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vie-nocturne

  • La vie nocturne menacée à Montmartre ?

    Nous recevons le billet ci-dessous d'un de nos adhérents qui s'inquiète pour la survie de la vie nocturne et traditionnelle à Montmartre. Lisez d'abord et commentez ensuite selon vos opinions.
    De notre côté, nous avons tenté de prendre l'avis des services de police en demandant gentiment ce qu'il en est dans la rue des Trois Frères. Nous avons relancé le fonctionnaire de police chargé des relations avec le public, mais à ce jour notre demande d'information est restée sans écho. Nous reviendrons plus tard avec des nouvelles fraîches si nous en recevons. A leur décharge, on peut estimer que les sollicitations sont nombreuses.
     
    Jusque là nous avons plutôt relayé les plaintes des riverains de la rue de Clignancourt qui souffraient de la concentration d'établissements jugés bruyants au-delà des horaires autorisés, et notre participation à la Charte de bonnes pratiques intitulée "Silence on fête" avait trouvé un écho ici, dans le blog (voir nos articles). Aujourd'hui, en publiant l'article de notre adhérent, nous retournons le problème et cherchons à comprendre. Il se peut que quelque chose lui échappe ou nous échappe. Dialoguons, débattons ! 
     
    C'est un article publié dans le 18e du mois qui a tout déclenché. Il y était question des nuisances causées par les bars de la rue des Trois Frères, une populaire artère située non loin du Marché Saint-Pierre et du Sacré-Coeur. Dans le numéro suivant, un rectificatif était publié, donnant le point de vue de la patronne du bar Chez Aimé. La police a depuis pris pour cible ces bistrots, multipliant les contrôles, amendes, convocations, etc. Jamais d'ailleurs pour tapage nocture ou fermeture tardive, en dépit d'une surveillance systématique (jusqu'à quatre ou cinq passages par soirée), et de spectaculaires et agressives "descentes" mobilisant l'ensemble des véhicules et effectifs disponibles de nuit dans le 18e... Ces bars très animés sont pourtant bien tenus, et qu'on n'y constate pas de trafics ou abus comme dans d'autres secteurs de l'arrondissement. 
     
    Les patrons de ces établissements sont fatigués et amers, certains envisagent très sérieusement de fermer, ou plus exactement de vendre, pour laisser place à une nouvelle boutique de souvenirs ou chaîne de glacier. Des voisins affirment que les deux ou trois personnes à l'origine des plaintes sont des loueurs d'appartements sur AirBnB, qui ne songent qu'à favoriser leur activité en aseptisant le quartier. Des habitués sourient jaune en voyant la maire de Paris et celui du 18e arrondissement lancer l'opération "la nuit des débats", invitant les parisiens à investir cafés et lieux publics "jusqu'au bout de la nuit". Ils remarquent que seuls sont visés les derniers cafés populaires, où se mêlent dans une ambiance bon enfant vieux montmartrois et jeunes "bobos", personnes défavorisées et touristes du monde entier, à des prix qui restent d'une modestie sans égale à Paris (2 euros le demi de bière Chez Aimé). 
     
    Chacun sait à quel point la coexistence entre bars et riverains peut être problématique, particulièrement depuis l'interdiction de fumer dans les lieux publics. Action Barbès s'est déjà fait l'écho des nuisances engendrées par certaines "rues de la soif". Parfois cela verse dans l'excès inverse, avec de nouveaux habitants qui veulent le beurre et l'argent du beurre (l'animation mais le calme absolu), comme ceux qui, à la campagne, portent plainte contre leurs voisins paysans ayant des coqs qui ont l'audace de saluer bruyamment le jour naissant... C'est un équilibre à trouver et un choix de société à faire. Une cinquantaine d'habitants de la rue des Trois frères ont d'ores et déjà signé une pétition soutenant les bars de la rue, certains parlent de créer une coordination pour éviter que Montmartre ne connaisse le sort de Saint-Germain-des-Prés.
     
    En attendant, les riverains des nombreux secteurs qui subissent de graves et permanentes nuisances, comme par exemple ceux de la rue Dejean ou du boulevard de La Chapelle, doivent regarder cette très énergique action des pouvoirs publics avec un certain ébahissement. Y aurait-il deux poids deux mesures dans l'arrondissement, en fonction du prix du mètre carré ?
     
     

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    Le rideau baissé, un vrai risque ?

     
    La rue des Trois Frères est une rue animée. Il est normal qu'elle "bénéficie" d'une surveillance assidue des patrouilles de police, mais pas plus qu'une autre. Même si le mètre carré y est cher (!), le sommeil des habitants n'a pas à couter plus cher en heures de patrouille que dans les quartiers populaires. Or il semble que les passages aient été ici plus nombreux qu'ailleurs, et que ces opérations policières ne soient pas soutenues par l'ensemble des habitants, sans parler des consommateurs et des gérants des établissements incriminés qui s'en expliquaient dans le 18e du Mois et qui les subissent. Nous ne sommes pas sur place pour en juger, nous serons donc circonspects quant aux conclusions. Nous aimerions que la police nous renseigne, qu'elle nous donne l'origine des plaintes, et qu'éventuellement la Mairie offre la possibilité d'un dialogue entre les uns et les autres, et pourquoi pas à terme la signature d'une charte... 
     
     
  • Bars du quartier Clignancourt Ramey : suite

    L'article L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, on Fête" ? publié le 25 août dernier a provoqué une vive réaction de la mairie du 18ème qui nous demande de publier un droit de réponse. Nous accédons bien volontiers à cette demande et voici donc le texte adressé à Action Barbès par cette même mairie.

     

    Mesdames, Messieurs,

    J’ai bien noté votre article paru sur votre site qui a retenu toute mon attention et sur lequel je souhaite apporter les observations et éclaircissements suivants que je vous remercie de bien vouloir publier.

    Liminairement, contrairement à ce qui est indiqué dans votre article, l’association Action Barbès, qui n’est pas signataire de la Charte Silence on fête mais s’est investie dans son élaboration et son suivi, n’a jamais interpellé la Mairie d’arrondissement ni moi-même sur l’application de la Charte postérieurement aux trois Commissions de concertation qui se sont tenues les 4 mai, 3 juin et 8 juillet 2015.

    En effet, les courriels dont fait référence votre article sont ceux qui m’ont été adressé par M. X (*) qui a expressément rappelé dans chacun d’entre eux qu’il s’exprimait à titre personnel en tant qu’habitant du quartier et en aucun cas au nom de votre association.

    En ce qui concerne la non application de la Charte dont vous faites état dans votre article, je vous rappelle que lors des deux dernières commissions de concertations qui se sont tenues les 3 juin et 8 juillet 2015, les riverains présents ont relevé la bonne application de la charte et une nette amélioration de la situation, à l’exception de quelques débordements après la fermeture des terrasses qui concernaient notamment un établissement de chuteur.

    Sur ce point, je vous rappelle que j’ai écrit et rencontré, en présence d’un des médiateurs des Pierrots de la nuit, l’établissement concerné pour lui rappeler les termes de la Charte. A la suite de cette rencontre, un chuteur a bien été embauché.

    Sur le non respect des autorisations de terrasse évoquées dans votre article, la Mairie d’arrondissement n’a pas eu de signalement sur ce point. J’interpelle ce jour les commerçants signataires de la Charte sur le respect des délimitations de leurs terrasses.

    Enfin, en ce qui concerne le non respect des horaires de fermeture des devantures et des terrasses, un premier bilan doit être fait de cette période estivale.

    Dans votre article vous indiquez que j’aurai « expliqué » le non respect de la Charte durant cet été par la canicule. Cette information est inexacte. Par courriel en date du 8 juillet, en réponse au courriel de M. X (*) en date du 7 juillet, adressé en son nom et non de celui votre association, j’ai fait référence au récent épisode caniculaire à Paris -  du 29 au 5 juillet 2015 – et dont je rappelai le caractère exceptionnel.

    Comme indiqué dans ma réponse à M.X (*), la question des épisodes caniculaires devra en effet faire l’objet d’un échange dans le cadre d’une prochaine Commission de concertation.

    Je vous confirme donc que cette Charte est toujours en vigueur et qu’en l’espace de six mois elle a notamment permis :

    - l’instauration d’une instance de dialogue entre les établissements signataires, les associations, dont la votre, et les riverains qui le souhaitent  ;

    - l’arrivée dans le quartier des Pierrots de la nuit, dont l’action permet de vérifier la bonne application de la Charte mais surtout de sensibiliser la clientèle des établissements ;

    - la création d’une nouvelle association, l’Union des commerçants et des riverains ;

    - la présence de chuteurs dans les établissements les vendredis et samedis ;

    - une campagne de communication à destination des clients, pour les sensibiliser sur les nuisances sonores ;

    - des premiers échanges sur une animation de quartier de qualité, intégrant les riverains, dans le respect de l’esprit de la Charte.

    Je partage votre avis sur l’utilité de cette Charte et la nécessité de poursuivre le dialogue qu’elle permet, en tirant toutes les conclusions de cette première période estivale. 
    Pour ce faire, une nouvelle commission de concertation sera très prochainement organisée à laquelle votre association, ainsi que M. X (*) en tant que riverain, sont naturellement les bienvenus.

    Je reste à votre disposition et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.

    Mario Gonzalez

     

    (*) ici apparait dans le texte envoyé par la mairie du 18e le nom d'un adhérent, membre du Conseil d'administration d'Action Barbès que nous n'avons pas voulu publier sur ce blog.

    Rappelons que Mario Gonzales est adjoint au maire du 18e chargé entre autres de la médiation.

     

    Au fond, que reproche la mairie du 18e à Action Barbès ? D'avoir confondu les genres, de reprendre une information donnée à un riverain alors qu'elle savait parfaitement que ce même riverain est un membre actif de notre association. Admettons, quand bien même le procédé est discutable.

    Pour le reste, la mairie du 18e ne conteste pas les informations données par notre article du 25 août. Oui certains bars n'ont pas respecté les horaires de fermeture mentionnées dans la charte, oui certaines terrasses ont débordé, personne ne semble pouvoir raisonnablement dire le contraire.

    La charte est nécessaire. Il faut qu'elle soit respectée pour être efficace. C'est ce respect que nous demandons à la mairie du 18e de faire appliquer. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion sur le sujet qui doit se tenir le 9 septembre et à laquelle Action Barbès participera.

     

  • Bars du quartier Clignancourt-Ramey : le point

    L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, On Fête" ?

    Suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt/Ramey, une médiation conduite par la mairie du 18e arrondissement a abouti à l'élaboration d' une charte de la vie nocturne, dénommée  "Silence, On Fête" , signée le 10 mars 2015 par la mairie et la majorité des bars du quartier. (voir notre article)

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    En signant cette charte, les exploitants des bars s'engageaient à mettre en œuvre plusieurs actions permettant de concilier leur activité avec la tranquillité du voisinage, en renforcement des obligations réglementaires. En particulier, sur les 2 actions suivantes, probablement les plus intéressantes pour permettre une bonne cohabitation :

    - Assurer la fermeture effective des terrasses à minuit, y compris en période estivale.
    - Fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale.

    Les 2 réunions du comité de suivi prévu dans la charte, tenues les 4 mai et 3 juin 2015, ont permis de de constater que les exploitants signataires respectaient dans l'ensemble leurs engagements à ces dates, malgré quelques manquements identifiés. Il est à noter que, suite à la demande d'un des établissements de modifier dès juin 2015 les horaires de fermeture de terrasse prévues dans la charte, la mairie du 18e, en accord avec les associations présentes, a précisé qu'il était prématuré d'envisager des aménagements de la charte et qu'un retour d'expérience d'environ un an semblait indispensable. (voir nos articles du 8 mai et du  24 juin derniers).

    Le pari est-il gagné ? Rien n'est moins sûr...

    En effet, on constate que, tous les soirs depuis juin 2015 et l'arrivée de l'été, quasiment plus aucun établissement signataire de la charte ne met en œuvre les engagements de fermeture de la terrasse à minuit et de fermeture des devantures à 22h30 (les terrasses et les devantures restent généralement ouvertes jusqu'à 2h - heure de fermeture des établissements). Pour certains établissements, cette situation s'accompagne également parfois d'extension relativement importante des limites des terrasses autorisées.

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    © Sipa Press

    Interrogé sur cette situation, Mario Gonzalez, élu du 18e en charge de la médiation, a étrangement expliqué qu'elle était due à la canicule (qui concerne pourtant une période limitée depuis juin 2015) et a assuré que la charte continuait à s'appliquer. Toutefois, la mairie devait faire un point plus précis sur la situation en juillet 2015 mais il n'a pas été donné de retour sur cette action.

    Il serait effectivement dommage que cette charte de la vie nocturne prenne déjà fin, moins de 4 mois après sa signature, car elle semble être une démarche intéressante pour  permettant de concilier l'activité nocturne des établissements du quartier avec la tranquillité des riverains.

    Une problématique qui est loin d'être réservée au quartier Clignancourt-Ramey, ni même à la capitale. Pas simple !

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  • Quartier Ramey-Clignancourt-Muller : Une drôle de réunion

    Lundi dernier avait lieu à la mairie du 18e la première réunion de suivi après la signature de la charte de vie nocturne le 10 mars. De quoi s'agissait-il ?

    Souvenez-vous du carrefour Ramey-Clignancourt-Muller, de l'animation qui y règne depuis une petite dizaine d'années, grâce aux bars et restaurants qui ont ouvert à l'intersection de ces trois rues et des incontournables soucis avec les riverains qui ont suivi l'interdiction de fumer dans les endroits clos. Nous écrivions sur le sujet dès décembre 2013 un article intitulé « Pour une cohabitation harmonieuse avec les riverains ».

    paris,clignancourt,bars,terrasses,médiation,vie-nocturne,convivialité,concertsMise en cause par l'un des protagonistes dans un long commentaire posté à la suite de cet article mais six mois plus tard, notre association avait accepté de participer aux réunions de médiation orchestrées par la mairie, au lendemain des élections municipales du printemps 2014. Le jeune élu chargé de la médiation, Mario Gonzalez (ci-contre), souhaitait entendre toutes les parties et, sans négliger les protestations locales qui avaient conduit à des fermetures administratives, très préjudiciables aux commerces, son intention était de rétablir les autorisations de terrasses en les encadrant.

    Comment évolue la situation ?

    A ce jour, la situation s'est clairement améliorée. Les autorisations de terrasses ont été restituées, moyennant des engagements des commerçants, comme la fermeture des portes à 22h30 pour éviter la diffusion de la musique, le repli des terrasses à minuit au lieu de 2h du matin en général, la présence de « chuteur » pour limiter les conversations fortes des clients, parmi les mesures souhaitées et adoptées dans la majorité des cas. Il est à noter toutefois que certains établissements ont beaucoup souffert de la diète appliquée, qu'ils s'en remettent doucement et que leur chiffre d'affaires ne leur permet pas de répondre positivement à toutes les requêtes de la charte. Ainsi en est-il de L'Attrape cœurs qui dispose d'un fumoir mais pas de chuteur. On pourrait croire que l'un compense l'autre, mais dès qu'il fait chaud les fumeurs préfèrent fumer dehors à l'air libre que dans le fumoir. Que faire ? S'entendre avec les voisins, tenter de limiter les éclats de voix, réduite le son de la sono... ou comme l'a fait L'Attrappe-coeurs supprimer ses concerts la mort dans l'âme.

    L'avenir

    Les patrons et gérants de bar défendent leur activité, ils ont fait des efforts pour récupérer leurs terrasses qui sont indéniablement un plus dans ce métier, ils continuent dans cette voie avec le secret espoir de repousser le repli des tables d'une heure. Leur argument est assez recevable en cette matière : ils disent que les clients assis à une terrasse font moins de bruit que les buveurs debout. Nous serions tentés de les croire.

    De son côté, Mario Gonzalez veut encadrer les éventuels débordements qu'il craint en période estivale. Une programmation musicale de qualité pour la fête de la musique serait un atout, la présence des Pierrots de la nuit avec des animations festives dans le style des arts de la rue estomperaient les craintes de l'élu. Sans doute à la satisfaction des riverains. Des affiches avec le logo de "Silence on fête" seront à nouveau distribuée. Des badges pour identifier les chuteurs sont en vue également. 

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    Que dire des riverains ?

    En dehors de notre association, qui tout en assistant aux débats autour de la charte signée en mars, n'en est pas signataire, les autres associations ou collectifs du quartier brillent par leur absence. Nous avons largement expliqué que nous n'étions pas à la source du conflit entre riverains et gérants de bars, encore moins à l'origine des fermetures administratives, expliqué aussi que nos adhérents du quartier se plaignent du manque de propreté mais pas du bruit — ce qui est lié à leur lieu de domicile peut-être. Malgré ces déclarations répétées, il se trouve un participant, représentant des commerçants, ou du moins qui semble parler en leurs noms, présent à toutes les réunions, qui remet notre parole en doute en permanence, dans le but d'opposer notre association à l'ensemble des commerçants. Dès lors on peut comprendre que ces derniers s'interrogent. En effet, des représentants de la contestation initiale il ne subsiste qu'une seule personne, appartenant au Collectif Clignancourt-Ramey-Muller, que nous avions représenté lors de la signature de la charte en mars, mais qui avoue parler en son nom. Certes, cette personne a changé son discours depuis les réunions de l'automne et c'est bien la preuve que les rapports se sont adoucis. Le porte-parole cité plus haut quant à lui affirme qu'il a contacté tous les habitants des immeubles environnants, qu'il s'engage dans la création d'une association réunissant commerçants et riverains, qu'il représente déjà l'association Clign'ensemble, la plus importante du quartier avec ses 500 adhérents, désormais satisfaits de la situation, et qu'il va le démontrer dans un questionnaire qu'il s'apprête à leur adresser dans les jours qui viennent. Feuille de route ambitieuse. Mario Gonzalez se déclare intéressé par la formule si elle est faite dans les règles de l'art. Pourquoi dans ce cas, les autres associations de riverains ne sont-elles pas présentes aux réunions ? Il est légitime que les bars s'irritent de ne pas trouver à qui parler. Qui dit médiation suppose qu'il y ait au moins deux parties, association ou collectif, en somme la partie qui a motivé les fermetures administratives et les suppressions d'autorisation de terrasses, afin qu'elle donne son avis.

    Qu'allions-nous faire dans cette galère ?

    Etant donné que nous ne sommes pas vus comme une association de bonne volonté, prête à recueillir des témoignages de riverains, y compris via notre blog, comme l'a fait le porte-parole de certains bars en juillet 2014, prête à participer à la médiation et au dialogue, mais plutôt comme un adversaire irréductible et mal-intentionné, nous nous interrogeons sur notre présence à l'avenir dans de telles réunions. Nous n'apportons rien, disons-le clairement, puisque nos adhérents ne se plaignent pas des bars ou résolvent leur problème directement.

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