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Propreté - Page 6

  • Recyclez votre sapin de Noël

    Les fêtes passées, vient le temps de défaire le sapin. Plutôt que de le jeter aux ordures, pensez à déposer votre sapin dans l’un des points de recyclage mis en place par la ville de Paris.

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    Photo Ville de Paris

    Les points de collecte sont ouverts du 26 décembre 2018 au 27 janvier 2019. Attention, votre sapin doit être sans sac, sans décoration et sans flocage ni peinture. Les sapins avec ou sans racines sont acceptés indifféremment.

    Concernant nos quartiers, vous pouvez aller déposer vos conifères au square d'Anvers côté 9e, à la place Franz-Liszt devant le square Aristide Cavaillé-Coll côté 10e (point ouvert 24h/24h), et square Alain Bashung, square Saïd Bouziri - Saint-Bernard ou aux jardins Rosa-Luxemburg côté 18e.

    À l'issue de la collecte, les sapins sont broyés sur place. Le broyat obtenu sera utilisé par les jardiniers de la Ville comme paillage pour les plantations.

     

  • Conseil de quartier Saint-Vincent-de-Paul - Lariboisière le 4 décembre

    Le thème du prochain conseil de quartier sera d'importance puisqu'il s'agira du projet de la future Gare du Nord pour 2024. Un responsable SNCF du projet sera présent pour le présenter et répondre aux interrogations des habitants.

     

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    On évoquera également la propreté et le lien avec les services techniques et les élus.

     

    C'est où ?

    Au collège Bernard Palissy 21 rue des Petits Hôtels

    C'est Quand ?

    Mardi 4 décembre 2018 de 18h30 à 21h

  • Retour sur la victoire judiciaire de La Vie Dejean

    Le 9 novembre dernier, le Conseil d'État a rendu son arrêt sur la fameuse affaire qui opposait l'association de riverains du quartier Château Rouge, La Vie Dejean, face à la ville de Paris et à l'État par le biais de la préfecture. La condamnation de la ville et de la préfecture est donc confirmée définitivement, les arrêts du Conseil d'État n'étant pas contestables.

    La justice reconnait ainsi les carences de la ville quant aux moyens mis en oeuvre pour la propreté et la tranquillité du quartier de Château Rouge et de la rue Dejean en particulier. Même s'il n'est question "que" de propreté et de tranquillité publique, l'affaire n'est pas mince, car elle établit une jurisprudence en la matière.  la vie dejean,chateau rouge,conseil d'etat,justice,proces,commerce,proprete

    Angle des rues Poulet et des Poissonniers, septembre 2018

     

    Petit retour sur l'historique du litige.

    Las de voir la vie dans leur quartier se détériorer, des habitants du secteur Dejean de Château Rouge s'associent pour faire valoir leur droit à vivre dans la tranquillité et la salubrité dues à tous, La vie Dejean est née. Leur combat prend un aspect judiciaire en mars 2014, quand avec l’aide de deux avocats l'association La Vie Dejean dépose un recours administratif préalable auprès de la préfecture et de la mairie de Paris, avant de porter ensuite l'affaire devant le tribunal administratif de Paris.

    Le 24 mai 2016, le Tribunal administratif de Paris rend un jugement en faveur de La Vie Dejean, reconnaissant l’existence d’une "double carence fautive", la première par le Maire de Paris et le Préfet de police en matière de sécurité, et la seconde par le Maire de Paris en matière de maintien de la salubrité publique dans le quartier de la rue Dejean. C'était déjà là une victoire historique, établissant un précédent en la matière.

    La Ville et la Préfecture font appel de ce premier jugement auprès de la Cour administrative d’appel de Paris, car estimant qu'elles ont une obligation de moyens et non de résultats, pour parler vite. Mais finalement, la Cour d'appel tranche en faveur de La Vie Dejean, le 18 avril 2017.

    Ne voulant toujours pas admettre cette condamnation, la Ville et la Préfecture vont utiliser leur ultime recours en portant l'affaire devant le Conseil d'État. Une fois n'est pas coutume, le Conseil d'État a rendu sa décision relativement rapidement dans cette affaire. Et cette décision est donc une condamnation définitive de la Ville de Paris et de la Préfecture. Vous pouvez lire le communiqué de presse de La vie Dejean suite à cette décision par ici.

     

    Et maintenant ?

    Il faut saluer la ténacité et la persévérance des membres de La Vie Dejean. Car pour soutenir une telle initiative, il faut de l'énergie, beaucoup de patience, mais aussi de l'argent. Il faut rappeler que les membres de l'association ont consacré des moyens humains mais aussi financiers à cette affaire. Il a fallu à l'association des fonds conséquents pour régler les frais de justice et d'avocats en particulier. Même si ici l'issue est heureuse, il ne faut pas oublier que le recours à la justice est processus long - redisons que les quatre ans du processus décrit ici sont un temps exceptionnellement court - et souvent couteux. Ces paramètres sont à prendre en compte avant de se lancer dans pareille aventure. Malgré ces obstacles, la Vie Dejean l'a fait, et avec succès, bravo à eux.

    Côté Château Rouge, depuis 2014, et l'action de La Vie Dejean n'y est sans doute pas pour rien, la situation s'est un peu améliorée sur le secteur, tant sur le plan de la sécurité que sur celui de la propreté, notamment depuis l'instauration de la ZSP élargie et la création d'une brigade dédiée aux ventes à la sauvette, ainsi que la mise en place du plan "Tous mobilisés". Et l'on a pu constater que la Ville et la Préfecture travaillaient à présent en meilleure coordination. Mais la tâche est encore conséquente et les problèmes nombreux, et si la Ville et la Préfecture ont commencé à renforcer les moyens alloués pour améliorer la situation, il faut impérativement que cet effort soit continu et soutenu, qu'il s'inscrive dans la durée. Au mois d'août dernier, on a eu la confirmation de la nécessité d'un effort continu. En effet, après une amélioration ressentie depuis plusieurs mois, une baisse de vigilance des autorités pendant les vacances a entrainé un nette dégradation de la situation, que ce soit avec les ventes à la sauvette ou pour la propreté, et bien au-delà du secteur de Château Rouge.

    C'est seulement en agissant au quotidien, et sans relâche, que les choses peuvent évoluer dans le bon sens. Et quand un quartier rencontre des problèmes exceptionnels, les moyens pour les résoudre doivent l'être aussi. Il est bien triste qu'il faille un procès pour que cela soit entendu.

  • Sans commentaire

    Boulevard de Magenta, 10e arrondissement de Paris, 30 septembre 2018.

    (voir également notre article du 9 février 2011 : Le mystère des grilles d'arbre)

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  • Promenade urbaine : l'inquiétant silence de la ville

    Mais que se passe-t-il avec la promenade urbaine ? Va-t-on finalement savoir à quoi vont ressembler les boulevards de la Chapelle et de la Villette à la fin des travaux ?

    Les travaux de voirie ont bien commencé, mais ils ont débuté avec une première mauvaise surprise. Contrairement à ce qu'il avait été annoncé, la circulation n'est pas réduite à une voie sur le boulevard de la Chapelle le long de l'hôpital Lariboisière, mais pire encore, la piste cyclable disparait et le trottoir n'est pas élargi. Officiellement la deuxième voie ajoutée au projet, qui n'en prévoyait q'une, est une piste cyclable que les véhicules de secours peuvent emprunter en cas d'affluence pour desservir l'hôpital, sans rire. Mais de qui se moque-t-on ? Cet aménagement est bien une suppression pure et simple de la piste cyclable protégée au profit d'une seconde voie de circulation automobile. Et il est à parier que bien d'autres véhicules que ceux de secours prendront cette voie, les deux-roues motorisés assurément. Sur cette portion, c'est en définitive un recul énorme pour les circulations douces. On aimerait que la ville mette autant d'énergie pour faire reculer la voiture ici, qu'elle en met pour piétonniser les berges de Seine. On ne saurait comprendre ce Paris à deux vitesses, avec un centre privilégié et une périphérie sacrifiée.

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    Les travaux de la promenade urbaine le long de l'hôpital Lariboisière (28 septembre)

    Mais pour les reste, la question des usages, l'organisation du marché et de l'espace de convivialité, l'aménagement de la place de la Chapelle, la ferme urbaine entre La Chapelle et Stalingrad et surtout le projet d'éclairage qu'on nous a bien fait miroiter pour mieux nous dire ensuite qu'il n'y avait pas d'argent pour le financer, pour tout cela nous n'avons plus aucune information. Non seulement nous ne savons pas ce qui nous attend, mais nous ne savons pas non plus quand nous pourrons en savoir plus. En effet, depuis la dernière réunion publique au printemps dernier, plus aucune nouvelle de l'hôtel de ville, et aucune réunion n'est annoncée.

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    Piste cyclable coté 18e sur le boulevard de la Chapelle un jour de marché (24 octobre)

    Ce silence n'est pas sans nous inquiéter. Après la disparition inopinée de la piste cyclable nous craignons que d'autres mauvaises nouvelles n'arrivent. Car pour l'instant, la promenade urbaine se résume à l'aménagement de quelques passages piétons, rien d'autre.

    Ce n'est pas le tout de se vanter dans les médias que les services de la ville sont "tous mobilisés" pour les quartiers populaires, encore faut-il pouvoir le constater sur le terrain, et là, on en est loin.