Ces dernières semaines, la ville de Paris a réalisé des petits travaux de voirie dans la Goutte d'Or. Si ces travaux n'ont pas l'effet spectaculaire des grandes réalisations, comme nous l'espérons pour la future promenade urbaine, ils n'en demeurent pas moins importants dans le quotidien des habitants du quartier. Nous sommes prompts à porter la critique quand il le faut, mais ici nous saluons ces travaux initiés par la ville.
Paris - Page 18
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Petits travaux à la Goutte d'Or
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Une visite de la médiathèque Françoise Sagan, ça vous tente ?
Quartier partagé vous propose le Mardi 7 novembre à 10 h une visite guidée de la Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg,
Il est préférable de s'inscrire auprès de Quartier partagé
par mail --> http://quartierpartage.blogspot.fr/
ou téléphone --> 07 86 73 07 83
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Assemblée générale d'Action Barbès: 17ème année!
Les années passent et le nombre des dossiers que suit notre association ne diminuent pas. Tout au plus, certains disparaissent mais vite remplacés par d'autres. Après deux années d'assemblée générale au Louxor, nous avons choisi de revenir dans le 18e. Un de nos adhérents libraire nous ouvre les portes des Libraires associés au 3, rue Pierre l'Ermite le jeudi 9 novembre à 19h et nous l'en remercions. Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce très beau lieu, ce sera une excellente occasion. Bien sûr, notre assemblée générale annuelle est pour nos adhérents. Cependant, les habitants qui souhaitent nous rejoindre et adhérer pourront y assister. Nous continuerons dans un restaurant du quartier pour celles et ceux qui auront envie de prolonger les débats.
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On a testé le nouveau Vélib
Les 25, 26 et 27 octobre dernier, on pouvait tester les nouveaux Vélib sur le quai de Seine dans le 19e. Un de nos adhérents s'est lancé dans l'aventure.
Je suis allé essayer le nouveau Velib' (Velib2018) qui était présenté cet après-midi au bord du canal de l'Ourcq par un temps d'été.
Depuis le lancement de Velib' en 2007, la technologie a beaucoup évolué et la version 2018 est connectée ce qui devrait permettre une gestion plus fluide et plus adaptée des vélos dans Paris, le gestionnaire sachant presque en temps réel là où se trouvent les vélos et là où ils risquent de manquer. C'est clairement un plus par rapport à l'ancienne gestion où on se retrouvait soit avec des stations vides, soit avec des stations pleines. Je caricature un peu, mais il y avait de ça. Autre avantage du "connecté", on pourra utiliser son smartphone pour prendre un vélo et offrir un code à un copain (ou une copine ou sa belle-mère !) pour la journée à partir de son téléphone. Très bonne idée.
Autre avantage certain de cette nouvelle version, la possibilité d'accrocher son vélo à un autre en station si cette dernière station est déjà pleine. De fait, cela double la capacité de stationnement de chaque station.
Last but not least, 30% des vélos seront des VAE (vélos à assistance électrique) ce qui, franchement, sera très utile pour monter la rue des Martyrs au pied de Montmartre où j'habite.
Le look change assez peu. Le panier avant est beaucoup plus petit, le guidon courbe plus ergonomique, sonnette bien intégrée à ce dernier et facile d'utilisation. Même changement de vitesses. Le vrai changement est la selle. Beaucoup plus confortable et facile à régler.
Bon faudra voir tout cela à l'usage. La première impression est bonne. La nouvelle station devant chez soi est pour janvier 2018.
Par contre la phase de transition est compliquée. On ne sait pas très bien quelle station est fermée et quelle station reste ouverte. Il faut tout le temps être collée à l'application.Nous aurons l'occasion de revenir sur cette actualité. Nous constatons que plusieurs stations sont déjà démontées comme celle de la rue Saint Vincent Paul à proximité de l'hôpital. N'hésitez pas à commenter.
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Visite dans la Goutte d'Or ... nord, entre Marcadet et Doudeauville
Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés porter nos pas vers les rues situées dans la partie nord du quartier de la Goutte d'Or. Non pas que nous ne les connaissions pas, car nous avons été des participants assidus des conseils de quartier qui longtemps se sont tenus dans l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, et chaque fois que nous y étions invités, notre association a répondu présent à telle inauguration, ou telle problématique locale. Souvent nous en sommes alertés par des commentaires sur le blog et une missive dans notre messagerie. Là, rien de tout cela, simplement une marche exploratoire — une de plus diront les détracteurs, mais cela reste une bonne méthode pour rester en contact avec la vision et le quotidien des habitants d'une zone donnée — organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme de l'environnement (CAUE) de Paris, et accompagnée par Véronique Lecomte de la Démocratie locale du 18e. Voici l'itinéraire emprunté par un groupe d'une douzaine de personnes du quartier intéressées par la démarche.
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Une brève parue en novembre 1986
Il arrive parfois qu'on tombe sur une coupure de presse qui vous fait toucher du doigt tout le chemin parcouru dans une vie (aïe, nostalgie, nostalgie...), toutes les transformations subies par un paysage, ou comme ici, tout l'immobilisme ressenti par les riverains. Il s'agit d'un tout petit bout de la page d'un bulletin édité par l'association Paris Goutte d'Or en novembre 1986. Plus de 30 ans donc.
Vous reconnaissez ? Vous vous souvenez du car de CRS qui stationnait là avant la suppression de l'îlot central et la transformation en placette ?
Une illustration de la placette vue par Google Maps en juin 2016. Donc 30 ans plus tard.
Pour être un peu honnête aussi, souvenons-nous qu'à cent mètres de là, les trottoirs étaient aussi très encombrés, que les étalages de Vano prenaient beaucoup de place, et que déjà certaines personnes désœuvrées tenaient le haut du pavé... (mai 2008 même source; au-delà nous n'avons pas le recours facile à Google Street view dans le passé)
On avance doucement, trop doucement sans doute, avec les aléas de la société contemporaine où les surprises ne sont pas absentes, et sont de toutes façons mal anticipées, comme l'arrivée des populations migrantes qui fuient des vies trop dures, économiquement sans espoir, ou des situations de guerre.
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Le 10e a changé de maire
Après l'annonce d'Alexandra Cordebard dans le Parisien d'évincer l'adjointe Olga Trostiansky de sa future équipe municipale, on s'attendait à une réunion du conseil houleuse ce mercredi 18 octobre, ce ne fut pas le cas. La salle des fêtes était comble, de nombreux adjoints d'Anne Hidalgo étaient venus soutenir la nouvelle maire.
Les élus de l'actuelle majorité ont salué le travail accompli par Rémi Féraud et on a assisté à ce qui pouvait ressembler à une certaine forme de compte rendu de mandat.
L'ambiance s'est un peu tendue lorsqu'Olga Trostiansky a pris la parole, défendant son bilan dans le 10e et à la ville de Paris sous les mandatures de Bertrand Delanoë. Elle a attribué sa "rétrogradation" d'adjointe à simple conseillère, et donc la suppression de sa délégation, à son soutien à Emmanuel Macron, puis au candidat aux législatives Benjamin Griveaux, devenu secrétaire d'état (et remplacé par sa suppléante Elise Fajgeles). C'est fort probable.
Alexandra Cordebard a été élue sans problème avec 15 voix sur 18. Nous espérons qu'elle saura être à l'écoute des habitants et des associations comme elle s'y est engagée. Nous lui souhaitons bon courage.
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Barbès respire continue avec les CRS et plus de moyens
Notre dernière rencontre avec le commissaire Rigon, chef du 2e district de Paris, a permis de confirmer une présence plus pérenne de deux sections de CRS dans le quartier, entre Chapelle et Barbès. Même si nous le savons depuis toujours, leur présence n’est que dissuasive. Nous savons que leur mission n’est pas de verbaliser la petite délinquance qui sévit dans nos rues. Les compagnies républicaines de sécurité (CRS) sont dédiées au maintien de l’ordre, l’ordre dans la cité, pas l’ordre sur notre trottoir, cet ordre que mettent à mal tous les vendeurs d’objets hétéroclites et totalement illicites. C’est dommage mais c’est ainsi. De cette fonction découle également le caractère non permanent de leur présence. Expliquons. Si l’Intérieur doit faire face à des manifestations d’importance, ou à des actes qui déstabilisent l’ordre public, on pense à des actes terroristes, mais pas seulement, alors les compagnies peuvent être affectées à d’autres terrains et disparaître pour un moment de notre champ de vision.Le commissaire a précisé qu’il les positionne à des points sensibles, et que ces "points chauds" peuvent changer chaque jour, de façon à ce que la présence policière ne soit pas prévisible. Il s’agit d’optimiser les moyens vers le plus d’efficacité possible. De même les équipages de policiers reçoivent des missions de contrôle et de surveillance qui varient chaque jour, "pour surprendre" a souligné notre interlocuteur.Le "bassin de délinquance", c’est à la fois le terme qu’utilise le commissaire et une réalité territoriale qu’il a fait passer auprès de sa hiérarchie. Il faut mettre un terme aux reports, au jeu du chat et de la souris entre les uns et les autres. Globaliser, traiter un ensemble, simultanément, avec des forces de police conséquentes et stables, sous une même autorité. Plus de zone de sécurité prioritaire (ZSP), plus de brigade spéciale de territoire (BST), oeuvrant chacune dans son coin, désormais on coordonne, on harmonise et on fait en sorte d’être le plus possible sur le terrain, et de préférence, là où les délinquants ne s’y attendent pas. On apprend par ailleurs que la BST du 10e sera renforcée, passant de 25 à 40 agents, d’ici à la fin de l’année.La coordination devra aussi se faire avec les services de la Ville de Paris qui ont une mission de sécurité, la direction de la protection, de la sécurité et de la prévention (DPSP), mais aussi avec la police des réseaux ferrés (train, gare et métro), sans oublier d’autres services qui participent, à leur façon, du bon ordre dans l’espace public, par exemple, la direction de l’attractivité et de l’emploi (DAE), qui gère le bon fonctionnement des marchés parisiens. (Suivez mon regard vers le boulevard de la Chapelle deux jours par semaine… ). Par ailleurs, le procureur a accepté le renforcement du volet judiciaire, et validé la création d’un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD) sur Chapelle, qui ne manquera pas de fusionner avec le GLTD voisin déjà existant.Mais, très vite, devant le tableau que lui décrivent les associations qu’il rencontre régulièrement, le commissaire insiste sur la composante Temps de sa mission, le travail dans le temps. Il faut tenir. Il faut résister avec la même pression constante. C’est son crédo. Vu la situation, celle de Chapelle semble encore plus grave et plus intenable qu’au carrefour Barbès — et ce n’est pas peu dire — nous voulons donc le croire, et lui accorder tout le crédit possible. Avons-nous d’ailleurs une alternative ? -
Station Château Rouge : une fresque pour embellir le lieu
La station Château rouge avait réouvert pendant l'été avec une seconde sortie du côté de la rue Custine et un espace d'accueil largement agrandi (voir notre article du 12 juillet). Il restait à dévoiler la fresque réalisée par l'artiste camerounais Barthélémy Toguo. Le vernissage a eu lieu la semaine dernière en musique.
A l'extérieur, la nouvelle sortie est dégagée et agréable à pratiquer.
De l'autre côté du boulevard Barbès, la sortie déjà existante est toujours aussi occupée par des vendeurs à la sauvette. Là, rien n'a changé. Mais c'est une autre histoire...
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Barbès un marché comme les autres ?
Il faut être positif, patient aussi, nous dit la Mairie de Paris car nous travaillons à son amélioration, montrer les bons côtés du marché, et arrêter de le dénigrer sans cesse. (voir notre article du 20). Ok, on va tenter.
Malgré la foule qui déambule aussi bien dans l'allée centrale que sur les côtés extérieurs, malgré les vendeurs à la sauvette qui ralentissent le passage des clients entre les étals, et créent des bouchons bruyants, protestations et cris des râleurs qui ne voient pas bien l'intérêt de vendre là des montres de pacotille, ou des slips et chaussettes et encore moins des bouquets de persil ou de coriandre au nez et à la barbe des marchands ayant acquitté leur place.... malgré tout cela, le marché de Barbès est un dépaysement complet. Pourtant, certains habitants du quartier ont lâché l'affaire, ils n'y trouvent plus leur compte, ils disent que la qualité a baissé, que les contacts sont devenus difficiles, la tension est présente, l'agressivité aussi souvent. Tout cela est vrai. Ressenti par tous. Que faire ?
On est dans un marché populaire. Les prix sont, comme chez Tati, les plus bas de Paris. Les clients viennent parfois de loin pour y remplir leurs caddies et repartent qui en bus, qui en métro. Prenez la ligne 2 vers 13h à Barbès, et vous serez surpris du nombre de caddies présents dans la rame. Quand on sait acheter, qu'on regarde avec soin ce qui entre dans le sachet, on peut en revenir avec des produits de qualité. On peut même faire des affaires en saisissant les opportunités. Des exemples ? Deux petits conteneurs transparents de 500 gr de pommes de terre, type BF15 ou charlotte, qualité bio, pour un euro. Ou encore le kilo de coquilles saint-jacques à 8,95 €. Vous ne les trouverez pas chez Carrefour ou Auchan. Pour la majorité des produits, les marges sont étroites mais la quantité est là, qui compense. Les commerçants, dans leur ensemble, sont des vieux routards de la vente de produits périssables sur les marchés et connaissent leur affaire. Ils savent acheter à Rungis. Ils savent aussi quel produit ne pourra pas se vendre ici car le prix est trop élevé pour le pouvoir d'achat local. Certes, le quartier s'est renchéri au niveau de l'immobilier, mais assez rares sont les nouveaux propriétaires qui font leurs courses au marché.
Toutefois, nous constatons depuis des mois que des stands de produits non alimentaires remplacent des étals de fruits et légumes, certains jours. C'est dommage, car la Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE, c'est le nom du service de la Ville qui se charge du fonctionnement des marchés en coopération avec les délégataires) avait organisé l’espace, il y a quelques années, de telle sorte que le non-alimentaire s'installe à l'est du marché, sous le viaduc, mais au carrefour des rues de Maubeuge et Tombouctou. Ces marchands, qualifiés de "volants", ne sont pas titulaires d'un emplacement attitré, normalement. Ils acquittent leur droit, au coup par coup, auprès du placier, en fonction des espaces disponibles lors de l'installation du marché à l'aube. D'où parfois, à côté du poissonnier, un camelot qui vend des parfums avec verve et succès (!) ou un marchand de prêt-à-porter entre deux stands de melons. Or, nous rappelons régulièrement lors de réunions avec élus et services de la ville que ce marché est avant tout un marché alimentaire.
Cependant, il faudra bien trouver des compromis et donc dialoguer avec les commerçants. C’est le rôle de la ville et du délégataire. Nous pouvons ainsi espérer faire progresser la situation du marché, améliorer son environnement, le rendre plus agréable et y compris améliorer les conditions dans lesquelles les commerçants eux-mêmes travaillent. Certains nous ont dit qu'ils passaient du temps, au petit matin, à nettoyer leur place avant d'installer les stands parce que, la veille, marché illicite ou distribution alimentaire avait eu lieu sans que les agents de la propreté aient eu le loisir de repasser. On le voit aussi en fin de marché, après le passage de la "fonctionnelle" quand les sauvettes sortent leurs caddies et déballent leurs toiles au sol. Une patrouille de policiers les fait disparaître... mais le sol reste jonché de détritus, cageots et cartons compris. La version moderne du mythe de Sisyphe...
Encore un point positif sur ce marché hors du commun. On sait qu'à la fin des marchés, ici comme ailleurs, on a toujours croisé des "glaneurs", qui collectent les fruits et légumes laissés pour compte avant le grand balayage. Vu la conjoncture économique, ils sont malheureusement de plus en plus nombreux. Mais, ici le mercredi, vers 13h, c'est l'association des Restos du coeur qui vient avec un camion et prend en charge des cageots entiers de produits frais pour sa cuisine d'Aubervilliers. Un point positif qu'on ne pouvait pas complètement passer sous silence.
Avant de terminer le tableau, nous voulons encourager les marchands à trier un peu mieux leurs déchets, et profiter que des conteneurs spéciaux sont mis à leur disposition (ils sont une vingtaine, avec des couvercles bleus), et qu'ils sont collectés par une benne dite BIO avant le grand nettoyage de 15h. Bio, compostage, etc... bon pour l'environnement !
Par ailleurs, les deux compacteurs de Derichebourg, qui ne fonctionnent pas toujours à ce que nous avons entendu, sont un peu dépassés par les quantités de marchandises qui arrivent en même temps que les cartons et les cageots en bois léger. Tout cela est avalé, mais pas toujours compacté, et les rotations du camion qui enlève la benne se font plus fréquentes. S'en suit une interruption de la circulation sur le boulevard de la Chapelle qui crée un embouteillage en amont, des klaxons, etc.... Sisyphe…. et le rocher est très lourd à bouger !
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Distribution de bulbes à l'accueil des mairies à partir de lundi
Nous reprenons ci-dessous la Lettre des élus EELV du 18e pour vous annoncer une distribution de bulbes, des anémones de Grèce, elle aura lieu ce samedi 21 octobre, au square Federico-García-Lorca (4e) de 11h à 17h30, au bord de la Seine, accessible depuis les Berges ou depuis le quai de l'Hôtel-de-Ville grâce à la passerelle.
Des sachets de bulbes seront proposés aux Parisiens à partir du lundi 23 octobre à l'accueil des mairies d'arrondissement, dans la limite des stocks disponibles. Pour plus d'informations, il conviendra de vous rapprocher de votre mairie.
La végétalisation est un enjeu majeur de la transition écologique des villes et particulièrement de l’adaptation de Paris au changement climatique. Elle vise à lutter contre les îlots de chaleur urbains, à améliorer le cadre de vie des Parisiennes et des Parisiens, à réduire l’apport d’eaux pluviales dans le réseau d’assainissement tout en développant la biodiversité. Le programme de mandature traduit cette ambition à travers différentes actions mises en œuvre d’ici 2020 :
– Planter 20 000 arbres supplémentaires,
– Atteindre 100 hectares de murs et toits végétalisés, dont un tiers sera consacré à la production de fruits et légumes,
– Ouvrir au public 30 hectares d’espaces verts supplémentaires,
– Aménager un potager et/ou un verger dans chaque école,
– Développer l’agriculture urbaine,
– Végétaliser l’espace public, notamment par l’aménagement de rues végétales.Qu’il s’agisse d’arbres, d’arbustes ou de simples plantes d’ornement, les végétaux plantés sur l’espace public ou privé au niveau du sol, des toitures ou sur les murs, participent à la construction et au renforcement des trames vertes parisiennes en offrant des habitats aux espèces et en permettant leur circulation entre les réservoirs de biodiversité identifiés. Le développement de la nature en ville s’inscrit ainsi dans les objectifs du plan biodiversité adopté en 2011 et actuellement en cours de révision.
Il s’agit d’encourager tout particulièrement le développement de la végétalisation du domaine public en l’appuyant sur une démarche participative et une forte implication des habitants. C’est dans ce cadre que le permis de végétaliser a été mis en place en juillet 2015. L’engouement des citoyens parisiens dans la démarche de végétalisation de la ville s’est également manifesté lors d’opérations qui ont reçu un accueil très favorable : les ventes des surplus de végétaux issus du centre de production horticole de la Ville de Paris et les opérations « Des graines à tous les étages » et « Des bulbes à tous les étages ».
En effet, afin d’encourager les Parisiens à embellir leur cadre de vie et à participer au développement de la nature en ville, la Ville de Paris a lancé en mars 2016 l’opération « Des graines à tous les étages ».Pour lire la suite de la Lettre, cliquer ici.
L'anémone de Grèce, de la famille des renonculacées, forme de belles touffes de feuilles très découpées vert foncé, très ornementales. Elle est idéale en sous bois, au pied d'arbres et d'arbustes, ou même dans une pelouse pour éclairer le jardin de ses fleurs en forme de marguerite blanches, bleues ou roses qui apparaissent au printemps.
De petite taille (15 cm de hauteur), cette plante se plaira aussi sur un balcon, en potées ou en jardinières où elle sera accompagnée d'autres bulbes et de belles vivaces.
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Médiathèque Françoise Sagan, vernissage à 18h
Quartier Partagé* et les associations du collectif vous invitent au vernissage de :
l'Expo La Photo en Partage
ce jeudi 19 octobre à 18 h
à la Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwarzenberg 75010 Paris
Le carrefour Barbès et le viaduc du métro aérien.Ambra Tonini, jeune photographe italienne, a monté un atelier photo pédagogique avec les personnes en situation de précarité ou handicapées suivies et accompagnées par quatre associations ou structures sociales du collectif Quartier Partagé (Français Langue d’Accueil, la Maison Camara, « Aux Captifs, la Libération », la MAS des deux marronniers).Ils ont ensuite parcouru ensemble le 10e arrondissement. Conseillés par Ambra, ils ont choisi eux-mêmes leurs thèmes et réalisés leurs photos.
Vernissage à 18h à la médiathèque
8 rue Léon Schwarzenberg
Paris 10e
Communication de Quartier Partagé
07 86 73 07 83