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Paris - Page 16

  • La culture toujours absente dans le projet promenade urbaine

    Nous recevons et suivons les activités proposées par le collectif Civicline rémunéré pour animer et envisager des activités dans le cadre du projet de la PU. Voici le programme du mois de décembre (pour le visualiser, cliquez ici) qui n'est lisible que sur facebook et si vous êtes abonné à la news letter, un problème que nous avons déjà soulevé tant la diffusion de l'information est réduite.

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    Nous nous questionnons sur la pertinence d'ateliers qui se font les jours de semaine dans l'après-midi comme celui de jeudi dernier pour réparer les jardinières. Par ailleurs, on ne peut que déplorer le manque de diversités des activités: compost et plantations ou encore bouture et plantations, trocs de graines. Nous pouvons lire dans l'annonce qu'il s'agit de permettre de "tester les futurs usages et les nouvelles pratiques qui pourraient s'installer sur la Promenade Urbaine ! ". Serait-ce à dire qu'il n'y aurait que ce type d'activités possibles sur le parcours de Barbès à Stalingrad? Où est donc passé le culturel?

    Nous avons repris la lecture du cahier des charges que doit donc respecter l'agence AAA qui anime le collectif des intervenants pour une durée de 3 ans, la première année étant quasiment écoulée. Certes, il est écrit qu'il s'agit de "réinvestir l’espace par des actions temporaires autour de l’économie solidaire et circulaire" et de "générer une nouvelle dynamique sur le site en permettant une meilleure appropriation grâce à une participation créative des citoyens". Une définition large dans laquelle des activités culturelles comme la venue d'artistes pour des créations éphémères ou encore en partenariat avec les équipements culturels du parcours trouveraient leur place et ce d'autant qu'on peut lire également dans le cahier des charges: "Les enjeux relatifs à l’art et à la culture et à l’économie locale, circulaire et solidaire dans l’espace public font également partie des propositions attendues".

    Rappelons par ailleurs que "l'enveloppe totale dédiée pour les études, les prestations de service et les réalisations liées à la présente mission est plafonnée à 650 000HT", jusqu'à l'aboutissement du projet en 2020, une belle somme tout de même.

    Il était également prévu d'implanter deux bases sur l'ensemble du périmètre de chaque côté du boulevard de la Chapelle. Mais la seconde tarde à venir.

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    La prochaine réunion publique est annoncée pour le 21 décembre à 19h. Le lieu n'est pas encore communiqué.

  • Journée mondiale de lutte contre le sida

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    A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, la mairie du 9e organise dépistage, exposition, et conférence au 6 rue Drouot le 5 décembre, à partir de 9h. 

    • DÉPISTAGE GRATUIT ET OUVERT À TOUS DE 12H À 17H  -  Salle du Conseil
       
    • EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE VI(H)ES DE 9H À 17H - Salle du Conseil 
       
    • CONFÉRENCE "30 ANS DE LUTTE CONTRE LE SIDA : OÙ EN SOMMES-NOUS AUJOURD’HUI ?" À 19H - Salons Aguado

    Il est nécessaire de s'inscrire pour assister à la conférence, c'est ici. 

  • On phosphore au Conseil de quartier Goutte d'or

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    Le 15 novembre dernier, s'est tenu le Conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge à l'école élémentaire Cavé dans la rue éponyme. La soirée était consacrée à la question des budgets dédiés au quartier, et plus précisément aux budgets orientés vers les initiatives citoyennes. L'objectif étant de faire connaitre ces possibilités de financement et également de permettre aux habitants de partager leurs idées dans la perspective du prochain Budget participatif de 2018.

    Ce conseil de quartier s'est déroulé en deux temps, commençant d'abord par une présentation des fonds disponibles pour les initiatives des habitants et des associations du quartier, en l'occurrence le Fond de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH), les budgets de fonctionnement de d'investissement du Conseil de quartier lui-même et le Budget participatif de la ville de Paris.

     

    Des fonds méconnus

    Le FSIH a été présenté par la directrice de la Salle Saint-Bruno. Ce fonds destiné à soutenir les initiatives d'habitants et d'associations "pour améliorer le lien social et la vie locale dans le quartier" est distribué au fil des demandes et attribués par un "comité de gestion" composé d'habitants et de représentants associatifs du quartier. Les aides financières octroyées sont plafonnées à 700 euros par projet. Il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser la dotation annuelle malgré sa modestie, il n'est donc pas vain de faire connaitre ce dispositif utile.

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    Le Conseil de quartier dispose lui de deux enveloppes budgétaires, l'une dite de fonctionnement (3306 € par an), attribuée par l'équipe d'animation du Conseil de quartier, et l'autre dite d'investissement (8264 € par an reportable une fois à l'année suivante si non épuisé), attribuées par le Conseil de quartier en réunion plénière. Là aussi cet argent est destiné à soutenir des initiatives permettant de contribuer positivement à la vie du quartier, et là aussi il est à déplorer que les demandes ne parviennent pas à épuiser ces budgets, loin de-là. 

    La présentation du Budget participatif a permis de faire un bilan positif pour 2017, le quartier se voyant doté de 1.670.000 € (contre 22.500 € en 2016) pour quatre projets lauréats, dont celui de "La rue-jardin Richomme" proposé par Action Barbès. Il a été souligné la mobilisation particulièrement active dans le quartier cette année qui a contribué à ce succès. 

     

    Le Budget participatif, un dispositif qui fait succès

    La suite du Conseil de quartier s'est inscrit dans la continuité de cette dynamique pour d'emblée commencer à réfléchir collectivement à des propositions pour le Budget participatif 2018.

    Un échange collectif dans la salle a permis de recenser les idées des habitants présents pour ensuite regrouper les idées par thématiques afin de développer et préciser les propositions qui pourraient en émerger en vue du Budget participatif. Les participants se sont donc réunis autour de ces thèmes pour réfléchir sur les premières propositions, comme l'implantation de nouvelles sanisettes, l'embellissement des ponts qui enjambent les voies de chemin de fer du Nord, des outils numériques pour promouvoir la vie du quartier, la continuation de la rénovation de la rue Marcadet ou encore la création d'une "diagonale verte" qui relierait par le végétal le square de Jessaint à la future rue-jardin Richomme en passant par les squares Bashung et Léon.

    Ce travail collectif a permis de préciser ces idées et de faire se rencontrer des habitants autour d'elles. D'ailleurs, une prochaine réunion du Conseil de quartier se tiendra bientôt pour continuer ce travail de réflexion et le faire aboutir à des propositions concrètes pour le Budget participatif à venir.

  • Emmaüs c'est aussi une brocante bd de Rochechouart

    Vous connaissez les compagnons d'Emmaüs ? l'association, la communauté Emmaüs, qui fédère de nombreuses associations venant en aide aux plus démunis, mais aussi aux déboussolés, aux désespérés de la vie. La première a été créée en 1949 par l'abbé Pierre à Neuilly-Plaisance, et toute leur histoire est détaillée dans une page de wikipedia.

    Ici, à propos du square de Jessaint, nous vous avions parlé du dispositif Premières heures qui accueillent des hommes, majoritairement, très éloignés de l'emploi, que l'on encourage à reprendre pied dans des métiers accessibles à tous pourvu que l'effort soit entouré, et surtout qui les réconcilie avec des horaires, l'obligation d'une présence régulière, de la prise d'une responsabilité, même minime. Un dispositif de réinsertion qui propose le retour à la vie en groupe, l'inter-dépendance liée à la réalisation d'un objet, d'un projet. A Jessaint, il s'agissait de faire du mobilier et des jardinières à base de bois de récupération. L'association chargée par la mairie de cette opération est Emmaüs Solidarité. Or, nous avons découvert dans notre quartier un autre pan des activités de la communauté Emmaüs, celui de brocanteur.

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    En effet, depuis quelques mois, un local situé 27-29 boulevard de Rochechouart abrite une brocante. Elle s'est implantée là au début de l'année, mais l'activité a vraiment pris son élan après l'été.  La boutique remplace une succursale de la Société Générale, et côtoie encore une banque populaire, la Bred, qui en cas d'urgence monétaire, vous offrira un DAB (distributeur de billets). C'est une brocante conviviale, pas un apprenti sombre où tout s'entasse. On est plutôt dans les puces chics, conforme au 9e, où vous trouvez aussi bien des vêtements vintage, de la vaisselle, que des meubles ou des objets de décoration. C'est aussi la possibilité de faire enlever vos dons à domicile en prenant rendez-vous avec Emmaüs collecte ! 

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    Les boutiques Emmaüs se sont multipliées dans Paris ces dernières années. Elles répondent à une demande, c'est évident. Goût du vintage, de l'économie circulaire ou contraintes financières liées aux années de post-crise ? On nous rappelle toujours que le pouvoir d'achat moyen des Parisiens est supérieur à celui des Français dans les régions, mais tous les Parisiens sont loin d'être riches surtout après le règlement de leur loyer. Du point de vue de l'économie solidaire, c'est bien pour tout le monde, y compris pour la planète. Ajoutons que la visite chez Emmaüs est encore plus agréable si vos pas vous y conduisent par choix. 

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    On peut relever rien que dans le quartier que nous observons le mieux les boutiques suivantes : 

    57 Boulevard barbes / Emmaüs Communauté Paris
    75018 PARIS
    De mercredi à vendredi 13h30-18h30, samedi 10h-13h et 14h-18h30

    93 rue de Clignancourt / Emmaüs Communauté Paris
    75018 PARIS
    De mercredi à vendredi 13h30-18h30, samedi 10h-13h et 14h-18h30

    5 rue Curial Emmaüs / Défi 104
    75019 Paris

    Le mercredi 13h30-18h15 et jeudi, vendredi 13h30-17h45, samedi 11h30-18h45

    Plus loin il existe aussi des boutiques rue de Turbigo, rue Oberkampf, bd Beaumarchais, rue de Charonne ou encore rue de Quincampoix, sous différentes appellations, Emmaüs boutique, Friperie Solidaire, Le Relais Val de Seine, Emmaüs Défi, etc.. Et cerise sur le gâteau pour ceux qui aiment surfer sur leur écran, il existe aussi des boutiques en ligne. Mais vous admettrez que chiner sur le net ce n'est plus vraiment chiner. 

  • Tout neuf avec un coup de peinture

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    Depuis plusieurs mois, nous trouvions le portail du 18, rue du Delta (9e)  dans un bien triste état (voir photo ci-dessus). Certes quelques tags rageurs maculaient le bleu d'origine, mais l'usure y était aussi pour beaucoup. L'immeuble est propriété d'un bailleur social de la Ville de Paris et nous pensions faire une jolie photo, la faire suivre à qui de droit pour suggérer une rénovation. Et bingo ! c'est fait. Depuis jeudi dernier, le portail affiche un bleu immaculé, grâce à ... Korrigan, le spécialiste du nettoyage de graffiti. (voir korrigan-graffiti.com pour plus de détails).

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    Pour aller plus loin dans l'amélioration de notre environnement immédiat, nous vous donnons ici quelques pistes. Korrigan est en contrat avec la ville de Paris et à ce titre, vous pouvez demander une intervention. Attention, si votre portail d'entrée est en mauvais état parce que depuis des lustres, aucune rénovation n'a été entreprise par la copropriété, ça ne va pas le faire..... Non, il s'agit de lutter contre les graffitis et les tags. En revanche, si le mur de votre immeuble a été dégradé, votre porte a servi de support à des "artistes" qui n'en ont que le nom parce qu'ils ne respectent pas l'environnement, là, oui, vous pouvez vous rendre sur le site de paris.fr et suivre les instructions en remplissant le formulaire en ligne de DansMaRue (ou télécharger l'appli sur votre smartphone). 

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    La veille, nous avions vu une opération de nettoyage sur une porte d'immeuble, avenue Trudaine. Dans un autre contexte, certainement, car l'agent était équipé d'un appareil à haute pression qui dégageait un nuage de vapeur impressionnant. Vapeur d'eau chaude seulement ? Il portait un masque, pour le protéger des effluves mais les pauvres passants....non. Cela nous a un peu surpris que des barrières ou, au moins des balises, ne sécurisent pas la zone. 

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  • Rue de la Charbonnière, de nouvelles antennes ?

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    Mardi prochain 5 décembre se tiendra une réunion publique sur l'installation d'une antenne relais au 4 rue de la Charbonnière. 

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    Elle se tiendra à la mairie du 18e, salle Pouliot, à 18h30. Présidée par Mario Gonzalez, adjoint chargé des relations entre les locataires et les bailleurs sociaux, et de la médiation, et par Doucha Markovic, adjointe chargée du développement durable, de l'alimentation et de l'environnement. Ils ont invité l'opérateur Free et  l'association Robin des Toits pour répondre à toutes vos questions. En attendant vous pourrez trouver un grand nombre d'informations et de documentation sur leur site. 

  • Des tissus à la place des valises

    Nous sommes plusieurs, dans la rédaction, à partager notre temps entre nos belles provinces et Paris. Outre le fait que, les premiers jours qui suivent le retour, l'air parisien est encore difficilement respirable les jours de soleil, et que les trottoirs pourraient être mieux entretenus, une chose saute aux yeux. Ce sont les commerces. Prenez n'importe quelle rue, il s'en trouve toujours un ou deux qui ont changé d'affectation pendant notre absence. Le turn over du commerce parisien semble important. 

    Récemment, nous vous présentions une boutique du faubourg Poissonnière, aujourd'hui c'est l'angle de la rue de Clignancourt avec le boulevard de Rochechouart (paris 18e) qui a changé d'aspect. 

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    Avant et après le changement d'enseigne, le 1 rue de Clignancourt, Paris 18e 

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    Et les vitrines ont été réinstallées selon la règlementation des commerces parisiens. Bon point !

     

    Le local ouvert aux quatre vents sur des valises, des sacs et des pochettes en tous genres a laissé la place à une énième boutique de tissus. Toutes les rues alentour s'en sont fait leur spécialité. Le Marché Saint Pierre avait lancé le coup d'envoi dans les années 1920. Quittant leur commune d'origine de Levallois-Perret, deux familles cousines, les Dreyfus et les Moline, s'installaient à la Butte Montmartre en contrebas du Sacré-Coeur. En face, le magasin à plusieurs étages Tissus Reine arrivait, lui, en 1930, tirant son nom de la fille du célèbre marchand de tissus Bouchara.

    Au fil du temps et du succès qui le porte, le quartier devient un haut lieu de la vente du tissu au mètre, d'abord des tissus destinés au prêt à porter, puis, au fur et mesure que les productions chinoises envahissent le marché, que les femmes abandonnent la confection à domicile, les commerces vont se spécialiser dans le tissu d'ameublement, une tendance qui n'a fait qu'augmenter dans les dernières décennies. Au point de remplacer d'autres commerces et de verser bientôt dans la mono-activité. 

    Adieu donc à Luxor Maroquinerie, un commerce apparu en 1978 (d'après le Kompass) qui a définitivement baissé son rideau l'été dernier. Ne soyez pas triste en prévision de votre prochain voyage, un autre commerce propose dans le quartier des valises bon marché — elles sont tellement maltraitées dans les avions, notamment, que les bagages de prix sont à éviter. Nous l'avons quelque peu maltraité nous aussi, car sa marchandise avait une propension à envahir le trottoir... vous voyez peut-être de qui il s'agit, si vous êtes un lecteur attentif de notre blog. Oui, en bas du boulevard Barbès, angle de la rue Boissieu, Magic Five ! Les inspecteurs de la Ville lui ont fait quelques remontrances qui ont donné des résultats. Pas encore parfait, mais mieux. Toutefois, pas beaucoup plus pimpant que l'antique Toto. (Avant-après....)

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  • En réponse à l'article du 13 novembre sur la promenade urbaine...

    Nous souhaitons donner une suite à l'article du 13 novembre sur la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, au bas duquel les commentaires postés par des lecteurs nous semblent justes, légitimes.  Et pourtant...

    Le projet de Promenade urbaine, quels que soient les responsables des idées, les concepteurs, l'équipe d'urbanistes ou de gestionnaires de la voirie, puis la qualité de leur mise en œuvre, il faut comprendre que le projet définitif et validé ne pourra satisfaire tout le monde. Nature en ville, respect du patrimoine, attrait pour les habitants ou les promeneurs, entretien de l'espace public. Autant d'aspirations qui ont un but commun, celui de sortir ce parcours sous viaduc de l'abandon où il se trouve.

    Nous l'avons déjà dit ici, ce n'est pas un hasard si les migrants en quête d'un espace où se poser ont élu domicile au long de ce viaduc (à l'origine sur l'espace Eurovia sur le pont Saint-Ange); et pas, par exemple, dans les 14e ou 15e arrondissements à la frontière des 6e et 7e, sur la ligne 6 (Nation – Etoile) qui dispose du même viaduc, long de plus de 6 km et entrecoupé de nombreuses stations aériennes (plus d'une douzaine). La ligne 6 a d'ailleurs été appelée Ligne 2 Sud dans un premier temps. Mais elle n'a pas la même histoire, pas les mêmes peuplements.

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    Crédits photos www.stephanecompoint.com

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  • Exposition, conférence dans le 18e pour parler des violences faites aux femmes

    La mairie du 18e ouvre ses portes à Erwan Balanant pour une exposition intitulée "Sortir de l'invisibilité, les femmes oubliées". Ce photographe, élu député aux dernières législatives, fait partie du groupe de réflexion sur la future loi contre le harcèlement de rue, à l'initiative de Marlène Schiappa, secrétaire d'état chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes. L'exposition est présentée par l'Association pour le Développement de la Santé des femmes (ADSF) et visible dès le 25 novembre.

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    Par ailleurs, une conférence sera proposée par l'association "Stop au harcèlement de rue" jeudi 30 novembre à 18h30.

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  • Du nouveau pour le dispositif Barbès-Chapelle Respire

    Depuis janvier de cette année, c'est déjà la 10e réunion avec le chef de district Jacques Rigon au commissariat du 20e. Le groupe s'est un peu étoffé. A sa demande siège désormais autour de la table l'association La VieDejean du quartier Château Rouge qui vient donc s'ajouter à Action Barbès, DemainLaChapelle et SosLaChapelle et au collectif du boulevard Barbès. Il faut dire que le commissaire fait du lien avec les habitants un axe essentiel dans le cadre de l'opération Barbès-Chapelle Respire dont il est le chef d'orchestre. C'est pour lui incontournable pour mener à bien ses actions et réajuster le dispositif au plus près des observations. La Préfecture de police (PP) et la ville de Paris (DPSP) sont parties prenantes. L'ensemble du bassin est désormais considéré comme un tout pour être plus efficace et les autorités ont enfin pris conscience que tous les dispositifs anciens déplaçaient les problèmes.

    Les chiffres

    Nous n'avions pas diffusé les chiffres lors de nos derniers articles (voir nos articles du 19 septembre et  du 26 octobre), donc nous ne résistons pas à vous les faire partager.

    • 394 opérations spéciales

    • 56 000 évictions (= chasser les vendeurs à la sauvette)

    • 4 644 procédures de saisie immédiate

    • 52 To de marchandise mises à la benne

    • 2 051 arrestations dont 127 pour cigarettes et démantèlement de structures

    • 503 étrangers en situation irrégulière dont 256 pour détention de stupéfiants

    • 10 888 verbalisations pour des stationnements gênants et 284 véhicules enlevés essentiellement dans le cadre du marché.

    Le dispositif en « bassin » que nous avions déjà évoqué monte en puissance avec des opérations coups de poings comme celle qui a eu lieu le 9 novembre jour de notre assemblée générale (mais n'y voyez aucun lien !). L'ensemble du bassin a été investi avec l'aide de deux compagnies de CRS, soit 18 camions, de Chapelle à Barbès en passant par le sud de la Goutte d'or et le quartier de Château rouge, une opération forte. D'autres viendront, nous a assuré J.Rigon.

    Le marché

    Le Président du marché a été reçu par le commissaire afin que les livraisons nocturnes cessent enfin. Un compromis semble avoir été trouvé puisque les gros camions (qui ne restent pas sur place) pourront livrer à partir de 4h mais pas avant. Il faut en effet tenir compte des risques d'encombrements du boulevard de la Chapelle si les déchargements très importants se font en même temps que ceux des commerçants du marché. Il s'agit d'un test. Ce qui est certain, c'est que le contrat a été respecté la semaine qui a suivi la rencontre. 

    Les nouveautés

    Comme nous l'avait annoncé la commissaire V. Goetz, une nouvelle brigade spéciale en civil contre les ventes à la sauvette et les contrefaçons (BSC) a vu le jour lundi 6 novembre avec 18 policiers présents tous les jours de 10h à 21h  essentiellement sur la zone Barbès-Château-rouge. C'est une stratégie purement répressive avec saisie destruction. On cible les vendeurs réitérants, on intensifie l'action judiciaire. Il s'agit d'impacter un certain seuil pour casser les phénomènes existants.  L'ensemble de Paris a bénéficié de l'arrivée d'une nouvelle promotion : le 18e arrondissement a vu arriver 44 policiers en renfort. Une adresse mail a été créée et communiquée lors du conseil de quartier La Chapelle jeudi dernier pour favoriser les échanges habitants-police en ce qui concerne les sauvettes et la contrefaçon. Elle sera communiquer aux adhérents qui le souhaitent.

    Autre bonne nouvelle, la PP maîtrise désormais le phénomène des sauvettes de la Porte Montmartre et le carré des biffins retrouve sa fonction. Il n'y a plus de « frontière » avec la Seine Saint Denis car les forces de police nationale et municipale de Saint Ouen ont été mutualisées. Forces privées et vigiles des puciers sont également de la revue. Ainsi, la benne de la Porte Montmartre est désormais sur Château Rouge. J. Rigon souhaite qu'elle y soit en permanence. La balle est dans le camp de la ville.

    Mineurs isolés 

    Si certains mineurs ont accepté une prise en charge, ce n'est malheureusement pas le cas de tous. On commence à mieux les cerner, des contacts avec le Maroc ont permis une première expérience de suivi avec la présence d'une association mais pour une durée trop brève. On avance à tout petit pas. Les mineurs étrangers réitérants risquent désormais d'être incarcérés malgré leur âge, car ils peuvent avoir des comportements violents et ne connaissent aucune limite.
    . Une bande a été récemment démantelée à la suite de 16 cambriolages sur des péniches de la rive gauche. J. Rigon regrette qu'ils ne soient plus sensibles à la répression. Nous le craignions hélas.

    La situation des autolib'

    La station de la rue Saint Vincent de Paul a été neutralisée il y a peu. Mais vous l'avez sans doute constaté, elle n'est pas la seule à être dégradée. Il y a celles de la rue Guy Patin, de la rue de Sofia (voir photo ci-dessous) pour n'en citer que deux. Le phénomène s'étend également au 19e. Des articles sont parus dans la presse à ce sujet ces dernières semaines. La société Autolib en concertation avec la PP a donc décidé de fermer plusieurs stations, ce qui permettra d'exercer une vigilance accrue sur les autres stations autour du périmètre choisi.

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    On peut évidemment regretter que les habitants de ces quartiers ne disposent plus d'autolibs à proximité de chez eux. Il ne faudrait pas que les quartiers populaires soient privés d'un service offert à l'ensemble des parisiens, une double peine en quelque sorte. Le vrai problème de fond reste toutefois toutes ces personnes à la rue, sans abri, ne l’oublions pas, et cette fois la balle est dans le camp de l’Etat, ou de la Ville, pas de la préfecture…  Le commissaire suggère qu'on rende le quartier prioritaire en matière de mise à l'abri et d'hébergement dans le cadre du plan hivernal. Une bonne idée en effet.

    J. Rigon nous l'affirme «Nous nous mettons pour les jours à venir en vigilance renforcée avec les «ambassadeurs» d'Autolib pour garantir la meilleure réactivité possible face à ces dégradations et squats, avec cette même stratégie de judiciarisation. Notre but commun est d'essayer de rétablir au plus vite le fonctionnement de ce service offert aux Parisiens." Depuis notre rencontre, une opération a déjà eu lieu donnant suite à des neutralisations temporaires de quelques stations.

    Une prochaine rencontre aura lieu mi-décembre, à laquelle J. Rigon souhaite associer  le commissaire du 10e ou la commissaire du 18e. Nous devrions alors en savoir un peu plus sur la mise en place de la police de sécurité quotidienne : ferons-nous ou pas partie des zones expérimentales ?

  • Le 10e se mobilise pour la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes

    Journée Internationale

    pour l'élimination de la violence

    à l'égard des femmes

     

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    P
    our les numéros d'urgence, cliquer sur l'affiche.

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  • Un chocolatier rue de Dunkerque

    Andrés Zakhour est installé depuis octobre 2015 dans une petite boutique au 54 de la rue de Dunkerque (9e). Ce jeune chocolatier a commencé sa carrière au Vénézuela son pays d'origine et est arrivé en France après un séjour en Angleterre.

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    En parlant avec cet artisan, on comprend vite sa passion pour le chocolat et sa volonté de faire découvrir des variétés anciennes de cacao. Il vient d'obtenir une médaille de bronze décernée par l'International Chocolate Awards.

    Pour se fournir en matière première, il essaye de prospecter au moins une fois par an et se fournit exclusivement en Amérique du sud et centrale (Colombie, Pérou, Nicaragua, Costa Rica). Il achète essentiellement à des coopératives sauf en Colombie où il doit négocier directement avec un producteur. Ce chocolatier s'est surtout spécialisé dans la production de tablettes de chocolat noir (une huitaine de variétés différentes). Il travaille autant que possible en bio et équitable, mais ce qu'il recherche en premier lieu, ce sont des variétés anciennes. Il tient à payer le cacao à un juste prix aux petits producteurs afin que ceux-ci vivent correctement de leur travail : de 6 à 14 € le kg alors que le cacao bio et équitable est en moyenne acheté à 2,70€ le kg. Il dément la pénurie de cacao dont on parle en ce moment. Pour lui, ce sont les  spéculateurs qui sont à la manoeuvre pour faire grimper les prix.

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    Andrés Zakhour a l'air d'être un artisan heureux et bien intégré dans le quartier où il a certes une clientèle de passage mais aussi des fidèles.

    Et pour les jardiniers en herbe, sachez qu'il donne volontiers ses écorces de cacao qui sont un bon engrais. Il doit en jeter entre 5 à 10 kg par semaine et préfèrerait qu'on en fasse bon usage. Si vous êtes intéressé, n'hésitez pas à lui envoyer un message à l'adresse suivante:  arachocolat@gmail.com. Et pour en savoir davantage, allez découvrir son site web ici.