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Action Barbès - Page 245

  • Retour sur les vélos...

    Nous avons écrit un article le  1er décembre sur une activité qui nous paraissait louable, à savoir l’enlèvement par les services de propreté de la Ville des vélos abandonnés sur l’espace public.

    Mais le même jour, le site de Vélorution dénonçait la même activité, avec des arguments justes aussi.

    paris,cylce,épave,destruction,recylclageFatalement nous sommes sensibles à cette divergence d’opinion. N’avons-nous pas été un peu trop rapides à plébisciter cette initiative ? Par ailleurs, il nous faut dire aussi que les épaves d’automobiles que nous avons signalées aux commissariats de police locaux en novembre sont toujours à la même place, malgré nos signalements. Donc traitement différent. Même si, là, c'est la Préfecture qui se charge de l'enlèvement seule.

    Alors ? Comment Vélorution justifie-t-il sa position ? Et pourquoi appelait-il à manifester à Paris le 3 décembre contre cette mesure :

    Vélorution Paris dénonce la destruction illégale de milliers de vélos par la Préfecture de Police et la Mairie de Paris

    D’après les associations de cyclistes, il semble que la Préfecture de police ne fasse pas bien la différence entre des vélos qui pourraient mieux se porter ou dont l’entretien laisse à désirer, avec des vélos réellement abandonnés, parfois après un vol. A partir de cette constatation, elles comptabilisent les plaintes de propriétaires de cycles qui n’ont pas retrouvé leur bicyclette là où ils l’avaient laissée. Elles dénoncent aussi le manque de concertation. Et de façon à peine voilée, elles mettent en avant le statut privilégié des Vélib’ qui, eux, sont liés à de « juteux contrats de publicités »… Si cette accusation d’abus de pouvoir – car il faut bien appeler cet enlèvement par son vrai nom s’il est avéré – devait se confirmer, la Ville et la Préfecture devraient donner des explications crédibles.

    Le communiqué de presse publié par l’association Vélorution en octobre 2010 donnait suffisamment de détails pour être clair. Prenez le temps, comme nous, de le lire pour forger votre jugement. Vous trouverez un mini dossier de presse très complet.

    A l’heure où tous s’accordent à donner du poids au processus de recyclage des objets, quels qu’ils soient, nous ne voyons pas pourquoi il faudrait détruire des vélos, qui au mieux peuvent être réparés, et au pire, peuvent fournir des pièces détachées ?

    Les autorités locales devraient rattraper le train et oublier que nous ne devons plus être dans une société de consommation à tout va, dans laquelle on jette l’ancien pour acheter du neuf. Chez les particuliers aussi on s’habitue à faire de sérieuses économies. Il va donc falloir apprendre à réparer, faute de moyen pour acheter.

    C’est là qu’il faudrait prendre exemple sur les Allemands, sur l’attitude des citoyens face à la consommation et au recyclage et non pas sur la rigueur supposée de leurs dirigeants. La rigueur étant une discipline qui s’applique surtout aux autres….

    * Voir aussi la position de la mairie de Paris, dans un article du Parisien en février dernier, déjà, par la bouche de François Dagnaud responsable de la propreté dans notre ville. Mais qui dit la vérité ? On reste dubitatif quand on lit les informations sur le sujet en ligne sur paris.fr, à savoir :

    Le recyclage des épaves de vélo  : Les épaves de vélo sont recyclées ou confiées à des associations en vue de leur réemploi : depuis décembre 2010, une convention permet à la ressourcerie l'Interloque  d’utiliser les épaves de vélo en vue du recyclage de tout ou partie de leurs pièces.

    Un projet porté par l’association de cyclistes Vélorution pour la future Maison du Vélo s’inscrit dans cette démarche.

    Hum ? Recylclées ou passées au pillon par la préfecture ???

  • Place de la République

    La mairie du 10e nous fait savoir qu'une réunion de présentation du projet de réaménagement de la Place de la République aura lieu ce mardi 13 décembre, à 19 heures, au gymnase Jean Verdier, 11 rue de Lancry, 10e.

    C'est une réunion publique où chacun peut se rendre pour en savoir plus...

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  • Le bruit des pavés...

    Nous avons parlé de la vitesse et du bruit la semaine dernière ici, pour souligner que ralentir la vitesse des véhicules à moteur en ville pouvait procurer une baisse sensible du bruit.

    Nous avons été informés que la mairie du 18e entreprend une consultation des habitants sur le sujet. Elle vous invite à donner votre avis sur le choix des revêtements de chaussée, entre autres. Il s'agit de travailler à l'élaboration  d'un plan de prévention du bruit dans l'environnement, le PPBE.

    La réunion aura lieu ce soir salle Utrillo de la mairie du 18e, à 19 heures; elle sera animée par Dominique Lamy, adjoint chargé des transports et des déplacements, et Pascal Julien, adjoint chargé des espaces verts et de l'environnement.

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    Les cinquièmes assises nationales de la qualité de l'environnement qui ont eu lieu en 2007 à Reims ont permis de mettre en ligne de nombreux documents, les diaporamas qui avaient été présentés alors aux participants ; ils permettent de mieux comprendre les enjeux sur la santé des personnes. La directive européenne qui soutient toute la démarche peut être lue ici dans le détail ainsi que son contexte, ses objectifs, les champs d'application, etc.

     

     

  • Théâtre des Bouffes du Nord

    Vincent Delerm au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, mise en scène de Macha Makeïeff, depuis le 6 et jusqu'au 30 décembre 2011.

    La programmation s’est beaucoup diversifiée depuis quelques mois au Théâtre des Bouffes du Nord. Les directeurs l’avaient annoncé clairement lors du départ de Peter Brook. Nous avons annoncé plusieurs spectacles de danses récemment, cette fois il s’agit de chansons et de théâtre, issus de la plume et du clavier de Vincent Delerm.

    Les-Bouffes-du-Nord-mettent-en-scene-Camille-et-Vincent-Delerm_image_article_paysage_new.jpg

    Vincent Delerm avait testé la scène, elle lui convient puisqu’il y revient…

    ....« avec un spectacle dont il est l'auteur, le compositeur, le metteur en scène et le comédien, épaulé par Macha Makeïeff, madame "Deschiens" récemment nommée à la tête de la Criée, Centre Dramatique National à Marseille. Vincent Delerm, auteur et compositeur de quatre albums studio fortement imprégnés de cinéma, avait déjà tâté du théâtre en tant qu'auteur avec Le Fait d'habiter Bagnolet, courte pièce à deux personnages, sur la rencontre amoureuse. Ici, il s'agit d'une forme théâtrale ponctuée de chansons qu'il interprétera accompagné sur scène par le musicien Nicolas Mathuriau. Son personnage, Simon, est obsédé par la fuite du temps et consacre le sien à le retenir à sa manière, intime et collective, collectionnant des souvenirs comme autant de traces pour son travail d'archéologue des époques. Le spectacle sera présenté du 6 au 30 décembre 2011. » (extrait du site des Bouffes du Nord)

    En lire plus ici dans un article du Figaro, rubrique culture, du 14 novembre dernier.

  • Projet Widal-Lariboisière, entre AP-HP et Ville de Paris, l'accord parfait ?

    Le préau de l'école élémentaire Louis Blanc était plein à craquer.  Le thème de cette réunion  de  bonne tenue dans les échanges entre les intervenants et les habitants méritait le déplacement. En introduction , le maire du 10e a rappelé l'engagement de la ville pour ce projet après avoir obtenu la certitude que la totalité des services et des lits de Fernand-Widal seraient bien transférés sur le site de Lariboisière et qu'une concertation avec les habitants serait mise en place.

    Responsables de l'APHP (Assistance publique Hôpitaux de Paris) ou de la Ville, tous ont  répété qu'un  vrai travail de proximité avait permis une « co construction » du projet.

    Le point de vue de l'AP-HP

    Pourquoi vendre Fernand-Widal ?

    Pour autofinancer les travaux à Lariboisière, dit autrement réorganiser les espaces et valoriser le patrimoine pour le réinvestir dans l'offre de soins. Lariboisière ne répond plus à ce qu'on attend d'un hôpital moderne. Il faut donc faire mieux sur ce territoire et rassembler les services pour plus d'efficacité.

    Mireille Faugère, directrice de l'APHP a tenu à préciser les missions du Centre Hospitalier universitaire (CHU) : soin, recherche, enseignement. Exposé poursuivi par le professeur Rémy Nizard, représentant de Fernand Widal, qui a insisté lui aussi sur la compétition internationale dans le domaine de la recherche et l’importance des activités universitaires pour l'innovation, la recherche et l'enseignement.

    Avoir tous les services sur un même site permettra d'éviter les transferts de patients d'un hôpital à l'autre comme c'est le cas actuellement. On conservera donc la gériatrie, les soins de suite, la psychiatrie (dont l'addictologie fait partie), le centre anti poisons très important pour l'Ile-de-France.

    Pour quelles améliorations ?

    Rapprochement des activités-bloc opératoire, radiologie, réanimation- et mise à niveau des urgences (80 000 passages par an!), premier service d'accueil de l'IdF. Sans jeu de mots, il y a urgence  car l'espace n'est plus adapté à une médecine moderne. Un environnement amélioré pour les malades et pour le personnel dans un même espace géographique, tout le monde sera gagnant.

    Au plan patrimonial, comme l'a expliqué Philippe Sauvage, responsable de l'investissement économique et du patrimoine de l'AP-HP, on est dans une logique de nécessité de valorisation du patrimoine pour financer les investissements de mise en sécurité et de modernisation dans un contexte actuel difficile. Il faut se rendre compte que l'APHP c'est 3,9 millions de m2 de bâtiments à Paris.

    A Lariboisière, l'espace vert central sera remis en valeur. Les "peignes" (bâtiments d'origine disposés autour du jardin) seront rénovés. La Chapelle sera conservée et un nouveau bâtiment sera construit à l'angle du boulevard de la Chapelle et de la rue de Maubeuge. Il ne dépassera pas 25m de haut. L'entrée des urgences se fera par le boulevard de la Chapelle.

    Le point de vue de la ville, ses projets

    « C'est une opportunité exceptionnelle que de pouvoir repenser cet espace sans sacrifier l'offre de soins » a enchainé Anne Hidalgo, adjointe chargée de l'urbanisme.

    Des logements seront créés dans l'espace nord de l'emprise, dont 50% de logements sociaux toutes catégories afin de permettre aussi à la classe moyenne de se loger. Il faudra aussi proposer des logements au personnel hospitalier.

    Les espaces verts ne seront pas oubliés car nécessaires dans ce quartier très dense, coincé entre deux gares. Un au nord de l'emprise et l'espace central protégé.

    3e et dernier élément : les commerces et les entreprises (bureaux).

    Le quartier sera exemplaire par rapport au Plan climat, bâtiments à très faible consommation énergétique, jardins, terrasses végétalisées et partagées.

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    La Direction de l'Urbanisme, incontournable pour la réalisation du projet

    La première étape était de modifier le Plan local d'urbanisme (PLU) comme l'a rappelé Alain Lhostis, ancien adjoint à la santé, qui a beaucoup contribué au dossier et a permis de mettre la parcelle en  Zone de Grands Services Urbains (GSU) dans le plan local d'urbanisme : une modification rendue nécessaire par la création des 50% de logements sociaux.

    Ce sera fait en février 2012. Viendront ensuite les consultations pour le choix de l'aménageur. L'espace est délimité en lots. Le lot nord  serait démoli et la partie sud, en 3 lots, serait conservée avec les bâtiments, non classés mais reconnus comme ayant un intérêt particulier et l'espace vert.

    Quelles surfaces tout cela représente-t-il ? 11 500 m2 de logements, 4 000 pour les commerces et 15 000 pour des bureaux.

    Une voie de désenclavement est prévue entre la rue du faubourg Saint-Denis et la rue de l'Aqueduc ainsi que la création d'une liaison piétonnière.

    On a tout de même entendu, à juste titre, quelques voix s'exprimer sur le devenir de l'hôpital public « Où trouvera-t-on les fonds lorsqu'il n'y aura plus rien à vendre ? » s'est exclamée une habitante?

    Quelle réponse pour notre quartier en terme de circulation ?

    Il y a des enjeux urbains pas tant sur la construction que sur la circulation, a précisé le maire du 10e. Tout ne trouvera pas une solution, mais il est nécessaire d'améliorer les choses. On est dans un quartier de passage, il ne faut donc pas forcément multiplier les places de stationnement. En revanche, des modifications seront à étudier sur le boulevard de la Chapelle et en concertation avec les loueurs de voitures. Comme Anne Hidalgo, qui a avoué s’être déjà laissée prendre au piège d'un embouteillage sur le boulevard de la Chapelle, Rémi Féraud a répété que la ville est bien dans une logique de réduction de la circulation à Paris.

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    (ci-dessus un cas fréquent de blocage d'un porte-huit d'une société de location de voitures)

    Action Barbès sera donc vigilante sur les problèmes liés à la circulation et a redemandé la mise en zone 30  km/h du secteur, un souhait partagé par le  conseil de quartier Lariboisière. Rémi Féraud a aussi salué le long engagement de notre association sur ce terrain de la réduction de la place de la voiture dans l'espace public. 

    La démocratie semble reprendre quelques couleurs autour de ce projet. Nous attendons avec impatience la mise en place des ateliers participatifs annoncés par Anne Hidalgo après le choix de l'aménageur. Sachant qu'on est sur un calendrier de fin 2016-2017...

  • La mendicité mise à l'index

     “Les arrêtés anti-mendicité, qui concernaient les Champs-Elysées à Paris, ont été étendus au Louvre et aux grands magasins, une mesure "utile" contre la délinquance roumaine selon le ministre de l'intérieur, M. Guéant, mais stigmatisante aux yeux du maire PS de Paris, Bertrand Delanoë.”

    Cette brève parue dans Le Monde du 5 décembre et également dans la journée dans toute la presse (Libération, Le Parisien ) soulève quelques interrogations :

    Un arrêté interdit la mendicité sur les Champs Elysées. D’autres zones commerçantes ou touristiques, commerçantes et touristiques  (pléonasme ?) réclament la même mesure et l’obtiennent de M. Guéant.

    Quels sont les critères d’attribution ? Quelles sont les données qui ont permis d’en définir le périmètre ?

    Nous ne sommes pas fan’ de la mendicité, surtout quand elle commence à s’organiser et qu’on subodore parfois que les compteurs sont régulièrement relevés. On nous dit qu'il s'agit de réseau et on veut bien le croire. Mais selon quel principe faudrait-il réserver la mendicité à certains quartiers et en exempter les habitants et usagers de certains autres ? Ces personnes qui dépensent sans compter chez Louis Vuitton, chez Dior ou Guerlain, sont-elles trop sensibles pour supporter la vue de mendiants ? On peut facilement imaginer qu’elles se soustraient déjà aux sollicitations nombreuses dans les voitures du métro en ne l’empruntant pas, serait-il vraiment trop cruel de les confronter à un phénomène de notre temps, en permanente expansion, alors qu’elles « shopingnent » ? Sans doute sont-elles des proies plus intéressantes aussi... Les commerçants et boutiquiers ne sont peut-être pas étrangers à l’extension de cette mesure d'interdiction (en tête de liste les grands magasins du boulevard Haussmann gênés en période de fêtes) et l’on sait combien notre président et son staff sont à l’écoute du monde qui souffre.

    Encore deux questions :

    Par ailleurs, si les Roumains ont des défauts, M. Guéant ne contribue-t-il pas avec un peu trop d’insistance à en faire les parias de l’Europe ? Cela devient indécent. Les forces de l’ordre affectées à cette surveillance particulière, pour des intérêts particuliers, feront défaut ailleurs, n’en doutons pas…

    Nous ne sommes pas pour le boycott des Champs ou des grands magasins, mais faut-il à ce point mettre à contribution la force publique pour protéger les grandes fortunes qui se cachent derrière ces enseignes ?

    Nous sommes tombés sur une courte interview du maire de Paris que nous nous autorisons à recycler, car on la croirait faite à l'occasion de la présente interdiction, extension de la précédente qui est aussi prorogée. Or, non ! Elle date du 13 septembre 2011. Il semble que selon la formule très populaire : plus qu'ça change et plus qu'c'est pareil ! aurait dit ma gand'mère... Très triste tout cela. On constate que les méthodes que décrivait déjà en septembre le ministre de l'Intérieur ne donnent pas des résultats mirobolants. Ne seraient-ils pas adaptés tout simplement ?

     


  • Le livre animé dans la Goutte d'Or

    paris,goutte-d-or,libraires-associés,salon-livres-animésLe 4e Salon du livre animé se tiendra dans les très beaux locaux des Libraires associés le jeudi 8 décembre 2011 à partir de 18 h.

    Vous ne connaissez pas encore ? C'est pourtant à deux pas, tout près de l'église Saint-Bernard. Dans un quartier qui se modifie lentement. N'avions-nous pas signalé ici même la construction d'un immeuble tout de métal vêtu ? C'est au coin de la rue.

    Tout le programme est en ligne ici avec des vues de livres, ouverts bien sûr, plus impressionnants de savoir faire et de poésie les uns que les autres. Nous vous engageons à visiter cet univers qu'on ne peut pas abandonner aux seuls enfants !

    Ah, l'adresse peut-être ? C'est 3 rue Pierre l'Ermite.

  • CSPDA..... Qu'est-ce que c'est ?

    C'est l'occasion ce soir d'entendre le nouveau commissaire du 10e arrondissement donner son point de vue sur la délinquance dans notre arrondissement. Le CSPDA, c'est donc le Conseil de Sécurité et de Prévention de la délinquance d’arrondissement. Il se réunit ce soir en mairie du 10e de 17 à 20h.

    La définition la plus exhaustive que nous en ayons trouvée est celle du Sénat. Nous vous la livrons in extenso :

     

    Le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance

    Aux termes du décret du 17 juillet 2002, le conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) est créé à l'initiative d'un conseil municipal. Plusieurs communes peuvent créer un conseil intercommunal, associant le cas échéant un établissement public de coopération compétent en matière de prévention de la délinquance.

    Le conseil est placé sous la présidence du maire ou d'un maire ou, le cas échéant, sous celle du président de l'EPCI membre.

    Il comprend, outre le préfet et le procureur de la République, des élus locaux, des représentants des administrations de l'État et des représentants des associations, organismes et professions concernés par les questions de sécurité.

    Il se réunit au moins deux fois par an à l'initiative de son président et, de droit, à l'initiative du préfet ou de la majorité de ses membres.

    Il est un lieu d'information et d'organisation de la coopération entre les différents intervenants dans le domaine de la sécurité et de la prévention.

    En matière de lutte contre l'insécurité, il favorise l'échange d'informations avec les services de l'État auprès desquels il retranscrit les attentes des populations. Il est en retour informé régulièrement des statistiques et de l'évolution de la délinquance dans le ressort territorial.

    Au titre de la prévention, il dresse le constat des actions de prévention et définit les objectifs et les actions coordonnées dont il suit l'exécution.

    Il constitue ainsi l'enceinte normale d'élaboration, de mise en oeuvre et d'évaluation des contrats locaux de sécurité.

    Il se substitue donc aux comités de suivi des contrats locaux de sécurité et aux conseils communaux de prévention de la délinquance institués en 1983 et relevant du décret n° 92-343 du 1er avril 1992.

    Son action est conduite en coordination avec celle du conseil départemental de prévention.

     

     Il faut ajouter cet alinéa :

    A Paris, il est créé un Conseil parisien de sécurité et de prévention de la délinquance. Des conseils pourront en outre être créés dans les arrondissements parisiens pour assurer le suivi des contrats de sécurité d'arrondissement.

     

  • L'hiver viendra....

    Sans lire dans la boule de cristal, il est à peu près sûr que les températures vont bientôt baisser. Dans deux semaines nous serons en hiver, et ce sera Noël. La partie inconnue est Noël au balcon ou Noël aux tisons ? Une vieille interrogation qui démontre que les Français ne frissonnaient pas toujours à la fin de l'année dans des températures négatives. Nous sommes un pays tempéré et les variations sont banales.

    Que cela ne nous empêche pas de prévoir. Et si possible de prévoir à la fois confort et économie. C'est ce que propose l'Agence Parisienne du Climat qui donne ses conseils pour être au chaud cet hiver sans faire grimper la facture.

    Chauffage : entre économies et besoin de chaleur

    A Paris, le chauffage représente 70% de la facture énergétique des logements, loin devant les usages électriques, l'eau chaude sanitaire et la cuisson.
    Il y a différentes solutions pour réduire votre facture mais aussi diminuer vos émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le changement climatique.

    Que vous soyez au chauffage individuel ou collectif  il y a 3 niveaux d'action :

    1) AGIR sans rien dépenser : valable aussi pour les locataires!
    Les températures préconisées dans un appartement sont : 19° dans le salon, 16° dans les chambres et 22° dans la salle de bain.
    Chaque degré supplémentaire augmente votre facture de 7%, elle peut donc vite grimper !
    Il suffit d'avoir un thermomètre dans chaque pièce pour vérifier que vous ne dépassez pas les températures de consigne. Pensez aussi à baisser le chauffage lorsque vous vous absentez quelques heures.
    Il faut également veiller à ne rien installer devant les radiateurs et fermer les volets et/ou les rideaux dès que la nuit tombe afin de garder la chaleur dans votre logement.

    2) AGIR avec des petits investissements : valable aussi pour les locataires !
    De petits équipements peuvent améliorer votre confort en hiver, par exemple : installer des rideaux épais et des bas de porte qui empêcheront l'air froid de rentrer dans votre logement.
    Vous pouvez également mettre en place une régulation du chauffage avec des robinets thermostatiques sur les radiateurs et installer un thermostat d'ambiance programmable.
    Les installations de régulation permettent de faire des économies de 10 à 25% sur la facture de chauffage.

    3) AGIR sur la performance énergétique du logement
    L'amélioration de la performance énergétique du logement va du remplacement de fenêtres jusqu'à l'isolation thermique extérieure en passant par le remplacement de la chaudière et l'isolation intérieure en fonction des situations.
    A Paris où 98% des logements privés sont en copropriété, il est pertinent d'adopter une démarche globale de rénovation de la copropriété : cela démultiplie l'efficacité et les résultats et permet de mutualiser, et donc réduire les coûts dans une plus grande proportion que ne le ferait une action personnelle, au coup par coup, par appartement.

    Pour en savoir plus, contactez les Conseillers Info Energie Climat de l'Agence Parisienne du Climat ou visitez le site internet ci-dessous. Ils vous délivreront des conseils gratuits, indépendants et personnalisés pour rester au chaud cet hiver tout en maîtrisant votre budget chauffage !

    Contact : Info-conseil@apc-paris.com

    A L'Agence Parisienne du Climat :
    Pavillon du Lac, Parc de Bercy, 3 rue François Truffaut - 75012 Paris
    Du lundi au vendredi de 10h à 18h
    De préférence, prendre rendez-vous au : 01 58 51 90 20

    Source : http://www.apc-paris.com/

  • L'avenir de Lariboisière : on en discute ce soir

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    Nous avons relaté toute la problématique de la santé publique à Paris, à la suite de Bertrand Delanoë qui en avait fait le thème de son compte rendu de mandat dans le 10e.

  • Malgré la pluie... c'était Place Turgot hier matin

    Le vin chaud et la musique très entraînante de deux pianistes enthousiastes, leur piano à peu près protégé par le barnum du conseil de quartier, tout était là pour partager un moment sympathique sur la place Turgot. Voici une courte vidéo :

  • Attention, place réservée.

    Attention, dès demain les véhicules garés sur les emplacements réservés à Autolib' seront enlevés.

    B6a1.gifEn effet, pour que le principe fonctionne, il faut bien sûr que les 300 voitures électriques du groupe Bolloré déjà en service trouvent une place où se poser parmi les 250 emplacements prêts pour elles. Ces places ont un statut de service public, comme les arrêts de bus, a déclaré la Préfecture de Police. Nous la remercions de cette précision. S'engage-t-elle aussi à faire respecter cet espace public particulier et balisé ou bien les agents de la force publique se contenteront-ils de poser sur le pare-brise une contravention de 35 euros ?

    Comme toujours il y a la loi et les moyens pour la faire respecter...

    D'après nos observateurs de l'avenue Trudaine, pour l'instant, un employé qui fait le planton toute la journée près de la station d'Autolib', s'évertue à empêcher les automobilistes de garer leur automobile personnelle sur les places réservées. Espérons que les choses s'amélioreront d'elles mêmes.... A suivre.