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Propreté - Page 6

  • Plan propreté 2017 dans le 10e: du mieux?

    Comme en témoigne la photo ci-dessous, la réunion de présentation du plan de Propreté 2017 dans le 10e n'a pas attiré les foules, ce qui n'a pas manqué d'interpeller le maire Rémi Féraud. La communication a t-elle été suffisante ou encore les habitants, découragés par une situation qui n'évolue guère, ont-ils préféré rester chez eux? Nous ne le saurons pas.

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  • Conseil de la Nuit: point sur la dernière réunion à l'hôtel de ville

    Notre association participe depuis sa constitution au Conseil de la Nuit, mis en place par Ville de Paris, et plus particulièrement au groupe de travail "Tranquillité Publique " (lire le dernier article sur le conseil de la nuit du 6 janvier 2017).

    Une réunion de ce groupe de travail s'est tenue le 20 juin dernier, sous le pilotage de Frédéric Hocquart, conseiller de Paris délégué de la Nuit.

    A sa demande, le réseau Vivre Paris, qui regroupe plusieurs associations parisiennes de riverains, est intervenu longuement en début de réunion. En synthèse, ce réseau a fait part de sa forte déception par rapport au conseil de la Nuit, avec un résultat quasi nul d'amélioration pour les riverains subissant des nuisances sonores importantes. Selon le réseau, il y a beaucoup de communication mais les actions ne suivent pas et il y a un déséquilibre en faveur des acteurs de la nuit. Le réseau prévoit ainsi de publier une lettre ouverte pour "dénoncer l’abandon des parisiens victimes des nuisances qui sont la conséquence du déséquilibre de la politique municipale relative au développement de l’activité nocturne" (Lire l'intervention in extenso ici .)

    M. Hocquart a contesté de nombreux points soulevés par le réseau Vivre Paris. Il est toutefois dommage qu'une relation de confiance n'ait pas pu s’instaurer entre la Ville et cet acteur important de la vie associative parisienne.

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  • Square Saïd Bouziri : encore un espace dégradé

    Nous continuons nos visites des squares de la Goutte d'or. Dernièrement, nous évoquions les squares Alain-Bashung et Léon (voir notre article du 21 juin). Aujourd'hui nous arrivons aux abords de l'église Saint-Bernard et observons le square situé face au parvis, baptisé Saïd-Bouzari. Son aire de jeu aura attendu plus d'une année avant d'être refaite mais nous craignions que les dégradations arrivent beaucoup plus vite. Nous l'avons constaté récemment. Pour signaler la situation et anticiper une probable dégradation, une de nos adhérentes a écrit aux élus concernés, Philippe Durand et Gilles Menède. Nous reprenons son courrier :

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  • Des toilettes provinciales…

    Les toilettes à Paris sont un problème pour tout le monde. Pour les touristes, qui ne les trouvent pas assez nombreuses, ou pas très propres, au mieux. Pour les Parisiens, qui les ignorent de peur d’y trouver dans certains quartiers tout ce qu’ils redoutent, la crasse, la malpropreté, les seringues… Pour les usagers de drogue, elles représentent malgré tout, un lieu d’injection à l’abri des regards, et notamment la nuit. C’est le cas de la sanisette située rue Ambroise Paré, au grand dam des habitants des immeubles de la Sablière qui dominent ce coin de rue. 
     
    Pour résorber les nuisances liées aux recoins très odorants qui, quoi qu’on fasse (végétalisation, fermeture par des grilles, rebondi maçonné, etc… ), subsistent dans beaucoup de rues, la Ville a depuis quelques années opté pour des ersatz de vespasiennes. Elles sont plus ou moins esthétiques et c’est un euphémisme. Plus ou moins bien accueillies aussi en fonction des quartiers et de l’importance des nuisances et des épanchements. Les premières offraient deux places et avaient été placées près du Canal Saint-Martin, très arrosé au milieu de la nuit, sans vraiment emporter l’adhésion des riverains. Ceux-ci s’en souviendront. L’espace près de la Rotonde de Ledoux à Stalingrad en avait également bénéficié. (voir les photos sur notre article de 2010 ). Un peu plus tard, elles ont augmenté de taille et changé de couleur. Les plus proches de chez nous ont pavoisé sur le parvis de la gare du Nord et sous ses arcades côté station de taxi et rue de Maubeuge. Pas une réussite non plus. Nous en parlions déjà, sujet récurrent s’il en est ! 
     
    Nous avons lu dans la presse cet hiver qu’une nouvelle génération de vespasiennes — disons vespasiennes avant que celles-ci ne soient rebaptisées dun nom plus branché ! — était à l’étude mais nous ne les avons pas encore croisées. Il s'agirait d'"uritrottoir" (est-ce bien un nom définitif ? ), la création d'une agence nantaise, avec l'ambition de civiliser les pipis sauvages. Une expérimentation à suivre. Par ailleurs, la Mairie de Paris a communiqué sur l’implantation de 50 nouvelles sanisettes pour arriver à un total de 450 sur l’ensemble de Paris, gratuites, ouvertes 24h sur 24 et toute l’année. On n'a pas fini de voir des coulures d’urine et de sentir des odeurs… 
     
    Pour terminer un sujet certes intéressant mais pas très sexy, nous vous proposons une photo d’un lieu d’aisance, situé à …

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    .... Façon quizz de l’été, quelqu’un saurait-il où se trouvent ces magnifiques toilettes, en plein centre ville d’une sous-préfecture d’environ 25 000 habitants quand on compte la zone péri-urbaine ? On ne peut pas l’oublier quand on est passé là, une fois dans sa vie. 
     
  • La police et les arbres…. et la suite.

    On peut estimer que l'été n'est pas le temps idéal de l'élagage. Bien que si l'arbre est adulte et en bon état de santé, ces quelques coupes ne vont pas lui nuire. Vous l'aviez remarqué aussi ? Les agents de la DEVE sont intervenus ici et là sur les arbres du quartier. Pas par fantaisie ou nécessité esthétique quant aux voies parisiennes, mais à la demande de la Préfecture. En effet, tout notre quartier est sous haute surveillance dans le cadre de l’opération policière appelée « Barbès respire » — étendue maintenant à La Chapelle — et parfois des branches d’arbre viennent gêner l’oeil noir de la caméra de vidéo-surveillance. Il faut savoir que commandées depuis une salle de contrôle dans un commissariat central, ces boules-là révèlent tous les mouvements de personnes sur le macadam parisien. A condition bien sûr que leur vision circulaire, souvent à 360°, ne soit pas entravée par des feuilles, des branches… Dans ce cas, la police obtient rapidement un élagage de l’arbre à la frondaison trop expansive. 
     
    Ce sont ces surveillances qui permettent d’intervenir rapidement en cas de rixes, ou d’installation de marchés illicites. Elles permettent aussi l’identification de trafiquants et de revendeurs de cigarettes de contrebande. Elles facilitent leur interpellation sur site plus tard. Le responsable de l'opération Barbès Respire nous a dit l'avantage pour lui de la présence de ces caméras, installées en grande nombre dans les 18e et 19e arrondissements. (Nous n'étions pas emballés à l'époque des "1000 caméras pour Paris", le fameux PVPP, il faut le reconnaître. Notre avis était qu'elles ne protègent pas des agressions, mais qu'elles sont utiles à la résolution des affaires de délinquance de rue après commission des faits. )
     
    Par ailleurs, la surveillance et les nombreuses plaintes qui sont remontées au 2e district de la police de proximité concernant des commerces peu regardant sur les conditions d’exercice de leurs activités ont débouché sur des fermetures administratives, allant de 20 jours à 3 mois, selon les irrégularités commises. Nous en connaissons trois, un commerce alimentaire place de La Chapelle, un restaurant dans la Goutte d’Or et une boutique de « méga promos » assez débordante du boulevard Barbès. Les fermetures administratives sont dures pour les commerçants, elles les privent de chiffre d’affaires. Toutefois elles interviennent après des rappels à la réglementation qui ne sont pas entendus, au vu des résultats et de la sanction qui finit par tomber. 
     

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    Le barreau Guy Patin le 17 juin, entre foule et police. 

     
    Le mois du Ramadan a été chaud, à tout point de vue, et l’état du sous viaduc en a témoigné certains petits matins. D'ici à l'année prochaine il restera encore à harmoniser les périodes d’animations sous le viaduc, liées à cette fête traditionnelle pour le monde musulman, et le passage des équipes de la Propreté de Paris. On doit pouvoir faire mieux, à condition de communiquer et de respecter les compromis trouvés, de part et d'autre. Nous pensons que la mairie du 18e a un rôle à jouer dans ce processus. On ne peut pas faire comme si tout cela n’existait pas. On voit avec bonheur passer la brigade spéciale d’après-marché, la "fonctionnelle", les mercredis et samedis; on note l’énormité de sa tâche, les tonnes de détritus qu’il faut faire disparaître dans un temps record, et on la félicite du résultat. A situation spéciale, intervention spéciale. Il faudra en prendre de la graine l’an prochain. Ça laisse un peu de temps à la réflexion. 
     
  • Premier bilan sur Trilib dans les quartiers Goutte d'or- Chapelle

    Une réunion à l'initiative des deux conseils de quartier Goutte d'Or — Château Rouge et Chapelle — Marx-Dormoy intitulée  "Améliorions Triblib : vos retours d’expérience" permettra de faire un point sur ce dispositif installé récemment dans certaines rues de cette partie du 18e. La présence de Gilles Ménède, adjoint chargé de la propreté est de rigueur. Le rendez vous est fixé le 27 juin à 19h au centre d'animation 26, bd de la Chapelle.

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    Elle prendra une forme un peu particulière, celle d'une réflexion par ateliers. Il s'agira de tenter d'apporter des réponses à ces trois questions :

    • Quelles améliorations techniques pour Trilib’?

    • Quelles actions de communication et de sensibilisation au tri avec Trilib’?

    • Quelles actions pour prévenir les incivilités autour des bornes Trilib’?

     

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    Cette réunion  se terminera vers 21h par un buffet convivial.

     

  • C'est tout de suite plus propre !

    C'est le hasard si nous sommes passés juste au moment où deux agents de la Ville ou d'une agence sous contrat avec la Ville, nous ne saurions le dire, étaient en train de nettoyer le rideau de fer des magasins Guerrisol du boulevard de la Chapelle. Nous avons pu constater en revanche l'efficacité de leur jet sous pression. 

    Voici une photo qui le montre : 

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    A la suite d'un article, nous avions signalé récemment au service Clientèle de la RATP les nombreux tags qui couvrent les piliers du métro aérien, de même que le petit bâtiment en briques qui se trouve au centre de la station Barbès-Rochechouart. La réponse a été une mise en attente assez laconique sur le sujet.

    La Ville, interrogée à son tour en la personne de l'adjoint du 18e à la Propreté, nous a indiqué que certains tags relevaient de l'application dédiée à ce genre de problème, à savoir "Dans ma rue". Suivez les informations et indications que vous trouverez sur cette page et téléchargez l'application sur votre smartphone pour transmettre vos observations. Plus nous serons nombreux à signaler une salissure de quelque sorte qu'elle soit et plus nous aurons de chance de la voir disparaître ! Avec photo à l'appui... bien sûr. 

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    ... d'autres tags étaient du ressort de la RATP, ce que nous avions anticipé, mais sans succès immédiat; et enfin dans notre article nous montrions deux petits édicules sur le boulevard de La Villette dont le nettoyage est un peu aléatoire, car il faut savoir ce qu'ils renferment. S'il s'agit d'un camouflage d'armoire électrique ou de transformateur, il se peut que ErDF soit investie de la lourde mission de veiller à leur entretien ! 

  • Salle de consommation: nouvelle réunion du comité de voisinage

    Cette 5e réunion du Comité de voisinage de la salle de consommation du 23 mai dernier avait une particularité, les représentants de la Préfecture de police, de l'Etat et de la Région étaient absents (Mildeca et Agence nationale de Santé-ARS). Rien d'anormal à cela, la période électorale oblige à un devoir de réserve. Le maire, Rémi Féraud, avait cependant tenu à maintenir le rythme des réunions qui se tiennent toutes les six semaines environ depuis l'ouverture de la salle. (voir notre article du 5 avril sur la précédente réunion)

    Quelques chiffres indiqués par Gaia

    Au 21 mai, 708 personnes étaient inscrites avec près de 2400 passages dans le dernier mois (23 000 depuis l'ouverture). Au mois d'avril ce sont quelque 400 personnes différentes qui se sont présentées (une petite moitié passe deux fois). Cette période n'a pas vu d'évènement particulier mis à part deux cas de surdosage avec envoi vers le service des urgences. Le rythme des maraudes est inchangé. Céline Debaulieu a rappelé l'importance de la prise en charge au-delà d'un simple passage d'où la présence d'une permanence de la sécurité sociale, d'un bus dentaire et du travail avec l'hôpital Fernand-Widal pour des consultations en psychiatrie.

    La parole aux associations de riverains

    Le problème des chiens laissés sans muselière voire sans laisse est toujours d'actualité avec pour conséquence une certaine insécurité et des nuisances sonores. Un responsable de Gaia a rappelé que les usagers doivent laisser les chiens dans le sas, mais que pour l'extérieur, le respect de la législation en vigueur est du ressort de la police ; on recherche par ailleurs une personne expérimentée dans le travail de soin entre personne/chien auprès des usagers de drogues.

    Une représentante du  Collectif des Riverains contre la salle est intervenue longuement décrivant le quotidien des riverains de la rue Paré essentiellement. "La salle est  gérée mais l'extérieur doit l'être aussi. Les habitants se sentent abandonnés et leur tracas ignorés et même méprisés" s'est-elle exclamée. Elle a rappelé que le Collectif n'était pas contre la Scmr et est revenue sur la nécessité de l'implanter ailleurs que dans une zone résidentielle en évoquant l'exemple de Strasbourg. Pour ce Collectif, les forces de police annoncées ne sont pas au rendez-vous. La sanisette est devenue une annexe de la salle de consommation. Elle a rappelé que le cahier de doléances transmis au maire en mars dernier était resté sans réponse. " Le comité est dans son rôle d'écouter le ressenti des habitants, leur témoignage. Mais une réponse négative est une réponse malgré tout " a répondu Rémi Féraud.

    Une habitante de la rue Paré, qui tenait toujours à dire qu'elle n'était ni pour ni contre, a expliqué que la situation s'était dégradée. "J'ai la liste des faits par jour et par heure" a-t-elle dit. Pour elle, la situation est tendue et a mal évolué et, désormais, elle souhaite le déplacement de la salle.

    Action Barbès a aussi des adhérents dans ce quartier et très proches la salle pour certains. Nous avons reconnu  l'emploi détourné de la sanisette, une situation qui n'est pas nouvelle. Nous ne ne minimisons pas ce que le Collectif décrit mais nous passons souvent dans les rues Paré et Saint-Vincent de Paul et ne retrouvons pas de seringues usagées sur l'espace public. Cela ne signifie pas qu'il ne se passe rien et qu'il n'y en a jamais, mais l'association estime que les propos sont exagérés. Chacun se focalise sur les nuisances propres à sa rue. Quant à la mission de la police, nous suivons au plus près le bilan de l'opération Barbès Respire qui inclut le secteur de la salle. Les moyens sont plus importants et la présence des policiers est bien réelle. Action Barbès demande que la salle soit ouverte sur une plus grande amplitude horaire et surtout que d'autres salles voient le jour en Ile-de-France, une nécessité pour une région de 12 millions d'habitants.

    Des représentants de parents d'élèves ont regretté qu'un réaménagement urbain n'ait pas été pensé, ce qui aurait permis la création d'un espace de médiation. Ils ont exprimé leur inquiétude face à la violence à laquelle sont confrontés leurs enfants et ont demandé d'autres lieux de distribution de matériel. Gaia a reconnu volontiers que le travail de médiation restait insuffisant par manque d'effectifs !

    Qu'en dit la mairie du 10e?

    L'expérimentation est pour 6 ans, l'emplacement n'est pas fixé au-delà. S'il y a des problèmes, la solution n'est pas de déplacer la salle avec eux.  Le maire reçoit des retours négatifs sur les abords immédiats de la salle, mais beaucoup de retours positifs plus loin. Les aménagements ne changent pas la présence de personnes, qui se regroupent sur un lieu. La SNCF a réalisé un embellissement du paysage urbain au croisement des rues Maubeuge et Paré, déplaçant de fait les marginaux qui avaient pour habitude de se regrouper là, un lieu éloigné des riverains, donc avec des conséquences moins perturbantes. "Je passe souvent aux heures de fermeture et constate que nous n'avons pas réussi à apaiser les trottoirs devant la salle et surtout en face. Il faut améliorer la situation dans le quartier. Je ne nie pas ces difficultés, mais on ne peut pas attribuer à la présence de la salle tous les problèmes rencontrés." a conclu le maire de l'arrondissement.

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    l'espace grillagé le long de la gare du nord rue de Maubeuge

    A savoir: le responsable du parking Indigo de la rue Paré a indiqué que les lecteurs à vigicode actuels seront bientôt remplacés par des lecteurs de ticket pour éviter les intrusions et qu'une demande d'autorisation pour la création d'un sas comme pour le parking du square Alban Satragne avait été déposée.

    La prochaine réunion est déjà fixée: elle aura lieu le 5 juillet.  

  • Un autre aspect de la dégradation de l’espace public

    Certes les périodes d’élection sont une calamité pour l’environnement, nous le disions récemment ici même (article du 13 mai) pour la bibliothèque de la Goutte d’or, et un immeuble en construction du bd de La Chapelle, un peu plus loin. Mais à côté des affiches, il y a aussi les tags et les graffiti. Certes, les travaux de la RATP sur son viaduc commenceront cet été, et ce sera l’occasion de rénover — peut-être — ses piliers. Mais, enfin, la Ville n’a-t-elle pas un contrat avec une société spécialisée dans le nettoyage des graffiti ? Où sont les signalements pour que cette société exerce ses talents dans notre quartier ? Qui peut ou doit se manifester pour la faire venir à Barbès ? 

     

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    Du temps où la RATP a rénové sa station Barbès-Rochechouart — je vous parle d’un temps que les mois de vingt ans…. ! en gros au début du 21e siècle — on nous a dit et répété toute l’attention qu’il fallait mettre en oeuvre pour respecter ce patrimoine centenaire, et notamment ce petit édifice, présentant un appareil de briques vernissées et des parois vitrées élégantes. (voir photos ci-dessous). Alors ? On le laisse dans cet état jusqu’à la fin des travaux de la RATP, c’est à dire fin de l’été 2018 ? Ou on envoie le «  dégraffiteur » ?
     

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    Pour être tout à fait honnête, il ne faudrait pas croire que seul notre quartier pâtisse des bombes irrespectueuses d' « artistes »  en manque de surfaces à peindre. Non. Nous avons photographié il y a une semaine environ un petit pavillon mis sous la responsabilité de la Régie par la Ville de Paris (qui a priori en reste propriétaire). C’est à Colonel Fabien, sur le terre-plein du boulevard de La Villette. Voyez vous-même. 
     

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  • Petit tour d'après-marché à Barbès ou comment réduire les déchets

    Nous avons depuis plusieurs années alerté la Ville sur la mauvaise tenue du marché Barbès (voir nos articles ...). et sur la nécessité de réfléchir à sa réduction. Nous pouvons dire que sur le premier point, nous avons obtenu gain de cause. Les élus ont pris conscience des problèmes de non-respect des règles par de nombreux commerçants. Des actions volontaristes ont été menées l'an dernier et il y a du mieux. Par ailleurs, dans le cadre de l'opération Barbès Respire, la Préfecture de police a mis le paquet pour verbaliser les camions stationnés sur le trottoir le long de l'hôpital pendant le marché et ceux qui tardaient à repartir après le marché, sans oublier les contrôles pour empêcher les livraisons la nuit.

    Quant à la nécessité de réduire le nombre de stands, en supprimant notamment les volants et les étals de vêtements, en créant un espace convivial en son centre, dans le cadre de la Promenade Urbaine, aucune avancée n'est à noter. De plus, le déplacement du marché prévu initialement pendant les futurs travaux de réfection du viaduc n'aura pas lieu. C'était pourtant une belle opportunité à saisir que de le déplacer pendant environ un an pour le réduire et le ré-installer dans cette nouvelle configuration. Beaucoup d'élus l'avaient souligné (voir dernier copie) et nous nous en étions réjoui... trop tôt. On peut donc maintenant se poser légitimement la question de la volonté politique d'avancer sur ce point. Mais revenons à nos photos d'un samedi ordinaire.

     

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  • Une idée pour la place Caplat-Charbonnière

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    Le plan de la placette à l'angle des rues Caplat et de la Charbonnière.

     

    Nous avons remarqué parmi les commentaires de nos derniers articles parus sur les bilans des opérations que mène la Police depuis janvier de cette année, que les avis sont partagés : certains sont dubitatifs sur leurs effets et leurs immédiates conséquences positives sur l'environnement, d'autres admettent qu'un mieux est irréfutable.

    Nous sommes également partagés et nous l'exprimons le plus clairement possible à nos interlocuteurs quand nous les rencontrons pour faire des points réguliers — qui paraissent ici tout aussi régulièrement ! — ou lors de marches exploratoires qui nous conduisent au plus près des points noirs.

    Lors d'un dernier passage sur la placette (un point noir dûment répertorié !), à l'intersection des rues Caplat et de la Charbonnière, nous avons pu constater que les pots de fleurs occupaient certes l'espace public de façon colorée, mais qu'ils servaient aussi de réceptacles aux canettes et autres détritus que l'on retrouve habituellement au sol. Les rassemblements se font en soirée, majoritairement composés de jeunes hommes qui ne respectent pas scrupuleusement l'environnement.... Doux euphémisme. Des habitants dont les fenêtres donnent sur ce lieu se sont exprimés en ce sens dans le blog.

    Nous l'avons fait remarquer à notre interlocuteur qui a fait suivre cette observation en mairie. Depuis notre visite, la cuvette au pied de chaque arbuste ou arbre planté dans ces pots a été comblé par un matériau composite, dont nous imaginons qu'il laisse passer l'eau de pluie ! L'intéressant est que cette surface bombée ne permet plus d'y déposer des objets quels qu'ils soient. Bien vu !

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    Une autre promenade — plus personnelle — nous a conduit vers le boulevard des Batignolles, du côté de la station Rome (Ligne 2). Autre réseau de voies ferrées, celui de la gare Saint-Lazare, mais autre quartier aussi, entre 17e et 8e arrondissements, et donc un environnement plus agréable, plus policé, plus propre surtout ! Le terre-plein central du boulevard est à découvert et cela change aussi l'aspect des choses. Les plantes poussent bien. On ne pourra sans doute pas obtenir les mêmes massifs sous le viaduc, mais sur la placette Caplat-Charbonnière, certainement... Alors gardons en mémoire ces plates bandes réhaussées — voir les photos ci-dessous, il en existe à deux hauteurs — plantées de sauges odorantes et de feuillages ondulant sous le vent. La Promenade Urbaine mérite ce type d'attention si l'on veut qu'elle démarre sur de bonnes bases dès la station de métro Barbès-Rochechouart.

     

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    La présence du vélo est là pour donner une idée de la hauteur de la plate-bande.

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    La densité des végétaux ici ne laisse pas de place aux détritus !

    D'autres solutions avaient été envisagées, notamment la remise en circulation de la partie de la rue de la Charbonnière vers l'Ouest, devant les locaux commerciaux de la placette et le garage de la RATP (partie grisée sur la carte ci-dessus). Mais, il semble que cette perspective ne soit pas retenue par la Mairie. Toutefois, ce tronçon de rue doit être conservé comme "circulable" car de son accès dépend l'intervention des pompiers en cas de sinistre. 

     

  • Le retour de l'affichage sauvage

    Récemment nous avons dénoncé le peu de civisme des colleurs d’affiches, qu’ils soient d’un parti ou d’un autre, cela n’a pas d’importance, on leur demande juste de ne pas transformer notre ville en panneau électoral. Les vrais panneaux sont là pour cela et coûtent déjà bien assez chers, sans que notre contribution à la vie de la cité soit augmentée pour décoller sur les murs des affiches que personne le voit plus, ne lit plus. 
     
    Au-delà de ces désordres ponctuels, liés aux périodes électorales — qui malgré tout reviennent souvent… — il existe aussi des surfaces lisses, verticales et propices au collage sauvage qui ne devraient pas passer inaperçues aux yeux des services de la voirie, de la propreté et l’environnement… Est-ce bien normal que le mur de la bibliothèque de la Goutte d’Or, qui donne sur le boulevard de La Chapelle, soit en permanence couvert d’affiches ? Actuellement ce sont des candidats à une élection  en Algérie, mais d’autres fois, ce sont des chanteurs, des artistes, des événements festifs de toutes sortes, ou encore des appels lancés par des leaders charismatiques évangéliques… Un passage régulier de décollage ne serait pas de trop. Ou mieux encore, une protection qui interdirait le collage. 
     

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    Autre mur très affectionné par les colleurs d’affiches, un peu plus loin en allant vers la rue de Tombouctou, celui de l’immeuble resté plusieurs années en état de construction inachevée. Nous avons observé ces derniers jours le retour d’ouvriers sur ce chantier, une porte a été ménagée dans la façade, et manifestement il s’y passe quelque chose. Espérons que la construction reprenne, que les aménagements intérieurs soient rapidement remis en route. De mémoire, il s’agissait d’un immeuble destiné aux activités de l’association EGO

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