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dpe - Page 2

  • Les rues ne sont pas toujours aussi sales qu'on le dit !

    Nous écrivons souvent sur les coins et recoins malmenés et qu'on ne manque pas de nous signaler par de nombreuses photos. Nous relayons régulièrement auprès des services de la Direction de la Propreté et de l'eau (DPE) et des élus concernés. Parfois, l'état de certaines rues exaspère fortement et rien de plus normal. Et parfois, les rues sont propres mais on entend moins cette musique.

    Dans le 10e (c'est également le cas dans le 18e), élus et services sont à l'écoute et se déplacent volontiers pour un état des lieux. Action Barbès a réalisé deux marches exploratoires récemment, l'une autour de l'hôpital Lariboisière et jusqu'à la rue du Faubourg Poissonnière, l'autre aux abords de la Gare de l'Est en compagnie d'Elise Fajgeles, adjointe au maire chargée notamment de la propreté et de responsables des services de la propreté.

    La première balade a lieu sous une pluie légère un jour de marché entre 11h et 12h. Le boulevard de la Chapelle est correct; on est davantage gêné par l'occupation des trottoirs par les camions du marché; nous signalons le nécessaire nettoyage du distributeur de seringues mais il est de la responsabilité de l'association Safe. Quelques seringues usagées trainent autour du second appareil situé rue de Maubeuge. Le Smash (Service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène) est pourtant passé peu avant. Une rue Ambroise-Paré propre. Rue Guy-Patin, un réceptacle très abîmé (sans doute par un recul de camion de livraison) attire d'autres sacs posés au sol. Décision de le déplacer. La poubelle sera retirée dès le lendemain et une nouvelle devrait être fixée au niveau du 3 de la rue. Pour les autres dépôts sauvages, il s'agit parfois d'habitants de la rue. Et dans ce cas, que faire?

    Boulevard de Magenta, le problème des pieds d'arbres, très souvent évoqué sur notre blog, reste entier. Sales, accidentogènes. Précisons qu'il n'est pas toujours aisé de distinguer qui fait quoi entre la DEVE (Environnement et espaces verts) et la DPE. On est à la fois sur le nettoyage des pieds d'arbres et sur leur entretien. Nous apprenons que ces pieds d'arbres ont droit à trois curages par an et des balayages fréquents ( qui ne doivent pas être faciles!). De jeunes arbres vont être plantés là où des barrières en bois sont installées. Un nouveau dispositif qu'on peut voir un peu partout dans la capitale pour une durée de 2 ans.

    plantation arbres, Magenta,

    Nous terminons par la rue de Dunkerque et le nord du Faubourg Poissonnière — lieu célèbre de  dépôts sauvages... Les services de la propreté le connaissent bien. "De tels dépôts ont fortement augmenté dans l'arrondissement, jusqu'à 150 (un chiffre officiel qui ne compte que ceux signalés à la ville par un habitant) à ramasser le lundi matin. Pourtant, pas d'effectifs supplémentaires pour plus de travail. Il faut se débrouiller avec les moyens du bord" nous explique un responsable.

    Pour les lecteurs qui habitent ce secteur, sachez que toutes ces rues sont lavées deux fois par semaine et balayées chaque jour. 

    Présentation de la 2e marche exploratoire aux abords de la Gare de l'Est dans quelques jours.

  • Sur le vif, brève de sanisette...

    Fin de matinée au carrefour Barbès. Ciel bas. Soleil timide. Effervescence habituelle des passants.

    A l'arrière de la sanisette située devant le 155 boulevard de Magenta (9e), deux agents s'activent.

    — Vous trouvez beaucoup de seringues quand vous faites le nettoyage de la station ?

    — Ah, oui, autant que vous en voulez ! Mais la meilleure pour cela c'est celle de Lariboisière.

    — Celle de la rue Ambroise-Paré... Oui, nous la connaissons. Elle ne plaît pas beaucoup aux riverains.

    — C'est moi qui l'ai rouverte. C'était un samedi matin et j'ai été mal reçu. Qu'est-ce que j'ai pris ! Mais j'avais des ordres, y compris du maire.

    — Les riverains estiment qu'elle ne sert qu'aux toxicomanes et avaient obtenu qu'elle soit fermée. Pourtant si ce n'est pas ce lieu fermé, à l'écart des regards, qui sert d'abri pour les usagers de drogue, ils retourneront dans les cages d'escalier, voire même dans des lieux beaucoup moins discrets encore...

    — On reparle de la salle de shoot, ça s'rait mieux quand même..

    — Vous le pensez ?

    — Bah, oui. Vous voyez ici, c'est nous qu'on retire la merde. Il y a un bac de 80 litres d'eau en dessous, et au bout de 100 utilisations — lavages de la sanisette — l'eau va à l’égout. Puis ça se remplit avec de l'eau propre. Y a un filtre et les déchets restent là, dans la grille. Les seringues aussi. Nous, on les récupère avec le reste.

    — Cent utilisations, ça fait combien de jours ?

    — Oh là, elle est bien utilisée celle-là ! Elle fait entre 150 et 200 passages par jour.

    Un sexagénaire s'approche et demande à utiliser la sanisette malgré ses entrailles exposées en plein air...

    — Non, elle est hors service, vous voyez bien. Il y en a d'autres dans le coin !

    L'homme ne comprend pas bien, il est étranger. Nous lui expliquons où trouver ce qu'il cherche. Il faut dire que nous connaissons bien la situation des autres sanisettes du quartier. Nous avions même milité auprès du responsable de leur implantation à la Direction de la Propreté pour que le carrefour ne soit pas démuni sur ce plan. Entre la validation par le Préfecture de police, les protestations des riverains, l'étroitesse de certains trottoirs, le passage des réseaux urbains en sous-sol, l'incongruité de mettre une sanisette devant un commerce d'alimentation par exemple et plein d'autres contraintes, les emplacements qui conviennent ne sont pas légion.

    — Montez le long de la voie du métro, à peu près face au Celio, il y en a une autre.

     

    La Ville prévoit de doubler le nombre des sanisettes dans les prochaines années. Elle sont au nombre de 400 pour l'instant et cessent leur « service » à 22 heures. Cet horaire aussi devrait peut-être faire l'objet d'une observation fine, et être revu...

  • Propreté dans le 10e : plan d'action pour 2014

    Une première réunion s'est tenue autour d'Elise Fajgeles, élue chargée de la propreté et de la voirie et de deux responsables de la section 9e/10e de la direction de la propreté et de l'environnement (DPE). Les équipes d'animation des conseils de quartier et du conseil des seniors étaient au rendez-vous.

    Dans la mandature précédente, l'actuel et déjà maire Rémi Féraud avait pris en main cette délégation. Pris par de nombreux dossiers sans doute, il n'avait pas eu le temps de maintenir à jour les contrats de propreté élaborés un temps avec les conseils de quartier, et les marches exploratoires avaient disparu du paysage.

    Il faut reconnaitre qu'il y a fort à faire dans notre quartier comme dans bien d'autres.

    Quel était l'objectif de cette réunion ?

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  • Une rue qui mérite une attention particulière

    En passant à pied tout récemment dans la rue de la Goutte d'Or, il nous est revenu à l'esprit une réunion de l'été dernier à la mairie du 18e. Il s'agissait, ce 3 juillet, d'écouter la restitution des premiers mois d'exercice du dispositif de zone de sécurité prioritaire de Barbès - la Goutte d'Or - Château Rouge. Nous étions plusieurs de l'association à y assister et à écouter les représentants de la préfecture, du parquet et de la mairie. Nous avions d'ailleurs fait un article à l'époque, quelques jours plus tard, pour rendre compte de la situation. C'est ici.

    Après les résultats de l'enquête sur la notion de sécurité telle que ressentie par les habitants qui avaient répondu au questionnaire, la parole fut donnée aux participants. Un commerçant, un pâtissier possédant une boutique et un second local rue de la Goutte d'Or voulait faire part de son désarroi de ne pas pouvoir accéder correctement à son local à la veille du Ramadan. Celui-ci commençait le 10 juillet. Or des hommes sans logis ont depuis très longtemps élu domicile et posé leurs affaires dans ce coin de rue. Ils acceptent très difficilement qu'on les en déloge, ni même que les services de la Propreté nettoient cet espace. Le commerçant mettait en avant les conséquences sur son chiffre d'affaire, la période du ramadan étant très porteuse... 

    La mairie s'est alors engagée à disposer devant la boutique des bacs à plantes vertes pour ménager un espace libre. Et cela dans un laps de temps très court, puisqu'on était alors à une semaine du début des festivités. Ce qui fut dit, fut fait ! 

    Malheureusement on sait que rien n'est simple en ville. Deux inconvénients à ce souci louable de végétalisation expresse :

    1- Les services des Parcs et Jardins (DEVE) n'acceptent plus de se charger de l'entretien de nouveaux bacs à plantes. C'est ainsi que dans le 10e par exemple, la régie de quartier se charge de l'arrosage et du maintien des plantes dans les pots disposés depuis quelques années sur les placettes (par ex. Paré-Patin) ou au coin des rues. Dans d'autres lieux, ce sont des chartes passées avec des associations de riverains qui arrosent quand les plantes réclament... (par ex. rue Affre, 18e). Là, l'opération a été rondement menée, mais a-t-on pris de le temps de savoir qui jouerait le jardinier ?

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    2- Bien que très lourds, ces bacs, remplis de plus ou moins un mètre cube de terre, ne sont pas restés tout à fait aux places qui leur avaient été attribuées. On peut légitimement penser qu'ils ont été déplacés de manière à ménager un recoin plus commode aux personnes à la rue. Déplacés par ces mêmes personnes probablement.

    Le commerçant avait eu gain de cause en réclamant un aménagement de l'espace public à des fins purement privées, même si l'on comprend les nuisances liées à la situation pour son commerce. Mais dès lors n'aurait-il pas pu veiller un tant soit peu à la configuration des lieux, à la disposition des bacs et à l'entretien des plantes vertes ? Tout ne tombe pas du ciel en permanence ! Aide toi et le ciel t'aidera, comme dirait l'autre.... Au lieu de cela, nous sommes dans une rue toujours aussi sale, toujours occupée par les paillasses nauséabondes de pauvres bougres, passablement alcoolisés une bonne partie de la journée, et qui, cerise sur le gâteau, n'accueillent pas à bras ouverts les agents de la Propreté. Et les habitants dans tout cela ??  

    Nous avons lu dans le document de campagne d'Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e, que l'équipe qui se présente avec lui veut mener une requalification urbaine des arcades de la rue de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian. Nous applaudissons à deux mains ! 

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  • De la propreté du boulevard de La Chapelle face à la station Barbès

    Nous recevons de temps en temps des remarques sur la situation de malpropreté qui règne autour de la station de métro à Barbès, et particulièrement au pied des immeubles proches du chantier de la future brasserie. On ne peut le nier : à certaines heures, les trottoirs font peine à voir. Ou plutôt ils nous font honte, car chacun prend sa part du regard que les étrangers, assez nombreux à quitter le réseau pour se rendre à Montmartre, par exemple, portent sur cet environnement. Paris, la ville la plus visitée au monde, a aussi des côtés moins "paillettes" ! 

    En revanche, à certaines heures, tout est nickel. Les petits hommes verts de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) viennent de passer. Sachez donc vous-aussi quelles sont les fréquences de leurs passages pour apprécier le travail fourni, qui se voit si peu, à d'autres heures. 

    La partie du boulevard de la Chapelle comprise entre le boulevard Barbès et la rue des Islettes, côté immeubles, est balayée chaque matin du lundi au dimanche inclus de 6h30 à 9h30. Le lavage intervient deux fois par semaine dans le même créneau horaire.

    L’après-midi ce site est balayé du lundi au samedi inclus, entre 16h30 et 19h30.

    Matin et après-midi passage des engins porters et jumpers, ainsi que la benne police, pour le retrait du vrac, des objets encombrants et le vidage des réceptacles de propreté (en complément de la collecte des réceptacles de propreté effectuée par le prestataire privé).

    Les déchets des vendeurs à la sauvette du plateau Lariboisière sont traités les lendemains de marché, le jeudi et le dimanche matin dès 6h30. Les agents utilisent un petit engin équipé d’une lame, une aspiratrice de chaussée et une benne pour le ramassage des déchets en fin de travail.

    Comme le dit une récente campagne de communication de la DPE, on ne peut pas mettre un agent derrière chaque Parisien, chaque visiteur... pour ramasser ce que ceux-ci jettent à terre.  

  • Les dépôts sauvages, une pratique qui s'étend

    Nos adhérents sont domiciliés tout autour du carrefour Barbès et, depuis des années, ils se plaignent de la malpropreté des rues, des trottoirs, de la station de métro. Cela ne va pas en s'améliorant, malgré les efforts des agents de la Propreté de Paris et des moyens qui sont alloués. Du mieux que nous pouvons, nous tentons de relayer leurs observations auprès des élus chargés de cette délégation devenue importante dans les mairies d'arrondissement depuis la réforme de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE). La Ville a souhaité décentraliser les responsabilités vers les mairies d'arrondissement.

    Il est des cas que nous repérons facilement, car ils sont comme une verrue au milieu de la figure. Ce sont les dépôts d'encombrants sur le trottoir, alignés le long d'une façade ou dispersés, parfois, en travers du chemin.

    paris,clignancourt,propreté,dépôts-sauvages,dpeVoici encore un exemple dans la rue de Clignancourt quand elle descend rapidement vers la rue Custine pour desservir plus loin la rue Ordener et bien d'autres. Sur les deux photos présentées nous sommes à la hauteur du numéro 57, quand on vient de dépasser le petit carrefour Muller-Ramey avec la rue de Clignancourt. Cette demi-douzaine de poutres bien alignées est restée plus de trois jours au même endroit. Le dépôt sauvage, en beaucoup moins ordonné, de même. Est-il possible qu'une camionnette de la DPE, un petit porteur, ne soit passé à aucun moment entre un dimanche et un mercredi dans la rue de Clignancourt, une rue totalement stratégique et incontournable pour la circulation des véhicules à moteur ?

    paris,clignancourt,propreté,dépôts-sauvages,dpeC'est cette question qui tourmente nos interlocuteurs. Même si le déposant n'a pas appelé le n° rapide par téléphone (3975), même s'il n'a pas signalé son dépôt sur internet, ce qui est assez probable dans un cas sur deux, l'absence de numéro sur le dépôt le montre aisément, n'est-il pas pareillement judicieux d'enlever ces objets quand la navette passe à proximité ?  

    Nous avons posé la question aux services de la DPE du 18e qui répondent toujours avec courtoisie et rapidité. Attendons donc. Sans doute y a-t-il aussi moyen de faire un signalement chaque fois que nous en avons le temps...  histoire de participer à l'effort général !

  • Ordures ménagères : une collecte en deux temps

    Nos adhérents sont très observateurs et leurs questions parfois nous mettent dans l'embarras. Voici un cas précis qui a demandé l'aide des services de la Propreté de Paris, en la personne du responsable de la division des 9e et 10e arrondissements, et de la personne chargée de la communication de cette même division, qui tous deux font preuve à notre égard de beaucoup de patience et de compréhension. 

    En octobre, nous sommes interpellés sur le fait que les bennes passent deux fois le soir dans le faubourg Poissonnière à des heures distinctes, multipliant les nuisances sonores liées au ramassage des conteneurs. Cela nous parait tellement peu vraisemblable que nous doutons. Mais il fait beau encore en octobre, les fenêtres restent ouvertes tard le soir, et le doute ne tient pas. On nous confirme de plusieurs sources.

    Nous nous tournons donc vers la DPE  qui donne l'explication sans tarder :

    paris,faubourg-poissonnière,dpe,propreté,ordures-ménagèresCe qui justifie qu’une collecte puisse se faire en bilatéral (côté pair et impair de la rue en même temps) est la largeur libre de la chaussée avec prise en compte du stationnement s’il existe.
    Cette largeur est en moyenne de 4,80 mètres pour la rue du Faubourg Poissonnière.  La procédure PG-06 stipule que la largeur laissée libre par la benne ne doit pas excéder 1,50 m, soit 0,75m de chaque côté du véhicule évitant le passage d’un 2 roues.
    Nos bennes ont une largeur de 2,50 m, il reste donc un passage libre de 2,30 m ce qui impose une collecte séparée pour les 2 trottoirs.
     
    Ce vendredi-là, suite à une panne de la benne qui collecte le haut de la rue du Faubourg Poissonnière côté 10e arrondissement, ce trottoir n’a été collecté que vers 22h49.
    En temps normal, la benne passe aux alentours de 20h45, ce qui fait que l’écart constaté entre les deux arrondissements n’excède pas le quart d’heure.

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  • Propreté: aussi au conseil de quartier Chateau d'Eau-Lancry

    Combien d'articles n'avons-nous pas écrits sur la propreté (malpropreté plutôt!) à propos de notre quartier? Que ce soit aux abords de la station de métro Barbès-Rochechouart, que ce soit dans certaines rues de la Goutte d'or ou dans le 9e, rues du Delta et du faubourg Poissonnière.

     paris,conseil-de-quartier,château-d-eau-lancry,propreté,tags,mégots,miction,urine,rémi-féraud,dpe,graffitis,dansmarue paris,conseil-de-quartier,château-d-eau-lancry,propreté,tags,mégots,miction,urine,rémi-féraud,dpe,graffitis,dansmarueL'une au-dessus de l'autre : deux images de la Goutte d'or, l'été dernier, des colonnes à verres qui débordent et des seringues au milieu de déchets divers.

    Le conseil de quartier Château d'eau-Lancry avait choisi ce thème la semaine dernière pour sa dernière séance plénière avant les municipales. Le maire avait fait le déplacement. En cette période proche des élections, rien d'étonnant. Action Barbès était là pour écouter. L'équipe d'animation avait fort bien préparé cette réunion en déclinant en 5 thèmes les problématiques de ce quartier. Les questions avaient été envoyées judicieusement une semaine auparavant à Rémi Féraud dont il faut rappeler qu'il a pris en charge la délégation propreté depuis son élection en 2008.

    Environ 70 habitants étaient dans la salle, venus dans une large majorité pour dire leur insatisfaction. On sait bien que la mobilisation des mécontents est toujours plus aisée,  ne citons pour mémoire que celles contre l'ouverture de la SCMR.

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  • Opération Propreté-Prévention Barbès-Paré

    prévention, propreté, barbès, mairie de paris

    Il y a un an tout juste, les mairies du 10e et du 18e avaient organisé une opération coordonnée de nettoyage appronfondi (OCNA) spéciale "matériel de Réduction des Risques liés à l'usage de drogues aux abords de la Gare du Nord. (voir notre article sur le bilan de cette opération).

    L'opération menée avec les divisions territoriales des deux arrondissements et des associations intervenant auprès des toxicomanes a été cette fois-ci appelée OPP (Opération Propreté Prévention): elle a eu lieu la semaine dernière. Deux stands étaient installés les mercredi et vendredi  après-midi devant la sortie de métro Guy-Patin et rue Ambroise-Paré. Agents de la propreté, représentants de Gaïa et Coordination Toxicomanies souhaitaient  sensibiliser riverains et consommateurs de drogues aux bons gestes à adopter pour éviter les risques. Des plaquettes étaient même traduites en russe car on sait que de nombreux géorgiens consommateurs viennent dans le quartier.

    Johanne Rosier, de l'association Coordination Toxicomanies, présente sur les stands, a bien voulu répondre à nos questions.

    Comment cette opération a-t-elle été accueillie ? Quel public avez vous rencontré ?

    C'est plutôt positif pour nous car notre présence a été appréciée par les habitants comme par les personnes fréquentant le quartier. Ils ont été sensibles au message que l'on faisait passer, notamment parce que l'action était à la fois tournée dans leur direction et dans celle des consommateurs de drogues. Pour nous, acteurs de terrain, une telle opération permet d'ouvrir le débat simplement, sur la question du petit matériel, de la présence des consommateurs et sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR). 

    Le profil des hommes et femmes venus sur les stands était très varié : vendeurs à la sauvette, hommes qui trainent dans le quartier souvent sans y habiter, jeunes et moins jeunes, riverains...bref, un échantillon assez représentatif du quartier Barbès. Une trentaine de consommateurs de drogues ont pu être sensibilisés, russophones ou non, toujours avec un accueil facile, ceux-ci concernés par la question, pas choqués de l'action ni des difficultés que celle-ci traduit.

    Nous imaginons que la future SCMR a été évoquée ?

    Bien sûr ! Nous avons constaté que son ouverture est attendue par la plupart des habitants, notamment ceux du 18e. Ils sont soucieux que les choses avancent. Il y avait bien quelques opposants, non majoritaires.

     

    Ce type d'opération, qui va au devant des citoyens sera-t-elle renouvelée ?

    Je ne le sais pas encore même si cela est souhaitable. Tout dépendra des forces vives (associations, DPE (direction de la propreté et de l'environnement), Smash (service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène…) et de la volonté politique. Ce qui est certain, c'est que services de la ville et associations travaillent dans un même sens, apprécié par tous.

    Pour info : depuis juin 2011, le Smash effectue deux passages au lieu d'un aux abords de la Gare du Nord. On note une diminution de 15% du nombre de seringues récupérées en 2012 par rapport à 2011 et la baisse continue sur le 1er trimestre 2013. Le travail coordonné des associations de prévention et des agents de la propreté n'y est sans doute pas pour rien.

     

  • Propreté : ce panneau est-il vraiment dissuasif ?

    DPE Encombrants panneau.jpgNous avons découvert ce beau panneau, propriété de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE), avec le texte suivant :

    "L'enlèvement
    des objets encombrants
    est un service gratuit.

    Il suffit de prendre rendez-vous
    en appelant le 3975
    ou directement sur le site dechets.paris.fr"

     et nous nous posons plusieurs questions, au vu de la menace suivante :

    "Les dépôts
    sont strictement interdits
    sur l'espace public.

    Tout contrevenant s'expose
    à une verbalisation." 

    -Est-il de nature à dissuader des habitants peu scrupuleux qui s'apprêtent à déposer leurs ordures sur la voie publique ?

    - Est-il approprié pour dispenser une information claire sur la gratuité de la collecte des encombrants ?

    - Là où il est implanté, à savoir sous le métro aérien au carrefour des rues de Tombouctou, Maubeuge et boulevard de La Chapelle, a-t-il une utilité éprouvée ? Loin des regards, à l'abri des poursuites... 

    Quant à ces poursuites, clairement affichées, elles s'élèvent à 35 euros mais à condition qu'un inspecteur tombe à pic sur le contrevenant.... 

    Il faut vraiment beaucoup de malchance pour écoper d'un PV ! 

  • Quand y'en a plus, y'en a encore !

    dépôt faubourg 1.jpg

    Déjà là samedi matin, un monticule de détritus a été déposé en haut de la rue du faubourg Poissonnière. Cela est tellement banal qu'on craint de radoter en le signalant une fois de plus aux services de la propreté. En regardant de près, on peut aisément se douter de la provenance d'une partie des dépôts. Un gros sac encore couvert d'adhésifs de Fedex, des cartons déchirés, d'autres bien pliés, des documents publicitaires pour robes de mariée, et cerise sur le gâteau, quelques décorations perlées...qui roulent sur le trottoir. Il y a des commerçants qui sont bien incivils ! Et ce n'est pas la première fois. 

    Image 10.jpgImage 11.jpg
     
     
    Un peu plus loin, on retrouve le dimanche cette fois la décharge traditionnelle de la rue du Delta. Le dépôt est tout frais, il date de la fin de matinée. Un habitant qui a assisté au déballage, nous le raconte : il a bien tenté de dissuader le contrevenant mais celui-ci a fait mine de ne rien comprendre ! Facile. Il a pourtant déposé tout son attirail sur le trottoir en face de chez lui et pas au pied de son immeuble. Pas doué pour les langues mais pas si bête !

    Image 12.jpgImage 14.jpgQuelques mètres plus loin, la suite...Image 15.jpg 
    La section locale de la Propreté de Paris nous a confirmé que des procès verbaux avaient été dressés à plusieurs reprises contre l'hôtel tout proche qui a souvent déposé ses rebus de matelas ou de parois de douche endommagées sur le trottoir sans plus de formalité. Parfois même les cuvettes de WC... Mais cette fois, c'était bel et bien un habitant de la rue du Delta.
  • OCNA "spéciale" aux abords de la Gare du Nord et de l'Hôpital Lariboisière

    Rappelons tout d'abord ce qu'est une OCNA : opération coordonnée de  nettoiement approfondi

    Pourquoi OCNA Spéciale?
    Le secteur n'est pas facile à gérer puisque s'ajoutent aux problèmes de propreté habituels, les déchets (emballages, seringues, etc.) rejetés sur la voie publique par les usagers de drogues, nombreux dans le quartier. Il s'agira notamment, par cette opération, d'aller à la rencontre des toxicomanes pour les sensibiliser aux questions de salubrité publique et simplement de respect de l'espace public.

    Spéciale également car l'OCNA est organisée par  les mairies du 10e et  18e arrondissements avec de très nombreux participants: DPE ( direction de la propreté et de l'eau), SMASH (service municipal d’actions de salubrité et d’hygiène de la mairie de Paris), Coordination Toxicomanies, association Espoir Goutte d’Or (Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour les usagers de drogues, association SAFE (qui gère les automates qui distribuent et récupèrent les kits d’injections), association Gaïa dont le bus est positionné rue de Maubeuge (Centre d’accueil et d’ accompagnement à la Réduction des Risques), association Itinérances (accueil de jour pour les 18-30 ans).

    Les participants ce jeudi-là
    Première étape de cette OCNA: jeudi 5 avril, une marche exploratoire avec des représentants des  services de la ville, associations, quelques habitants et représentants des CQ Lariboisière-St Vincent de Paul et Goutte d'or et Action Barbès (l'heure n'étant pas propice à ceux qui travaillent). Nous y avons retrouvé quelques-uns de nos interlocuteurs habituels: Isabelle Cavillier de la DPE 9-10, Saïd Agouni DPE 18, Johanne Rosier de la Coordination toxicomanie. Présents également une représentante de la Brigade des réseaux ferrés, SMASH (ramassage des seringues), la DPP, la DVD, la DVE, Gaia.

    Il s'agissait de faire un état des lieux de la situation, feuille de relevés en main, sur un parcours allant de l'église Saint-Vincent de Paul avec le square Cavaillé Coll, en passant par la rue Saint-Vincent de Paul, les rues Paré et Patin, le boulevard de La Chapelle des deux côtés et la rue de Maubeuge avec l'emprise SNCF et les parkings Vinci.

    Cadre et itinéraire
    A cette heure matinale, le secteur Saint-Vincent de Paul est plutôt propre. Depuis l'installation de jeux pour les petits dans le square, c'est beaucoup mieux. Le nouveau jardinier affecté à ce lieu jardine le matin et nettoie l'après-midi. Le secteur le moins propre reste le boulevard de La Chapelle. Sur le terre-plein central, les piliers du métro sont tagués (mais c'est à la RATP de nettoyer, elle en est propriétaire), et empestent l'urine; les pieds d'arbres servent de poubelles; la chaussée est encore encombrée de restes du marché du mercredi (emplacements sans doute inaccessibles au moment du nettoyage car occupés par des camions). On trouve aussi quelques  palettes. La ville ne les ramasse pas et pas davantage  les cagettes. Ce sont des sociétés qui viennent les récupérer pour les revendre. En fait, n'importe qui peut les ramasser. Ce qui explique pourquoi, parfois, elles restent sur place…

    N’oublions pas de signaler que nous avons aussi trouvé des emballages de seringues et les seringues, par terre, plutôt près des murs de l’hôpital. Ces murs tagués sont nettoyés par la ville. A savoir : le nouveau prestataire chargé du dégraffitage et désaffichage  n'a pas donné satisfaction et paye à la ville de lourdes pénalités pour non respect des clauses du contrat.  Il sera remplacé en juin prochain. Mais il faudra reprendre la procédure de désignation.

    Pour les épaves de deux roues: un partenariat  Ville-Préfecture existe pour l'enlèvement des vélos mais pas pour les deux roues motorisées qui doivent être signalées aux services de police.

    PAris, OCNA, 10e Gare-du-nord

    Dans cet espace pas très reluisant qui est du ressort de la SNCF et du parking Vinci, un récupérateur de seringues devrait être installé prochainement, pour inciter les usagers de drogue à s’en servir ! Pour les Jeux Olympiques, la SNCF semble vouloir faire appel à des artistes graffeurs pour décorer les murs et la grille de l'extracteur (muret visible sur la photo). Afin que les  voyageurs de l'Eurostar qui patientent dans les salons donnant sur cet espace aient une vue plus agréable!

    Que va-t-il se passer ensuite?

    Les habitants pourront se rendre sur les stands pour échanger avec les différents professionnels, selon le calendrier suivant :

    Le mardi 10 avril de 10h30 à 12h30, rue Ambroise Paré à proximité de la sanisette.

    Le vendredi 13 avril de 13h30 à 15h30, angle rue Ambroise Paré – rue de Maubeuge (entrée des urgences)

    Le mercredi 18 avril de 16h30 à 18h30, angle Ambroise Paré – Boulevard de Magenta et sur le terre-plein Boulevard de La Chapelle face à la rue de Maubeuge.