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Action Barbès - Page 231

  • Pique-nique solidaire samedi prochain rue Fénelon

    Un peu d'éthymologie avant de partir avec son panier : selon wikipedia De piquer (« picorer ») et du moyen français nique (« petite chose »)...

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    Très jolie photo pour cette affiche, que nous soupçonnons être prise depuis le sommet d'une des tours de l'église Saint-Vincent de Paul.

    Nous laissons la parole à notre amie Judith, animatrice du conseil de quartier et contributrice au bon déroulement de la fête qu'elle vous présente ici :

    A l’appel du Conseil de quartier et de nombreuses associations locales, un grand pique-nique solidaire se tiendra rue Fénélon au pied de l’église le 3 juin de 12h à 16h. 

    Cela faisait longtemps qu’on attendait une fête de quartier à Saint-Vincent-de-Paul. Celle-ci ne sera pas un simple pique-nique, mais un repas partagé et solidaire. Le dimanche 3 juin à partir de midi, la rue Fénelon sera bloquée au trafic (pour les automobilistes, pensez à déplacer votre véhicule la veille) et des tables seront installées sur la chaussée, sous les arbres. Chacun est invité à apporter à manger et à boire, pour soi et pour les autres. Tout sera mis en commun sur un buffet, pour que ceux qui n’ont rien puissent en profiter aussi. C’est un des objectifs importants de cet événement, qui permettra de faire se rencontrer les familles, les personnes âgées, les curieux, les gens seuls, les sans-abri... dans une ambiance que l’on espère joyeuse et conviviale !

    Des animations seront proposées, notamment un atelier de maquillage pour enfants. Les bambins pourront jouer sur la chaussée jusqu’au square Cavaillé-Coll. Une chanteuse donnera de la voix pour agrémenter l’ambiance.

    Le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent de Paul fournit l’apéritif et une bonne partie de la logistique, en lien avec des associations aussi diverses que Vivre Gares du Nord et de l’Est, les Compagnons de Saint-Vincent-de-Paul, Solidarités Partagées 9ème, Oasis IX, Solidarités Nouvelles Face au Chômage 9ème, Agir abcd, la Maison Helder Camara... Les bénévoles viennent d’horizons divers, religieux aussi bien que laïques. N’hésitez pas à contacter les organisateurs si vous souhaitez participer à l’organisation, donner un coup de main le jour J, ou proposer une animation culturelle, sportive, musicale...

    Espérons que ce coup d’essai sera une réussite, afin qu’une telle fête puisse avoir lieu tous les ans à l’avenir. Les fêtes de quartier se multiplient dans Paris, elles sont un bon indice de la vitalité d’un quartier, de la capacité des habitants à se parler, à se rencontrer, sans exclure bien sûr les «habitants» de la rue, qui sont nombreux par ici. De quoi faire de cette fête un joyeux moment de citoyenneté.

     

  • Embellissement d'une emprise SNCF rue de Maubeuge

    Nous évoquions déjà le 11 avril dans un article  le projet d'embellissement de plusieurs murets situés rue de Maubeuge sous les fenêtres de la salle d'accueil des passagers de l'Eurostar. Johanne Rosier (Coordination Toxicomanie 18) avait organisé mercredi 23 un rendez-vous avec deux médiateurs, un référent social de la SNCF et un artiste graffeur. Elisabeth Carteron représentait le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul.

    paris,gare-du-nord,sncf,environnent,fresque,artiste,coordination-toxicomanieLe projet ? Tout d'abord rénover les murets, puis réaliser une fresque avec des jeunes dans le cadre d'un chantier de réinsertion initié par les associations Artemisia et ARC 75. Sans oublier intérieur et extérieur de l'escalier d'accès du parking Vinci (photo ci-dessous). Les travaux devraient commencer le 4 juin. La grille de l'extracteur située juste au-dessus serait laissée à la palette de l'artiste graffeur. Mais justement ce graffeur tant attendu n'était pas disponible : bug dans la communication entre les organisateurs. Impossible de connaitre son projet à ce jour. Comment, dans ce cas, associer habitants et usagers de drogue comme le souhaiterait l'équipe de Coordination Toxicomanie 18?

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    Les travaux seraient à la charge de la SNCF  et de Vinci. Le thème est cerné : " Voyages et Jeux Olympiques". C'est déjà ça. On sent ici la proximité des Jeux de Londres et la présence commerciale de l'Eurostar...

    Un rendez-vous raté sous le soleil malgré tout ! Une nouvelle réunion sur site est envisagée mercredi 30 mai. Il faudra un ou une autre volontaire.

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    La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres aura lieu le 27 juillet. Dire que le projet risque de ne pas aboutir est peut-être prématuré, voire un peu défaitiste, mais il va falloir se presser.

  • A la bibliothèque Drouot, lecture de choix pour les seniors

     2e édition de Lectures choisies.

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    Le Conseil des Sages du 9e et la bibliothèque Drouot organisent une fois par trimestre des rencontres culturelles autour du livre, intitulées « Lectures choisies » et destinées aux seniors. Ils ont la possibilité de venir y présenter des livres qu'ils ont aimés et faire partager le plaisir qu'ils en ont tiré. L’équipe de la bibliothèque présentera également des ouvrages.

    Pour la 2e édition, Gabriel OHAYON, Sylvie KERSEN et Daniel BINOIS, bibliothécaires, accueilleront les amateurs de littérature, présenteront une sélection de livres, de poésie, de romans et de guides culturels sur le thème de « l’invitation aux voyages…». Tout un programme pour ceux qui parfois n'ont plus les jambes pour de longs voyages....

    Réservations conseillées au 01 71 37 75 11. C'est pourqoi nous ous vous prévenons à l'avance.

    Le vendredi 1er juin de 10h30 à 12h à la bibliothèque Drouot (11 rue Drouot-Paris 9e).

  • Vendredi : une fanfare au marché d'Anvers

    C'est la fête annuelle des marchés parisiens. C'est ce qu'annonce le site de la Ville. Il vous propose même une interview du chef Alain Ducasse, si cela vous tente, cliquez sur le curseur au centre de l'écran :


    Alain Ducasse aime Paris... et ses marchés par mairiedeparis

    Il n'est pas certain qu'Alain Ducasse fasse ses courses place d'Anvers, mais vous pouvez peut-être y rencontrer d'autres célébrités car le quartier en fourmille et toutes ne sont pas à Cannes. C'est ce qui se dit.... nous ne sommes pas allés vérifier.

    2113927240_m.jpgSi vous avez raté le marché d'Anvers vendredi entre 18h30 et 19h30, à l'heure de passage des Monty Pistons, il vous reste une possibilité d'acheter vos légumes en musique, c'est au marché couvert Saint-Quentin, dimanche de 10h à 11h et vous aurez la chance d'entendre des Ladies Stylées... Le groupe est John and the ladieStylées, pour être exact. C'est gai et plein d'entrain, écoutez vous-mêmes.

    Marché Anvers (9e) de 18h30 à 19h30 (métro Anvers) : Les Monty Pistons

    Marché couvert Saint-Quentin (10e) de 10h à 11h (métro Gare de l’Est) : Les Ladiestylées

    Si vous marquez autant d'intérêt pour les fanfares que pour les fruits et légumes, nous ne saurions trop vous conseiller de visionner le site de youtube où sont visibles des vidéos, souvent amateurs, sur les fanfares qui ont concouru au Concours National des fanfares de Saint-Ouen en 2010 et à Brest en 2011. C'est très joyeux et bon enfant.

  • Nous, on a aimé...

    D'accord, vous pouvez penser que nous sommes partisans, que nous devrions montrer plus de retenue en période de campagne législative.... oui, sans doute. Mais cette façon de faire de la politique est inovante et se servir des réseaux sociaux pour diffuser de l'information prend ici une forme assez réjouissante. Nous étions allé voir à l'automne Christophe Caresche, pour mieux le connaître. Il est devenu le candidat de la partie du 9e arrondissement, séparé de la 1ère circonscription de Monsieur Lellouche, celle qui vote le plus à gauche dans le 9e et qui rejoint dont la 18e circonscription, où Christophe Caresche est  député sortant.

    C'est la lecture de Libération qui nous a fait découvrir sa vidéo de campagne, nous vous la présentons ci-dessous. Laissez vous guider comme dans un jeu vidéo, en cliquant sur les options proposées.

  • Quand deux images se superposent et nous contrarient...

    En avril de cette année, une opération de promotion des voitures Twizy de marque Renault était venue alimenter la polémique autour de la place de l'automobile à Paris, brouillant ainsi l'image que souhaite donner la Ville d'un meilleur partage de l'espace parisien entre les différentes formes de locomotion. Pourquoi cette autorisation donnée à une enseigne commerciale bien lisible ? C'est la question qu'a posé Sylvain Garel au conseil d'arrondissement du 7 mai dernier. Voir ci-dessous le texte de sa question.

    Il y souligne notamment que les riverains se plaignent de la fréquence des animations commerciales. En parallèle, nous pouvons collectivement souhaiter que les rues parisiennes ne prennent pas l'habitude des villes moyennes en région, où il n'est pas rare que des amplificateurs suspendus au-dessus des boutiques et des magasins diffusent une musique sensée transmettre bonne humeur et envie de consommer à une clientèle venue faire du shopping. On oublie les riverains soumis toute la journée à cette diffusion musicale.... 

    Ici, les voitures occupaient physiquement l'espace public. On pourrait ainsi promouvoir les voitures automobiles en plein coeur d'un quartier vert et dénoncer les nuisances qu'elles provoquent à longueur d'année ? Qu'a répondu la mairie du 18e à la question de Sylvain Garel ?

      En s’inscrivant depuis dix ans dans la promotion des Quartiers verts et des opérations Paris respire, la Mairie de Paris vise notamment à redistribuer l’espace au profit des circulations « douces » et des transports en commun. Elle doit veiller également à la cohérence politique des messages adressés aux riverains.

    document?id=12305&id_attribute=111Or, le 13 avril 2012, un concessionnaire Renault exposait huit voitures Twizy à Montmartre, investissant la place des Abbesses en plein Quartier vert.

    Autrement dit, l’espace public a été investi, à des fins de promotion commerciale, par un modèle de véhicule privé, en contradiction totale avec l’engagement et les efforts déployés par la Mairie de Paris.

    De plus, ce modèle est l’exemple même de la fausse solution à la saturation déjà effective des rues parisiennes : avec deux occupants maximum, il limite considérablement la possibilité d’auto-partage.

    Electrique, il fait la promotion indirecte de l’énergie nucléaire.

    Cette animation commerciale n’est d’autant pas la bienvenue que les riverains se plaignent d’un nombre toujours croissant d’opérations commerciales et qu’un vœu a déjà été déposé et voté par la majorité lors du Conseil d’arrondissement le 30 janvier 2012 contre la marchandisation de l’espace public à Montmartre visant à y réguler les animations commerciales en particulier place des Abbesses.

    Sylvain GAREL et les élu-e-s du groupe EELV demandent au Maire du 18e comment une telle opération commerciale a-t-elle pu être autorisée ?

    La réponse de l'exécutif a été des plus claires. Il résulte qu'aucune autorisation n'avait été demandée, donc en conséquence, aucune autorisation n'a été accordée. L'enquête démontre que le concessionnaire Renault est un fraudeur, qu'il a occupé l'espace public à son gré. L'opposition municipale UMP a même déclaré que cette opération s'apparentait à de la vente à la sauvette. Ni plus, ni moins. L'élu Vert a promis que les voitures de Renault ne repartiraient pas indemnes s'il prenait l'envie au concessionnaire sans vergogne de renouveller une telle opération en faisant fi des règles qui protègent l'espace public. Le maire Daniel Vaillant a fait une lettre ferme de prostestation à Renault.
    Qu'on se le dise !
  • Les rideaux de douche des cafés parisiens auraient encore de beaux jours devant eux

    Il est assez rare qu'une décision de justice soit aussi commentée, et de surcroît négativement, avec une telle insistance, quand elle concerne de simples terrasses de café.  Cinq établissements parisiens, qui étaient dans le collimateur de l'association Droits des non fumeurs, ont eu gain de cause aux yeux des juges de la cour d'appel de Paris (relaté dans Le Parisien du 11 mai) . Ainsi la preuve ne serait pas apportée que les espaces extérieurs bâchés des brasseries et cafés seraient des lieux fermés. Si les juges de la cour d'appel de Paris sont aussi peu convaincus par les arguments des non fumeurs, pourquoi ne pas retourner la démonstration ? Ces espaces sont-ils des lieux ventilés dans lesquels les consommateurs non fumeurs sont à l'abri du tabagisme passif, que la loi qui interdit de fumer dans les lieux fermés et un tant soit peu fermés (par exemple les halls de gare et même les quais...) avait pour objectif de supprimer ?

    C'est le froid et le profit plus que le souci de la fumée et de la santé qui auront eu le dessus dans cette affaire.
    Chronologiquement, les fumeurs sont sortis à l'extérieur du café dans un premier temps pour "s'en griller une" en janvier 2008 (application de la loi sur l'interdiction de fumer dans les bars). Les cafetiers leur ont installé quelques chaises et tables dehors, devant l'établissement ou devant la terrasse fermée. C'est ainsi que les terrasses prenaient de l'ampleur, même dans des espaces où jamais on ne les aurait imaginées. Une fois assis, à la première bise venue, les fumeurs ont ressenti le froid. Les propriétaires ou gérants de bars leur ont installé des chaufferettes sur pied, en applique ou suspendues. On commençait à vouloir chauffer la rue... Quel gaspillage honteux ! "On pourrait peut-être fermer un peu pour confiner les calories en terrasse?" Les cafetiers ont alors investi dans les bâches et rideaux transparents pour refermer leurs terrasses et protéger les consommateurs fumeurs, tout en jetant un oeil inquiet sur la facture de gaz et bientôt d'électricité, car les chaufferettes au gaz devront disparaître en janvier prochain. On ne peut nier que leur investissement ait été lourd et pèse dans la balance à l'heure de rationaliser le dossier.

    paris,terrasses,cafés,bâches,interdiction-de-fumerTout cela est navrant, à l'heure où l'on dénonce pêle-mêle notre facture énergétique, l'emploi majoritaire du nucléaire dans la production électrique, les achats d'électricité à l'étranger lors des pics de consommation, le manque d'investissement dans les énergies alternatives, etc... il se trouve encore des juges pour baisser la garde face au lobbying des cafetiers-limonadiers et autres investisseurs du secteur. Car ne nous méprenons pas, les grandes enseignes de restauration, rapide ou non, les brasseries à établissements multiples, les cafés qui ont pignon sur rue et leurs terrasses tentaculaires sont souvent du capital anonyme et sont la propriété de fonds de placement et autres sociétés d'investissements. Difficile dans ces conditions de discuter avec le patron. Celui-ci est devenu un gérant qui doit rentabiliser l'affaire selon les exigences du financier au risque de perdre son job. Une donnée à prendre en compte.

    Toujours à propos des terrasses, une petite victoire tout de même d'associations de riverains de la rue Montorgueil: la Cour d'appel de Paris a refusé que les commerçants occupent totalement les trottoirs de cette rue piétonne "circulée" comme aime à le rappeler Jacques Boutault maire du 2e. Voir l'article de Métro du 16 mai à ce sujet.

  • Et les salons de massage avec les beaux jours, qu'en est-il?

    Question un peu coquine ? Pas franchement, non. Il nous a toujours semblé que l'apparition, ou la floraison récente de tous ces salons de massage dans quelques rues du 9e et du 10e, pour ne parler que ce celles-là, parce qu'elles sont dans des quartiers que nous connaissons bien, n'avait rien d'un renouveau des arts du bien-être et du délassement par des mains expertes. Encore que... il y a délassement et délassement et plusieurs façons d'y accéder.

    Nous avons noté que quelques unes de ces officines discrètes avaient baissé le rideau, notamment rue Condorcet. Sans vouloir montrer du doigt les soins relaxants, ni stigmatiser un besoin contemporain de souffler un peu entre deux rendez-vous... nous avions néanmoins eu quelques doutes sur la concentration locale des salons de massage, à prédominance asiatique, si cette tradition s'enracine en Asie, dans  notre quartier depuis plusieurs années. Un récent flash de la préfecture de police nous donne en partie raison.

    PP flash du 11 mai 2012 à 13hPréfecture de police

    Quand les massages dérapent, la police intervient…

    Les policiers du service départemental de police judiciaire du 92 (SDPJ) ont mis au jour les pratiques peu ordinaires qui avaient cours dans un salon de massage à Boulogne-Billancourt (92).
    De nombreuses surveillances menées par les policiers du SDPJ ont permis d’obtenir le témoignage de cinq « clients » qui ont reconnu avoir bénéficié de prestations sexuelles tarifées de deux masseuses de cet établissement.
    Le 9 mai, la gérante, âgée de 44 ans a été interpellée dans son salon pour proxénétisme aggravé ; 500 euros ont été saisis.
    Lors de la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont découvert 16 000 euros ainsi que de nombreux titres de propriété asiatiques ; le groupe d’intervention régional des Hauts-de-Seine (GIR 92) a été co-saisi de l’enquête patrimoniale.

    Ce n'est pas vraiment notre pudibonderie qui nous fait  relater cette info, mais plutôt le souci de faire entrer l'impôt dans les caisses de l'état - là il y a manifestement des revenus non déclarés- et le respect de la personne humaine, car nous doutons que les masseuses employées dans ces salons aient toujours le choix du type de prestation dont leur client va pouvoir jouir.

     

  • Autolib' gagne le quartier

    A l'époque où des emplacements avaient été proposés à la concertation, réunions restreintes avec les conseils de quartier,  les habitants motivés ou leurs associations, il était question d'installer une station Autolib' à l'extrémité nord du faubourg Poissonnière, côté 10e. On avait également suggéré les abords de l'hôpital rue Guy Patin. La zone autour du carrefour Barbès n'avait pas été particulièrement bien dotée au début de la réflexion. On attendait que le phénomène se développe, voir comment les Parisiens ou les touristes allaient s'approprier la formule. Pour l'instant, la station faubourg Poissonnière n'a pas encore été implantée. Ce sont les réseaux de ErDF ou GrDF qui sont en cours de rénovation ou modernisation, côté 9e plutôt. Nous ne savons pas à ce jour si elle se réalisera.

    paris,autolib,chantier,poissonnière,magenta,patin,lariboisièreC'est donc avec surprise que nous avons découvert des travaux en vue d'une station Autolib' juste devant le siège de notre association, face au numéro 11 de la rue Guy Patin, le long de la maternité de l'hôpital. Les nombreux chantiers qui ont fleuri dans notre quartier, les trois arrondissements confondus, ont totalement fait passer inaperçu celui-ci. La présidente d'Action Barbès qui ne connaît que la bicyclette, en l'occurrence les Vélib', va pouvoir sortir les jours de pluie....  N'y voyez aucun favoritisme car elle ne s'en était pas rendu compte. Un comble !L'adjointe chargée de la voirie dans l'arrondissement n'a été prévenue que tout récemment de l'installation de cette station sans connaitre la date de début des travaux.

    Il nous semble qu'une station près de la sortie de l'hôpital Lariboisière aurait peut-être été plus judicieuse, car tous les visiteurs ne sont pas aptes à enfourcher un Vélib'. Proposer les deux possibilités, en plus des taxis, ne semblait pas excessif. On nous a aussi expliqué que la présence de l'établissement du Don du sang présentait quelques contraintes dont il faut tenir compte. En un mot, on manquait de place. Les clients du marché de La Chapelle sont-ils aussi des clients potentiels des Autolib' ? A voir. C'est sans doute la station de métro qui a créé le besoin, la fameuse intermodalité !
    Espérons que les futurs cinéphiles du Louxor soient aussi des clients potentiels !

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  • Un témoignage intéressant sur la police de proximité

    Dans nos quartiers très peuplés, aussi bien d'habitants que de gens de passage, d'acheteurs que de touristes, nous savons combien il est important que la police soit présente, pas dans sa fonction répressive forcément, mais plutôt dans ses missions de contact et de respect des règles élémentaires de la société.

    Avec Daniel Vaillant, à l'Intérieur, nous avions connu les heures de gloire de la police de proximité, qui moquée par les nouveaux maîtres de Beauvau en 2002, a alors commencé à se transformer en une police beaucoup plus anonyme, avant de perdre une partie de ses effectifs dans les règles du non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite. La lecture matinale de la presse nous a permis de lire l'intéressant témoignage d'un policier parti à ce moment charnière. Il raconte son ascension dans la police nationale et les missions qu'il a aimées faire, cette présence sur le terrain dans des quartiers populaires, ceux qu'on dit "sensibles" comme la Paillade à Montpellier. On faisait la différence entre délinquants et habitants à cette époque, parce qu'on connaissait la population et que ces relations de proximité permettaient des rapports de confiance. Nous vous engageons à lire cette page d'un blog relayé par Le Monde ici.

    Blog du Monde

    Avez-vous remarqué comme les abords de la station de métro Barbès sont redevenus accessibles les jours paris,police-de-proximité,barbès,station,métro,libre-accèsde marché, depuis plus d'un mois environ, y compris pour les personnes âgées qui avaient peu à peu renoncé à prendre le métro dans cette station. Il n'a pas été besoin de déploiements spectaculaires de forces de police, pas de cars de CRS en stationnement illimité. Les brigades à pied ou à vélo ont fait un travail magnifique de rondes, de présence, de dialogue aussi avec les habitants. La police n'a pas pour mission de régler ou d'apporter des solutions aux conditions de vie des populations très précarisées par la crise économique, le capitalisme financier délirant, ou l'immigration mal organisée. En revanche, elle a pour mission de faire respecter les règles de circulation sur l'espace public et d'accès aux services publics dans de bonnes conditions.

  • Nuit des musées à Paris

    N'oubliez pas samedi, c'est la Nuit des musées

    affiche.jpgUn point d’information sera ouvert au Ministère de la Culture et de la Communication  182 rue Saint-Honoré, 1er,
    M° Palais Royal, ouvert du lundi au vendredi 11h-18h et la samedi 11h-22h, du 14 au 19 mai.

    Vous pourrez y trouver les programmes franciliens ainsi que les programmes régionaux en consultation. Et même prendre connaissance de quelques anecdotes historiques liées à des oeuvres visibles dans des musées qui participent à la fameuse nuit/

    Samedi 19 mai, de 11 heures jusqu’à 22 heures, le cœur de la Nuit battra rue Saint-Honoré. L’équipe de coordination de la Nuit sera à votre disposition pour répondre à vos questions et vous aider à concocter une Nuit des musées inoubliable

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  • Les trésors cachés du 10e : le passage Delanos

    Un passage privé entre les deux Gares

    paris,delanos,gare-du-nord,gare-de-l'estLe passage du numéro 148, rue du Faubourg Saint-Denis, s'étend entre le boulevard de Magenta et la Gare du Nord et au-dessous de la rue des deux Gares, en d'autres termes légèrement au sud de celle-ci. Ce passage privé traversant l’îlot, est situé juste au-dessus et parallèle à l’autre voie privée que nous avions évoquée pour la liaison entre les deux Gares aux heures ouvrées dans l’îlot Euro-Alsace. Celui-ci n'a pas d'horaire, ouvré ou non, il est simplement privé !

     

     

    Ce passage Delanos, qui tire son nom de son ancien propriétaire, débouche par un escalier sur le numéro 25 de la rue d’Alsace, à proximité de l’escalier monumental qui plonge vers la Gare de l’Est. Il appartient à la petite dizaine de passages du 10e, et notamment ceux qui ne sont pas couverts, comme le passage du Désir, celui de l’Industrie, le passage Reilhac, celui de la Ferme Saint-Lazare, celui des Marais et le passage du Marché.

    paris,delanos,gare-du-nord,gare-de-l'est

     

    Un passage témoignant de l’existence des « vacheries » à Paris


    La porte cochère qui en marque l'entrée rappelle que dans cette partie de Paris, à l'époque, on trouvait encore la campagne. Une tête de vache encadrée par le nom du passage fait référence à son utilisation originelle puisqu’une "vacherie" y était installée permettant ainsi aux habitants du quartier et même aux Montmartrois de s’approvisionner en lait.

     

     

    Pourquoi la présence de ces « vacheries » à Paris ?


    Depuis le début du 19e siècle, la consommation de lait sur Paris s’est développée pour répondre à la mode du café au lait, bien avant donc qu’il soit reconnu comme un aliment à part entière dans la première moitié du 20e siècle. Mais la vraie campagne où vivent les vaches est encore relativement éloignée de Paris pour les transports de l'époque et le lait tourne avant d'arriver en ville ; pour cette raison, des vacheries sont créées dans Paris où l'on nourrit des vaches à lait. Du producteur au consommateur en somme. Mais ces vacheries étaient classées, règlementairement, comme des établissements insalubres, au même titre que les industries chimiques, les abattoirs et les clos d’équarissage. L'insalubrité des étables, le manque d'hygiène lors de la traite et du stockage du lait, la tuberculose endémique dans le cheptel... on peut facilement imaginer les risques que courrait le consommateur de lait cru. L'habitude de faire bouillir le lait avant de le consommer n'avait rien de superflu.  En 1887, 575 000 litres de lait étaient ainsi vendus aux Parisiens, grâce à la présence de 6 850 vaches réparties dans quelque 490 vacheries de Paris. Ces vaches terminaient leurs jours aux abattoirs pour être transformées en saucisse et en saucisson.
    Très rapidement ensuite et jusqu’au début du 20e siècle, le nombre de ces vacheries va diminuer, du fait de leurs rachats par les promoteurs immobiliers au décès des propriétaires - peu fortunés par ailleurs-, du fait aussi de la pénurie de garçons vachers - un métier mal rémunéré et peu attractif -, puis de l’émergence de transports plus rapides qui vont bientôt permettre l’approvisionnement de Paris en « lait voyageur » depuis un rayon de 20 km autour de la capitale. Ces vacheries vont également laisser la place aux « laiteries en grand » : Paris en comptait déjà 41 en 1907, alors que le nombre de vacheries avaient diminué de moitié en 20 ans. Avec la réglementation de 1950 qui impose la vente obligatoire de lait pasteurisé en bouteilles hermétiquement fermées dans les villes de plus de 20 000 habitants, les vacheries disparaissent totalement.  

         

    paris,delanos,gare-du-nord,gare-de-l'estUn passage tranquille arboré et une organisation architecturale originale


    Un panneau à l’entrée du passage, coloré et présentant 11 photos de jardinières et de fleurs, donne clairement le ton : «De la verdure, beaucoup de fleurs et de couleurs!!!!! Qualité de vie de la copropriété!!!!!!! ».
    Et effectivement, les arbres sont là, plantés dans des massifs fleuris. Les jardinières débordent d’arbustes et de fleurs. Les grimpantes s’emparent aussi des murs des immeubles du passage. Les volets peints de couleur vert d’eau dans la première cour contribuent également à égayer le passage.   
    On découvre un passage structuré en trois cours rectangulaires comme en témoigne la vue aérienne proposée en début d'article.
    Chacune des cours comprend 4 «escaliers» , les entrées de 4 bâtiments. Les cours se suivent sur une longueur totale de près de 120 mètres ; les deux premières, tout en longueur, sont perpendiculaires à la rue du faubourg, en prolongement l’une de l’autre ; la troisième, plus minérale, moins fleurie, un peu déserte, apparaît ensuite et forme un T par rapport aux deux premières; c’est là que se trouve l’escalier débouchant dans la rue d’Alsace.

    Comme tous les endroits insolites de Paris, et notamment ses passages et courettes, ce lieu a servi de décor au tournage de films, notamment, « Le Clan des Siciliens » (Henri Verneuil, 1969) dans lequel Alain Delon, un truand traqué par l’équipe du commissaire joué par Lino Ventura, s’enfuit d'un hôtel par une fenêtre - notons qu'il y a pas d'hôtel dans le passage mais le cinéma n'a-t-il pas tous les droits  ? -  il traverse en courant les cours du passage et s’échappe enfin par l’escalier de la rue d’Alsace pour s’engouffrer ensuite dans la Gare de l’Est. Ouf !

    Vous l'avez encore en mémoire ? Sinon en voici un court extrait. Le passage Delanos était plus sombre à l'époque... mais l'aspect grisâtre de ses murs étaient dans l'esprit du film de Verneuil.

     
    Le Clan Des Siciliens par mariodelpais

    La traversée de ce passage permet au piéton de savourer son charme désuet, malgré sa rénovation, et de retrouver la véritable âme du Paris d’autrefois, en dépit des quelques voitures qui y sont garées... Le site du Piéton de Paris propose aussi une visite sympathique du lieu.