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Propreté - Page 11

  • Un projet pour le parvis du centre Valeyre (Paris 9e)

    Le petit parvis devant le centre d'animation Paul Valeyre situé presque au croisement des rues de Maubeuge et de Rochechouart est triste et assez moche en réalité. Pourtant c'est un lieu très fréquenté puisque se trouvent là une école et un centre sportif. Tout cela attire pas mal de monde. Le Conseil de Quartier Anvers Montholon (CQ), ou plus exactement le bureau de ce CQ dont Action Barbès fait partie, s'est penché sur la question de savoir comment on pourrait améliorer les choses.

    Cela s'est fait dans l'ordre, c'est à dire commencer par un état des lieux. Pour ce faire, le CQ a fait appel au Conseil Architecture Urbanisme Environnement de Paris (CAUE). Une consultation des habitants à été faite sur place via un questionnaire adapté. Le CAUE a également fait travailler les enfants de l'école sur le sujet, démarche très intéressante. Voici les présentations issues des ces deux investigations.

    Mobilisation des habitants

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    L'avis des enfants

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    De tout ce travail est sortie une première synthèse dont voici un premier résumé :

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    A partir de ce constat, le bureau du conseil de quartier qui a la très grande chance d'avoir parmi ses membres un architecte urbaniste, a préparé une proposition soumise au vote des habitants du 9e via la plateforme du budget participatif 2015. Voici un lien avec cette proposition : aménagement des abords de l'immeuble Valeyre.

    Voici une illustration des deux pistes envisagées :

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    Maintenant, c'est aux habitants du 9e de jouer ! Si ils aiment le projet, ils voteront pour.

     

  • Marché Barbès : une situation qui n'est plus tolérable !

    Cf. Article dans Le Parisien : " Le marché de Barbès est devenu « ingérable » "

     

    Rappelez-vous. On s'était un peu fâché début novembre devant l'absence de réponse de la mairie du 18e au sujet de la placette Charbonnière et surtout du marché Barbès. Voir ici notre article du 3 novembre 2015 (et dans les commentaires la réponse du maire Eric Lejoindre). Nous l'avions ensuite rencontré en présence de Rémi Féraud, maire du 10e, pour échanger sur ces problématiques.

    Afaf Gabelotaud, adjointe chargée du commerce dans le 18e, s'était engagée à nous recevoir. Ce fut chose faite le 22 janvier dernier. Au fil de l'entretien, nous avons compris pourquoi ce rendez-vous avait tant tardé. Et le dépit de l'élue face à une gestion déficiente et manifestement opaque était perceptible.

    Retour sur 2015  

    Dans le cadre du projet de Promenade Urbaine (PU), il nous paraissait évident qu'une réflexion devait être menée sur le marché. Pourquoi ? Parce que le marché dysfonctionne et nous le répétons depuis des années dans le blog et à chaque réunion quand l'occasion s'en présente : l'état sanitaire n'est pas satisfaisant ; l'état de l'espace voué au marché n'est pas propre à l'arrivée des marchands, déchets, dépôts variés, odeurs d'urine, etc. ; il n'est pas propre non plus après le marché et le passage des agents de la Propreté de Paris (DPE), palettes et cageots restant sur le sol voire dans les rues adjacentes ; présence de marchés illicites lors du marché, aux abords, autour de la station, dans les rues adjacentes, et après le marché au gré des mouvements de la police ; salissures nombreuses après le départ de ces marchés illicites ; pas de verbalisation des marchands qui ne respectent pas le règlement ; stationnement des camions sur les trottoirs avec dommages aux séparateurs des pistes cyclables ; entrave au cheminement piéton ; livraisons nocturnes non permises ; stationnement anarchique des clients en voiture, en 2e file, non verbalisé ; débords de certains stands ne respectant pas les limites du marché ; etc, etc.... Oui, la liste est longue !

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    Promenade sous le viaduc entre les palettes de fruits et légumes autour de minuit

    Jusque là, les réunions d'échange avec l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) et la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) n'avaient intéressé que le tronçon compris entre la rue de Tombouctou et la station Stalingrad. Le tronçon précédent... compliqué, nous disait-on.

    A notre demande, l'association avait été reçue à la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) à l'hôtel de ville, en présence de deux responsables de la Direction du développement économique, de l'emploi et de l'enseignement supérieur (DDEEES) en juillet de l'année dernière. Nous souhaitions notamment une réduction du nombre de stands pour éviter les camions sur le trottoir le long de l'hôpital, une gestion moins anarchique de l'ensemble, pour faire court. Nous apprenions alors qu'un nouveau cahier des charges venait d'être rédigé dans le cadre d'un appel d'offre pour la désignation de nouveaux délégataires (dont on nous disait en passant qu'ils ne se bousculaient pas pour postuler). On en prenait pour 4 ans, le temps de la délégation ! Autant dire que notre idée d'espace convivial au centre du marché, un aménagement proposé dans le cadre du budget participatif 2015, ne pouvait être mis en place ! Pas même discuté ou analysé...

    On nous confirmait aussi qu'il n'y avait quasiment aucune verbalisation des commerçants malgré les nombreuses infractions à la législation. Sans parler des ventes à la sauvette dans l'allée centrale gérée tant bien que mal par des agents de la DPP (aux dires des clients du marché, plutôt mal que bien). Heureusement, ce jour-là, c'était l'été, il y avait un beau soleil...

    Ces informations n'avaient pas fait l'objet d'un article à l'époque. Nous attendions d'en savoir un peu plus et espérions naïvement que la situation évoluerait dans le bon sens.

    Le point sur la situation actuelle   

    Côté entretien du lieu, nous n'avons pas manqué de signaler les palettes qui trainent régulièrement après le marché, et parfois dans les rues avoisinantes, les bannes en plastique que l'on retrouve adossées à l'un ou l'autre des piliers du métro. Pourtant de la responsabilité du gestionnaire... Ou non ? Ce sont bien ses services qui les mettent en place les veilles de marché et les reprennent ensuite.

    Toutefois, la discussion a surtout porté sur la complexité de fonctionnement de ces marchés et plus particulièrement de celui-ci.

    Le nouveau cahier des charges a été établi peu après les élections municipales. Dans ce cadre, les mairies d'arrondissement sont consultées mais la décision est prise par les services de l'Hôtel de Ville. Pourquoi cette fois une communication si difficile ? Pendant huit mois, le poste de la Direction des marchés n'a pas été pourvu ! Forcément, communiquer devenait mission impossible. On peut déplorer aussi que les services n'optent pas pour davantage de concertation en amont avec notamment les conseils de quartier ou associations, a minima, pour recueillir des informations qui pourraient s'avérer précieuses. Démocratie participative ignorée ? Elle existe pourtant, nous l'avons rencontrée lors de nos réunions avec l'Apur. Alors, est-ce une question de Services ? Oui chez les uns, et non chez les autres ? Ce serait donc plutôt une question de personnes....

    Que fait le nouveau gestionnaire ? — nous apprenons que l'ancien (le groupe Dadoun) a été reconduit... Étonnement. C'est lui qui est chargé de recruter les placiers — ici aussi le même que précédemment est reconduit... Stupéfaction — et sa mission s'étend au choix des commerçants. A ce stade, nous n'avons plus beaucoup d'illusions sur une évolution positive. Le processus est celui-ci : le gestionnaire gère et verse une redevance à la Ville qui ne garde que l'abonnement et le désabonnement des commerçants sans les avoir choisis. En clair, la Ville donne le macaron : elle valide un choix fait par un autre, sans maitriser aucun critère de sélection.

    On comprend bien que les dysfonctionnements résultent d'une mauvaise gestion. Volontaire ou pas. On peut s'interroger.

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    Des palettes fraîchement déchargées derrière des bannes du marché destinées à couvrir les stands...

     

    Il règne sur ces marchés une forme d'opacité, situation probablement pas unique dans la capitale, et peut-être même ailleurs qu'à Paris. On apprend au cours de la conversation que le placier reçoit un smic comme salaire. Peut-on raisonnablement penser qu'un placier, qui doit être là dès 5h du matin jusqu'au moins 14h30, dans des conditions parfois difficiles, accepte d'être payé au smic ? Pourtant, beaucoup sont là depuis de nombreuses années. Là encore, on s'interroge.

    Des questions légitimes 

    Plus la rencontre se prolonge, plus nous apprenons de détails sur l'organisation du marché, et plus le nombre de questions qui nous viennent à l'esprit s'accroit :

    Pourquoi est-il impossible de verbaliser les commerçants qui n'appliquent pas la législation malgré les signalements du délégataire ?

    Pourquoi est-il impossible de réduire le nombre de stands ?

    Pourquoi certains camions non autorisés — car trop gros tonnage — continuent-ils allègrement à être tolérés ?

    Pourquoi les camions qui stationnent sur le trottoir et la piste cyclable ne font-ils pas l'objet de procès verbaux ?

    Pourquoi des caristes répartissent-ils en toute tranquillité un nombre important de palettes déchargées de camions de plus de 20 tonnes en pleine nuit (23h30 – 1h du matin environ), prenant les bannes des stands pour occulter et protéger la marchandise d'éventuels vols (de leur propre aveu) ?

    Pourquoi la ville a-t-elle laissé la situation se dégrader ainsi à Barbès ???

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    Les transpalettes fonctionnent en toute tranquillité.

     

    Chacun se fera son idée. Mais personne ne nous empêchera de penser que le marché est source de pratiques pas très orthodoxes.

    Prochaine étape : une réunion avec Action Barbès, les élus concernés, la DDEEES, la Police et le délégataire annoncée par Afaf Gabelotaud.

    Cependant, comme il apparait que les décisions appartiennent à l'Hôtel de Ville, nous avons demandé un rendez-vous à Olivia Polski à qui nous avions déjà envoyé nos observations l'an dernier. Pas de réponse à ce jour malgré notre relance.

    Le marché Barbès intéresse-t-il l'Hôtel de Ville ? Sera-t-il vraiment possible de voir le projet de promenade urbaine aboutir si le tronçon Barbès-Tombouctou n'est pas sérieusement traité ? Y aurait-il quelque part un blocage qui expliquerait le silence persistant de l’Hôtel de Ville sur le sujet ?
     
  • Station Château-Rouge : le point sur les travaux

    Une réunion publique relative aux travaux de rénovation de la station de métro Château-Rouge s'est tenue le jeudi 4 février 2016 à la Mairie du 18e, en présence de représentants de la RATP, d'élus de l'arrondissement accompagnés des services de la mairie (Direction de la Voirie et des Déplacements et Direction de l'Urbanisme) et de Mme Goetz, commissaire du 18e arrondissement.

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    Cette réunion a tout d'abord été l'occasion pour la représentante de la RATP, Mme Passeron, de faire un point d'avancement sur les travaux.

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  • Rue de Clignancourt : l'impact des photos

    Grâce aux photos très régulièrement envoyées par un de nos adhérents du quartier Clignancourt, nous avons pu monter un dossier illustré, d’une part, sur des occupations envahissantes de l’espace public et de la voirie par les camionnettes de livraison de l’enseigne Carrefour et les camions de ses fournisseurs, et d’autre part, sur un état de malpropreté et de multiplication de dépôts sauvages sur le large trottoir et les recoins devant le même supermarché Carrefour

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    Pour obtenir un meilleur traitement de la voirie, c’est à Gilles Ménède, adjoint au maire du 18e chargé de la propreté, que nous avons adressé un album très parlant de l’état des lieux. Il nous a répondu très rapidement qu’il avertissait la responsable de la section territoriale de la Direction de la propreté et de l’environnement (DPE). Nous avons pu constater de visu le surlendemain qu’un nettoyage complet venait d'être fait. Toutefois, il nous est clairement apparu que la partie du trottoir qui fait face directement à la sortie du magasin restait sale et était jonchée de papiers et canettes vides de soda et de bière. Cela signifie que même nettoyées certaines parties de la voirie sont souillées très rapidement. 
     
    Ne faut-il pas dès lors sensibiliser plus énergiquement les gérants de magasin pour qu’ils veillent à implanter des corbeilles à leurs sorties ? Voire qu’ils mettent la main à la pâte pour conserver des lieux dignes ? On exige bien que les gérants de bars s’engagent à limiter les nuisances sonores de leur clientèle, pourquoi ne pas décliner les mêmes principes pour les magasins d’alimentation ? Et notamment les grandes surfaces, qui se distancient très largement de l'espace public situé devant leurs locaux. Le coup de balai ou le saut d'eau jeté sur une salissure par le boulanger ou le boucher traditionnels ne sont pas de mise chez les gérants d'enseigne nationale. Et c'est bien dommage.

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    En ce qui concerne l’occupation de la voirie par les véhicules d’approvisionnement ou de livraison de Carrefour, nous avons adressé un autre album photos à Mme Gabelotaud, adjointe au maire du 18e, chargée du commerce et de l’artisanat, d’une part, et le même, tout aussi éclairant à Madame Goetz, commissaire centrale du 18e arrondissement, d’autre part. L’élue s’est engagée à contacter l’enseigne commerciale qui dispose en sous-sol de sa surface de vente d’un accès aux parkings et même d’un quai de chargement et déchargement.  Ce qui signifie en clair que réaliser la sortie des marchandises dans la rue n’est pas une obligation. Elle le fait par commodité et parce qu’elle se sent autorisée à le faire. Pas de verbalisation, donc occupation de la seule "voie roulante" de la rue Clignancourt avec des risques d’encombrement aux heures de grande circulation et au passage du bus 85 de la ligne RATP.
     
    En matière de circulation, une étude devrait être lancée sur la requalification de la rue de Clignancourt et à notre humble avis, une vraie voie de bus avec site protégé pour la ligne 85 permettrait de limiter les stationnements illicites de toutes sortes qui émaillent toute la longueur de la rue. 
     
    Nous resterons en observation pour voir dans quelle mesure les engagements des acteurs de terrains transforment la situation. 
     
  • Le point sur la Charte de la Vie Nocturne dans le 18e

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    Cette démarche a permis d'améliorer la situation, et ainsi de contribuer à une meilleure cohabitation entre les riverains et les bars. En effet, la charte vise à concilier l'activité des bars avec la tranquillité du voisinage via différents engagements pris par les établissements.

    Toutefois, dès l'été 2015, on constatait que plusieurs engagements importants n'étaient plus respectés,  sans réponse adaptée de la part de la mairie qui organisait en septembre une réunion pour faire le point (voir notre article du 25 août 2015 et la réponse de la mairie du 18e dans notre article du 4 septembre 2015). Force est de constater qu'il n'est pas simple de faire appliquer cette charte.

    Mario Gonzalez, adjoint au maire du 18e chargé de la médiation, a alors mené plusieurs rencontres avec les gérants de bars dans l'intention de "relancer" la charte et son efficacité, notamment via un respect strict des engagements. De ces échanges, il est ressorti que les gérants rencontraient des difficultés à respecter à la lettre les horaires de fermetures des terrasses et des devantures, principalement pour des questions financières. Il faudrait donc les adapter.

    Le 15 janvier dernier, nous participions au comité de suivi de la charte, au cours duquel un compromis a été trouvé, et les horaires de fermeture adaptés :

    - fermeture des devantures tous les jours y compris week-end  à 21h (au lieu de 22h30 initialement prévu dans la charte) ;

    - fermeture des terrasses ouvertes du mardi au samedi à 1h du matin et le dimanche et lundi à minuit (au lieu de fermeture à minuit tous les jours - y compris week-end - prévue dans la charte).

    Une exception est prévue pour le bar Au Clair de Lune qui ne dispose pas de terrasse ouverte (uniquement une terrasse fermée côté rue de Clignancourt) : fermeture des devantures à 23h30 en période estivale (il restera à préciser que signifie exactement période estivale).

    Pour plus de détails, voir ici le compte-rendu du comité de suivi et le projet d'avenant à la Charte.

    Nous notons que la Mairie du 18e a renouvelé les autorisations de terrasse des bars du quartier le 1er janvier 2016 uniquement pour une période de 3 mois. En accord avec Mme Gabelotaud, élue du 18e chargée des commerces, M. Gonzalez a précisé que les demandes de renouvellement de terrasses seront effectives tous les 3 mois pour toute l’année 2016, avec possibilité d’émettre un avis défavorable à tout renouvellement pour non respect avéré de la charte. Devant les difficultés rencontrées, notamment pendant l'été 2015, la mairie du 18e a ainsi choisi de disposer d'un levier pour agir en cas de besoin. Il restera cependant à améliorer les actions de vérification du bon respect de la charte par la mairie,  par la mise en place d'un dispositif plus adapté en moyens humains. La brigade "verte" que prévoit de créer prochainement la mairie pourrait ainsi inclure cette tâche dans son périmètre.

    Quoi qu'il en soit, nous espérons que cette évolution de la charte permettra un respect pérenne des engagements qui y sont inscrits, condition nécessaire pour permettre de concilier l'activité des bars avec la tranquillité des riverains. Cela est d'autant plus vrai que les démarches menées depuis 2014 ont permis d'améliorer la cohabitation dans le quartier.

    Notre association participe actuellement au conseil de la nuit à l'Hôtel de Ville (voir sur ce sujet, notre dernier article du 28 octobre 2015) pour préparer une charte parisienne inspirée de celle du 18e.

     

  • Tous les détails sur les travaux de la rue Saint-Laurent (10e)

    Dans notre article du 26 janvier dernier, nous vous annoncions les travaux d'une portion de la rue Saint-Laurent située aux abords de la Gare de l'Est, et que nous avions découverts fortuitement, sans que les riverains ou le Conseil de Quartier Saint-Denis Paradis concernés n'aient été, semble-t-il, préalablement informés ou consultés.

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    Localisation des travaux (cliquez sur la carte pour l'agrandir)

     

    L'élue adjointe au maire du 10e, chargée de l'espace public, Elise Fajgeles, nous a apporté des informations complémentaires, additionnelles aux éléments contenus dans la notice affichée dans le quartier, sur la nature de ces travaux.

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    "La chaussée actuelle de la rue Saint-Laurent a une largeur de 6,70 m stationnement compris, et 3,10 m hors stationnement, sauf au niveau de la traversée piétonne côté bd de Magenta, où la chaussée a une largeur de 3,50 m. Cette voie connaît des problèmes récurrents de propreté, en dépit des efforts constants de la division de la Propreté. L’aménagement projeté supprime la file de stationnement actuelle côté pair, sur le tronçon de la rue Saint-Laurent compris entre le boulevard de Strasbourg et le boulevard Magenta.
     
    Le trottoir ainsi élargi, qui passe d’une largeur d’1,70 m à 3,50 m, aura un fil d’eau continu. La future bouche de lavage créée au 22 rue Saint-Laurent permettra un nettoyage plus efficace de la rue. Le trottoir côté impair reste inchangé.
     
    Le calibrage actuel de la voie (3,10 m hors stationnement) est incompatible avec un double-sens cyclable. Pour pouvoir autoriser celui-ci, il a été décidé de remplacer le stationnement actuel côté impair (largeur 1,80 m) par du stationnement moto longitudinal, entrecoupé de zones de stationnement vélos, sur une largeur d’1,20 m. La chaussée future aura ainsi une largeur de 3,70 m hors stationnement, ce qui nous permet de matérialiser un double-sens cyclable à l’aide de 5 logos vélos au sol, accompagnés d’autant de flèches, côté impair le long du stationnement 2 roues.
     
    Il existe une place de stationnement GIG-GIC côté impair [NDLR : Grand Invalide de Guerre - Grand Invalide Civil, i.e. réservées aux personnes en situation de handicap]. Celle-ci ne peut être maintenue, elle est donc déplacée au 20 rue Saint-Laurent (en face), sur lincoln [NDLR : stationnement en long utilisant une découpe du trottoir par une série d'encoches], sans incidence sur le fil d’eau, et aura une dimension de 2 m x 7 m. Le trottoir pair aura ponctuellement une largeur d’1,50 m au droit de celle-ci.
     
    Enfin, un long plateau surélevé est créé à l’entrée de la voie, côté boulevard de Strasbourg."

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    Nous pourrons admirer début avril 2016 le résultat de ces travaux de rénovation, et ne manquerons donc pas de vous rendre compte de ces améliorations. Avec des photos, à n'en pas douter ! 
     
     
  • Propreté : une intervention efficace de la police au service de l'espace public

    Nous avons déjà à plusieurs reprises évoqué la situation de l'espace public devant le 6 rue du 8 mai 1945 à Paris 10e : une placette sur le trottoir à l'angle de la rue du 8 mai 1945 et de la rue d'Alsace, à proximité immédiate de la Gare de l'Est, et donc stratégiquement localisée sur la zone très fréquentée par les passants entre les 2 gares du 10e.

    Initialement les déchets et détritus divers s'accumulaient sur la terrasse privative de l'ancien établissement "L'Ecu de France", n'appartenant pas au domaine public par définition. Aussi les agents municipaux de la propreté de la Ville de Paris n'étaient-ils pas théoriquement en capacité d'intervenir sur cet espace privatif (lire nos articles du 31 octobre 2015 et du 11 novembre 2015).

    Suite à nos articles et sur injonction de la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, la terrasse a finalement été déposée au cours de la première quinzaine de décembre, permettant ainsi aux services municipaux de la propreté de pouvoir à nouveau entretenir et nettoyer cet espace rendu au domaine public.

    Constatant pourtant la nouvelle accumulation de détritus sur cet espace, nous avons interrogé nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté, qui nous ont avoué leurs difficultés multiples à pouvoir nettoyer le trottoir à cet endroit, du fait notamment de véhicules stationnant à même le trottoir.       

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    Aussi, le 20 janvier dernier, avons-nous interpellé le Commissaire Central du 10e, Julien Miniconi, afin qu'il fasse intervenir ses équipes, et notamment les Agents de Surveillance de Paris ("ASP") chargés de faire respecter les règles en matière de stationnement.    

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    Le jour même, nous recevions un message du Commissaire indiquant que, suite à notre message, les effectifs de l'UPA (Unité de Police Administrative) s'étaient rendus sur place et précisant également :

    "L'entreprise [...] qui effectue des travaux à l'intérieur du bâtiment a été sanctionnée par la rédaction d'un avis de contravention lié à la constatation de l'occcupation illicite de la voie publique, celle-ci ayant entreposée sur le trottoir un "BIG BAG" rempli de sable. En ce qui concerne le stationnement du véhicule sur le trottoir, je vais donner des instructions fermes aux ASP."

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    Depuis cette intervention efficace, l'espace public à l'angle de la rue d'Alsace et de la rue du 8 mai 1945 (coté gauche du parvis de la Gare de l'Est), a retrouvé une certaine sérénité en matière de propreté et d'entretien générale. L'entreprise qui y effectue les travaux au RDC, semble désormais respecter l'interdiction de stationner sur les trottoirs. Et nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté de Paris ont admis que cette intervention de la Police "représente [pour eux] une grande aide".  

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    Photo prise le 25 janvier 2016, quelques jours après l'intervention des équipes de police du 10e...

     oOo

    Pourtant, cette anecdote et notre intermédiation nous amènent à réfléchir sur les éventuelles lacunes en matière de communication entre les services de la Ville et ceux de la Police.

    Gageons que la future brigade spécialisée contre les incivilités (encore récemment appelée "brigade verte") permettra une meilleure fluidité dans le traitement des points noirs dans l'espace public parisien : comme l'indiquaient DirectMatin et le JDD lundi, ce sujet sera débattu dans le cadre du plan de propreté au Conseil de Paris des 15-17 février prochains.

     

     

  • Rénovation de la station Château-Rouge : réunion publique à la mairie du 18e

    Les travaux de la station Château-Rouge vont bon train avec son lot de problèmes à régler. Nous avions participé en novembre 2015 à une réunion organisée par Félix Beppo, l'adjoint au maire du 18e chargé de ce dossier. La réflexion avait porté notamment sur la rue Dejean et sur des possibles changements du plan de circulation (voir notre article du 23 novembre 2015).

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    Cette fois, il s'agira d'une réunion publique qui devrait permettre la présentation des pistes proposées pour améliorer la circulation (piétons et véhicules de chantier) sur la rue Dejean et les abords de la station de métro. Il est à noter que la mairie du 18e a déjà pris des mesures en ne renouvelant pas les autorisations d'étalages au 1er janvier. Les commerçants sont vent debout; la réunion risque d'être animée. On abordera également une possible fermeture anticipée de la station actuellement prévue en mai.

    Rendez-vous en mairie du 18e

    jeudi 4 février à 19h

     

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  • Réaménagement du square Alban Satragne : lancement de la concertation

    Situé à proximité de la Gare de l'Est, en prolongement de la nouvelle médiathèque Françoise Sagan à l'emplacement de l'ancien Clos Saint-Lazare (composé de l'hôpital et de la prison du même nom), le square Alban-Satragne est promis depuis de nombreuses années à un réaménagement, qui tarde depuis trop longtemps...

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    paris,paris-10e,square-alban-satragne,espaces-verts,concertationAu fil de ces dernières années, le square Alban-Satragne est devenu pour les riverains et habitants du 10e un objet de crispation.

    Pour certains, les abords de ce square sont devenus les lieux de nuisances diverses, illustrées par exemple dans cet article (ci-contre) du Parisien daté du 6 novembre 2014 (à retrouver ici pour la version en ligne), suite à une attaque à l'explosif des distributeurs de billets de La Poste Magenta.

    Dans ce contexte de vols répétés et de nuisances liées à la précarité de certaines populations qui s'y retrouvaient, les efforts des équipes du nouveau Commissaire Central du 10e, Julien Miniconi, ont permis à cet espace aux abords du square Alban-Satragne de retrouver une sérénité, certes relative, en 2015, en comparaison avec les années précédentes.

    Par ailleurs, de manière plus anecdotique, le square a récemment été confronté à des problèmes importants de rongeurs (lire nos articles du 1er novembre 2015 et du 28 novembre 2015).

     

    Lors d'une réunion publique le 10 mars 2014 dans le cadre des dernières élections municipales, le candidat-maire Rémi Féraud avait indiqué que le réaménagement du square Alban-Satragne serait la 3e et dernière phase du vaste réaménagement de l'ensemble, comprenant les nouveaux équipements : la crèche et le centre social "Le Pari's des Faubourgs" (2009), le gymnase Marie Paradis (mai 2013) et la médiathèque Françoise Sagan (mai 2015).

    Concernant le coût de ce réaménagement (comprenant le déplacement de la trémie - entrée du parking souterrain - sur le boulevard Magenta, choisi par le Conseil de Quartier Saint-Denis Paradis du 6 novembre 2008, mais jamais réalisé...), Rémi Féraud l'avait estimé à 20 M€...

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    Concernant le Conseil de Quartier Saint-Denis Paradis du 6 novembre 2008, consacré à l'aménagement du square Alban-Satragne et aux choix de l'emplacement de l'entrée du parking, vous pouvez télécharger :

    . Le compte-rendu de cette réunion publique.

    . La présentation lors de cette réunion publique. 

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    La concertation pour le réaménagement du square Alban-Satragne est donc désormais lancée, avec cette première réunion publique, dans la Salle des Fêtes de la Mairie du 10e :

    Mercredi 3 février à 19h

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  • Abords de la Gare de l'Est : travaux de voirie dans la rue Saint-Laurent

    Nous avons failli ne pas vous avertir de l'imminence de travaux d'aménagement dans la rue Saint-Laurent, dans sa portion entre le boulevard de Strasbourg et le boulevard Magenta, aux abords de la Gare de l'Est. Sans le panneau d'information fixé à du matériel urbain, nous passions à côté. Pourquoi ? Comment ? Un défaut d'attention ? Et oui, peut-être...

    Interpelés par la proximité du début des travaux, nous avons interrogé Elise Fajgeles, notre élue du 10e chargé des problèmes de voirie dans l'arrondissement. Elle a confirmé notre défaut d'attention.... En effet, elle nous écrit que cet aménagement a été annoncé en plénière du Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul du 15 octobre 2015… mais que l'annonce est passée inaperçue : ce soir-là le thème traité (les gares et leurs abords) avait échauffé un peu les esprits (voir notre article du 12 octobre 2015) et il est parfois difficile de conserver suffisamment de sérénité pour noter tout ce qui se dit, et d'échapper au climat général. Ce fut le cas ce soir-là.

    Pour revenir à notre rue Saint-Laurent, elle a besoin d'un petit coup de jeune, comme les abords de la Gare de l'Est en général (sur ce sujet, lire notre dernier article daté du 13 octobre 2015).

    Par ailleurs, nous avions déjà identifié le point noir de la rue Saint-Laurent lors d'une marche exploratoire aux abords de la Gare de l'Est le 23 octobre 2014 :

    "Nous découvrons les contraintes des agents municipaux de la propreté, qui ne disposent ainsi d'aucun point d'eau dans le tronçon de la rue Saint-Laurent entre le boulevard de Strasbourg et le boulevard Magenta, pour pouvoir en nettoyer correctement les recoins où stagnent entre les voitures des flaques d'urine. Idéalement, la suppression du stationnement sur l'un des 2 côtés de cette petite portion de voirie permettrait aux agents d'assurer correctement leur mission" (cf. notre article du 1er novembre 2014).

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    Cette annonce de travaux de rénovation vient donc à point. De quoi s'agit-il ?

    L'harmonisation des vitesses de circulation dans Paris se poursuit, et le passage à 30km/h est acquis.

    Un plateau surélevé soulignera le ralentissement de vitesse, et le double sens cyclable, comme dans toutes les voies passées à 30. Par ailleurs, des modifications de stationnements sont prévues :

      • . Suppression du stationnement des voitures côté pair de la rue
      • . Création de 12 places de stationnement deux-roues motorisés
      • . Création de 18 places pour les vélos
      • . La place réservée handicapés passe du n°11 au n°20.

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    Cliquez sur l'affiche pour l'agrandir

     

  • Canal Saint-Martin

    Le canal Saint-Martin est un peu éloigné de Barbès mais la curiosité a gagné et on a voulu voir ce qu'il s'y passait ! Il faut dire que, fidèle à ses habitudes, la mairie de Paris n'a pas lésiné sur la communication tous supports confondus. Elle a même dédié une page complète de son site web au sujet. Reconnaissons, c'est très bien fait. Mais "j'ai vu, de mes yeux, vu" a gagné la partie et nous y sommes allés.

    On ne va pas vous ennuyer avec les explications techniques. Un petit passage par un moteur de recherche avec "canal Saint-Martin" vous donnera toutes les informations. Mais voilà nos impressions.

    Pour en faire grogner certains ou pour complaire à certaines autres, disons que le canal vide ressemble à une belle quatre voies et l'idée des années 70 de le transformer en autoroute urbaine était logique du point de vue de l'espace disponible. Heureusement, nous y avons échappé, mais vide, le canal semble plus large. Par contre, on est vite frappé par sa faible profondeur.

    Les écluses asséchées sont impressionnantes et nous montrent clairement le dénivelé par leur profondeur.

    On pourrait aisément reprendre le slogan publicitaire  de l'ancien Grand Magasin La Samaritaine (celui d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre comme dit la chanson) : on trouve tout au fond du canal Saint-Martin. Caddies de super-marché, fauteuils, machines à laver, scooters et motos, .... Mais deux rayons font la spécialité de la maison. Le rayon "cycles" est très très bien pourvu, tous les genres y sont. Le rayon "bouteilles vides", lui, dépasse toutes les attentes. On les compte par milliers.

    Voici quelques photos :

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  • Des colonnes à verre dans le 9e

    Fini les grosses bombonnes de papa ! Celles qui empiétaient sur nos trottoirs et à dire vrai enlaidissaient la ville. Bonjour les colonnes à verre. Le 9e a un programme ambitieux d'installation de ces équipements tout au long de la mandature et les deux premières installées cette année l'ont été respectivement devant les 10 et 16 avenue Trudaine.

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    Colonne à verre installée devant le 10 avenue Trudaine. Il a fallu démonter un banc et la mairie a eu la bonne idée d'encadrer la colonne par deux gros pots de plantes.

     

    Avouons le, la nouveauté est relative, des colonnes à verre ont déjà été installées dans Paris mais il semble que celles-ci soient d'un type nouveau. Elles se présentent ainsi.

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    Nous avons demandé à Sébastien Dulermo, adjoint à la mairie du 9e chargé entre autres de la propreté, de bien vouloir nous donner quelques informations sur ce projet :

    Action Barbès (AB) - Quels sont les objectifs avec ces installations de colonnes à verre (esthétique, nuisances sonores réduites, …) ?

    Sébastien Dulermo (SD) - La Mairie du 9e est clairement engagée dans une politique de désencombrement de l’espace public. Nous avons la volonté de permettre un meilleur partage de l’espace et de donner plus de place aux modes actifs (piétons et vélos). L’enfouissement des colonnes à verre permet de débarrasser l’espace public d’un mobilier urbain pas très esthétique et de réduire les nuisances sonores.

    Lire la suite