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  • Plan de propreté dans le 10e : où en est-on ?

    proprete.jpgAprès la présentation du plan de propreté dans le 9e, le 10e a pris le relai jeudi dernier.


    En présence de Rémi Féraud, maire du 10e, de son adjointe chargée de la propreté Elise Fajgeles, de Mao Peninou adjoint d'Anne Hidalgo, sans oublier des représentants de Services de la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE) dont Jean-Paul Bidaud.

    Rappelons que deux réunions avaient précédé celle-ci notamment pour réfléchir à un plan de communication pour l'arrondissement.

    Cette fois, il s'agissait de présenter le plan de propreté 2015 mais également de recueillir les observations des habitants et de proposer un «copilotage» de la propreté entre Services municipaux, associations, conseils de quartiers... Un peu différent de la seule présentation dans le 9e.

     

    Les pistes pour améliorer  la propreté

    - Mise en place du plan local de réduction des déchets : les 3 R : Réduire  Recycler- Réemployer les déchets

    - Création de déchetteries plus faciles d’accès dans tous les arrondissements

    - Mise en place en 2015 de « brigades vertes », dont la composition donnera compétence pour verbaliser sur tout type d’incivilités

    - Davantage de sanctions

    - Meilleure adaptation des horaires de nettoyage aux réalités du terrain et nouveaux matériels (dont souffleuses électriques, donc moins bruyantes et moins polluantes)

    - Ajout d'un éteignoir pour cigarettes sur les nouvelles corbeilles de rues

    - Mobilisation des habitants pour des clean up days (comme sur le canal Saint Martin et bientôt sur l'avenue Trudaine)

    - Campagne de communication sur la propreté en direction des habitants, des commerces et des intervenants professionnels

    Des citoyens présents n'ont pas manqué de soulever la question légitime du bilan des verbalisations et du taux de recouvrement. Question que nous avons posée aux inspecteurs du centre d'action pour la propreté de Paris 18e (CAPP) lorsque nous les avons accompagnés une fin d'après-midi dans le secteur de la Goutte d'or, il y a peu. Car il est en effet bien difficile de pouvoir verbaliser et donc avant cela obtenir un flagrant délit. Quant au recouvrement, les agents "verbalisateurs" ne sont pas habilités à le faire. Nous n'avons pas pu avoir de chiffres précis. Peut-être est-ce préférable pour ne pas les décourager...

    D'autres habitants ont fait part de leur doute quant à l'efficacité d'outils de communication comme l'affichage et les pancartes mobiles déposées aux points stratégiques. Comme pour les PV, il est apparu nécessaire d'évaluer les résultats d'une telle campagne, ce qui ne s'est pas fait jusque-là.

    Quelles cibles prioritaires cette année ?

    Dépôts sauvages, épanchements d’urine sur la voie publique et  mégots de cigarettes.

    Avec la nécessité d’intervenir auprès des cafés devant lesquels les trottoirs sont jonchés de mégots; davantage de toilettes publiques et pas seulement d’urinoirs pour hommes; revoir les horaires d’accès aux sanisettes JCDecaux. Chiens et pigeons n'ont pas été oubliés dans la liste des nuisances relevées par les habitants présents.

    Enfin une question non négligeable : le coût global du plan. A-t-il été budgété ?

    A savoir : il est possible de proposer des amendements à ce plan de propreté jusqu'au mois de juin où il sera alors présenté en conseil d'arrondissement. Pour en savoir plus sur le plan présenté, cliquez ici. Pour proposer un amendement, vous pouvez écrire à cette adresse mail : mairie10.cabinet@paris.fr

    D'ici là, une opération Paris fais-toi belle sera organisée dans l'ensemble de la capitale. Se faire belle, c'est bien. Le rester, c'est encore mieux !

     

  • L'humour des pollueurs

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    Tout est dit dans le libellé du panneau qu'on pouvait voir cette semaine à l'angle de la rue du Delta et du Faubourg Poissonnière : L'enlèvement des objets encombrants est un service gratuit pour les particuliers. Conclusion : pas pour les professionnels.

    Les travaux dans la salle de bain, et précisément le changement d'un — ou d'une cuvette de WC, un must des dépôts sur les trottoirs ! — sont rarement le fait des particuliers parisiens. En conséquence, l'enlèvement du lavabo déposé ne serait pas fait gratuitement. Le professionnel qui se charge des travaux de remplacement doit enlever les sanitaires usés, cassés, passés de mode... et non pas les déposer au coin de la rue, de préférence assez loin du lieu des travaux pour que le lien entre les deux ne soit pas trop évident. 

    C'est au client qui fait exécuter les travaux que revient l'obligation d'y veiller, de vérifier que son plombier (mais cela pourrait aussi bien être l'installateur de fenêtres !) ne dépose pas ses anciens sanitaires à cent mètres du portail de l'immeuble...  Il serait malvenu que le même client râle contre l'état des rues, encombrées par de vieux sanitaires.... Et pourtant, nous en connaissons.

  • Les dépôts sauvages, une pratique qui s'étend

    Nos adhérents sont domiciliés tout autour du carrefour Barbès et, depuis des années, ils se plaignent de la malpropreté des rues, des trottoirs, de la station de métro. Cela ne va pas en s'améliorant, malgré les efforts des agents de la Propreté de Paris et des moyens qui sont alloués. Du mieux que nous pouvons, nous tentons de relayer leurs observations auprès des élus chargés de cette délégation devenue importante dans les mairies d'arrondissement depuis la réforme de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE). La Ville a souhaité décentraliser les responsabilités vers les mairies d'arrondissement.

    Il est des cas que nous repérons facilement, car ils sont comme une verrue au milieu de la figure. Ce sont les dépôts d'encombrants sur le trottoir, alignés le long d'une façade ou dispersés, parfois, en travers du chemin.

    paris,clignancourt,propreté,dépôts-sauvages,dpeVoici encore un exemple dans la rue de Clignancourt quand elle descend rapidement vers la rue Custine pour desservir plus loin la rue Ordener et bien d'autres. Sur les deux photos présentées nous sommes à la hauteur du numéro 57, quand on vient de dépasser le petit carrefour Muller-Ramey avec la rue de Clignancourt. Cette demi-douzaine de poutres bien alignées est restée plus de trois jours au même endroit. Le dépôt sauvage, en beaucoup moins ordonné, de même. Est-il possible qu'une camionnette de la DPE, un petit porteur, ne soit passé à aucun moment entre un dimanche et un mercredi dans la rue de Clignancourt, une rue totalement stratégique et incontournable pour la circulation des véhicules à moteur ?

    paris,clignancourt,propreté,dépôts-sauvages,dpeC'est cette question qui tourmente nos interlocuteurs. Même si le déposant n'a pas appelé le n° rapide par téléphone (3975), même s'il n'a pas signalé son dépôt sur internet, ce qui est assez probable dans un cas sur deux, l'absence de numéro sur le dépôt le montre aisément, n'est-il pas pareillement judicieux d'enlever ces objets quand la navette passe à proximité ?  

    Nous avons posé la question aux services de la DPE du 18e qui répondent toujours avec courtoisie et rapidité. Attendons donc. Sans doute y a-t-il aussi moyen de faire un signalement chaque fois que nous en avons le temps...  histoire de participer à l'effort général !

  • "Dans-ma-rue" prévu pour juin

    Lu dans le Parisien du 29 avril 

    paris,barbès,propreté,faubourg-poissonnière,dépôts-sauvages"Grâce à Dans-ma-rue, une application pour smartphone lancée par la Ville, les Parisiens pourront bientôt signaler, facilement, toute sorte de problèmes rencontrés sur la voie publique : manque de propreté, tags, éclairage défaillant… Un e-mail informera les usagers qui le souhaitent de l’avancée de l’intervention des services municipaux. L’application est testée depuis septembre par l’ensemble des agents en charge de l’espace public. Avant le lancement officiel en juin, l’expérience va être étendue auprès d’un panel de citoyens, de conseillers de quartier et d’élus."

    Ci-contre une illustration...

    Il est bien dommage que cette application ne débute qu'en juin ! C'est ce que nous avons pensé ce mardi en contournant un nouvel amoncellement d'ordures en tout genre en haut du Faubourg Poissonnière. Décidément ce bout de trottoir attire les détritus. Un horodateur vient d'y être installé, contre lequel s'amassent les cartons, les sacs de gravas, les vieux lavabos et autres dépôts sauvages. 

  • Propreté : ce panneau est-il vraiment dissuasif ?

    DPE Encombrants panneau.jpgNous avons découvert ce beau panneau, propriété de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE), avec le texte suivant :

    "L'enlèvement
    des objets encombrants
    est un service gratuit.

    Il suffit de prendre rendez-vous
    en appelant le 3975
    ou directement sur le site dechets.paris.fr"

     et nous nous posons plusieurs questions, au vu de la menace suivante :

    "Les dépôts
    sont strictement interdits
    sur l'espace public.

    Tout contrevenant s'expose
    à une verbalisation." 

    -Est-il de nature à dissuader des habitants peu scrupuleux qui s'apprêtent à déposer leurs ordures sur la voie publique ?

    - Est-il approprié pour dispenser une information claire sur la gratuité de la collecte des encombrants ?

    - Là où il est implanté, à savoir sous le métro aérien au carrefour des rues de Tombouctou, Maubeuge et boulevard de La Chapelle, a-t-il une utilité éprouvée ? Loin des regards, à l'abri des poursuites... 

    Quant à ces poursuites, clairement affichées, elles s'élèvent à 35 euros mais à condition qu'un inspecteur tombe à pic sur le contrevenant.... 

    Il faut vraiment beaucoup de malchance pour écoper d'un PV !