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Propreté - Page 8

  • Des rats à la Goutte d'Or

    La prolifération des rats à Paris fait l'actualité depuis quelques mois. Aussi la ville de Paris a décidé de mettre en place « un plan d'action de grande ampleur » pour faire face à la présence de gaspards trop nombreux. Mais ce plan se concentre seulement sur quelques arrondissements du centre de la Capitale. Pourtant nos quartiers ne sont pas épargnés, comme à la Goutte d'Or où le problème devient préoccupant.

    Ce problème est particulièrement notable à deux endroits du quartier: la friche à l'angle des rues Léon et Myrha et celle à l'angle des rues Affre et Myrha. Ces deux points ont été signalés aux autorités municipales dès le mois de novembre 2016, via l'application "Dans ma rue" et/ou par mail. La première friche, rue Léon, qui va accueillir la future salle de concert Le 360, a été rapidement traitée et les travaux de terrassement du futur immeuble ont d'ores et déjà débuté ; il n'y a donc plus à déplorer la présence de rats ici.

    Par contre, sur la friche située à l'angle des rues Affre et Myrha, qui doit voir la construction d'un immeuble de logements sociaux, les rats courent toujours. À cet endroit, leur présence est largement favorisée par la présence continuelle de dépôts d'ordures et d'encombrants (depuis plusieurs années), du fait de voisins indélicats et particulièrement d'un restaurant lui faisant face et qui y déverse quotidiennement son surplus d'ordures (voir photo ci-dessous). Il faut dire que la rue sert de local poubelles à cet établissement qui laisse ses containers dehors, de jour comme de nuit. La mairie du 18e arrondissement était intervenue par le passé auprès du restaurateur pour faire cesser ces pratiques, en vain. Les mauvaises pratiques continuent et en plus de salir et encombrer le trottoir, ces dépôts contribuent à nourrir une colonie de rats qui n'en demande pas tant ! 

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    Il devient urgent d'intervenir, non seulement pour éradiquer les rongeurs qui posent un vrai problème d'hygiène, mais pour faire adopter au restaurant qui les nourrit des pratiques plus respectueuses de l'espace public et de son voisinage. Soulignons que sans respect des règles sanitaires en vigueur, si les mauvaises habitudes perdurent, il est évident que les rats reviendront.

  • La réponse de Michel Cadot, préfet de police

    Notre courrier à Monsieur le préfet est encore en ligne, vous pouvez toujours le consulter, il date du 12 décembre 2016. Et bonne nouvelle, nous venons de recevoir une réponse, elle est consultable ci-dessous (cliquer sur l'image pour agrandir). 

    Nous remarquons que les services préfectoraux note "Vos références : lettre pétition du 1er décembre 2016". Or, nous n'avons pas envoyé de pétition. Celle-ci émanait d'un mouvement de protestation des habitants du boulevard Barbès avec lesquels nous échangeons régulièrement et dont certains sont adhérents de notre association. 

    Nous serons présents à la réunion du 18 janvier à la mairie du 18e arrondissement, réunion de travail qui réunira les autorités de police et les riverains. (mercredi à 15h pas une réunion pour les personnes qui travaillent !)

     

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  • 2017: quoi de neuf à Barbès

    2017 commence. Voilà ce que nous pourrions écrire sur la situation actuelle en ce début de nouvelle année :

    Le marché des biffins sous le viaduc Barbès-La Chapelle qui se tient les après-midi de marché et celui dit "des voleurs" place de la Charbonnière qui, lui, se tient tous les soirs ont occupé une grande place dans l'actualité de cette semaine.

    La question est complexe et les solutions difficiles à trouver. Peut-on se contenter des actions ponctuelles de la police dont le résultat n'est que de déplacer les problèmes ? Bien sûr que non. Avoir déplacé le marché des biffins de Belleville à Barbès comme cela semble être le cas n'a rien résolu du tout. Même si les autorités, Mairie de Paris et Préfecture de police, se targuent de quelques résultats, on sent bien que celles-ci sont désarmées devant la situation. Le problème est social. Le développement de ces marchés de la misère est un symptôme évident de la crise que nous traversons.

    En attendant, il faut aussi dire que ce sont les riverains du boulevard de La Chapelle, ceux des rues adjacentes et d'une manière générale tout ceux qui fréquentent ce quartier qui souffrent. Le plus difficile à supporter et le plus inquiétant aussi est l'état de saleté dans lequel ces marchés laissent l'espace public.

    Comme nous avons une fâcheuse tendance à Action Barbès à tout archiver depuis 2001, nous avons retrouvé le texte que vous venez de lire dans une newsletter de décembre...2013 !

    Incroyable, non ? Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est en pleine actualité.

    Alors qu'est-ce qui a vraiment changé depuis tout ce temps ? Soyons honnêtes, on a eu de bonnes choses: après la mise en place de la ZSP en 2012 (mais plus de réunion depuis presque deux ans), l'ouverture du cinéma Le Louxor (avril 2013), puis celle de la brasserie Barbès (avril 2015) et encore celle de la salle de consommation à moindre risque (octobre 2016).

    Le problème, c'est que la situation globale du quartier s'est plutôt dégradée. Nous avons d'ailleurs écrit de nombreux articles sur le sujet récemment (le 24 novembre, le 28 novembre,). Puis, nous avons décidé de nous adresser directement au préfet de police après notre rencontre du 2 décembre avec les maires des 10e et 18e. (voir notre article du 17 décembre).

    Ce courrier est toujours à la disposition de nos lecteurs, que nous engageons vivement à suivre la même voie : envoyez-le à Monsieur le Préfet. (Télécharger cette lettre)

    Nous avons eu de nombreux retours de riverains qui annonçaient avoir envoyé ce courrier et l'avoir diffusé auprès de leurs voisins. De très nombreux commerçants de la Goutte d'or ont eux aussi signé cette lettre qui a été envoyée par un de nos adhérents avant les fêtes. Et nous savons que d'autres commerçants suivront (trêve de fin d'année oblige).

    **** Nous venons de recevoir une réponse du préfet de police. A lire demain sur notre blog ! 

     

  • Action Barbès répond aux habitants du quartier

    Notre article du 24 novembre sur la situation dégradée à Barbès a suscité de nombreuses réactions et témoignages tant sur notre blog que sur notre page Facebook (plus de 1 600 visites). Nous avons la certitude que ces commentaires sont lus tant par les élus que par les institutionnels concernés. Cependant, nous tenons à préciser ici que ces diverses occupations illicites de l'espace public sont du ressort de la préfecture de police. La preuve en est, la lettre envoyée par les maires des 10e et 18e, Rémi Féraud et Eric Lejoindre, au Préfet de police de Paris.

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  • Rencontre à la DPSP 18e

    Après notre visite à la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) à la fin du mois dernier (voir notre article du 5 novembre), nous avons voulu savoir comment est organisée la circonscription du 18e.

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  • Barbès, une situation qui n'en finit pas de se dégrader

    Il y a environ un an nous nous réunissions, quelques membres du conseil d'administration de notre association, à la Brasserie Barbès autour d’une table ronde (tout un symbole !) avec les maires des 10e et 18e arrondissements pour faire le point sur nos problématiques locales.

    De quelles problématiques s’agissait-il ? Des ventes de cigarettes autour de la station, du marché aux voleurs de la placette Charbonnière, des ventes sauvette très présentes les jours de marché non seulement autour de la station, mais dans les rues environnantes et sous le viaduc du boulevard de La Chapelle en fonction de la présence et des mouvements des policiers, et puis la saleté qui s’en suit, les vêtements épars au sol, les cartons et les guenilles qui servent de support et d’étal, enfin les périodes sans passage des agents de la Propreté, simplement parce qu’ils ont déjà nettoyé le matin, ou qu’ils ne peuvent passer le jet à cause des attroupements qui ne se dispersent pas…

     Toutes choses que vous, riverains proches du Carrefour Barbès....

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  • Conseil de quartier Lariboisière : on va parler de l'espace public

    Mardi 15 novembre à 19h, premier conseil de quartier Lariboisière-Saint Vincent-de-Paul après l'été. On va parler des nouveautés dans l'espace public avec trois thèmes principaux.

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    Tout d'abord, pour la Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, l'équipe d'animation a invité l'agence d'architecture autogéré (AAA) qui est chargée d'amorcer la concertation et qui propose des réunions, des animations place de la Chapelle pour faire émerger des propositions.

    Autre thème qui ne manquera pas de susciter les questions des habitants, la Brigade des incivilités tant attendue. Plusieurs responsables de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) seront présents.

    La fermeture du bureau de poste de la rue de Dunkerque située à l'angle de la rue du faubourg Saint-Denis sera évoquée. Il semble bien que la Poste ait décidé de réduire la voilure, d'autres bureaux font l'objet de fermetures annoncées à Paris.

  • Brigade de lutte contre les incivilités : quels changements pour nos arrondissements?

    La Brigade de lutte contre les incivilités, vous en avez forcément entendu parler tant la Ville a communiqué sur le sujet depuis la rentrée. Dire qu'elle est attendue comme le messie serait un peu excessif mais nous savons que les habitants du quartier espèrent qu'elle va inverser la tendance.

    Alors, nous avons voulu en savoir plus et le mieux était de s'adresser directement au responsable de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP - nouvelle entité qui regroupe cette brigade), Matthieu Clouzeau.

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  • Quartier Clignancourt-Ramey : Point sur la charte de la nuit

    Habituellement, les réunions pour faire le point sur la Charte de la nuit dans le secteur Clignancourt-Ramey réunissent autour de Mario Gonzalez (élu chargé de la médiation à la mairie du 18e) associations, collectifs de riverains et commerçants signataires de la Charte. Après avoir rencontré les gérants de bars, l'élu avait choisi, cette fois, de n'inviter que des riverains.

    Si les habitants invités ont reconnu qu'il y a bien eu quelques améliorations, ils ont ajouté que la charte n'était malheureusement plus respectée. Mario Gonzalez en a convenu en admettant que plusieurs cafés ne jouaient plus le jeu. Depuis l'été, des commerces ont changé de gérants, d'autres ont fait l'objet de sanctions avec demande de fermeture administrative. En bref, on sent une certaine exaspération du côté de la mairie face à quelques professionnels récalcitrants. Les horaires de fermeture de devanture ne sont plus d'actualité chez certains d'entre eux, les tables débordent sur le trottoir. Et comme les moyens de contrôle sont limités, les problèmes perdurent.

    Alors quelles propositions ?

    On pourrait décider de mettre un terme à la charte et revenir à la case départ. C'est à dire une fermeture selon la règle générale à Paris, soit 2 heures du matin (au lieu d'1 heure si l'on respecte la charte locale, ce qui ne semble pas être le cas). Au risque, par ailleurs, que certains cafés ne bénéficient plus d'autorisation de terrasse. Pas forcément la bonne solution.

    Autre possibilité, attendre la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités dans l'arrondissement. En effet, les agents pourront alors verbaliser le manque de civisme de certains clients (on pense aux épanchements d'urine et aux jets de mégots) mais également certains commerçants pour non respect des fermetures de devantures et débordement de terrasses et, sans doute à terme, les nuisances sonores. Et nouveauté importante, la brigade patrouillera une partie de la nuit et les week-end.

    Cela semble presque plus raisonnable, car l'hiver est moins propice aux débordements sonores, les devantures restant fermées. Nous avons toutefois noté que les riverains sont très sensibles à la musique que diffusent les bars; les basses traversent parois et plafonds, que les devantures soient ouvertes ou fermées. Il faudra en tenir compte dans la suite des négociations. 

    Nul doute que ces sujets seront débattus, en décembre, lors du prochain Conseil de la nuit auquel nous participons.

  • Squares de la Goutte d'or: les petits attendent leurs espaces de jeux

    Agacés par l'impossibilité d'utiliser de nombreux squares dans le quartier de la Goutte d'or, des parents nous ont envoyé des remarques avec photos à l'appui. Nous avons donc relayé ce mécontentement auprès des élus du 18e. Voici ce que nous écrivions tout récemment et la réponse de Philippe Durand, adjoint chargé de ce dossier qui, nous devons le reconnaitre, n'a pas tardé. Nous le remercions ici.

     

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  • Espace public à l'ordre du jour du CQ Louis Blanc Aqueduc

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Louis Blanc-Aqueduc a choisi, pour la plénière de rentrée, de lancer la réflexion sur la végétalisation et le respect de l'espace public. Vaste programme! Ce sera le 11 octobre à partir de 19h à l'école élémentaire La Fayette (216 bis).

     

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  • Marché Barbès: en progrès!

    Au printemps dernier, exaspérés par la très mauvaise tenue du marché alimentaire de Barbès, nous avions enquêté, publié des articles sur le blog et lancé une opération de communication destinée aux élus. Il fallait secouer le cocotier ! (voir nos articles du  22 février, 25 février, 4 mars, et 9 juin.)

    Nous avions alors obtenu une réunion avec Olivia Poslki élue chargée notamment du commerce à l'Hôtel de ville, ce qui nous avait permis d'exposer la situation de vive voix en présence de la commissaire du 18e et des délégataires du marché. On avait alors senti une réelle volonté de faire évoluer la situation. Lors du comité de pilotage Barbès le 2 juin,  nous apprenions que des contrôles avaient été effectués, avertissements, verbalisations, évictions avaient suivi.

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