, seulement trois ans après son ouverture. Fini le soi disant "appel d'air de l'immigration clandestine dans le monde". Sans qu'aucune amélioration à terme n'en résulte. Une réflexion à froid, éclairée, prenant la vraie mesure du problème, aurait dû apporter des solutions plus pérennes et plus humaines que le statut quo. C'est Calais et sa maire, qui ont fait pencher la balance récemment vers l'action : "Beauvau a confirmé mercredi la création d'un accueil de jour pour clandestins à Calais, sur demande de la maire Natacha Bouchard (UMP)". (voir article du Figaro du 4 septembre 2014). Sans garantie de succès. La France n'est pas seule en cause, l'instabilité de l'Afrique y est pour beaucoup.

     

    Il y a quelques jours, nous avons appris que l'ONG Human Rights Watch a montré du doigt la France et les conditions que sa police réserve parfois aux populations migrantes.  Lire l'article de Libération du 20 janvier dernier. Ou celui du Monde du même jour. Nous ne prendrons pas position sur des faits qui se passent à Calais. Ici à Paris, il ne semble pas qu'il faille déplorer des violences de cet ordre. Mais, les conditions de vie sous ce viaduc battus par les vents du nord, sans sanitaires, sous des tentes légères, sont déjà une grande violence en soi. 

    Pour mieux comprendre lire le témoignage d'Olivier Favier dans dormirajamais.org où il dépeint les réfugiés sous le viaduc. C'était en septembre. 

     

  • Un nouveau musée dans le 9e

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    Un nouveau musée a ouvert ses portes récemment près de chez nous ! Il s'agit du PHONO Museum situé au 53 boulevard de Rochechouart, juste devant La Cigale, à deux pas de Barbès.

    Au milieu du XIXe siècle, on a fixé les images avec des photos. Même si la chose était assez nouvelle, elle ne constituait pas une révolution culturelle puisque depuis toujours les dessins et les peintures ont fixé ce que nous voyons. Mais le son ? Ce que nous entendons ? Si les portraits de Louis XIV ou de Mozart voire les fresques préhistoriques sont bien parvenus jusqu'à nous, qu'en était-il des voix, des sons ? Aucun son jamais n'avait été enregistré jusqu'à la révolution technologique de la fin du XIXe siècle. C'est cette aventure du son enregistré que présente ce nouveau musée, toutes les évolutions technologiques du cylindre au fichier numérique en passant par les 78 tours et les disques vinyles.

    Le magazine Le Point y a consacré un article très complet avec vidéos qui vous présente le musée "La voix de son maître".

    TF1 lui a aussi consacré un reportage :

     

    Le musée organise aussi des concerts les premiers dimanches de chaque mois. Le 1er février, il nous propose un concert de musique savante du Proche Orient sous le titre "Hommage à la musique d'Alep". Deux musiciens jouent en alternance oud (genre de luth) et percussion.

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    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Info pratiques:

    53 boulevard de Rochechouart - 75009 Paris

    Métro : Pigalle ou Anvers

    Visite libre en individuel du jeudi au dimanche de 14h à 18h - prix 5€

    Visite guidée en groupe sur réservation à phonoplanete@gmail.com (minimum 5 personnes maximum 20) - 10€/personne

    Page Facebook : PHONO Museum Paris - La grande aventure du son enregistré

    Et pour le plaisir, une dernière vidéo qui fait bien comprendre les difficultés des débuts :

     

  • Lancement du budget participatif dans le 10e

    Une salle des fêtes bien remplie par une soixantaine de personnes issues pour la plupart des équipes d'animation des conseils de quartier et du milieu associatif. Rémi Féraud, maire du 10e, tenait à lancer rapidement cette initiative annoncée dans le programme de campagne de la maire de Paris. "Cette démarche n'a qu'un seul défaut", a-t-il précisé, "le temps passe vite et elle est complexe". En effet, la date butoir de fin de remise des propositions est le 15 mars, soit à peine deux mois. Si chaque habitant peut participer par l'intermédiaire du site "Madame la maire, j'ai une idée", conseils de quartier et associations auront bien peu de temps pour organiser des réunions et monter des projets d'investissement pour l'arrondissement.

    En septembre, nous avions publié un article sur le budget participatif avec nos questionnements d'alors. Par ailleurs, sur le site de la ville de Paris (ici),on peut avoir une idée du dispositif. Nous ne reviendrons donc pas sur l'ensemble de l'information (voir ici).

    Ce que nous savons du calendrier : après la date limite de dépôt des propositions, mi mars, les services de la ville procéderont aux expertises techniques pour une pré-sélection des projets qui seront présentés en juin. En septembre, on passera au vote, ou plus exactement aux votes puisqu'il y aura les projets à l'échelle parisienne et ceux des arrondissements. Les choix seront confirmés en décembre.

    Dans le 10e, l'enveloppe se monte à un peu moins de deux millions d'€ pour 2015. Ce qui représente le maximum autorisé, soit 30% de la dotation d'investissement d'intérêt local de l'arrondissement.

    Des permanences sont prévues pour l'accompagnement du dispositif (du lundi au vendredi 9h-12h; 14h-16h30). Elles seront tenues par la nouvelle coordinatrice des conseils de quartier, par une "ambassadrice du budget" et par la Direction Générale des Services. La Maison des associations et de jeunes entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire pourront également apporter une aide.

    Sylvain Raifaud, conseiller d'arrondissement du 10e chargé de la Démocratie locale, avait choisi d'innover dans la forme en proposant, après une présentation générale, une réflexion par petits groupes pour faciliter les échanges.

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    Nous ne citerons pas l'ensemble des idées émises ce soir-là mais quelques suggestions susceptibles de correspondre aux contraintes du budget participatif.

    Une forte préoccupation, le verdissement et l'écologie :

    Végétaliser la rue d'Alsace avec idée d'une contre terrasse partie basse de la rue, bacs à compost sur l'espace public, créer un jardin partagé vers le Canal Saint-Martin, verdir la place du Colonel Fabien, végétaliser les pieds d'arbres...

    Mais aussi la solidarité et le lien social :

    Renforcer l'hébergement des demandeurs d'asile, création d'une bagagerie et de bains-douches, un lieu de type recyclerie, café associatif pour les enfants, investir dans les associations pour le "vivre ensemble", créer une école de cuisine pour les chômeurs,  aménagements pour les personnes à mobilité réduite, installer davantage de bancs, des urinoirs pour les femmes...

    Ou encore des aménagements :

    Eclairage d'impasse, aménager les kiosques et d'autres espaces pour faire de la musique, créer des parcours sportifs, revoir la signalétique des rues, repeindre les pistes cyclables, équiper les écoles pour le théâtre et la musique, restructurer le boulevard de Denain, investir dans l'étude d'aménagements pour la Gare de l'Est...

    Sylvain Raifaud a précisé en fin de réunion que certains projets non retenus pourraient être réinvestis par les conseils de quartier qui ont, rappelons-le, leur propre budget d'investissement.

    Pour quelques précisions, nous avions posé des questions à Pauline Véron, adjointe à la Maire de Paris chargée de la démocratie locale. C'est ici.

     

  • La Métropole du Grand Paris

    paris,métropole grand parisQuelles sont les différences entre le projet de Métropole du Grand Paris et l'association Action Barbès ? Oh la drôle de question ! Quelle prétention. Eh bien, à la taille près, il n'y en a pas. Lors d'une très instructive réunion tenue le 20 janvier à la mairie du 18e à propos du projet de métropole, il a été dit que les objectifs du projet étaient l'amélioration du cadre de vie, la réduction des inégalités, le développement urbain, social et durable ainsi que le renforcement du rayonnement, exactement les mêmes objectifs pour la métropole que l'association a pour le carrefour Barbès et ses environs.

    Trêve de plaisanterie.

    Le projet de Métropole du Grand Paris est ....

    .... à peu près sur ses rails. La loi votée mi 2014 sur le sujet en fixe les principaux contours même si ceux-ci font encore l'objet d'une discussion complémentaire au Parlement pour en ajuster le fonctionnement. Voir aussi le rapport d'information parlementaire sur le sujet.

    A l'inverse des grandes métropoles françaises comme Lyon, Bordeaux ou Lille, Paris n'a pas participé à la création de structures intercommunales, elle est restée sur son Aventin. L'évolution des choses fait qu'aujourd'hui la mutualisation des ressources est devenue nécessaire sur nombre de sujets.

    Telle qu'il se présente à ce jour, le projet de métropole parisienne regroupe les départements de la Seine (Paris), des Hauts-de-Seine, du Val de Marne et de la Seine-Saint-Denis. Au total 124 communes pour 762 km2 et 6,7 millions d'habitants soit 10% de la population française. Ses objectifs sont ceux mentionnés plus haut : améliorer le cadre de vie, réduire les inégalités, développer un modèle urbain, social et économique durable, renforcer le rayonnement. Le projet repose sur une répartition des compétences entre les différentes structures existantes à savoir communes, intercommunalité, départements, région Ile-de-France et bien sûr Etat. Ses ressources financières, transfert de la fiscalité des entreprises et de dotations de l'Etat perçues par les communes, devraient être de 4,1 milliards d'€ sans création de nouvel impôt ni augmentation des impôts existants. La nouvelle structure s'inscrira naturellement dans le mouvement de mondialisation que connait notre économie et sera bien placée par rapport à ses concurrentes que sont Tokyo ou New York par exemple. A en croire les experts, elle sera une des zones où la concentration de chercheurs et d'enseignants est une des plus fortes au monde, sans compter sur son potentiel touristique qui fait d'elle la région la plus visitée au monde avec 49 millions de touristes par an dont 30 pour le seul Paris.

    La mise en place de cette nouvelle structure va de 2016 (création au 1er janvier) à 2020 (élection du conseil métropolitain au suffrage universel) en passant par le transfert des compétences en 2018/2019.

    Un conseil de la métropole (législatif) sera créé. Elle aura un Président et des Vice-présidents (exécutif) un peu à l'image du conseil de Paris, de la Maire et des adjoints.

    Voici la présentation faite à la réunion du 20 janvier. Celle-ci est très claire et assez complète.

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    Cliquer sur l'image pour télécharger le fichier PDF

     

    Alors bien sûr les questions ne manquent pas. Si le principe de cette nécessaire mutualisation inter-communes semble justifié, l'ajout d'une nouvelle structure dans ce qu'il est convenu d'appeler désormais le mille-feuilles administratif ne va pas sans poser problèmes. Encore une couche diront les grincheux. Il y a du vrai là-dedans. L'idée de base est une répartition des compétences des structures mais cette répartition sera t-elle effective ? Comment sera assurer la cohérence des décisions prises à différents niveaux les unes avec les autres ? D'autant que la loi de 2014 ne supprime pas la règle de compétence générale des communes par exemple, règle à laquelle les élus locaux sont très attachés et certainement pas prêts à se séparer comme ça. La question de ce que fera cette métropole, de la politique qu'elle suivra et donc la question démocratique se posent également. La loi fournit un cadre mais ne décrit pas l'image qu'il y aura dans ce cadre. Ensuite, il faut aussi noter que tel qu'il est aujourd'hui, le projet s'intéresse essentiellement aux questions économiques et sociales et que la Culture par exemple en est absolument absente. Enfin remarquons que le développement de ce projet va dépendre du bon vouloir des femmes et hommes politiques, à savoir qu'il sera nécessaire de trouver des compromis pour satisfaire tout ce petit monde et que bien souvent hélas, ces compromis ou consensus se font a minima. La difficile adoption du texte par le Sénat en fin de semaine dernière suite à un compromis passé entre l'UMP/UDI et le gouvernement n'est pas de bon augure à cet égard. Ne soyons pas trop négatifs mais n'éludons pas non plus les problèmes.

     

    Prochaine réunion : mercredi 4 février à 18h45 - salle des fêtes de la mairie du 10e

     

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  • Un an après ... CoopaParis victime de son succès

    Samedi matin, 38 rue Myrha. Une file joyeuse et bon enfant s’étire derrière la caisse. On s’enquiert des nouveaux produits. On veut renouveler son adhésion pour 2015. Une poussette se fait tout petite dans un coin, un panier dans un autre. Des légumes, livrés tard, attendent patiemment d’être disposés pour la vente. Les blagues fusent entre deux bousculades. On se faufile devant le présentoir aux lentilles pour attraper des pâtes, au fond de la boutique. On entrouvre un réfrigérateur pour attraper des saucisses. Il y a foule. D’ailleurs, il y a ceux qui préfèrent venir un autre jour, jugeant que le samedi matin, l’affluence est trop grande.

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    Devant la boutique - photo Pierre Bazin


    La Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or ou CoopaParis qui a inauguré sa boutique il y a un an au 38 rue Myhra, est victime de son succès : 450 foyers adhérents, soit quelque 800 membres, « c’était nos objectifs initiaux pour la fin 2015 ! », souligne Christophe Pradal, un des fondateurs de CoopaParis. Et cela, grâce au seul bouche à oreille ou presque, puisque aucune recherche active de coopérateurs n’a été faite.

     

    Participation réinventée

    Ses principes ont séduit une clientèle venue de tout le 18e arrondissement (et parfois au-delà) : une association de consommateurs en lien direct avec des producteurs ; le choix de la proximité ; des produits de qualité, souvent bio et à juste prix* ; la défense de l’agriculture paysanne ; une vocation solidaire. Sa gamme de produits, également, avec 50 fournisseurs différents : charcuterie et viande ; pain 100 % bio fabriqué spécialement pour CoopaParis par la boulangerie Tembely, au coin de la rue ; fromages ; tisanes, confitures, pâtes, jus et légumineuses…

    *Autrement dit, le prix qui permet au producteur de vivre de son travail, au consommateur d’acheter et à la coopérative d’exister.

    Le projet est entièrement autogéré : les décisions se prennent à mains levées une fois par mois dans le cadre d’une réunion aux allures d’Assemblée Générale. « Ce projet vit et existe grâce aux coopérateurs, se félicite Trinka Petitmermet, cofondatrice de CoopaParis. Certes, il reste beaucoup de choses à faire, l’organisation doit être améliorée. Mais on invente et on réinvente la participation ! »

    paris,coopérative-alimentaire

     Vote à mains levées pendant une réunion mensuelle au Lavoir Moderne Parisien


    Recherche local désespérément

    « Le seul frein au développement, aujourd’hui, c’est donc le local, trop petit, avec une superficie de 32m2 seulement » regrette Christophe, un familier de ce type d’entreprise puisqu’il est aussi le co-fondateur de l’Amap de la Goutte d’Or, en 2006. « En outre, notre bailleur actuel, privé, souhaite vendre son local ». CoopaParis a même déjà décroché une subvention de la fondation Carasso avec l’engagement d’un soutien sur trois ans, pour financer l’achat d’une chambre froide supplémentaire et d’autres équipements à installer dans un local plus grand, doté de surfaces de stockage et d’accueil aux dimensions du projet actuel.

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    Dans la boutique. À gauche, Christophe Pradal.

    Au second plan, avec le gilet rouge : Trinka Petitmermet


    « On peut parfaitement payer le loyer ! Mais à la Goutte d’Or, le parc privé est limité, surtout pour les locaux d’une surface supérieure à 80 m2, on espère donc obtenir un local d’un bailleur social », indique Christophe. Depuis six mois, la coopérative recherche activement des locaux, a sollicité des élus du 18e arrondissement et même écrit au maire. En espérant une réponse…

     

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    Deux coopératrices apprennent le maniement de la caisse

     

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    CoopaParis vend de plus en plus de produits frais, fruits et légumes notamment

     

  • Le kiosque de Château Rouge

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    Le kiosque à journaux de Château Rouge

     

    Le kiosque situé à l'entrée du métro Château Rouge est fermé depuis le 3 janvier 2015 pour une durée de deux années, au moins. Cette fermeture est liée aux futurs travaux de rénovation de la station de métro (voir notre article du 21 novembre dernier). Il est à noter que la RATP et la mairie du 18e avaient annoncé initialement une fermeture fin 2015 et que nous n'avons croisé aucune information sur les causes de cette fermeture anticipée.

    Dans son numéro de janvier, le journal Le 18e du mois précise que le kiosque sera démonté seulement en mars 2015 mais, qu'en raison de la réaffectation du kiosquier au point de vente de la place de Clichy (devant la librairie) dès début janvier, la fermeture a été effective aux premiers jours de l'année. Une solution avait été proposée pour maintenir les ventes jusqu'à la date de démontage mais cela n'a pu être concrétisé.

    Le kiosque devrait rouvrir à la fin du chantier de rénovation de la station (1e semestre 2017), avec une implantation modifiée, notamment en le tournant vers la station de métro et en prenant en compte la présence de la piste cyclable, concrètement pour chercher à limiter les conflits d'espaces avec les cyclistes. Devant l'occupation importante de la place du Château Rouge, nous souhaitons vivement que la localisation précise du kiosque soit définie en concertation avec les riverains et leurs associations.
     
    Il est dommage qu'une solution permettant le maintien d'un kiosque pendant les travaux n'ait pas été trouvée car le quartier dispose de peu de marchands de journaux (le marchand le plus proche, situé 26 rue Ramey, a fermé en 2014 et sera remplacé par l'agrandissement de la pharmacie mitoyenne). En attendant, la solution sera de prendre le journal chez Samir, notre ami le kiosquier devant l'escalier monumental de la station Barbès-Rochechouart.

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    Le kiosque à journaux à Barbès Rochechouart tenu par le sympathique Samir

     

  • Cherchez l’erreur à l’ICI

    « Ce que j’aime beaucoup dans cette exposition, c’est qu’elle est parfaitement accessible au plus grand public, car elle montre comment la guerre s’immisce dans la vie quotidienne », commente Younes Rezzouki, chargé de la médiation à l’Institut des Cultures d’Islam (ICI). Accessible, cette exposition est aussi très efficace, car les œuvres retenues composent un ensemble d’une très grande cohérence et sont toutes d’une grande beauté plastique.

     

    Grenade ou grenade

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    Shadi Ghadirian, Nil, Nil

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    Shadi Ghadirian, Nil, Nil

     

    Sur cette photo de l’Iranienne Shadi Ghadirian au léché pictural, l’aspirateur est rangé dans une besace militaire ; une grenade trouve sa place dans une corbeille de fruits. Un couple, mis en scène par une de ses compatriotes, Gohar Dashti, convole en justes noces, accroche le linge à sécher ou se lève le matin sur fond de soldats courant l’arme au poing ou d’hélicoptères de combat. L’Egyptienne Nermine Hammam introduit, quant à elle, des photos d’actualité – ou des clichés pris par elle – dans des tableaux orientalistes ou des paysages de cartes postales.

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    Gohar Dashti, Today life and war

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    Nermine Hammam, Wateco-An Akmee's admirers

     

    Dans ses autoportraits soigneusement mis en scène, Raeda Saadeh témoigne de manière souvent ironique de la difficulté d’être palestinienne – une valise à la main, un pied dans un bloc de ciment, aussi prête qu’incapable de partir. « Quant à la Jordanienne Tanya Habjouqa, elle a été bien accueillie en Palestine, car elle ne cherchait pas à montrer les habituelles images de violence mais s’intéressait aux loisirs des habitants de Gaza et Cisjordanie », explique Younes. Elle a ainsi produit une série au titre explicite, Occupied pleasures.

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    Raedah Saadeh, Penelope-Fairy Tales series

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     Tanya Habjouqa, Occupied pleasures

     

    100 % féminin

    Au total, ces six femmes proposent une série de décalages féconds dans les scènes de la vie de tous les jours. Si bien que « la banalité du quotidien devient une forme de résistance face à la destruction », écrit Michket Krifa, commissaire de l’exposition : « Comment résister sinon en considérant que la vie continue et que finalement c’est la guerre qui est une anomalie, un intrus ? »

    Cette exposition 100 % féminine s’accompagne d’une programmation qui l’est tout autant, avec des conférences, des lectures, des rencontres, des projections et des performances. Dans ce cadre, l’émouvant film syrien Eau argentée, de Wiam Simav Bedirxan et Ossama Mohammed sera projeté au Louxor jeudi 12 février à 20 heures. Le 10 février, c’est aux résistantes de la guerre d’indépendance algérienne qu’il sera rendu hommage à travers le documentaire 10949 femmes de Nassima Guessoum, à l’ICI.

     

    ICI - 56 rue Stephenson et 19 rue Léon

    Jusqu’au 19 avril

    Visite commentée prévue les samedis 14 février, 14 mars et 11 avril à 15 heures.

    Toutes infos sur le site de l’Institut : www.ici.paris.fr

     

  • Révision du PLU : où en est-on ?

    paris,plu,environnement,logement,démocratie localeLa première phase de concertation dans le cadre de la révision du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Paris s'est achevée fin décembre. Les propositions, les avis, les commentaires .... et les critiques ont été recueillis sur la plate forme imaginons.paris mais aussi au cours des réunions d'information qui se sont tenues dans les 20 mairies d'arrondissement (voir notre article du 18 octobre).

    Une réunion de restitution des informations ainsi collectées au cours du dernier trimestre 2014 était organisée le samedi 24 janvier au Pavillon de l'Arsenal dans le 4e arrondissement. Bien sûr, la réunion s'est tenue en présence de Jean-Louis Missika, adjoint d'Anne Hidalgo chargé de l'Urbanisme, de la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris et également de l'agence Strateact' chargée, elle, de la plate forme participative pour le compte de cette même Mairie de Paris.

    La salle, bien remplie de personnes manifestement motivées (on y a reconnu par exemple la présence de l'association SOS Paris mais aussi des membres de Conseils de quartier), a été très attentive à toutes les informations issues de cette première concertation.

    Quelques chiffres d'abord

    Au cours de ses trois mois d'ouverture, ...

    ...  la plateforme participative a recueilli quelque 23 000 visites. Le nombre peut paraitre impressionnant mais il faut néanmoins le pondérer, Paris comptant aujourd'hui 2,3 millions d'habitants, cela ne représente que 1% de la population, même s'il est vrai que toute la population n'était pas en mesure de participer. Regardée avec un autre critère, la situation n'est guère meilleure : notre petit blog a reçu au cours de la même période (octobre à décembre 2014) exactement 32 782 visiteurs. En prenant un autre critère, celui des pages vues, qui reflète bien l'attention que les visiteurs portent au sujet, la plateforme comptabilise 89 000 pages. Pour la même période, notre blog en compte lui 178 000. Evidemment, il s'agissait là d'une première et donc une certaine indulgence est de mise mais on ne peut pas dire, comme l'affirme la Mairie de Paris, que cela a été un franc succès non plus.

    Que ce soit par le biais de textes écrits ou de projets sur la carte interactive, le nombre de contributions reçues sur la plateforme se monte à 2 300 dont près de 1 000 reçues lors des réunions publiques. La moitié d'entre elles n'entre pas dans le périmètre de la révision du PLU qui rappelons-le se cantonne au logement, à l'environnement et à l'attractivité de la capitale. Elles seront néanmoins étudiées par ailleurs. Seulement 42% concernent directement le PLU. Notons enfin que la carte interactive nous donne une information intéressante : la très large majorité des projets déposés sur cette carte le sont à l'Est de la capitale, plus on avance vers l'Ouest, plus c'est le désert en matière de propositions. Encore une belle coupure de notre ville !

    Il convient de noter, manifestement à la surprise de la mairie de Paris, que la moitié des contributions concerne l'environnement, le logement, pourtant priorité absolue déclarée par la maire de Paris, ne recueillant qu'un quart des contributions, tout comme l'attractivité de la ville.

    En ce qui concerne les attentes des Parisiens telles qu'exprimées dans cette consultation, le mieux est de vous référer à la présentation qui en a été faite (voir ci-dessous).

     

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    Il s'agit donc là de la première phase dans le long processus de modification du PLU. Les Services de la Ville de Paris vont maintenant examiner les propositions et pour certaines les intégrer aux modifications déjà demandées par la mairie elle-même ou bien exigées par la nécessaire adaptation aux lois et, notamment, la récente loi ALUR sur le logement. Viendra ensuite le temps de l'enquête publique au cours de laquelle les Parisiens pourront cette fois commenter les projets de la Mairie, puis celui du vote à l'automne 2015 par le Conseil de Paris. Remarquons que cette modification du PLU est essentielle pour Anne Hidalgo et son équipe, afin de mettre en oeuvre son ambitieux programme en matière de logements et de végétalisation pour Paris.

    Sans faire de procès d'intention à personne, il faudra faire attention à deux choses lors de l'enquête publique. D'abord, de façon très pointue, rue par rue voire immeuble par immeuble, au fléchage indiqué sur la carte. Ce fléchage définit la zone dans laquelle se trouve la rue ou l'immeuble, ce qu'il y est permis ou interdit de faire. Il faudra aussi regarder à la loupe la réécriture de l'article 11 du PLU. C'est un peu technique mais c'est un article qui traite de la préservation du patrimoine de la ville au sens large. Il sera intéressant de voir comment la Ville va traiter les toits, aussi bien dans l'optique de création de logements que dans celle, certes plus lointaine et encore aléatoire, du classement de ceux-ci au patrimoine mondial de l'UNESCO (article sur le sujet dans les prochains jours).

     

  • Le balcon vert semble refaire surface avec un projet mené par le groupe SNCF !

    Après avoir été longtemps paralysé, enlisé puis dans une impasse qui paraissait l'avoir achevé (voir notre article de février 2012), le projet du balcon vert de la rue d'Alsace semble refaire surface. Certes, nous avions évoqué, avec une grande prudence, une petite lueur d'espoir qui avait vu le jour en décembre 2013 avec un projet du nouveau groupe hôtelier OKKO.

    Dans son article du 25 janvier dernier, le JDD évoque à nouveau ce projet qui se précise et entre désormais dans la stratégie du groupe SNCF. Voici l'esquisse du projet "OKKO Gare de l'Est" par l'Architecte de ce futur hôtel, le cabinet SLA Architecture

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    Cliquez sur la vue pour l'agrandir

     

    Cette fois-ci, le projet semble mené par la branche Gares & Connexions du groupe SNCF, qui souhaite pouvoir héberger ses voyageurs. L'entrée de cet hôtel 4 étoiles de 170 chambres se fera ainsi par l'intérieur de la Gare de l'Est, au niveau des quais. La toiture de l'hôtel se situera au niveau de la portion haute de la rue d'Alsace et comportera une terrasse végétalisée de 3 000 m².

     

    L'horizon pour ce projet : 2019 ! Armons-nous donc de patience : c'est ce que nous faisons d'ailleurs depuis 2008. Pour preuve, la vidéo du maire du 10e, Rémi Féraud, alors candidat pour sa première mandature, évoquant ce projet en décembre 2007 :


    Entre les gares, le balcon vert par remiferaud

    Le projet du balcon vert verra-t-il enfin le jour, 12 ans après sa première évocation ? Il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts...            

      

  • Un kiosque à journaux place Lino Ventura

    Voilà plusieurs mois que le marchand de journaux du haut de la rue des Martyrs côté 9e a fermé ses portes et que le quartier n'a plus de point de vente de journaux à proximité. Une petite affiche est apparue place Lino Ventura, au carrefour des rues des Martyrs, Condorcet et Victor Massé indiquant que la société MediaKiosk (filiale de JC Decaux) allait y installer un kiosque à journaux. Cela se fera le 10 février.

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    Mediakiosk agit là en vertu de la Délégation de Service Public que la mairie de Paris lui a confiée en 2005. Le kiosque devrait ressembler comme un frère à celui déjà installé place Gustave Toudouze non loin de là.

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    Le nouveau kiosque devrait ressembler à celui-ci

    L'installation d'un nouveau kiosque est toujours une bonne nouvelle. Il y eut la réouverture il y a deux ans de celui situé près du carrefour avenue Trudaine et rue de Rochechouart, l'installation de celui de la place Gustave-Toudouze et en voici un autre. Personne ne s'en plaindra ! Celui situé au carrefour boulevard de Rochechouart rue des Martyrs, devant le supermarché, restant lui éternellement fermé. N'oublions pas néanmoins que la vie de kiosquier n'est pas vraiment une sinécure et que le secteur de la presse écrite ne va pas très bien.