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Action Barbès - Page 161

  • Samedi : nettoyons les berges du Canal St-Martin !

    Samedi prochain aura lieu la 2e opération "Clean-Up Day", organisée par la Maison du Canal, après sa précédente journée "Nettoyage de printemps" du 29 mai dernier.

    L'idée est de se mobiliser pour redonner une nouvelle beauté au Canal Saint-Martin, qui constitue l'un des sites patrimoniaux les plus attractifs de Paris. Nous avions déjà évoqué la dégradation du lieu du fait de la surabondance de déchets abandonnés le long des berges.

    La convivialité sera au rendez-vous, qui est fixé à 15h30, samedi 20 septembre, sur la Place Poulmarch (à l'angle du quai de Valmy et de la rue Beaurepaire, face au café "Chez Prune").

    Après l'effort, un apéro "Zéro Déchet" vous sera offert à 19h.

    Seuls impératifs : apporter votre matériel (gants de protection, vêtements et chaussures adaptés, pinces, balais, pelles) et vous inscrire préalablement auprès d'Héloïse par mail: dd@lamaisonducanal.fr ou par téléphone au 01 42 01 46 83.

     

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  • La Sorbonne c'est aussi porte de Clignancourt

    sorbonne, cligancourt 
    (Photo Barbara Vignaux)

    Au début de l'été, nous avons été quelques uns (plutôt quelques unes) à profiter d'une visite privée du Centre Clignancourt avec pour guide Frédéric Billiet directeur de l’UFR Musique et musicologie et un de nos membres du conseil d'administration responsable culturel. Nous y avons découvert un lieu bien agréable, bien équipé et aussi végétalisé.

    sorbonne, clignancourt

    sorbonne, clignancourt 
    (Photos Barbara Vignaux)

     

    C'est dans cet auditorium aux couleurs vives qu'ont lieu régulièrement des concerts du COSU (chœur et orchestre-Sorbonne Universités).

    sorbonne, clignancourt 
    (Photo Barbara Vignaux)

    Voici un avant-goût de la saison 14-15 intitulée "Musiques § cinéma: rencontres et connivences".

    Premier concert le 25 septembre à 19h30: Poulenc, Brahms, Rheinberger et Lukacic. Ce sera l'occasion de connaitre les autres événements de la saison.

    Attention, l'inscription est nécessaire. C'est ici. et c'est gratuit!

    Et du 3 septembre au 24 octobre, dans le hall du centre, une exposition de photographies de Léo Andrés qui a pris des clichés des musiciens et choristes en pleine activité.

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    Pour vous y rendre : c'est au 2 rue Francis de Croisset – Paris 18e - Métro Porte de Clignancourt. Et pour suivre en continu les activités du COSU : rendez-vous sur Facebook et sur www.culture.paris-sorbonne.fr/cos.

  • Excentric City à la Goutte d'Or

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    Béatrice Coron raconte des histoires en papier découpé. Elle vit aux Etats-Unis, où elle est très connue, ses oeuvres ayant entre autres décoré le métro de New-York. Sa conférence devant le prestigieux auditoire de Ted est devenue "culte" et a été visionnée plus de 800 000 fois sur le Net. Elle a choisi un éditeur français, les Grandes personnes, pour publier son premier livre grand public : Excentric City.

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    Ce livre sera présenté en avant-première Chez les libraires associés, qui consacrent une exposition à Béatrice Coron : Excentricités, du 19 septembre au 15 novembre.

    Vernissage le jeudi 18 à 18h30 en présence de l'artiste, et avec une performance de la compagnie Gazelle.

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  • Dimanche matin ordinaire à Barbès

     paris,propreté

    Me voilà dehors pour aller à un vide grenier organisé sur le parvis de l'église Saint-Bernard. Il est 8h. Devant chez moi, un homme à vélo planque un sac plastique sous une Autolib'. Des cigarettes probablement. Depuis que des vendeurs sont repoussés du kiosque, ils vont vers la sortie Patin du métro et je vois régulièrement des sacs déposés sous les voitures. Il y a deux jours, c'était à la suite d'une intervention de police.


    Quelques vendeurs sont déjà en activité mais il y a peu de clients. Le boulevard de La Chapelle et la placette Charbonnière sont jonchés de détritus. Rue de la Charbonnière, rue Caplat même état. Un employé de la boulangerie au carrefour avec la rue de Chartres nettoie le devant de la boutique, ramasse les canettes dans le caniveau, jette les cartons dans une grande poubelle. J'imagine que c'est ainsi tous les matins pour lui.


    Les abords de l'église sont propres mais aucune âme qui vive. Je me demande si le vide grenier a bien lieu. Du coup, je continue et reprends la rue Polonceau. Dans le square Léon, deux agents de la propreté sont au travail. Le lieu est agréable.


    Un adhérent d'Action Barbès se plaignant régulièrement de l'état de saleté du boulevard Barbès et du manque de nettoiement, je décide d'y passer. Côté impair, une voiturette à brosse s'active sur le trottoir. Côté impair, on a déjà lavé. mais je dois reconnaitre que si le trottoir est mouillé, il y a encore beaucoup de papiers et autres détritus. Donc, comment procèdent les  agents? Ils repassent après avec des balais? Quel intérêt?


    Un homme donne du pain aux pigeons. J'ai envie de lui adresser la parole puis je renonce. A quoi bon. Je l'ai fait de nombreuses fois sans succès.


    Autour du kiosque qui est déjà ouvert, c'est propre. Un seul vendeur de cigarettes en train de compter ses billets.


    L'eau continue de couler à flots sur le boulevard face au Louxor. C'est ainsi depuis une semaine malgré mes deux signalements à l'élu chargé de la propreté dans le 18e. Décourageant. Heureusement, le soleil pointe le bout de son nez.

    ***** Toute dernière minute, ce tweet :

    paris,propreté

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    Ne désespérons pas...

     

  • Quand la mairie du 9e fait fausse route et nous mène en bateau !

    La période estivale est souvent propice aux travaux de voirie dans la capitale, permettant de réduire les inconvénients pour les résidents. C'est donc cet été qu'une modification dans le stationnement des fameux « deux-roues-motorisées » (2RM) a été entreprise rue du Delta.

    Quels sont les faits ?

    Avant l'été, une aire de stationnement réservée aux 2RM existait devant le 19 de la rue du Delta à 30 mètres du carrefour avec la rue de Rochechouart. Cette zone pouvait accueillir environ une trentaine de motos et scooters.

     

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    19 rue du Delta -photo Google street - juin 2014

    La municipalité a décidé de changer l'implantation de cette aire de stationnement pour la mettre plus près du carrefour, sur le côté pair cette fois de la rue du Delta. Cette nouvelle aire a une capacité d'une petite vingtaine d'engins en étant très optimiste.

    2RM rue du Delta.png

    Nouvelle aire de stationnement des 2RM - photo mairie du 9e

    Quels sont les bénéfices ?

    La question du stationnement des 2RM est un problème devenu crucial à Paris tant la quantité de ces engins a augmenté ces dernières années. Qui ne voit que faute de places, les propriétaires des 2RM se garent sur les trottoirs un peu n'importe où ? Notons au passage que le problème n'est pas uniquement le stationnement mais aussi bien souvent la circulation sur les trottoirs, ce qui ne semble pas trop préoccuper la Préfecture de Police dans un cas comme dans l'autre.

    La réalité mathématique de l'opération estivale rue du Delta nous oblige à dire qu'il y a, de fait, une réduction du nombre de places de stationnement pour les 2RM, d'une dizaine environ au mieux mais plutôt une quinzaine en réalité (le nouvel emplacement comprend huit rangées marquées au sol pouvant contenir chacune deux engins). Où est le bénéfice ?

    Un autre résultat vient en conséquence de ce réaménagement : la mise à disposition de nouvelles places de stationnement pour …... les voitures (quatre ou cinq)  ! A l'heure où nous devrions tout faire pour limiter au maximum la présence d'automobiles dans la capitale, voilà des travaux qui ne vont pas dans le sens de l'histoire. Là encore, où est le bénéfice ?

    Quel jeu joue la mairie du 9e ?

    La question de la présence de la voiture dans la capitale a toujours été un sujet séparant la droite de la gauche à Paris. L'objectif ne doit-il pas être la reconquête de l'espace public par les piétons ?

    Pour le seul 9e, que n'a t-on pas entendu ces dernières années de certains lors du réaménagement de la rue de Maubeuge qui allait tuer le petit commerce et interdire l'accès au quartier des Grands magasins au Sud de l'arrondissement, lors du réaménagement du haut de la rue des Martyrs qui allait avoir les mêmes conséquences pour le petit commerce. Le vrai résultat c'est que la circulation n' est pas pire qu'avant rue de Maubeuge (mais pas mieux il est vrai), que les commerces du haut de la rue des Martyrs ne semblent pas avoir trop souffert et que les riverains sont généralement satisfaits de ces opérations qui ont permis de planter des arbres en élargissant les trottoirs.

    Ici, nous avons l'opération inverse, c'est à dire la mise à disposition de places de stationnement pour les voitures, certes en nombre limité, autrement dit un appel d'air. La mairie du 9e a t-elle entrepris une reconquête de l'arrondissement par la voiture, petites touches par petites touches ? Quatre ou cinq places là et quatre ou cinq dans chacun des parkings 2RM de l'arrondissement, cela peut faire beaucoup et correspondre à un inversement de tendance. La question mérite d'être posée tant on sait que l'électorat de la nouvelle municipalité est le plus souvent pro-voiture. Reconquête de la voiture encore avec la disparition devant le 85 rue de Rochechouart des épingles qui permettaient aux vélos de s'accrocher. Celles-ci ont été sciées (par qui ?) à leur base libérant l'espace pour une ou deux voitures.

    Il nous faut aussi mentionner la communication de la mairie du 9e, que certes nous ne pouvons qualifier de mensongère, mais qui est quand même très spécieuse. Sur le site Internet de la mairie, il est dit : "Des nouveaux emplacements ont été créés pour les deux-roues motorisés ..... à l’angle de la rue Rochechouart et de la rue du Delta". L'information n'est pas fausse même si le terme « nouvelles » est très discutable, mais la mairie oublie de raconter l'histoire dans son ensemble comme nous venons de le faire ici, ce qui diminue considérablement si ce n'est annule l'intérêt de ces travaux. En clair, on peut se demander si la mairie du 9e sait compter (passer de 30 à 20 places n'est pas une création de nouvelles places) et si elle n'aurait pas tendance à vouloir faire du neuf avec du vieux ? Quoiqu'il en soit, ce petit épisode va nous amener à regarder de près la communication de la mairie car le citoyen responsable et avisé n'aime guère être mené en bateau.

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    Situation actuelle de l'aire de stationnement des 2RM au carrefour Delta/Rochechouart

  • Promenade urbaine Barbès Stalingrad : un projet au point mort ?

    paris,promenade-urbaineLe projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad proposé par Action Barbès pendant la campagne des dernières élections municipales vous a été présenté sur ce blog le 17 Mars.

    Où en est-on six mois après ?

    Disons en préambule que l'accueil fait à cette proposition a été très bon et très consensuel, tous les candidats aux élections, quelque soit leur bord politique, en ayant approuvé le principe. Cela a d'ailleurs été confirmé lors des Conseils d'arrondissement des 10e et 18e du printemps au cours desquels Action Barbès a présenté un voeu sur le sujet (voir le compte-rendu sur ce blog).

    Signe encourageant, Rémi Féraud, maire du 10e, et Eric Lejoindre, maire du 18e qui ont décidé de faire cause commune pour ce projet, ont écrit en mai une lettre à la nouvelle maire de Paris lui demandant de bien vouloir saisir l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) afin que le travail commence sérieusement (voir cette lettre).

    Au début de l'été, Action Barbès a rencontré une élue du 18e chargée de la Démocratie locale et qui souhaitait parler du projet, Action Barbès ayant beaucoup insisté sur l'absolue nécessité d'une large concertation pour définir le projet. Il nous a alors été annoncé, certes avec beaucoup de prudence, que le projet de promenade urbaine pourrait être financé dans la partie budget d'investissement du budget participatif décidée par les citoyens (5% du budget soit 70 millions € par an) suite à un vote, les projets de toutes natures financés par ces 5% étant mis en concurrence les uns avec les autres (voir le principe du budget participatif sur le site de la mairie de Paris).

    Relancé en ce début septembre sur le fait de savoir si Anne Hidalgo avait bien mandaté l'APUR pour lancer le travail préalable au projet, le maire du 10e nous a répondu que cette demande n'avait pas encore été faite et que le projet de promenade urbaine pourrait être inscrit dans le budget dit "participatif" pour son financement, confirmant les propos du début de l'été dans le 18e.

     

    Alors Action Barbès se pose des questions !

    A aucun moment au cours de la campagne électorale, que ce soit dans nos entretiens avec les candidats futurs maires dans le 10e ou le 18e il n'a été question de financer le projet par ce biais. Au contraire, on pouvait comprendre de leur propos qu'il s'agissait là d'un projet structurant pour les deux arrondissements mais aussi pour Paris en général et qu'en conséquence il serait sans doute géré par l'Hôtel de Ville. Les propos de Mme Hidalgo sur le sujet allaient dans le même sens et c'est elle qui a suggéré de faire appel à l'APUR, quand elle est venue sur place écouter notre association.

    Sans minimiser les projets qui pourraient être financés par les 5% du budget d'investissement liés à la décision des citoyens par un vote, on peut se demander si nous jouons là dans la même cour ? Autrement dit, il est très probable que le coût total du réaménagement de l'axe Barbès Stalingrad avec tout ce que cela implique comme impact aux alentours, au niveau du carrefour de La Chapelle par exemple, sera très au-delà des possibilités de ce budget participatif.

    Par ailleurs, si ce projet reste financé par le budget participatif, encore faut-il qu'il passe par le vote des citoyens, ce qui ne garantit pas son succès.

    Anne Hidalgo, Rémi Féraud et Eric Lejoindre ont pris des engagements pendant la campagne électorale à propos du projet de promenade urbaine auquel Action Barbès est attachée. Ceux-ci sont très clairs. Nous sommes déjà inquiets sur son avenir.

  • Forum "Dix sur Dix" du 10e

    La 6e édition du forum de la vie associative et citoyenne du 10e, "Dix sur Dix", se déroulera ce samedi 13 et dimanche 14 septembre au jardin Villemin et au Couvent des Récollets.

    Au programme, dès samedi 14h: rencontre sur les stands de plus de 100 associations, animations et démonstrations sportives, expositions, balades, concerts et spectacles (avec notamment la Compagnie La Gargouille dont nous vous avions déjà parlé et qui présentera samedi à 18h et dimanche à 11h30 son spectacle-défi de l'Histoire de France en 1 heure).

    A noter les nouveautés cette année: une Agora, sorte de "scène ouverte citoyenne" et les portes ouvertes des ateliers des artistes et chercheurs en résidence aux Récollets.

     

    Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour télécharger le programme :  

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    Comme pour le Forum des associations du 9e (que nous évoquions hier), nous avons décidé de ne pas participer à "Dix sur Dix" cette année mais nous vous encourageons naturellement à y faire un tour !

  • Forum des associations du 9e

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    Le traditionnel forum des associations du 9e se déroulera le samedi 13 septembre prochain de 11h à 18h à la mairie du 9e, rue Drouot.

    La mairie du 9e étant assez éloignée de Barbès, nous avons décidé de ne pas participer à ce forum cette année mais que cela ne vous empêche pas d'y faire un tour !

  • Démocratie locale ou animation locale ?

    Que se passe t-il dans le 9e ? Pas de conseils de quartier depuis 6 mois, un CICA réaménagé, regardons ces sujets de plus près.

    La nouvelle municipalité issue des élections de mars dernier a abandonné l'intitulé démocratie locale pour celui d'animation locale en y incluant les relations avec les associations pour la conseillère d'arrondissement déléguée, Isabelle Vught. Il ne faut peut-être pas attacher trop d'importance à ce changement mais les mots ont néanmoins un sens.

    Le Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement (CICA)

    Le Comité d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement (CICA) est l'organisme qui fait le lien entre les associations qui souhaitent s'impliquer dans la vie locale et la municipalité. Par une lettre datée du 27 juin reçue par Action Barbès, Delphine Bürkli, la nouvelle maire du 9e,  annonce sa volonté de réaménager le fonctionnement du CICA afin de permettre aux associations d'interpeller le Conseil d'arrondissement et se mettre ainsi en conformité avec le code général des collectivités territoriales (loi de décentralisation de 1982). Action Barbès milite depuis longtemps pour que dans le 9e, à l'instar de ce qui est fait dans le 10e par exemple, les associations puissent poser des questions, émettre des voeux devant les élus rassemblés. Nous en avons souvent parlé avec la maire qui y semblait favorable. La formule retenue ici est hybride. En effet, si les associations pourront bien s'exprimer devant la municipalité, elles ne pourront le faire qu'épisodiquement, le CICA ne se réunissant qu'une fois tous les trois mois au mieux. Par ailleurs, sous couvert d'efficacité et de préparation des réponses par les élus, la mairie envisage de faire une sélection des thèmes mis à l'ordre du jour. Il est clair que cette manière de procéder n'est pas acceptable. Que les associations envoient quelques jours à l'avance les sujets qui les préoccupent pour ne pas prendre par surprise les élus est évident, mais une sélection de ceux-ci est inacceptable, quand bien même celle-ci serait faite par le bureau du CICA et quand bien même cette disposition serait conforme à la loi de 1982. Tout ceci pour dire qu'en fait l'interpellation de la municipalité via le CICA n'est probablement pas la meilleure façon de procéder. Pourquoi ne pas incorporer une telle disposition dans le règlement intérieur du conseil d'arrondissement qui se tient lui une fois par mois, sachant que si elle respecte le champ de compétence du conseil, l'interpellation est acceptée de droit, c'est à dire sans pré-sélection ?

    Conseils de quartier

    Dès son arrivée à la mairie du 9e, Delphine Bürkli n'a pas caché sa volonté d'actualiser la charte des conseils de quartier du 9e. Il est vrai que cette question avait fait consensus dans Paris lors de la campagne électorale, chacun constatant un net essoufflement de ces conseils. Concernant le 9e, il faut aussi remarquer que ces conseils de quartier n'ont jamais vraiment fonctionné comme ils auraient du le faire. Pour prendre exemple encore sur le 10e, il suffit d'avoir assisté à une séance du conseil de quartier Saint-Vincent de Paul Lariboisière dans le 10e et à une séance du conseil de quartier voisin Trudaine Rochechouart pour bien voir la différence, sans dire pour autant que le fonctionnement de celui du 10e est exemplaire. Où en est-on de cette mise à jour ? Y a t-il eu concertation avec les équipes d'animation voire les conseils eux-mêmes ? Personne ne semble le savoir aujourd'hui. En tout cas, Action Barbès ne le sait pas.

    Ce que nous constatons par contre, c'est qu'aucun conseil de quartier ne s'est tenu depuis 6 mois, toujours à notre connaissance, et que cela n'est pas normal.

  • André Citroën : des engrenages à la Traction !

    paris,9e,10e,andré-citroën,traction-avantVous connaissez évidemment le constructeur automobile français Citroën - marque qui est, dans le monde, la plus collectionnée par les amateurs de voitures anciennes!

    Cependant, peut-être êtes-vous moins familiers avec son fondateur, André Citroën (photo ci-contre), le père de l'automobile moderne qui a révolutionné l'industrie automobile?

    Et pourtant... nous ne pouvons rester indifférents à la vie d'André Citroën, qui est loin d'être un inconnu pour nos quartiers.

    Cet industriel visionnaire, cet entrepreneur avant-gardiste, est en effet un enfant du 9e arrondissement, où il grandit à la fin du XIXe siècle. Puis, au début du XXe siècle, le jeune homme fait ses premiers pas d'industriel dans le nord du 10e arrondissement.

    Bien évidemment, on ne peut pas parler de son histoire sans évoquer sa voiture la plus emblématique, la "Traction Avant", qui bouleversa le paysage automobile de l'époque. D'autant que ce modèle de légende fête cette année ses 80 ans, avec notamment, la tenue d'un grand rassemblement de véhicules anciens non loin de Paris le week-end prochain...

    Autant de bonnes raisons, donc, pour raconter cet homme audacieux sur ce blog!

    Et pour approfondir ce sujet, ne ratez surtout pas les 2 supports multimédias uniques que nous avons intégrés à la fin de cet article: d'une part, la vidéo passionnante expliquant la révolution et le pari de la Traction et, d'autre part, l'émission de radio diffusée sur France Culture il y a quelques années. 

     

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  • Salle de conso : point de la situation à la rentrée

    Pour bien des sujets, la rentrée de septembre est le moment des bonnes résolutions mais aussi l'occasion de faire le point sur ce que nous avons un peu délaissé pendant l'été !

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) va son train de sénateur. Inutile de rappeler ici les péripéties de l'hiver et du printemps 2014 (voir là). Le texte de loi traitant de Santé publique incluant des dispositions à propos de la mise en place des SCMR sera présenté au Conseil des ministres en septembre pour un examen au printemps 2015 par le Parlement. Rien de bien nouveau jusque là mais quelques détails ont quand même filtré si on en croit la dépêche AFP du 29 Août dernier et le projet de texte lui même qui a fuité dans la presse.

    A ce stade, deux informations doivent retenir notre attention.

    La mise en place de ce type d'établissement ayant pour objectifs (mais pas seulement) la réduction du risque lié à l'injection de drogues sera "expérimentale" pour une durée de 6 ans. L'autorisation de lancement et d'ouverture de projets sera donnée par Décret du ministère de la Santé. On ne touche donc pas à la très répressive Loi de 1970. Ni la dépêche de l'AFP ni les articles publiés dans la presse sur le sujet ne mentionnent les dispositions légales à mettre en place pour que la détention de drogue et son utilisation par les toxicomanes ne tombent sous le coup de cette Loi de 1970. Autrement dit, que la police puisse agir dans un cadre légal clair d'une part, que les usagers de drogues puissent aller à la SCMR sans crainte de problèmes avec cette même police d'autre part. Espérons que le texte de la loi éclaircira cette question fondamentale.

    Il faut noter aussi que le projet de loi ne semble pas comporter de limitation du nombre de SCMR qui pourraient être installées en France. Jusqu'à présent, chacun s'accordait à penser que Paris, ville candidate pour cette "expérimentation", serait l'unique projet. Le projet de loi semble ouvrir des perspectives plus larges et des villes comme Bordeaux ou Marseille, qui avaient fait aussi acte de candidature, pourraient peut-être à leur tour envisager une ouverture de SCMR. Ce serait là un cas de figure intéressant car il pourrait sans doute mettre fin à la lamentable récupération politicienne des détracteurs du projet.

    En juillet, la Fédération Addiction a brièvement publié des informations à propos des programmes de réduction des risques dans le monde, notamment en Australie, et le journal gratuit 20minutes a publié un article très bien renseigné sur les expériences discrètes françaises.

    Enfin, pour se convaincre de l'utilité des SCMR s'il en était encore besoin, voilà un article publié par Le blog des médecins qui est très clair.

  • Chat alors !

    Peut-être vous souvenez-vous de nos articles au cours desquels nous vous faisions part de notre découverte imprévue de M. Chat sur un pignon ou un pan de mur, au hasard, au détour d'une promenade? Ce fut épisodiquement, plusieurs années... en 2010, 2011 puis 2013. Souvenez-vous !

    L'édition du quotidien Le Parisien en date du 27 août dernier nous apprend que la RATP a décidé de poursuivre le graffeur franco-suisse qui se cache derrière notre "M. Chat", Thomas Vuille (37 ans), et ce, pour dégradations dans les couloirs de la station de métro Châtelet.

    Dans notre article du 5 janvier 2013, nous l'avions précisément aperçu, ce désormais fameux chat jaune à la grimace énigmatique mais sympathique, dans le métro, à la station Barbès-Rochechouart, sur un emplacement publicitaire inutilisé ou mis à nu. Ce fut une belle surprise! La photo prise alors, semble corroborer les propos de cet artiste dans Le Parisien: "Je ne suis pas quelqu'un de malveillant, je respecte les gens et les lieux où je peins".

    Le graffeur Thomas Vuille, devenu un artiste urbain incontournable de la scène Street Art, est désormais installé à Saint-Ouen, où il avait accepté d'être filmé dans son atelier (Vidéo via Le Parisien du 16.06.2014). Son personnage, M. Chat, a sa page Facebook "officielle", sur laquelle ses apparitions urbaines sont mentionnées: il revient par ailleurs sur ses ennuis judiciaires avec la RATP. Si le cœur vous en dit, vous pouvez le soutenir dans cette épreuve, soit sur cette page Facebook ou via cette page demandant le retrait de la plainte.       

     

    Nous avons même retrouvé notre M. Chat sur les deux souches de l'immeuble situé au 138 rue La Fayette, dans le 10e, à l'angle avec le boulevard Magenta. Pour l'anecdote, cet immeuble a été récemment totalement ravalé, mais les têtes de cheminée ont été conservées en l'état, arborant fièrement les grimaces de M. Chat.

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    Pour satisfaire votre curiosité, d'autres articles sur ce litige entre M. Chat et la RATP:

    Metronews (29.08.2014): "M. Chat sort les griffes pour défendre son matou"

    Le Parisien (29.08.2014): "Le Maire du 13e défendra M. Chat"

    Metronews (04.09.2014): "Le matou revient avec sa meute"