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Paris - Page 114

  • Pré-municipales 2014 : situation dans le 10e

    paris,elections municipalesEn relativisant les choses, on pourrait dire que la gauche est majoritaire dans le 10e arrondissement de toute éternité ! En effet, Rémi Féraud, l’actuel maire, a succédé en 2008 à Tony Dreyfus lui-même élu maire de cet arrondissement en 1995 pour la première fois. Soit presque 20 ans de règne pour la Parti Socialiste.

    L'actuelle majorité du conseil d'arrondissement dans le 10e, emmenée par Rémi Féraud, son maire, est composée de 16 conseillers dont 12 appartiennent au Parti Socialiste (PS), deux à Europe Ecologie Les Verts (EELV) et deux au Parti Communiste  (PCF). L'opposition, quant à elle, est représentée par deux conseillers  Union pour un Mouvement Populaire (UMP).


    Rappelons que le 10e arrondissement envoyait jusqu’à présent 6 conseillers au Conseil de Paris : aujourd’hui 2 conseillers PS et le maire, un conseiller PCF, une conseillère EELV et une conseillère UMP. A noter que le 10e est concerné par les changements de répartition du nombre de conseillers et que celui-ci passera de 18 à 21, parmi lesquels un conseiller de Paris (+1).

    Rémi Féraud, par ailleurs Directeur de campagne d’Anne Hidalgo elle-même candidate à la mairie de Paris, a fait acte de candidature pour un second mandat. Y aura t-il de grands changements dans l’équipe actuelle, il est bien difficile de le dire aujourd’hui, pas mal des actuels conseillers étant à leur premier mandat. La section du 10e du PS devrait fixer les choses courant novembre.

    EELV a déjà annoncé les noms de ses deux têtes de liste, à savoir Anne Souyris et Sylvain Raifaud. Contrairement à la mandature 2001/2008, les écolos n’ont pas été très présents dans le 10e ces six dernières années. Un profond renouvellement des têtes est sans doute à prévoir de ce côté.

    Le Parti communiste n’a pas encore pris de décision mais il n’est pas inutile de rappeler qu’Alain Lhostis avait été élu sur une liste commune avec le PS dès le premier tour en 2008.


    Quant à l’opposition, rien n’est bien clair. Après un passage éclair infructueux dans l’arrondissement,  la candidature du très médiatique Benjamin Lancar ne semble plus d’actualité. Des dissensions semblent persister au sein de l’UMP locale entre Serge Federbusch, seul réel opposant présent dans l’arrondissement, et Deborah Pawlik qui a été nommée "chef de file" de l'UMP dans le 10e. Lynda Asmani, élue avec l’étiquette UMP en 2008 et candidate aux législatives avec la même étiquette en 2012, est passée à l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) de Jean Louis Borloo. Qui sera tête de liste pour NKM dans ces circonstances ? Attendons.

    Enfin, il faut noter que l’atypique Gaspard Delanoë a déjà fait acte de candidature, comme pour les élections municipales précédentes.

    Pour mémoire, l'actuelle majorité a été élue au second tour des municipales de 2008 avec 75% des suffrages et François Hollande, dans l'arrondissement, a fait près de 70% des voix au second tour de la Présidentielle en 2012.

  • Des nouvelles de Virgin boulevard Barbès (18e)

    Comme le Parisien hier et aujourd'hui et Télérama cette semaine, nous avons reçu l'information selon laquelle les disquaires s'installaient dans les vastes locaux laissés vacants par Virgin après les problèmes financiers dont la presse nous avait largement informés.

    Emballés par l'idée d'une implantation culturelle plutôt que par l'ouverture d'une énième enseigne de prêt-à-porter, nous nous sommes rapprochés immédiatement de notre élue référente en matière de commerce dans le secteur. 

    Pour mémoire :

    - On apprend le prochain dépôt de bilan de Virgin Champs-Elysées le 7 janvier 2013 en CE extraordinaire (dans L'Entreprise-Express

    Après une longue descente aux enfers, résumée ici dans un article des Echos de juin:

    • Début 2012: La direction annonce la fermeture des magasins de Metz et de Toulouse, après Saint-Denis, Mérignac et le Carrousel du Louvre (Paris).
    • 24 mai: Départ du président du directoire de Virgin Megastore, Jean-Louis Raynard, remplacé par Christine Mondollot.
    • 28 juin: Annonce d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).
    • 19 décembre: Projet de résiliation amiable du bail du magasin des Champs-Elysées.
    • 7 janvier 2013: La direction annonce la cessation de paiements de l'entreprise.
    • 9 janvier: Dépôt de bilan.

    On a parfois l'impression que le Virgin de Barbès a fait partie des dommages collatéraux. Il n'en est rien. Le coût des loyers pour les locaux des Champs-Elysées mis en avant pour expliquer les problèmes financiers de l'enseigne n'est pas la seule cause du marasme. Les autres enseignes de vente physique de musique et accessoires sont dans la même galère (FNAC entre autres, que Kering, ex-PPR, cherche à vendre depuis quelques années et a finalement décidé de mettre en bourse). On peut résumer  leur perte de chiffre d'affaires par un virage manqué dans le numérique.

    - Virgin a bradé ses stocks en mai (voir l'article du Nouvel Obs) dans un quasi pillage traumatisant pour les salariés.

    Les dernières informations : 

    Premier message du 15 octobre par Afaf Gabelotaud, Adjointe au Maire du 18°, en charge du commerce, de l'artisanat et du développement économique.

    "Nous avons lancé un appel à projet mené par Paris Habitat, le bailleur du local Virgin, afin de trouver un candidat à vocation culturel. Nous avons reçu des offres, nous devons poursuivre les consultations et rendre un avis assez rapidement, j'espère que nos efforts ainsi que la négociation permettrons d'installer très vite une belle enseigne dans le champ culturel et grand public. A noël on pourra s'y rendre et faire des cadeaux intelligents...normalement..."

    Second message de Mme Gabelotaud, le même jour, suite à notre enthousiasme :

    "Cette initiative est ponctuelle et dans le cadre du MaMA uniquement jusqu'à samedi soir, on a trouvé l'idée sympa et symbolique mais non ce n'est pas cela à terme, on en rediscutera lorsque nous aurons rencontré tous les candidats (il y a plusieurs porteurs de projets culture et quelques porteurs hors culture, nous avons donc le choix et de belles candidatures, c'est tout ce que je peux vous dire pour l'heure...patience)"

    Nous nous sommes donc résolus à suivre ces conseils de patience et à vous faire part de ces réponses officielles. En attendant la suite...

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    Une des dernières photos du Virgin Barbès encore occupé par ses salariés. Empruntée au site de Rue89. A lire l'ensemble de l'article avec de nombreux témoignages.

  • Place de la République : on n'y croit pas !

    Nous n'arpentons pas quotidiennement les couloirs des changements de la station République (pour être honnête, c'est même une station que j'évite au même titre que Bastille ou Place Clichy!). Pourtant l'article du Parisien du 5 octobre nous a laissés dubitatifs et furieux. Quel désastre ! Qui va payer  les réparations et quand ?

    Nous avons suivi le dossier de la rénovation de la Place de la République, parce que notre cher Magenta y débouche, parce que le 10e arrondissement y a sa rive sud, et que le projet avait siphonné une bonne partie des budgets que les conseils de quartier auraient bien affectés à d'autres travaux de voirie. (voir notre article et notre opération cartes postales pour le réaménagement des abords de la Gare de l'Est)

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    Photo empruntée au Parisien (Crédits LP/JD)

    les infiltrations ruinent tout le carrelage de la station rénovée il y a 3 ans.

    Certains penchent pour une responsabilité du chantier de rénovation de la place, parce que la dépose des revêtements de surface, en bref le bitume, a laissé le sol à nu et que le ruissellement des eaux de pluie et les infiltrations ont fait le reste. On croit rêver ou plutôt cauchemarder ! Même si cette hypothèse reste à prouver, même si c'est à l'enquête de dire exactement qui sont les responsables, cette constatation de bon sens tient la route. Paris est une taupinière (nous préférons à fourmilière, un choix personnel !) où tous les espaces de sous-sol recèlent sinon des trésors au moins des couloirs de métro, comme ici. Certes, la Ville de Paris est maître d'ouvrage : elle a choisi les architectes et le projet, puis financé le tout. Une fortune ! Tout le monde n'est pas satisfait du résultat. On a entendu parler (ici même sur ce blog) de manque de structuration de l'espace... Toutefois, le succès a été au rendez-vous avec l'été chaud que nous avons connu et la fréquentation a été plus importante que ce que les édiles avaient espéré.

    paris,place-de-la-république,10e,travaux-publicsPour notre part, l'immensité de la surface dallée nous paraissait être une cause possible de fragilité. Mouvements de terrains, gel en hiver. Des considérations plus paysannes que réellement expertes. Dès les premières semaines, nous avions remarqué des joints entre les dalles qui se délitaient. Rien de bien méchant. On nous a rétorqué que le parvis de l'Hôtel de Ville était lui aussi dallé, vaste et qu'il tenait le coup. En effet.

    L'article et la photo publiés dans le Parisien du 5 octobre sous la plume de Julien Duffé nous inquiètent sur les conditions dans lesquelles sont réalisées les constructions publiques. Nous ne revenons pas sur le rôle du maître d'ouvrage, qui choisit le projet et celui qui le réalisera. Mais, ensuite, le maître d'oeuvre a la compétence et de le devoir d'organiser le chantier, de mettre en contact les différents intervenants, et en cette matière, de faire se rencontrer les protagonistes embarqués dans l'aventure. Il doit anticiper tous les risques, sans prémunir, avertir, alerter, suivre, etc. Que s'est-il donc passé ?

    De recherches en trouvailles, nous avons lu cet extrait d'un article sur les infiltrations d'eau de pluie, publié sur le site de Horticulture et Paysage :

    "La place de la République est l’une des places les plus importantes de Paris, avec 280 m de long pour 120 m de large, soit près de 37 000 m2. Emblématique et très fréquenté, cet espace se situe au carrefour de 7 axes majeurs de circulation, 5 lignes de métro et 4 lignes de bus. Autrement dit, la place de la République est le siège de nombreux réseaux, dont notamment celui des galeries souterraines de la RATP. A l’occasion de sa requalification planifiée dès 2011, Sogea Ile-de-France sous maîtrise d’œuvre des architectes urbanistes TVK, a réalisé l’implantation de deux puits d’infiltration des eaux pluviales qui, sur une profondeur de 13 m, évacuent les eaux de pluie à proximité de la nappe phréatique."

    Si tout cela a été bien fait, d'où viennent les infiltrations dans les couloirs du métro ?

    Nous espérons que les entreprises de travaux publics ont de bons assureurs.

  • Salons de massage : une filière qui rapporte

    Les prostituées dans le quartier côté 9e ne font plus le trottoir. Les enfants ne croisent plus de dames court-vêtues en rentrant de l'école, comme au temps d'avant les décrets Sarkozy sur le racolage passif. Alors, oui, les rues sont plus tranquilles. Mais quelle hypocrisie ! Nous avons assisté ces dernières années à l'ouverture en grand nombre de maisons closes, de surface modeste généralement, peuplées de jeunes filles venues d'Asie pour masser à Paris. Ce sont les fameux salons de massage qui, dans certaines rues, se succèdent d'immeuble en immeuble (par exemple rue Rodier à mi-hauteur, ou rue de Maubeuge près de la rue Condorcet).

    paris,prostitution,proxénétisme,salons-de-massage,marcheuses-chinoises-de-bellevilleLes jeunes chinoises qui « massent » dans les salons de massage du IXe font la fortune de certains de leurs compatriotes peu scrupuleux et qu'on pourrait appeler en bon français proxénètes, maquereaux, souteneurs, protecteurs... En chinois, quel est le pictogramme déjà qui définit la fonction ? 

    Comment repérer un salon de massage où l'on masse d'un salon de massage où les masseuses vont plus loin selon une grille tarifée et sur demande du client ? C'est bien là que les autorités policières peinent. Dans une société de droit, il faut apporter la preuve des accusations proférées. Le plus simple serait de faire des flagrants-délits. Pas de contestation possible.

    Mais peut-on trouver des volontaires ? D'autant que tous les salons ne sont pas des maisons closes...

    La police a démantelé un réseau en juin dernier qui mettait en cause des salons du IXe notamment. Une vingtaine de prostituées chinoises âgées de 26 à 46 ans faisaient la fortune de deux Chinoises — cette fois, on doit dire « mères maquerelles » — à la tête de 4 salons de massage. L'enquête a établi que ces activités leur rapportaient un bénéfice net mensuel de plus de 10.000€.

    L'une d'elles était propriétaire d'un bien immobilier de 250.000€. Placer dans la pierre à Paris... rien de plus sûr, c'est en vérité un investissement judicieux.

    Et de nouveau cette semaine, une enquête met à jour un réseau de 11 salons de massage glauques, dirigées par deux femmes originaires de la péninsule indochinoise. (voir article du Parisien du 9 octobre /AFP)

    Mais la prostitution chinoise ne se cantonne pas aux salons de massage. Entre Belleville et Ménilmontant, Maurice Chevalier retrouverait sans doute l'ambiance des débuts du XXe siècle, les mauvais garçons et la prostitution, tout est là, avec un autre accent peut-être. Les « marcheuses » (on avait ainsi baptisé les femmes chinoises, pas toutes jeunes, qui pour ne pas être interpellées pour racolage passif, marchaient sur les boulevards de la Villette et de Belleville), les marcheuses donc marchent moins, elles attendent le client très modestement vêtues, rien d'affriolant, ni de provocant. Mais chacun sait comment procéder depuis la nuit des temps. On s'entend sur le prix d'un signe de tête. La femme s'oriente vers un immeuble du quartier. Le client suit à quelques pas derrière. Le porche reste ouvert grâce à une combine et le commerce des charmes a lieu dans des logements qui appartiennent le plus souvent à la communauté. Plus d'hôtels de passes à l'ancienne. On reste entre soi : les unes payent des dettes qui ne s'éteignent que très très lentement, parfois même réussissent à économiser pour rentrer en Chine. Les autres rentabilisent des gourbis de fortune et en acquièrent d'autres avec les gains des premiers, craignant toujours une dénonciation, l'intervention de la police et l'accusation de proxénétisme. On se construit doucement un patrimoine immobilier... 

    Un bus, le Lotus Bus, géré par Médecins du Monde leur vient en aide en distribuant notamment des préservatifs. Le nombre de femmes suivies a été décuplé en à peine dix ans. Le responsable du bus explique sa mission dans cette courte vidéo :

    A noter que 18 Etats européens dont la France se sont engagés le 30 septembre dernier à lutter contre l'exploitation de la prostitution. Pour plus de détails, voir sur le site du Ministère du Droit des Femmes

     

  • Urbain trop urbain

    Afin de répondre aux attentes des Parisiens en matière d’écologie et de qualité de vie, la ville de Paris a lancé un appel à projets qui invite à voir l’avenir en vert.

    Paris je t’aime …

    Paris, telle une belle courtisane, s’étire avec paresse sur les bords de la Seine. Pleine de grâce, et sûre de son charme, elle exhibe avec langueur ses trésors impérissables. Mais ses véritables secrets, nichés dans ses méandres les plus intimes, elle ne les dévoile qu’à ceux qui s’y laissent guider par l’amour de la beauté et de la … Stop ! Ceci n’est pas un guide touristique ! Et ce n’est pas non plus ce que vivent les Parisiens au quotidien, en tout cas, cela ne suffit plus à les retenir, ceux d’entre eux qui sont en mal de grands espaces et de verdure. Alors, revenons-y à la réalité du quotidien, aux préoccupations des Parisiens.

    images?q=tbn:ANd9GcQwu11gpkYntltiJB9MkOFy59pxEzONA1P_NjROsYgP8Em3zQdmRgIls aiment leur ville, Ils y sont attachés, mais ils s’accordent souvent à dire qu’on y respire mal, qu’on y circule mal, qu’on y est souvent mal logé et qu’on y mange pas toujours très bien. Bref, ils aimeraient que leur qualité de vie soit meilleure. Alors, ils rêvent de campagne, d’alimentation bio, de logement durable, de biodiversité… Ils voient du bio partout.

    Les édiles de la ville de Paris, soucieux de la bonne santé physique et mentale de leurs administrés, ont donc fini par se dire : « Et si la campagne s’installait à Paris, plutôt que l’inverse ? » Malheureusement, il ne s'agit pas ici de remettre au goût du jour les belles utopies de nos ancêtres, mais Charles Fourier (1772-1837), qui imagina le phalanstère, aurait peut-être soulevé un sourcil approbateur en découvrant l'initiative de nos élus qui, le 29 mars 2013, ont lancé un appel à projets intitulé « Végétalisations Innovantes », en association avec le Paris Région Lab*. Trente des quarante dossiers reçus ont été présélectionnés. Quinze d’entre eux ont trait à l’agriculture urbaine, sept à l’architecture et à la qualité environnementale des bâtiments, cinq concernent la gestion de l’eau et trois la biodiversité.

    « Végétalisations Innovantes »  … Kesako ?

    Que trouve-t-on dans ces projets ? Du vert, du vert, et encore du vert. Leurs concepteurs voient absolument tout en vert, sauf les géants et on ne s’en plaindra pas. La végétalisation y est verticale, horizontale et souterraine. Tout ce qui peut être couvert de végétation l’est. Les murs, les toits, les friches urbaines, les tunnels ferroviaires, les pieds d’immeubles, les trottoirs, les lignes de tramway … Chaque espace s’y prêtant est investi par ces doux dingues qui veulent nous mettre au vert, et nous en faire manger, de la verdure.

    Utopie ou projet d’avenir ?

    Vous voulez peut-être avoir un avant-goût de ce à quoi Paris pourrait ressembler dans un avenir proche. Me croirez-vous si je vous dis que des pleurotes sortiront des tunnels ferroviaires de la petite couronne, que des potagers fleuriront sur le toit de la Générale du Nord-Est dans le 11e arrondissement, qu’on y fera pousser des fraises, des plantes aromatiques, des arbres fruitiers ? On peut aussi s’attendre à voir circuler dans les rues des mini-potagers sur roues ou à s’approvisionner dans des fermes urbaines bio installées sur des toitures et des terrasses. Une application vous renseignera peut-être sur l’adresse du site de compostage le plus proche de chez vous, et vous vous procurerez des fruits frais, donc de saison, dans une forêt fruitière au cœur du 18e. Les graffitis pourraient devenir végétaux, des îlots de dépollution des nitrates sur lesquels on fera pousser des plantes nitrophiles flotteront sur la Seine ou sur le bassin de la Villette. Des bocages urbains en pied d’immeuble filtreront les eaux de pluie avant qu’elles pénètrent dans le sol. Mais ce n’est pas tout, vous pourriez bien vous réveiller avec le chant du coq si, comme le souhaite un porteur de projet, des poulaillers voient le jour dans des copropriétés, des maisons de quartier ou des parcs. On n’y est pas encore me direz-vous. Cela prendra certainement plus de temps pour arriver à ce résultat, si on y arrive, qu’il n’en faut pour le dire. Et encore faut-il que nos élus ne jugent pas ces projets trop farfelus pour être pris au sérieux.

    Quel impact pour les Parisiens ?

    Certes, la question de l’écologie n’est pas une problématique qui peut se réduire à un territoire aussi ciblé qu’une ville, fut-elle une capitale, mais il ne faut rien négliger ; ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières de la planète Terre. Ces projets pilotes, du moins ceux qui seront sélectionnés, seront testés sur une période de trois ans. Ils se veulent participatifs et éco-citoyens. On parle de SCOP, de créations d’emplois et de lien social, de gestion collective. On se soucie des modes de production, on propose des plantations réalisées à partir de déchets produits localement, des cultures alimentées par des engrais biologiques. L’exploitation et la commercialisation en circuits courts de proximité, réduisant le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, sont à l’ordre du jour. Au-delà des enjeux écologiques, ce qui rejaillit de ces projets, c’est une volonté de développer un modèle économique différent, local, rationnel et humain ; l’humain au service de l’humain. Une entreprise qui, dans la durée, viserait également une plus grande autonomie alimentaire des citadins.

    Des projets vraiment innovants?

    D’où vient ce vent nouveau qui souffle sur la capitale ? Non point un vent mauvais, on ne peut que se réjouir à l’idée de voir la capitale verdir, et perdre au passage quelques degrés en été. Mais regardons chez nos voisins, proches ou lointains. Athènes s’est déjà mis au vert avec ses jardins-refuges implantés sur des terrains en friche du quartier d'Exarchia. A Seattle, un collectif vient de faire l'acquisition d'un terrain de trois hectares pour le transformer en forêt comestible où pousseront fruits et légumes. A terme, elle approvisionnera les habitants de la ville. Des micro-jardins ont vu le jour à Dakar, et à Bangkok, le béton disparaît sous la végétation depuis longtemps.

    Au regard des expériences déjà menées en la matière sur différents points du globe, on est tentés de dire qu’une fois de plus, la France arrive après la bataille, même si celle de l’écologie, espérons-le, n’est pas perdue. Alors plutôt que le vocable « innovant », qui devient indigeste tant il est mis à toutes les sauces, aussi indigeste que « durable », « bio » ou encore « présumé » lorsque les médias parlent d’un coupable, ou d’une victime, peut-être devrions-nous nous contenter d’utiliser le terme « inédit ». En effet, nous sommes à la traîne, alors qu’il y a tant à faire. Ce qui serait vraiment innovant serait que les décideurs s’enhardissent et fassent confiance aux porteurs de projets en adoptant ceux qui aujourd’hui paraissent les plus audacieux, voire les moins réalistes. S’il est un domaine où la compétition serait bénéfique à la population et à la planète, c’est bien celui de l 'écologie. Alors mesdames et messieurs les élus, osez ! Osez soutenir la créativité sans réserve ! Laissez-nous nous enthousiasmer ! On veut y croire à cette utopie toute verte car il y a péril en la demeure. Souhaitons que vous ayez pris toute la mesure du danger qui nous guette et que cette floraison de projets ne se soldera pas par l’adoption timide d’une succession de mesurettes. Les Parisiens ne se satisferont pas d’un pétard mouillé. C’est un feu d’artifice qu’ils veulent car, qu’on se le dise, le 21e siècle sera vert ou ne sera pas.

    *Créé à l’initiative de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France, Paris Région Lab a pour vocation d’accompagner les collectivités dans leurs démarches d’innovation, d'identifier, en partenariat avec les services de la ville, des terrains d’expérimentations pour les porteurs de projets. Voirie, immeubles, équipements municipaux, espaces verts…

    _/_/ Pour illustrer le propos nous avons trouvé cette petite vidéo du Mouvement Colibris qui résume la situation de façon didactique et donne des pistes... 


  • SCMR, que nous dit le Conseil d’Etat ?

    Le Conseil d’Etat a demandé au gouvernement d’inscrire le dispositif des salles de consommation à moindre risque (SCMR) dans la Loi. Rappel des faits.

    Dès le lancement du projet, il semble que les juristes du ministère de la Santé aient bien vu qu’il y avait un problème juridique d’incompatibilité entre l’interdiction de détention et d’utilisation de drogues et le fait de pouvoir en détenir et en consommer dans une SCMR. La question était de savoir si le cadre juridique permettant l’installation d’une SCMR pouvait être mis en place par Décret ou bien s’il fallait passer par une Loi ? Le Décret n° 2005-347 du 14 avril 2005 et plus particulièrement son préambule dit ceci : « Les acteurs, professionnels de santé ou du travail social ou membres d'associations, comme les personnes auxquelles s'adressent ces activités doivent être protégés des incriminations d'usage ou d'incitation à l'usage au cours de ces interventions…. ». Ce Décret n’a pas fait l’objet d’un rejet du Conseil d’Etat aussi était-il possible de penser qu’un Décret serait suffisant pour mettre le contexte juridique à jour. C’est ce projet de Décret qui vient d’être rejeté par le Conseil d’Etat.

    Que signifie ce rejet ?

    Le Conseil d’Etat dit le Droit. Le rejet n’est en rien un jugement sur le projet de SCMR lui même. Il dit que le changement de contexte légal permettant l’installation d’une SCMR doit passer par une Loi modifiant celle de 1970. Il convient donc de ne pas faire dire au Conseil d’Etat ce qu’il ne dit pas et il est désormais clair que la Loi de 1970 traitant des drogues est obsolète : elle a 43 ans et bien des choses ont changé en la matière depuis ce temps.

    Lire la suite

  • Pré-municipales 2014 : situation dans le 18e

    pariis,elections municipalesDes arrondissements de Paris, le 18e est l’un des plus importants, tant par le nombre de personnes qui y vivent (202 000 habitants, second arrondissement derrière le 15e avec 240 000*) que par les membres de son conseil d’arrondissement. A tout seigneur tout honneur, c’est du 18e que l’actuel maire de Paris, Bertrand Delanoë, est l’élu. Le maire de l’arrondissement, Daniel Vaillant, est un ancien ministre et le conseil d’arrondissement ne contient pas moins de 3 présidents de groupes politiques au Conseil de Paris avec Ian Brossat pour le Parti Communiste (PCF), Jean-Pierre Caffet pour le Parti Socialiste (PS) et Sylvain Garel pour les écologistes. Donc que du beau monde côté majorité. L’opposition n’est pas moins bien servie puisque le jeune Pierre-Yves Bournazel, candidat aux primaires de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP),  est aussi élu de cet arrondissement.

    C’est sans doute avec pas mal de regrets que Daniel Vaillant, l’actuel maire du 18e et ce depuis sa première élection en 1995, cède sa position de tête de liste pour son 1er adjoint  Eric Lejoindre. Le conseil lui-même est composé de 42 conseillers dont 26 appartiennent au Parti Socialiste (PS), 6 à Europe Ecologie Les Verts (EELV), 3 au parti Communiste  (PCF) et 1 au Parti Radical de Gauche. L'opposition, quant à elle, est représentée par six conseillers Union pour un Mouvement Populaire (UMP).

    Rappelons que le 18e arrondissement envoyait jusqu’à présent 14 conseillers au Conseil de Paris : aujourd’hui 9 conseillers PS, 2 conseillers EELV et 1 conseiller PCF pour la majorité et deux conseillers UMP pour l’opposition. A noter que le 18e est concerné par les changements de répartition du nombre de conseillers et qu'il verra celui-ci passer de 42 à 45 parmi lesquels un conseiller de Paris (+1). (Pour un point sur l'ensemble de Paris, voir notre article de juillet)

    Comment se présentent les élections à ce jour ?

    Daniel Vaillant ne sera donc pas tête de liste, en clair il ne sera pas candidat à sa propre succession, laissant cette place à son actuel premier adjoint Eric Lejoindre qui, il faut le noter, n’est pas conseiller de Paris à ce jour. Il est fort probable que Daniel Vaillant sera en bonne position sur la liste et restera conseiller de Paris. La presse s’est fait l’écho des tensions au sein du PS pour la nomination de la tête de liste dans le 18e. Il y a encore quelques semaines, Myriam El Khomri semblait tenir la corde mais le maire du 18e a, semble t-il, imposé son 1er adjoint en échange de son propre retrait. Il est encore trop tôt pour dire si le reste de l’équipe sera profondément remaniée ou pas. Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est le retrait de Bertrand Delanoë mais aussi celui des deux conseillers de Paris Verts, Danielle Fournier et Sylvain Garel. Europe Ecologie Les Verts a désigné le duo Pascal Julien et Alice Carré comme têtes de liste sur une liste autonome.

    Côté communiste, il y a fort à parier que Ian Brossat sera à nouveau candidat mais dans quelles conditions, liste autonome ou liste commune avec le PS ? Rien n’est décidé de ce côté, le PCF semblant être tiraillé entre le PS et le Parti de Gauche actuellement.

    Pour l’UMP, même si la chose n’est pas encore officielle, on peut raisonnablement envisager que Pierre-Yves Bournazel, étoile montante de ce parti à Paris, sera tête de liste détrônant ainsi la figure historique de l’UMP dans le 18e, Roxane Decorte. Christian Honoré, conseiller d’arrondissement très présent dans le 18e devrait sans doute aussi être candidat. Mais on n’en sait pas plus. Un candidat centriste devrait également entrer dans la bataille.

    Pour mémoire, l'actuelle majorité a été élue au second tour des municipales de 2008 avec 72% des suffrages et François Hollande, dans l'arrondissement, a fait un peu plus de 70% des voix au second tour de la Présidentielle en 2012.

     

    MAJ du 14 octobre
    aux côtés de Pascal Julien pour la tête de liste EELV, ce sera Sandrine Mées et non Alice Carré qui s'est retirée.   

    * évolution de la population parisienne

  • Tournoi de pétanque au square Villemin samedi 12

    Dans nos quartiers, nous côtoyons quotidiennement une population précaire et même sans domicile fixe, pour une partie, autour des gares, de l'hôpital mais aussi rue du Faubourg Poissonnière. Les travailleurs sociaux des associations à but caritatif accompagnent ces personnes exclues. Nous avons déjà eu l'occasion de les citer dans certains de nos articles  (par exemple Emmaüs avec le square Saint-Laurent géré en jardin partagé et d'insertion). Le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul les a, à plusieurs reprises, également invités pour vous informer de leurs activités. Dans ce même cadre, nous avions évoqué le pique-nique solidaire du mois de juin organisé avec les habitants du quartier.

    Le collectif « Quartier Partagé » qui agit particulièrement sur le secteur entre la rue du Faubourg Saint-Denis et celle du Faubourg Poissonnière organise régulièrement des moments de partage ouverts à toutes et tous.


    Le prochain rendez vous aura lieu

    au square Villemin le samedi 12 octobre à 14h

    pour un Tournoi de pétanque.

    Avis aux amateurs.

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    Prochains rendez-vous 

    - dimanche 10 novembre à la Maison de jeunes de Saint-Vincent de Paul, 12 rue Bossuet à 14h30 pour un Grand Loto.

    - vendredi 13 décembre au Pari's des Faubourgs, 12 rue Léon Schwartzenberg à partir de 18h30 pour un pique-nique, suivi d'une marche aux flambeaux.

  • Demain visite-conférence dans la Goutte d'Or

    À l'occasion de son cinquantième anniversaire, l'association Sauvegarde et Mise en valeur du Paris Historique s'associe à l'association Cavé Goutte d'Or pour organiser une visite-conférence du patrimoine historique de la Chapelle et de la Goutte d'Or.
    Cette visite-conférence, "La Chapelle-Goutte d'Or, découverte du patrimoine méconnu historique et multiculturel du nord de Paris", propose de sillonner à travers les rues de l'ancien village de la Chapelle et de son hameau la Goutte d'or pour découvrir l'histoire de cette commune annexée en 1860 à Paris qui forme aujourd'hui le 18e arrondissement de Paris avec Montmartre. Histoire des habitants et des activités, évolutions urbaines, architecture rurale, industrielle et faubourienne, mais également les transformations urbaines récentes seront au menu de cette promenade."


    Le rendez-vous est fixé à 16h

    à la sortie du métro Max Dormoy

    le vendredi 11 octobre 2013 (durée: deux heures).

    Visite gratuite sans inscription.

     

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  • La guerre des deux eaux

    Paris serait la seule capitale à posséder deux réseaux distincts d'alimentation en eau, l'une potable et l'autre dite brute, c'est à dire sobrement filtrée. Nos deux derniers empereurs (ce qui exclut Charlemagne!) nous ont légué cet héritage étonnant. D'un côté, Napoléon Ier a fait entrer le canal de l'Ourcq dans Paris, voie importante de l'entrée des marchandises, et a permis les travaux pour que son eau soit distribuée dans les quartiers d'habitations. De l'autre, quelques décennies plus tard alors que les principes d'hygiène se répandaient, le neveu, Napoléon III, commanda la construction d'un second réseau de distribution, potable cette fois, dont il confia la réalisation à l'ingénieur Belgrand.

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    Les deux réseaux, l'un de 1700 km, l'autre de 2000 km, sont parvenus à nous dans des états plus ou moins bons. En effet, le réseau d'eau non potable ne sert plus qu'aux services de la Ville et n'est acheminé que vers des lieux l'arrosage et d'entretien municipaux. Dans le métro, sur les quais ou dans le couloirs, on ne voit plus de robinets à côté desquels un petit panneau émaillé interdisait l'utilisation de l'eau par un « Eau non potable » définitif. Relégué à des usages mineurs, l'entretien de ce réseau d'eau brute a été délaissé depuis plus de vingt ans.

    Certains semblent pourtant penser que le réseau mérite une rénovation, car cette eau est peu chère, et pour limiter les gaspillages d'eau propre à la consommation, elle conviendrait à de nombreux usages, en plus du nettoyage des rues et des trottoirs par Propreté de Paris. Pourquoi ne pas l'utiliser dans les garages RATP pour le lavage des bus, et comme par le passé, dans le métro ?

    Au contraire, d'autres estiment qu'il s'agit là d'économie de bouts de chandelle au détriment de la santé des Parisiens, qui pourraient entrer en contact avec une eau contaminée. Certes, en période de chaleur estivale, les bactéries se multiplient allègrement dans ces eaux non traitées. N'oublions pas qu'elles sont à l'origine de nombreuses gastro et des légionelloses, tout comme dans les systèmes de climatisation quand ils ne sont pas bien entretenus !

    Et vous qu'en pensez-vous ? Pour ou contre l'utilisation des deux réseaux et par voie de conséquence, de la rénovation du plus ancien ?

    Nous avons ici plusieurs fois parlé des Eaux de Paris, et notamment des eaux de source qui existent encore dans la capitale et dont plusieurs fontaines sont à la disposition des habitants, si toutefois ils en sont informés.. voir notre très vieil article du 8 mai 2011 sur la fontaine située dans le 18e, dans le secteur de La Chapelle (le square de la Madone).  

  • Les cartes postales ont du succès

    Quel étonnement de voir dans le dernier bulletin de la Préfecture de police (n°287 du 25 septembre 2013) que nous recevons régulièrement une opération cartes postales ! Certes, la PP a d'autres moyens que nous... et le nombre d'exemplaires diffusés n'a rien à voir. 

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    Les cartes postales de la Préfecture ont pour but de sensibiliser les piétons parisiens au fait qu'ils sont très vulnérables, les piétons et également les cyclistes. Depuis la vogue des deux roues, avec ou sans moteur, leur nombre a explosé. Les trottoirs de la capitale peuvent en témoigner le soir et le week end. On ne sait parfois plus où poser un pied... 

    Malheureusement le nombre des accidents mettant en cause les piétons et les cycles a explosé aussi. La Préfecture avait déjà édité il y a de cela quelques temps des dépliants à destination des automobilistes pour souligner la dangerosité des angles morts, des tourner-à-droite quand on coupe une piste cyclable, etc.

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    Pour illustrer ce danger, il faut penser à la traversée de la rue du faubourg Saint-Martin sur le boulevard de Magenta. Piétons et cyclistes n'ont qu'à bien se tenir pour traverser cette rue, tant les automobilistes, après avoir subi le blocage du carrefour Magenta/La Fayette, sont pressés d'en finir et de poursuivre leur chemin. Plus près de Barbès, il faut aussi évoquer la petite placette Paré-Patin. Le passage, en sens unique, qui relie la rue Ambroise-Paré au boulevard de Magenta, était initialement réservé aux véhicules d'urgence, mais depuis une forte protestation des fédérations de taxis, elle leur est ouverte. Ils ne se privaient pas de l'emprunter avant cette autorisation, comme beaucoup d'autres conducteurs de véhicules de toutes sortes. Disons que désormais les taxis peuvent passer en toute tranquillité sans crainte des "PV-surprise". Il serait bon que les piétons puissent eux-aussi passer en toute tranquillité sur le trottoir du boulevard sans risquer de se faire renverser. Sans oublier les cyclistes bien sûr.

    Le bilan de la préfecture fait état d'une amélioration en 2012 mais il convient d'être toujours très vigilant, ajoute-t-elle immédiatement, et elle poursuit ses campagnes en ce sens :

    En filigrane de cet événement, il y a le bilan de la sécurité routière 2012… 
    Paris a effectivement connu en 2012 des évolutions favorables en ce qui concerne les accidents (-3,7%), les blessés (-4,5%), ainsi que les tués (12 vies sauvées, 39 tués contre 51 l'année passée). 50% des victimes de la route à Paris étaient en 2012 des usagers de deux roues motorisés. 24% étaient 
    des piétons. Les cyclistes représentaient 18% des victimes alors que les conducteurs de quatre roues motorisés n'étaient victimes de la route à Paris qu'à hauteur de 8%. Les jeunes de 18-24 ans sont surreprésentés dans les accidents compliqués d’alcoolémie. Alors qu’ils représentent 9% de la population parisienne, ils constituent en moyenne 23% des victimes des accidents avec alcool de la capitale.

  • SCMR, l'expérience canadienne à Vancouver

    A l'occasion des 10 ans de l'ouverture du site de salle de consommation à moindre risque à Vancouver, Radio Canada a diffusé cette interview du docteur Brian Conway qui fait le point sur cette expérimentation. Très instructif. Décidément, beaucoup à apprendre de nos amis canadiens.

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