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Propreté - Page 7

  • Qui peut encore lire les panneaux indicateurs ?

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    Faire connaître ses opinions, ses sympathies, ses rancœurs, par voie d’affichage est une pratique très répandue, mais qui passe souvent par un affichage dit « sauvage ». C’est ainsi que l’espace public est défiguré … mais, et c’est plus grave, certains de ces affichages n’hésitent pas à masquer des éléments de signalisation (panneaux, répétiteurs piétons, etc …), au risque de désorienter, voire mettre en danger les usagers de la voie publique.

    En cette période de campagnes électorales, les prétendants aux responsabilités politiques ne pourraient-ils convaincre leurs adeptes de se comporter en citoyens responsables ?

    C'est la question que pose une de nos adhérentes qui nous a fait parvenir la photo ci-dessus. Nous avons connu des affichages encore plus sauvages au fil des années, et nous trouvions qu'ils avaient plutôt diminué, dans nos rues, sur les murs... Est-ce une simple impression, ou la conséquence d'une réglementation plus répressive ? Quoi qu'il en soit, la tendance en matière d'affichage se porte en effet sur les éléments verticaux, les potelets qui maintiennent le stationnement hors des trottoirs, les feux tricolores et autres poteaux indicateurs, tout le mobilier urbain quelle que soit l'information qu'il porte. 

    Pourtant ce type de comportement est puni par la loi mais de manière différenciée en fonction des villes. En période électorale comme ces derniers mois, à Paris, il semble que la Ville ne poursuive pas avec fougue les colleurs peu respectueux de l'environnement au nom d'une vitalité démocratique (lu dans le Parisien.... ) alors que la maire de Lille, parmi d'autres, poursuit les candidats de façon systématique et fait payer leurs partis. A Toulouse, ces derniers ont même été avertis : ce sera 12 euros par affiche décollée par les services de la ville (lu dans Actu Côté Toulouse).

    Pour mémoire, tout affichage relatif à l'élection en dehors des emplacements réservés à cet effet ou en dehors des panneaux d'affichage d'expression libre est puni d'une amende de 9000 euros. Une réglementation applicable depuis le 1er septembre 2013. Outre le code électoral, il y a également la loi dite Barnier, relative au renforcement de la protection de l'environnement. En cas d'affichage sauvage constaté, le maire ou le préfet peut faire procéder à la suppression immédiate des affiches. Les auteurs, eux, peuvent encourir une amende administrative de 750 euros à laquelle il faut ajouter une amende délictuelle qui peut se monter à 3740 euros. Affichage de type commercial ou politique. 

  • Heureux comme un pied d'arbre boulevard Barbès !

    Nous ne voulons pas faire croire aux services de la Voirie du 18e que nous n'avons pas vu les pieds d'arbres du boulevard Barbès... vous aussi vous les avez certainement remarqués ? Non ? Si c'est le cas, ce sera à cause de la trop grande affluence qui sévit sur les trottoirs du boulevard au moment où vous passez. 

    Toutefois notre oeil d'observateur averti les a remarqués dès le premier jour. Et "l'oeil" de notre téléphone l'a même mis en mémoire illico presto pour vous en donner une illustration ici. 

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    Il s'agit d'un mélange de sable et d'un liant qui laisse ce comblement perméable aux eaux de pluie. Merci pour les arbres. Et merci à la section territoriale de voirie du 18e qui a déclenché l'opération. Le cheminement piéton, c'est à dire de la foule qui emprunte quotidiennement la station de métro, à défaut d'utiliser la station Château-rouge en travaux, et celui des habitants qui rentrent chez eux, s'en trouve largement facilité : plus de flaque, plus de trous, et moins de "cochonneries" qui restent coincées dans l'eau stagnante. 

    Comme nous sommes sensibles à l'environnement des trois arrondissements autour du carrefour Barbès — et un peu râleurs aussi — nous allons poser la question qui est sur toutes les lèvres au sud du viaduc, à savoir : 

    Et sur le Magenta, c'est pour quand ?

     

     

  • Square Cavaillé-Coll : un début de réflexion pour son réaménagement

    Trouver un aménagement adapté pour le Square Cavaillé-Coll n'est pas une mince affaire. Voilà des années qu'on y réfléchit, qu'on a déjà tenté diverses installations mais rien n'y fait. Quasiment à chaque conseil d'école, les parents d'élèves de l'école élémentaire Belzunce évoquent les problèmes d'occupation non souhaitée et de malpropreté.
    Il faut reconnaitre que l'espace est assez contraint.

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    Une réunion s'est tenue début mars à la mairie du 10e avec la direction des espaces verts, les élus concernés (Sylvain Raifaud et Stéphane Bribard, Gaïa, Emmaüs solidarité , Aux Captifs la Libération, l'AJAM, le directeur de l'école Belzunce, des parents d’élèves et de la crèche rue Bossuet sans oublier des représentants du conseil de quartier Lariboisière.)

    Rappelons que ce square a subi une dératisation récente (4 depuis fin 2015) comme bien d'autres espaces verts à Paris. On y collecte également des seringues usagées.

    La suite

    Les aires de jeux d'enfants rénovés en 2011 resteront en place.

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    Les deux aires basses et le chemin pourraient être aménagés avec jardins partagés, jeux et appareil de fitness.

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    Un des espaces à aménager

    A l'image des 119 jardins partagés et 8 jardins solidaires, les élus invitent à réfléchir sur la façon d'organiser les aires basses pour qu'elles deviennent Jardin partagé/solidaire/pédagogique ouvert à tous  avec une présence régulière d'animateurs au moins 1 ou 2 fois par semaine. Pour cela, il faudrait créer une association et signer la charte (Paris Main verte / Agence écologie urbaine). Et pourquoi pas organiser un événement marquant par saison avec le quartier pour dynamiser ce lieu qui en a bien besoin.

    Un rendez-vous sur place pour une marche exploratoire aura lieu le 30 mars à 18h pour faire le point des propositions.

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  • Le point sur la propreté dans le 18e

    La "Commission propreté"  s'est tenue à la mairie du 18e le 21 février dernier. Cette réunion, entre « spécialistes » (pas publique donc) fait régulièrement le point sur les problèmes de propreté, sur les efforts faits et les résultats atteints. Toutes ces choses ne correspondant pas toujours malheureusement.

    Dans cette commission, présidée par Gilles Ménède, adjoint au Maire chargé de la propreté, en présence de Boccar Diallo du cabinet du Maire et de la responsable de la division territoriale de la Direction de la propreté et de l’environnement (DPE) Mélanie Jeannot, les représentants des conseils de quartier se réunissent ainsi pour rapporter les caractéristiques de leur quartier, signaler les points noirs, entendre ce qui a été fait, peut être fait…

    Au programme des opérations de sensibilisation et de nettoiement accru — on avait cru comprendre il y a de cela quelques semaines, qu’on ne déploierait plus autant d’énergie sur ces actions… — sur des secteurs ciblés en 2017, dont une entre la Goutte d’Or et la place de la Chapelle, à la mi-avril. On devrait retrouver dans le périmètre traité les rues des Gardes, Myrha, Polonceau, Jessaint et même une partie de la rue Marx-Dormoy. Nous avons demandé d’y inclure le pourtour du square Jessaint et la rue de Tombouctou. Et d’avoir une rallonge pour les squares Léon, Saint-Bernard et Bashung, qui doivent bénéficier d’un traitement amélioré à cause de la présence des enfants. La demande n’est pas encore validée,  mais Gilles Ménède s’est engagé à faire son possible pour associer les « jardins et espaces verts » à l’opération. Ce sera une première pour une telle opération, donc attendons la confirmation.

    Certains sont désormais très dubitatifs sur l’efficacité des actions de sensibilisation. On y perdrait du temps, de l’énergie et des moyens tant humains que financiers. Il faut pourtant bien montrer ce qu’il faut faire, verbaliser quand cela est nécessaire, et continuer dans le sens de l’éducation vers un respect de l’environnement. Sinon, on fait quoi ?

    Nous avons aussi entendu parlé des bornes « Trilib ». Kesako? (voir article du Monde du 7 décembre 2016). Cinq d’entre elles sont implantées dans la Goutte d’Or. Il faut bien avouer que les premiers résultats sont mitigés. Le premier bilan de collecte est encourageant toutefois, même si la box destinée à collecter les cartons sert un peu de poubelle. Le carton ou les cartonnages sont-ils des concepts si difficiles à appréhender ? Nous posons la question. Sans doute, certains emplacements pourront être modifiés. On n’est un peu moins dans la catastrophe des tout débuts, ce qui prouvent que les habitants apprennent… et que le ramassage suit : il est effectué 4 fois par semaine (4 passages de camion à chaque fois, un par élément (verre, carton...), alors oui ça se remplit vite et beaucoup d'indélicats posent des encombrants ou des ordures ménagères autour, mais les trilib ne font que concentrer ces dépôts qui se faisaient ailleurs, ils n'en sont pas la cause. De plus, la mairie ne fait pas d’angélisme, elle constate que ce n'est pas parfait et qu'il faut effectuer des changements significatifs. Rappelons que cette opération est expérimentale est qu'elle est vouée à être perfectionner.

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                                                                     Bornes Trilib rue Saint-Luc

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                                                                     Bornes Trilib rue Doudeauville


    Des nouvelles colonnes de collecte du verre en vue : trois dans la Goutte d’Or. Une sur la placette Polonceau qui devrait être aménagée bientôt dans le cadre des budgets participatifs de 2016; cela ne nous a pas paru une bonne idée, la mairie était elle-même réservée sur cet emplacement, et nous avons suggéré qu’on la mette plutôt sur l’espace libre de la rue de Polonceau là où elle longe le square Léon. Cela devrait se faire si les conditions techniques sont remplies à cet endroit. Nous suivrons l’avancée de cette demande. Une deuxième est prévue à l’angle des rues des Poissonniers et Poulet, et la dernière au croisement des rues de Chartres et de la Charbonnière.

    Avant la fin de la réunion, nous avons demandé que le conteneur pour la collecte de vêtements et textiles qui est placé contre la grille de l’église Saint-Bernard, soit déplacé tout en restant à proximité, afin de respecter ce monument historique. Il semble que la chose soit réalisable.

  • Opération "Barbès respire" : premier bilan un mois après

    Presque un mois après le début de la mise en place de l'opération surnommée "Barbès respire", le préfet de police Michel Cadot a souhaité présenter un premier bilan et échanger avec les associations du quartier Barbès-Chapelle.

    Nous ne reprendrons pas tous les chiffres déjà annoncés par Jacques Rigon, chef de district lors de la réunion à laquelle nous avions participé fin janvier (voir nos articles du 4 février et du 7 février).

    La rencontre a eu lieu au commissariat central du 18e avec Action Barbès, SOS Chapelle et le collectif d'habitants du boulevard Barbès.

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  • Promenade Urbaine: invitation à la réflexion

    Nous savons que les services de la voirie et des déplacements (DVD) travaillent de pied ferme sur la problématique de la circulation pour le boulevard de la Chapelle et les rues de la Chapelle et Marx Dormoy. Action Barbès y est très attentive et plus particulièrement en matière de réduction de la circulation.

    Le CivicLab propose des groupes de travail thématiques pour avancer dans la réflexion sur la Promenade urbaine. Ce sera le vendredi 3 mars à 19h30 au centre d'animation 26 boulevard de La Chapelle. C'est une fois encore un peu éloigné de Barbès et nous ne manquerons pas de le rappeler. Toutefois, nous vous incitons à venir y participer pour proposer vos idées.

     

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  • Locaux commerciaux mal-en-point : une situation qui s’éternise

    Il y a quelques années, le haut de la rue de Rochechouart a accueilli des arbres, tout jeunes, au nombre de quatre, sur le côté des numéros impairs, après l’élargissement du trottoir. L’opération avait eu lieu en deux temps : la rue de Rochechouart avait déjà bénéficié d’un aménagement de chaussée, appelé requalification, jusqu’au niveau de la rue Thimonnier, face au magasin Carrefour. Il convenait de réaliser la partie non encore aménagée et de se conformer aux conseils des Architectes des Bâtiments de France (ABF) qui prônent un certain respect des perspectives, et surtout veillent à que rien ne nuise à la beauté des monuments historiques ou classés quand on s’en approche. C’est ce que l’on appelle les espaces protégés. Ici, a priori, rien de tel à l’horizon, sauf peut-être le Sacré-Coeur au débouché de la rue. 

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    Ci-dessus la largeur initiale de la rue, avec deux côtés en stationnement et deux voies de circulation.

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  • Comité de pilotage Barbès: 12e édition déjà

    Les années passent, des problèmes persistent. Nous ne nous décourageons pas puisque la mise en place du comité de pilotage Barbès (dit Copil) a eu lieu en 2007. Tiens 10 ans déjà ! Nous avons donc retrouvé la salle Rivière de l'Hôtel de ville pour  une réunion sous l'égide de Philippe Chotard, secrétaire général.

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  • La propreté du marché à Barbès

    Le marché de Barbès reste un défi deux fois pas semaine pour les agents de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) de la Ville de Paris. Nous vous proposons aujourd'hui un petit reportage photographique commenté pour bien comprendre le travail de ses agents.

    Nous avons voulu voir de près comment se passe la fin du marché un samedi après midi, c'est à dire vers 14h30 - 15 heures quand les marchands remballent les invendus, nettoient sommairement l'emplacement qu'ils occupaient depuis les premières heures du jour, et finalement comment intervient la Propreté de Paris sous le viaduc pour rendre au quartier ce qui pourrait être une belle promenade... N'est-ce pas ce pourquoi nous militons depuis 2014. 

    Nous avons fait des photos, beaucoup de photos et écrit les légendes, brèves mais assez complètes pour qu'il soit possible de comprendre le processus. Pour accéder à notre présentation, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous. Il ouvrira un pêle-mêle de vues, où chaque photo peut s'ouvrir en grand format avec sa légende. La chronologie des prises est respectée si vous commencez par cliquer en haut à gauche. 

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    Pour voir ce reportage photos, cliquer sur l'image ci-dessus puis sur la première photo.

    Les commentaires sont en bas de page.

  • Retour sur le conseil de quartier Lariboisière

    De nombreux thèmes abordés lors de ce conseil de quartier Lariboisière (qui sera peut être le dernier avant les  élections à venir) et de nombreux élus présents. Une quarantaine d'habitants avait fait le déplacement jusqu'à l'école de la rue de Belzunce.

    Marché Saint Quentin

    Quelques chiffres sur ce marché couvert : une surface vente+réserve de 1300 m2 pour 34 commerçants. 703 300€ de travaux réalisés pas la Ville pour des mises aux normes, l'éclairage et diverses améliorations. Le gestionnaire de marché vient d'être reconduit pour une durée de six ans.

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  • Ecoutons en direct les biffins et les chiffonniers

    Après la réunion du 18 janvier avec le Préfet sur la situation à Barbès où nous avons notamment abordé les ventes sauvettes les jours de marché (voir notre article du 28 janvier), nous avons souhaité nous informer sur les biffins. Ainsi, nous avons rencontré le président de l’association Amélior, Samuel Lecoeur, accompagné de plusieurs représentants d’autres collectifs ou associations de biffins, Mohamed Zouari de Sauve Qui Peut, Martine de Rues Marchandes, et Sylvie Lewden de Aurore Carré des Biffins

    Après un bref historique de notre association depuis sa création, histoire de se connaître, un regard sur les dossiers que nous avons défendus, les succès avec le temps et la ténacité, nous avons aussi évoqué notre demande initiale de création d’un deuxième espace pour les Biffins, du côté de Barbès, pour résorber les sauvettes et prendre l’exemple du Carré des Biffins de la porte Montmartre crée en octobre 2009. Cette demande s’est faite lors d’un Comité de pilotage Barbès, une instance de concertation et d’observation des problématiques propres à Barbès, créée peu de temps avant, à notre demande et avec le soutien de Daniel Vaillant, alors maire du 18e. Mais nous avions essuyé un refus, au motif qu’on ne pouvait créer un second marché qui ne respecterait pas les règles du marché ordinaire de Barbès (inscription, carte de commerçants, taxes, TVA, etc.. )

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