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château-rouge - Page 3

  • Rénovation de la station Château Rouge: les travaux commencent

    Une réunion publique a eu lieu le jeudi 16 avril 2015 à la mairie du 18e pour informer de l'avancement de l'opération de rénovation de la station Château Rouge, en lien avec le démarrage prochain des travaux. La RATP a ainsi réalisé une présentation globale de l'opération prévue, qui dans l'ensemble, reprenait les informations déjà données au comité de suivi du 19 novembre 2014. (Lire notre article sur le sujet ici)

    Présentation qui a permis de confirmer le calendrier présenté lors de la réunion de suivi.

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  • Travaux de la station Château-Rouge: réunion d'information le 16 avril

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    Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir

     

  • Le kiosque de Château Rouge

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    Le kiosque à journaux de Château Rouge

     

    Le kiosque situé à l'entrée du métro Château Rouge est fermé depuis le 3 janvier 2015 pour une durée de deux années, au moins. Cette fermeture est liée aux futurs travaux de rénovation de la station de métro (voir notre article du 21 novembre dernier). Il est à noter que la RATP et la mairie du 18e avaient annoncé initialement une fermeture fin 2015 et que nous n'avons croisé aucune information sur les causes de cette fermeture anticipée.

    Dans son numéro de janvier, le journal Le 18e du mois précise que le kiosque sera démonté seulement en mars 2015 mais, qu'en raison de la réaffectation du kiosquier au point de vente de la place de Clichy (devant la librairie) dès début janvier, la fermeture a été effective aux premiers jours de l'année. Une solution avait été proposée pour maintenir les ventes jusqu'à la date de démontage mais cela n'a pu être concrétisé.

    Le kiosque devrait rouvrir à la fin du chantier de rénovation de la station (1e semestre 2017), avec une implantation modifiée, notamment en le tournant vers la station de métro et en prenant en compte la présence de la piste cyclable, concrètement pour chercher à limiter les conflits d'espaces avec les cyclistes. Devant l'occupation importante de la place du Château Rouge, nous souhaitons vivement que la localisation précise du kiosque soit définie en concertation avec les riverains et leurs associations.
     
    Il est dommage qu'une solution permettant le maintien d'un kiosque pendant les travaux n'ait pas été trouvée car le quartier dispose de peu de marchands de journaux (le marchand le plus proche, situé 26 rue Ramey, a fermé en 2014 et sera remplacé par l'agrandissement de la pharmacie mitoyenne). En attendant, la solution sera de prendre le journal chez Samir, notre ami le kiosquier devant l'escalier monumental de la station Barbès-Rochechouart.

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    Le kiosque à journaux à Barbès Rochechouart tenu par le sympathique Samir

     

  • Rénovation de la station Chateau Rouge : les travaux se précisent

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    Dans la continuité du conseil de quartier Goutte d'Or du 25 juin 2014 au cours duquel la RATP a présenté un point d'avancement sur le projet de rénovation de la station Château Rouge (cf. notre article du 14 octobre dernier), un comité de suivi a été organisé à la mairie du 18e le mercredi 19 novembre. Il est à noter que ce projet, initialement dénommé "agrandissement et rénovation de la station Château Rouge" s'appelle à présent "Désaturation et rénovation de la station Château Rouge".

    Au cours de cette réunion, la RATP a tout d'abord présenté la configuration quasiment définitive prévue de la station, approfondie par rapport aux éléments présentés lors de la réunion du 27 février 2013 (dossier de présentation complet), avec la localisation définitive de la nouvelle sortie qui sera créée à l'ouest du boulevard Barbès, face à la boulangerie. Suite aux échanges avec les services de la voirie, cette nouvelle sortie, dont l'implantation précise s'est avérée très complexe en raison de la présence d'une importante conduite d'eau en sous sol, permettra le maintien de la fontaine Wallace et de la piste cyclable (toutes les deux légèrement déplacées).

     

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  • Réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or

    Citoyens, on annonce le conseil de quartier Goutte d'Or / Château Rouge. Qu'on se le dise ! Il aura lieu non plus dans une école comme d'ordinaire mais dans le Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon.

    conseil de quartier Goutte d'Or 

  • Des travaux d'agrandissement et de rénovation au métro Château Rouge

    La station Château Rouge connaît depuis début juillet 2014 des travaux de rénovation de l'ensemble du système de ventilation de la station, avec un chantier au niveau de la rue Custine et un chantier au niveau du boulevard Barbès. Ces travaux, réalisés dans le cadre d'un programme d’amélioration de la ventilation sur les réseaux Métro et RER, sont des travaux préalables aux travaux d'agrandissement et de rénovation proprement dits de la station et ont une durée prévisionnelle de 16 mois.

    Lors du dernier conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge du 25 juin 2014, l'Agence de développement territoriale de Paris de la RATP a fait un point sur l'avancement de l'opération d'agrandissement et de rénovation de la station (un précédent article avait présenté le projet).

    Tout d'abord, la représentante de la RATP a informé que l'approfondissement des études a permis de confirmer la faisabilité d'implantation de la nouvelle sortie sur la place du Château Rouge (devant la boulangerie), solution privilégiée par la mairie et par les riverains qui se sont exprimés lors de la réunion d'information du 27 février 2013. Il est donc à présent confirmé que cette sortie sera placée sur la place du Château rouge (option B du dossier de présentation complet téléchargeable ici).

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  • France Blues toujours...

    Une de nos rédactrices pigistes du 18e est rentrée à Paris en cette fin d'été, et continue ses pérégrinations. Pour ceux qui n'ont pas lu les articles précédents sur Château-Rouge,  nous les aidons ici à les retrouver rapidement : le 27 juin sur une conversation à brûle-pourpoint du côté de Château Rouge et et le 3 juin sur la propreté ou plutôt la mal-propreté.

    C’est l’été. J’avais décidé de ne pas m’énerver.

    Le troisième volet de « Château-Rouge blues » est en cours d’écriture. Ça attendra la rentrée, les problèmes évoqués ne seront pas résolus pendant l’été, ni au cours des prochaines décennies. On décroche pour deux mois.

    Fraîchement rentrée de Londres, où je m’étais livrée à certaines études comparatives sur le coût de la vie : abonnement annuel Vélib (Paris : entre 19 et 39€, Londres : 90£), pass Navigo mensuel (Paris : de 67 à 113€, Londres : de 120£ à 313£), mais je digresse. Ce soir, il fait beau. Paris m’a manqué, un peu. Je décide de faire une balade en vélib. Je descends tranquillement la butte Montmartre et pédale, détendue, en direction du centre de Paris. Je fais une halte sur le parvis de l’hôtel de ville où un sosie de Mickael Jackson danse. Ils sont forts les sosies de Mickael Jackson. Dansent bien. Ils dansent Mickael Jackson, ils s’habillent Mickael Jackson, ils mangent Mickael Jackson, ils dorment Mickael Jackson, ils pensent Mickael Jackson. J’espère que ça s’arrête là. Je crois que c’est un TOC d’être un sosie de Mickael Jackson. En tout cas, ils font ça très bien. J’y passe une bonne demi-heure, puis direction l’île Saint-Louis. Ah ! L’île Saint-Louis. Quelle beauté. Sur le piano_player.gifpont Saint-Louis, un jeune homme joue du piano comme-un-Dieu. Les passants s’arrêtent. C’est splendide, un pur moment de béatitude. Les doigts de l’artiste courent sur le clavier comme le vent. Soudain, deux silhouettes, bleues les silhouettes. Je crois distinguer un mâle et une femelle. Elles se plantent de chaque côté du piano. L’homme ne les a pas vus. Il joue les yeux fermés, aussi transporté que son public. Il va bien falloir qu’il les ouvre ses yeux. Alors les silhouettes bleues lui susurrent quelque chose à l’oreille, quelque chose qui le fait s’arrêter de jouer d’un coup, et ouvrir les yeux. Nous attendons, arrachés à notre délice musical. Le musicien se lève, résigné, ferme son piano. Nous soupçonnions que cela allait arriver. Le public, composé de Parisiens et de touristes, reste pour la plupart passif et résigné. Seules quelques voix s’élèvent. Le pianiste virtuose est applaudi, les silhouettes blues, pardon, bleues sont sifflées, huées. Rien à faire. Elles restent plantées de chaque côté du piano, l’air buté, telles des mules qui ne veulent ni avancer ni reculer. Je m’approche des silhouettes, leur demande la raison cette censure. On me répond que la musique — ou m’a-t-on dit le bruit ? — pourrait incommoder un riverain qui a le bras long (je cite). On ne veut pas se faire disputer par ses supérieurs. Qu’ouis-je ?! Les gueux entendent se distraire sous les fenêtres d’un seigneur et de sa gente dame, sans doute aux prises avec une migraine qui s’empara d’elle le soir de sa nuit de noces et ne la quitta jamais ?! Qu’on disperse les coquins ! Qu’ils aillent s’encanailler dans les tavernes puantes de la capitale et s’enivrer de mauvais vin. Mais qu’on laisse le seigneur regarder Pujadas à 20h ! D’ailleurs celui-là aussi, il a intérêt à se tenir à carreaux. Pas à l’abri d’un coup de fil non plus. J’enrage. Je fais remarquer à la silhouette bleue que j’habite le 18e, la silhouette baille, alors, je rectifie, je dis Montmartre (Ah !) et que depuis plusieurs années les riverains appellent la police régulièrement pour qu’elle mette un terme au squat des dealers sous leurs fenêtres, au bruit — ou ai-je dit Rap ? — qu’ils leur assènent jusque tard dans la nuit, et que rien ne se passe. La silhouette me répond : « Ce n’est pas mon périmètre ». ––––––––––––––––– ! –––––––––––––––––––– ! *

    Étant dans l’impossibilité d’exprimer mon indignation de manière plus directe, et malgré les protestations d’une (petite) poignée de personnes, je me résous à enfourcher mon vélib. Croyez-moi, la colère, ça fait pédaler vite, aussi vite que la peur. Donc je remonte à Montmartre en un temps record. J’avais dans le sensparis,chateau-rouge,nuisances-sonores inverse élaboré de vagues stratégies visant à perdre les quelques kilos gagnés récemment par le goût de la bonne chère et du bon vin, sans me faire trop violence et avais envisagé de pratiquer la bicyclette régulièrement, mais doucement pour commencer. Mais me voici à pédaler si vite que je dépasse bus, taxis, cyclistes tout en me disant qu’en rentrant, j’allais immédiatement relater cet événement consternant dans un article et que cela allait repousser l’heure de mon dîner, mais que de toute façon ça m’avait coupé l’appétit et que je ne mangerais que les crevettes achetées ce matin au marché et que demain je monterais sur la balance et que j’aurais perdu un kilo, pas moins. Mais il est 21h21 et j’ai faim.

    Bref, je me dis, toujours en pédalant plus que de raison, que si c’est possible d’empêcher un pianiste talentueux de ravir par son art touristes et Parisiens, parce qu’ils le valent bien, ça doit bien être possible d’empêcher des dealers de cracher du rap à fond jusqu’à 4h du matin. Mais peut-être que je pense trop ou mal. Dans la pièce de Jean Anouilh, Becket ou l’honneur de Dieu, Henri II demande à ses sbires s’ils pensent. Les quatre bougres répondent en cœur qu’ils sont bien trop occupés pour cela et qu’ils ont mieux à faire de toute façon et cette réponse semble satisfaire totalement le bon roi, bien décidé à gouverner sans entrave – c’était quelques siècles avant que quelques hurluberlus poilus et mal rasés n’aient l’idée de crier ce slogan « jouissez sans entraves » – Alors, je me dis que quitte à penser, ce qui ne fait pas toujours du bien (conférer les dires du Dalaï-lama sur la survalorisation de la pensée, maladie occidentale et particulièrement française selon lui), quitte à penser, autant penser sans se faire de mal. Comment faire ? C’est simple, accepter d’être gouverné sans entraver le pouvoir. En d’autres termes lâcher prise, accepter le postulat : Il y a en face du pont Saint-Louis une entité qui abuse de son pouvoir, une entité que j’imagine encostumée, embrouillée dans des affaires, avec des bras longs, longs comme ceux des grands singes, des bras tellement longs qu’ils touchent le sol. Mais cette pensée-là est effrayante, à donner des cauchemars aux enfants et faire pousser des cris d’orfraie aux dames qui font le catéchisme aux enfants qui font des cauchemars. Mais que faire ? Je m’adresse à Dieu, François (combien déjà ?), allez, BHL même, comment penser ? Que penser sans se faire de mal ? Une amie âgée m’a raconté un jour que sa tante, religieuse de son état, avait subi une sorte de lobotomie pour réguler son humeur et qu’après l’expérience, elle semblait être dans un état d’équanimité qui n’avait rien à voir avec celui que les mystiques sont censés atteindre à force de pratique. La pauvre femme n’exprimait plus aucune émotion, ni de joie, ni de tristesse, ni de colère. La méthode est trop radicale, mais comment se résoudre à laisser la voie libre à l’injustice, à la partialité, comment se résigner à être ce qu’on nous demande d’être : de gentils consommateurs qui marchent dans les clous ? –––––––––––––––––––––––––––––– !!! ––––––––––––––––– ! ** Mais il est tard et je n’ai toujours pas mangé.

     

    * J’avais d’abord écrit, pour signifier mon indignation : Pays de pleutres ! Pays de couilles molles serviles ! Mais je me suis dit que j’allais mettre Action Barbès dans l’embarras, Action Barbès qui s’interdit de censurer les contributions à son blog, donc j’ai décidé de faire moi-même le travail de censure qu’Action Barbès se refuse à faire en remplaçant « Pays de pleutres ! Pays de couilles molles serviles ! » par ––––––––––––––––– ! –––––––––––––––––––– ! *

     

    ** Là, je ne peux vraiment pas vous dire ce que j’avais écrit.  

  • Château-Rouge blues (2) : Une conversation aimable

    Notre adhérente du 18e à la plume agile a décidé de décrire ses observations de terrain et de nous les offrir dans une série qu'elle a intitulée "Château-Rouge blues". Voici l'opus 2. Vous pouvez partager ou non son point de vue et engager le débat dans l'espace commentaire au bas de l'article. 

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    Longtemps, je me suis interrogée, avant de m’indigner, sur la cohabitation pacifique et quasi indifférente entre les vendeurs à la sauvette et les forces de l’ordre postées aux stations Barbès-Rochechouart et Château-Rouge. Ma curiosité l’emportant sur ma patience, j'ai récemment eu une discussion dont je préfère m’amuser avec des CRS postés à Château-Rouge. Ayant réussi, avec peine, à me frayer un chemin hors du métro (côté escalator) entre les rabatteurs au service des coiffeurs de la rue Poulet, les marabouts, les vendeurs à la sauvette et autres fakirs, je les ai interrogés sur leur cohabitation si harmonieuse, et pacifique donc, avec la population interlope des stations Barbès et Château-Rouge, précisant, que cela se faisait au détriment de la tranquillité des riverains, bien qu’il fut superfétatoire de le préciser. On me répondit de manière fort affable et un brin taquine, que si si, bien sûr, ils étaient très actifs (aurais-je donc la berlue ?) et the proof being in the pudding*, ils désignèrent un petit homme originaire du sous-continent indien, hirsute, maigrelet et affolé comme un lapin pris dans les phares d'une voiture, à qui ils venaient de confisquer son chargement de Dieu-sait-quoi, planqué au fond de son caddie. Certes, pour un vendeur à la sauvette tourmenté (le pauvre homme aurait bien voulu récupérer sa précieuse marchandise), il y en avait cinq ou six qui faisaient obstruction devant les escalators. Mais visiblement, les gérer tous eut été mission impossible. Il aurait sans doute fallu plus de quatre CRS — nos officiers des Compagnies Républicaines de sécurité étaient au nombre de quatre ce jour-là, en tout cas, quatre étaient visibles au moment où je me trouvais devant la station — peut-être même aurait-il fallu doubler les effectifs. Quant à l'épineuse question des vendeurs de cigarettes contrefaites à Barbès, autrement plus problématique, ils m'ont assuré sans faillir qu'ils agissaient. Diantre ! Les CRS seraient-ils formés à la même école de la langue de bois que les politiciens ? Car il me semble bien que ceux qui sont postés à Barbès bronzent l'été dans leur camionnette, et s'y tiennent au chaud en hiver. Bientôt, ils feront des dessins sur les vitres embuées de leur véhicule pour se distraire. Si Marguerite Duras était encore de ce monde, elle en aurait fait un film, qu’elle aurait intitulé La camionnette, avec Gérard Depardieu, dans le rôle du chef d’escadron. Bref, cette conversation charmante, tout aussi instructive que stérile, a plongé la citoyenne naïve, et néanmoins exaspérée que je suis dans la confusion. Quelque chose m’échappe. Les agents postés en quasi-permanence aux dites stations disent agir même si tout porte à croire le contraire, car les vendeurs à la sauvette, notamment de cigarettes contrefaites, ne semblent pas inquiétés et mènent leur florissant business au nez et à la barbe des forces de l’ordre. La présence de ces derniers n’est donc pas dissuasive, pire encore, le signal envoyé aux fauteurs de trouble est clair : la voie est libre. La passivité — ou devrait-on dire l’impuissance ? l’inefficacité ? — des forces de l’ordre est-elle la conséquence de consignes dictées par leurs supérieurs ? Si c’est le cas, pourquoi ne leur donne-t-on les moyens d’agir, mais d’agir vraiment ? Parmi la panoplie d’actions possibles pour faire cesser ces trafics, pourquoi ne pas confisquer systématiquement les marchandises, notamment les cigarettes contrefaites, encore plus toxiques que les vraies ? Pourquoi mobiliser chaque jour un personnel aussi important, avec les coûts que cela induit, pour des résultats aussi contestables ? N’y a-t-il pas un problème de méthode ? Non, vraiment, quelque chose m’échappe. Je veux bien qu’on m’explique. 

     

    * Non, ça ne veut pas dire La preuve est dans le pudding. 

  • Conseil de quartier Goutte d'or Château rouge ce soir


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    Les nouveautés  et ce qui perdure : 

    Le changement de lieu : la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge aura lieu dans la salle Saint-Bruno, à 20h, située au 9, rue Saint-Bruno, 18e. 

    Comme lors du dernier remaniement du règlement des conseils de quartier du 18e, plus de présidence confiée à un élu, mais un ou une élu(e) référent(e) qui assiste l'équipe d'animation constituée d'habitants (8) et d'associations (5). L'élue nommée par le premier conseil d'arrondissement est Sandrine Mées, avec laquelle nous avons déjà échangé de façon très agréable pour mettre en place notre voeu lors du pré-conseil d'arrondissement de juin.

    Elue référente

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    Sandrine  MEES 

    Chargée du quartier Goutte d'Or

     

    Nous avions compris lors d'échanges avec la municipalité que la réunion serait consacrée à la station Château rouge, l'évolution des travaux menés par la RATP, les réaménagements intérieurs et extérieurs, mais tel n'est pas le cas, et nous aurons un point sur les espaces verts du quartier et les projets en cours.  

    Capture d’écran 2014-06-08 à 19.31.13.jpgA toutes fins utiles et pour tous ceux qui n'auraient pu assister à une précédente réunion du conseil de quartier sur le thème de la station de métro, nous vous proposons d'ouvrir cette présentation faite alors par la RATP et qui reste d'actualité, selon toute vraisemblance. Une façon de se tenir au courant pour une prochaine réunion à l'automne... Cliquer ici. ou sur la vignette.

     

    Par ailleurs, le sort désignera des remplaçants aux conseillers de quartier manquants : à savoir un homme, une femme et une association. Action Barbès tentera sa chance au tirage au sort.

    Pour tous renseignements complémentaires concernant les conseils de quartier, s'adresser à Marie Bos, Coordinatrice des Conseils de Quartier du 18e.

    Coordonnees 
    Mairie du 18e
    Tél : 01 53 41 17 88
    Mel : cq18@paris.fr

  • Station Château rouge, les usagers s'impatientaient

    paris,18e,barbès,chateaau-rouge,ratpNous avons pu voir un trompe l'oeil dessiné à même le sol près de la sortie du métro Château rouge tout récemment, qui témoignait avec humour de l'impatience des usagers. En effet, la station de métro Château rouge est l'une des plus engorgées du réseau parisien (bien qu'elle soit au 47e rang des 303 stations du métro parisien en terme de fréquentation) en raison de son entrée unique que doivent partager également tous les usagers qui quittent ses deux quais (une 2e sortie avec escalator existe mais elle est uniquement accessible du quai direction Porte de Clignancourt). Il n'est pas rare de mettre près de 5 minutes pour pouvoir sortir de la station (notamment lorsque l'escalator est fermé). Cet engorgement est particulièrement important le samedi en raison de l'importante affluence entraînée par le marché exotique (près de 1000 voyageurs par demi-heure).  D'après un article du dixhuit info.com du 18 mars 2013 : « Château Rouge fait partie du top 10 des situations les plus critiques au sein du réseau de transport » selon un cadre de la RATP.

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  • Tout savoir sur la zone de sécurité prioritaire Barbès - Château rouge

    Une plaquette de 40 pages est désormais disponible pour trouver toutes les mesures et les premiers bilans, tels ceux qui nous ont été présentés à la mairie du 18e le 2 juillet dernier. 

    Vous pouvez la consulter également en ligne en téléchargeant le document ici.  

    Au sommaire, vous trouverez 

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  • Huit mois déjà que la Zone est Sous les Projecteurs : ZSP

    C'est une boutade qui illustre malgré tout la situation : mardi dernier, le maire du 18e, dans sa mairie, le préfet de police, le commissaire central, le procureur et l'adjointe au maire de Paris nous ont brossé le tableau de la ZSP Barbès Château Rouge Goutte d'or après 8 mois de traitement particulier.

    Les habitants étaient conviés à entendre la restitution d'un questionnaire distribué à 1200 exemplaires dans le but de recueillir les premières impressions des principaux intéressés. Un bilan des actions et des résultats tant de la police que de la justice devait être présenté à la suite. Nous n'aborderons pas aujourd'hui le nombre de PV ni celui des fermetures administratives. En revanche, nous vous livrons nos propres impressions dans l'ordre : sur la ZSP, sur la méthode et sur la réunion.

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    Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité et Daniel Vaillant, maire du 18e.

    Sur la ZSP 

    La zone de la Goutte d'or Barbès est la première de ce genre que Manuel Valls ait mis en place. Le secteur le méritait bien tant les revendications locales disaient clairement le besoin de tranquillité, le retour au respect des règles et des lois, une amélioration des conditions de vie simplement. Souvenons-nous des conseils de quartier rue Budin chaque fois que ces problèmes faisaient l'objet de réunions plénières, et même quand ils n'étaient pas à l'ordre du jour (voir nos articles).

    Tous les intervenants ont souligné le caractère le plus important de ce dispositif : il est inscrit dans la durée ! ont-ils tous répété. On sait que souvent les interventions policières ont laissé le même chaos après qu'avant, faute de pouvoir changer en profondeur un état dégradé du milieu urbain. Ici, la police est seulement un des acteurs du P1060458.jpgdispositif, certes le plus visible et du même coup le plus critiqué. Que n'a-t-on pas entendu que les CRS regardaient passivement les dealers et receleurs de tout poil agir sans broncher. Pour entendre plus tard qu'il était indigne de boucler le quartier sur deux heures pour prendre dans la nasse les mêmes receleurs. On ne peut pas vraiment reprocher tout et son contraire... Quant à dire que les contrôles ont été fait au faciès... ? en l'occurrence, dans les rues Charbonnière, Caplat, des Islettes et de la Goutte d'Or, ce n'est pas exagéré de dire que la majorité des personnes que l'on y croise sont d'origine africaine, du nord ou subsaharienne. Dans ces conditions, oui, sans doute, les hommes contrôlés ont-ils été majoritairement de type nord-africain ou africain, selon la définition juridique. Pourtant nous avons entendu M. Massena, de l'association Paris Goutte d'Or, se plaindre de bousculade lors de contrôles, lui qui a pourtant le teint clair. Nous croyons comme l'a dit le préfet Boucault que « tout le monde a été contrôlé » entre 14 heures et 16 heures environ et qu'à l'heure de la sortie des écoles, les rues étaient de nouveau libres à la circulation. (voir la réponse du Préfet de police dans notre article du 29 juin) Photo ci-dessus : Bernard Boucault, préfet de police, et Nelson Bouard, commissaire central du 18e et coordonnateur de la ZSP. 

    Pour avoir déjà assisté à des interventions de policiers en faible effectif qui tournent mal, nous comprenons que ce type d'opération ait été montée, et même qu'elles soient renouvelées. Ce n'est pas cautionner la brutalité policière, au contraire nous exigeons que les personnes soient traitées avec dignité et humanité, c'est simplement démontrer que les principes républicains et le respect des lois ont un sens. On ne peut pas vendre à ciel ouvert des produits sous blister ou cellophane, neufs, venus on ne sait d'où... sous les yeux de cars entiers de policiers, qui rongent leur frein et se demandent quel rôle on leur fait jouer. Des habitants ont insisté sur ce questionnement des CRS, notamment, qui ne comprennent pas pourquoi ils sont là... De là, à en découdre, non ! Mais le principe de la saisie, des contrôles et des réponses judiciaires adaptées, oui !

    Sur la méthode

    Elisabeth Carteron a posé la question de la distribution du document dont on faisait là l'étude des réponses. 1200 questionnaires ont été distribués, mais précisément à qui ? Car si le retour n'est pas très satisfaisant, on nous a dit 184 questionnaires retournés, le problème de leur représentativité est encore plus préoccupant. En effet, comment traiter de la même manière un questionnaire envoyé par un particulier habitant et un autre qui fait la synthèse des avis d'une association (c'est ce que nous avons fait) ou d'un professionnel qui rend compte de sa propre analyse. Car le but était « d'obtenir une évaluation de la perception de la sécurité ou de l'insécurité des habitants et des professionnels du quartier Goutte d'Or – Château rouge de façon à prendre en compte les préoccupations des habitants ». Les analystes nous ont donné les caractéristiques du panel ainsi constitué : les répondants sont pour 54% des femmes, 59% d'entre eux ont entre 30 et 60 ans, vivent en couple pour 48% et pour 41% sont des cadres ou des professions intellectuelles, 21% sont des retraités, ce qui n'exclut pas qu'ils aient appartenu à la même classe socio-professionelle. En effet, qui répond à ce genre de questionnaire, surtout s'il est adressé aux intéressés par l'Internet ? Peu d'employés ou d'ouvriers, peu de commerçants, peu de chômeurs.... pourtant nombreux dans ce quartier que l'on dit « populaire ». En effet, 8% seulement des répondants sont locataires de logements sociaux dans ce secteur qui en possèdent tant. D'où la question de la représentativité du panel.

     

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    Le procureur Molins, l'adjoint au maire de Paris Mao Penninou et Philippe Chotard, secrétaire général de l'Hôtel de Ville

    Est-il bien représentatif des habitants de la Goutte d'or ? De ces derniers, comment sait-on ce qu'ils pensent des conditions de vie dans le quartier ? Leur perception de la sécurité ou de l'insécurité, quelle est-elle ? N'auront-ils pas une fois de plus l'impression d'être des habitants de second ordre ? N'est-ce pas pourtant avec eux qu'on doit renouer le contact et notamment retrouver le chemin du vivre ensemble et inventer des solutions aux problèmes de parentalité ? On y vient.

    Sur la réunion

    Après la présentation des résultats, chacun des intervenants a donné son bilan ou son commentaire sur la partie qui lui revient, police ou justice, et vision politique par le maire lui-même et son adjointe à la sécurité. Nous y reviendrons dans un autre article ultérieurement. Toutefois, plusieurs des participants dans la salle ont fait remarquer qu'il était dommage que le volet éducatif du dispositif n'ait pas son représentant à la tribune. Comme si l'on faisait trop de place à l'aspect répression. En effet, Myriam El Khomri a reconnu ce manque et a senti la nécessité de mettre en lumière une approche nouvelle qui permet de répondre vite et autrement à des actes de délinquance ou à des comportements délictueux, notamment chez les mineurs. Chacun le sait, les jeunes sont de plus en plus jeunes à être mêlés aux affaires... vol à l'arraché, vol et recel de téléphones mobiles, vente à la sauvette, dégradations, etc. Le procureur a complété le
    P1060460.JPGpropos en décrivant les réponses judiciaires adaptées, parmi celles-ci les mesures de réparation dont l'objectif est de faire prendre conscience à l'auteur de l'infraction des conséquences de son acte. Le mineur va devoir réparer directement ou indirectement, par une remise en état du bien dégradé, ou un travail compensatoire au profit de la victime ou de la collectivité. Une convention a été signée avec JC Decaux pour réparer les Vélib' détériorés. Voilà pour les délits, mais dans le secteur, les jeunes sont nombreux aussi à manquer de repères, ou carrément en manque d'autorité parentale. Ce sont les parents qu'il faut aider. Le dispositif comprend aussi cet aspect. On nous a promis que la prochaine réunion, dans environ six mois, ferait une part plus grande au volet éducatif. Nous le souhaitons aussi.  
    Photo ci-dessus : François Molins, procureur de la République.