L'équipe d'Action Barbès souhaite à ses adhérents et aux lecteurs de son blog de très bonnes fêtes de fin d'année. Un peu de repos sera le bienvenu. Nous vous retrouverons à partir du 3 janvier de la nouvelle année.
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L'équipe d'Action Barbès souhaite à ses adhérents et aux lecteurs de son blog de très bonnes fêtes de fin d'année. Un peu de repos sera le bienvenu. Nous vous retrouverons à partir du 3 janvier de la nouvelle année.
Any Boutique, une boutique de prêt-à-porter et accessoires (!) un peu désuète, il faut bien le dire, mais qui avait sa clientèle fidèle depuis des lustres dans le haut de la rue de Rochechouart. Depuis quelques semaines, une affichette proclamait que les derniers articles vous seraient cédés à moitié prix, et que la boutique était à vendre. Voilà, c'est dit, "on ferme boutique" !
Le tronçon de la rue de Rochechouart entre la rue du Delta et le boulevard n'est pas au plus haut de sa forme, au niveau des commerces. La pharmacie à l'angle a fermé, avant l'été de mémoire, les deux locaux de l'immeuble au 90, chez Camille, un bar assez pittoresque du temps de sa splendeur (petite visite sur le blog de Paris-Bise-Art s'impose), et un quincaillier, sont dans un état désespéré qui dure depuis bientôt dix ans. Des renseignements glanés auprès des services de la Ville de Paris et du bailleur social, propriétaire de l'immeuble, nous ont appris qu'un litige sur les indemnités opposaient les parties, locataire contre bailleur, et qu'en attendant une résolution acceptée par tous, l'état des lieux continuait de souffrir, voire de se dégrader.
Le Groupe de Travail Local des secteurs Lancry et Entre Deux Gares s'est réuni le 6 décembre dernier à la mairie du 10e. La précédente réunion avait eu lieu en mars 2016 (voir notre article du 2 avril 2016) après 3 années d'interruption. La Société d'économie mixte de l'est parisien (Semaest) est chargée notamment de favoriser le commerce de proximité dans le cadre d'opérations "Vital quartier" et ce pour certains quartiers pénalisés par une forte mono-activité.
Dans le 10e, ce sont 42 locaux qui ont été acquis dans ce cadre depuis 2008. Pour les fêtes de fin d'année, la Semaest a lancé une opération "Les testeurs de Noël". Après un appel à candidatures en octobre dernier, 4 locaux vides ont été proposés pour cette période à des porteurs de projet, une façon pour eux de tâter le terrain avant une éventuelle installation pérenne. Dans notre quartier, la boutique du 37 rue de Dunkerque longtemps restée vide propose prêt-à-porter, sacs, bijoux fabriqués par une styliste et bientôt cours de couture pour 4 mois ou plus si l'activité est au rendez vous.
Pour découvrir la boutique, cliquez sur la photo.
Cette expérience a déjà permis à plusieurs commerces de s'installer rue de Lancry, rue du Château d'eau et rue de Paradis, dans un secteur sans doute plus propice que le nord de l'arrondissement. Rappelons que La librairie Nordest, les magasins de bricolage et de reprographie rue de Dunkerque, les épiceries fines du haut de la rue de Maubeuge sont des locataires de la Semaest. Mais, nous le constatons au fil des années, il est particulièrement difficile d'inverser la tendance. Ainsi, sur la partie nord du boulevard de Magenta, rue du faubourg Poissonnière, rue de Dunkerque, rue de Rocroy, les boutiques de vêtements de cérémonie sont légion.
Le programme Vital'Quartier prendra fin en 2021. A cette date, la Semaest proposera aux locataires de racheter leur local ou le revendra à une société foncière créée dans ce but. Après 2021, il y aura d'autres opérations Vital'Quartier mais pas dans le 10e. Nous savons que de l'autre côté du viaduc, une opération de revitalisation commerciale est en cours dans le secteur Goutte d'or-Château rouge et ce n'est pas du luxe. Pour autant, il faudra que la ville soutienne fortement les commerces du sud de la Goutte d'or qui sont pénalisés par les problèmes de délinquance actuels.
guide pratique d'accueil et d'information des commerçants et artisans.
Ce sera la 3e réunion publique sur le projet de promenade urbaine de Barbès à Stalingrad après celle du 1er juillet au Louxor et celle du 5 octobre aux Bouffes du nord (voir notre article du 13 octobre). A priori, il s'agirait davantage d'une réunion d'information que de concertation puisque les plans présentés que nous avons pu nous procurer seraient quasi définitifs. Pour autant, il est important que les habitants viennent s'exprimer sur les propositions de la ville. La question des usages est encore très loin d'être bouclée et ce qui a été proposé jusque-là est bien décevant. Nous en parlions encore récemment (voir article du 4 décembre).
Ne vous laissez pas décourager par l’éloignement du lieu choisi pour cette importante réunion. Elle est publique, donc destinée à donner la parole aux habitants, tous les habitants, futurs voisins de cette promenade sous le viaduc de la Ligne 2. La mairie du 10e est située 72, rue du faubourg Saint-Martin, et le bus 38, par exemple, vous dépose devant les escaliers de la mairie. Allez y !
Intitulée " Les mineurs isolés non accompagnés dans l’espace public et la situation dans le quartier de la Goutte d’Or", la réunion publique organisée salle Saint-Bruno mercredi 6 décembre par la mairie du 18e a fait salle comble. Certaines personnes ont même eu des difficultés à entrer pour des raisons de sécurité compréhensibles.
Pour répondre aux questions et aux inquiétudes des habitants, c'est Eric Lejoindre qui présidait la réunion accompagné de deux adjointes à la maire de Paris: Dominique Versini chargée des solidarités, de la lutte contre l'exclusion, de l'accueil des réfugiés et de la protection de l'enfance et Colombe Brossel chargée de la prévention et de la sécurité. Présents également, Valérie Goetz commissaire du 18e, Laetitia Félici vice procureure de Paris, Gilles Petit-Gats, directeur général du centre d’action sociale protestant (CASP) et Jean-Paul Raymond directeur de la DASES (direction de l'action sociale de l'enfance et de la santé).
Quelques mois après sa réouverture le 18 avril de cette année, l'équipe d'Emmaüs solidarité invite les habitants du quartier à se retrouver pour un marché de Noël social et solidaire le samedi 16 décembre.
Vous pourrez acheter des objets réalisés par les personnes en insertion professionnelle au jardin et par des bénévoles et aussi partager un goûter chaud. Si vous avez des vêtements que vous ne mettez plus, c'est le moment de les sortir des tiroirs et de l'armoire et de venir les déposer au point de collecte qui sera installé.
Vous pouvez retrouver des informations sur le projet square Jessaint dans notre article du 23 mars .
lien facebook
De nombreux créateurs, designers, artisans sont présents à la Goutte d'or. Nous en avons déjà parlé dans nos colonnes. A l'occasion des fêtes de fin d'année, allez donc à leur rencontre. Vous dénicherez sans doute des cadeaux originaux : bijoux, luminaires, petit mobilier, sacs en cuir, papeterie...
Pour voir le plan en grand format, cliquez sur l'image ci-dessus.
Nous avons ici, parfois (souvent), déploré la disparition des grilles d'arbres sur nos boulevards, Magenta, Barbès, Chapelle, alors que dans certaines rues elles existent toujours, des grilles traditionnelles ou d'autres plus modernes.
Toujours est-il que les solutions de remplacement si elles satisfont les services de voirie ou de nettoyage, ne sont ni esthétiques, ni confortables pour le cheminement des piétons. Cuvettes pleines d'eau à la saison humide — ou simplement quand le commerçant nettoie à grandes eaux son trottoir — et chausse-trappes propices aux entorses le reste du temps. C'est un sujet marronnier ici, nous ne nous étendrons pas davantage sur nos griefs.
Pourtant, nous avons remarqué avec bonheur que nous ne sommes pas les seuls à maugréer. Sur twitter récemment, nous avons vu passer quelques photos très explicites du sort réservé aux grilles d'arbres quand elles subsistent.
Nous ne faisons que reprendre ci-dessous les photos mises en ligne avec le texte qui les accompagnait, par le compte d'abonné TW de Denis de Montmartre.
Rue Floréal (aux confins du #Paris17 ) Quand la ville de @Paris plante des arbres en mode #LowCost Un arbre, 3 pelletées de terre, une grille (sans socle, ni boulon) 4 pavés, un coup de balai et hop en 30 minutes, c'est "fait".
Ce défaut de scellement (systématique sur toute nouvelle grille parisienne) à des conséquences que chacun d'entre nous a pu vérifier. Quelques mètres plus loin, Bd Bessières, la majorité des grilles sont donc comme ceci. ..
La caractéristique de cette rue ( = Floréal ) est d'appartenir à 2 villes. Paris et Saint-Ouen. Examinons comment procéde la @villesaintouen (pauvre et endettée). La grille repose sur un socle et est correctement scellée grâce à plusieurs boulons.
La démonstration est assez parlante. Nous remercions Denis de Montmartre de ses observations et de ses illustrations pertinentes aussi. Les méthodes ne seraient pas les mêmes. Le "low cost" est-il systématique ? Existe-t-il une procédure pour tout Paris, ou bien par arrondissement, par type de rue ou quartier ? La question est posée.
Pour tous ceux d’entre vous qui n’ont pas pu voir l’exposition d’Histoire et Vie du 10e (HV10), intitulée " Le 10e d'hier et d'aujourd'hui à travers des plans et des photographies ", et même s'ils l'ont vue, certains voudront peut-être la revoir.... profitez du catalogue des 26 photos du 10e d'hier et d'aujourd'hui en cliquant sur ce lien.
Un peu loin de Barbès mais tout près de la place de la Chapelle, le Sohan Café a ouvert ses portes en mai de cette année, un commerce original et convivial dans un quartier qui en a bien besoin. C'est Lisa (on l'appelle ainsi) qui en est la gérante. Le local situé en rez-de-chaussée d'un immeuble de logements sociaux a été aménagé entièrement à ses frais (pour un montant conséquent) et donc à son goût. Lisa est née en Iran et est arrivée en France avec sa famille alors qu'elle avait 18 ans au moment de la guerre Iran-Irak. Et elle a décidé d'y rester, tout d'abord en ouvrant un restaurant de cuisine française dans les Hauts de Seine. Mais cette amoureuse de Paris a rejoint la capitale dès que ses enfants ont été autonomes. Elle habite depuis cinq années dans le quartier Pajol.
Lisa précise qu'elle ne s'est pas lancée dans cette aventure pour s'enrichir. Elle souhaitait avoir une occupation qui lui permette des rencontres enrichissantes. Elle est comblée. Les clients qui franchissent la porte sont du quartier mais pas seulement, de nationalités et de milieux sociaux divers. Elle a choisi d'ouvrir ce café-restaurant iranien parce que la plupart des boutiques de produits de son pays d'origine se trouvent dans le 15e arrondissement. Dans le nord, il n'y avait rien et, a-t-elle ajouté, l'Iran est devenu très à la mode; en effet, depuis la mise en place du visa aéroport à Téhéran, les touristes ne sont plus obligés d'aller à l'ambassade. L'entrée en Iran est donc facilitée. Tous les produits alimentaires sont livrés par un grossiste qui se trouve en Allemagne et qui dessert toute l'Europe. Pour les objets d'artisanat, ils arrivent directement de créateurs qu'elle a rencontrés lors de ses voyages en Iran.
Ce commerce est concerné par le projet de Promenade urbaine et Lisa souhaite que le trottoir soit élargi afin d'installer une vraie terrasse. Elle a tenté cet été de mettre quelques tables mais elle a subi des vols et a vu une de ses vitres cassée. La dégradation du quartier se fait sentir et certains clients non résidents du quartier ne souhaitent plus y revenir. C'est un peu comme pour les Libraires associés lorsqu'ils organisent des évènements. C'est regrettable et nous espérons qu'élus et préfecture de police prendront la mesure des difficultés pour les commerçants. L'opération Barbès-Chapelle Respire en place depuis janvier doit contribuer à une amélioration. La ville doit maintenant mettre la main à la pâte pour soutenir les commerçants notamment en exerçant une plus grande vigilance en matière de propreté aux abords.
Lisa est parfois un peu découragée mais reste positive. Alors, n'hésitez pas, allez la rencontrer autour d'un thé, d'un café, d'une pâtisserie ou encore de mazzehs.
Une visite à la page FB du Sohan Café peut-être ?
Comme chaque année, le Pari's des faubourgs organise la fête des lumières, 5e édition déjà, le samedi 9 décembre de 17h00 à 20h00.
Une nouveauté sera proposée cette année avec une installation artistique éphémère de l'artiste Kazy et du collectif GFR.
Habitantes et habitants sont tous invités pour ce moment convivial autour d'une soupe et de boissons chaudes. Les activités habituelles ne sont pas oubliées: maquillage, musique, jonglage...
Une fois n'est pas coutume. C'est plus souvent dans les pages faits divers du Parisien qu'on évoque la Goutte d'or, une manifestation des habitants contre la saleté, un événement citoyen contre l'occupation illicite de l'espace public, ou encore une bagarre entre petits voleurs. Mais cette fois, rien de tout cela, l'accent est mis fermement sur les aspects positifs de notre quartier.
Nous avons retenu particulièrement l'immense fresque peinte sur le pignon nord qui surplombe l'Institut des Cultures d'Islam (rue Léon), réalisée par l'artiste Tarek Benaoum. 350 m2 de couleurs ! Tous les détails ici.
Toujours dans la couleur, et avec un même fond bleu (qui nous fera peut-être oublier l'absence de ciel bleu cet hiver à Paris) une autre fresque, horizontale celle-ci, et dédiée aux femmes. Cet été, nous vous avions présenté le projet avant sa réalisation et les palissades en bois qui cachaient les piliers des arcades.
Découvrez l'artiste, Claire Courdavault, dans le reportage qui lui est consacré sur le site de la ville. C'est ici.
Vous apprendrez que le collège Georges Clémenceau innove pour aider les élèves en difficulté. Le dispositif SOA (Savoir, oral, attitude) met le focus sur la maitrise de la langue, le passage obligé pour acquérir les savoirs fondamentaux et progresser dans une scolarité apaisée et fructueuse. La langue mais pas que... reprendre confiance en soi, élargir les envies et la motivation de l'enfant, voire de l'ado puisqu'on est ici en collège. Tout un dispositif créé en 2010, déjà, est proposé aux jeunes, repérés par leurs professeurs, pour leur permettre de mieux avancer dans leur parcours scolaire. Les ateliers de travail autour de la langue, de l'oral et de l'écrit, et de l'art se traduisent par des expositions des oeuvres des élèves. Une motivation de plus pour ces élèves. Voir le détail sur le site paris.fr.