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Propreté - Page 22

  • Propreté : la suite du CICA 10e

    Les blogueurs aussi ont des week ends prolongés qui perturbent leur communication…

    Ainsi l’article sur la propreté dans le 10e nous a échappé sans que nous ayons confié aux flux cybernétiques tout le fond de notre pensée et de votre information, éventuellement.

    Avant d’abandonner Paris pour des contrées moins polluées, nous évoquions jeudi matin les concentrations de mégots que nous avons tous vues devant les terrasses fermées de café, interdites au fumeurs depuis janvier 2008, mais aussi devant les immeubles de bureaux, que le personnel délaisse quelques instants pour une pause cigarette. Une des premières mesures de la Ville, a rappelé François Dagnaud, a été de renoncer à tout droit de voirie pour l’installation de cendriers privés sur le trottoir. En effet, la Ville perçoit une taxe pour tout mobilier implanté sur l’espace public, et cette implantation est soumise à autorisation préalable, quand les choses sont faites dans le respect du règlement…. La gratuité pour ces cendriers était une incitation réelle, mais elle n’a pas été suivie par un réel engouement, ni de la part des gérants de bars et de restaurants, ni même des responsables d’entreprises ou de leur comité d’entreprise, qui auraient pu prendre le relais.

    Il n’est qu’à observer au bout de combien de mois l’antenne de la préfecture de police située au 6 rue du Delta a enfin disposé un cendrier au seuil de ses bureaux. N’est ce pas pourtant ce type d’institution qui doit montrer le bon exemple ?

    paris,propreté,tabac,mégots,caniveaux,cigarettes, pisseurs, urinesLa DPE a également cartographié le 10e avec ce qu’on pourrait appeler les points noirs repérés, de façon à les observer sur le temps et sans doute à les traiter. Parmi ceux-ci les concentrations de mégots que nous venons d’évoquer, les lieux de dépôts sauvages récurrents, les rues ou tronçons de rue à chiens, les recoins à épanchements d’urine, à fientes de pigeons, etc.

    La coopération entre plusieurs services de la Ville a sans doute permis l’émergence de solutions plus ciblées : l’aménagement de l’espace public de façon à perturber les mauvaises habitudes. Par des ajouts de stationnement deux roues ou l’implantation de bacs à plantes, on peut peut-être dissuader les dépôts sauvages ou les « pisseurs »… On va le tenter en tout cas. L’avenir le dira.

    paris,9e,propreté,dpe,lavage-du-trottoir,collecteMais François Dagnaud a également mentionné les comportements inacceptables de certaines entreprises de rénovation qui se débarrassent à bon compte de leurs gravats ou de sanitaires usagés au pied des immeubles, très tôt le matin, ou même en fin de journée, en n’emportant pas la cuvette de WC cassée ou le receveur de douche, pourtant facturés au client sous l’intitulé désuet « enlèvement des gravois ». Comment les « coincer » en flagrant délit de pollution environnementale ? La DPE a négocié avec ses inspecteurs (la CAPP) des horaires de travail et de présence sur les lieux plus en phase avec la réalité du terrain. Cela suffira-t-il ?

    La verbalisation ne fait pas tout, mais c’est elle, néanmoins, qui a contribué à remettre dans le droit chemin nombre de propriétaires de chien qui ne respectaient pas les règles sanitaires urbaines. Il y a quelques années, l’amende qui les pénalisait quand un inspecteur les prenait en flagrant délit de fuite… s’élevait à 183 euros. Plutôt dissuasif. Mais bientôt, la Préfecture de police a rappelé que le code pénal limitait la sanction encourue pour déjection animale sur la voie publique à une amende de 2e catégorie dont le montant est… 35 euros. Pas sûr qu’à ce tarif, les crottes de chien ne soient pas restées encore plus longtemps sur nos trottoirs en grand nombre. Toujours dans le cadre de la prévention/répression, les OCNA (opération concertée de nettoyage approfondi) vont faire place à des opérations "civilité de proximité", plus courtes, deux fois trois jours, selon le même mode opératoire, d’abord information auprès du citoyen, particulier ou commerçant, puis verbalisation des infractions. Des courriers du maire seront envoyés en nombre pour rappeler les règles, puis des contacts entre les agents et les syndics et gardiens d’immeuble devraient sensibiliser la société au coût non négligeable que représentent les services de la propreté dans une ville comme Paris, à savoir un demi milliard d’euros par an !

    Pour relativiser la problématique, nous vous conseillons la lecture des échanges entre François Dagnaud et l'association Vivre le Marais ! (sur leur blog) qui fait grosso modo les mêmes reproches avec quelques variantes. On se sent moins seuls.

  • Qu'avons-nous appris au CICA Propreté du 10e ?

     

    Bien sûr, nous étions mardi soir dans la salle des mariages de la mairie du 10e, où se tenait le CICA, conseil d'initiative et de consultation d'arrondissement. Le CICA est l'équivalent d'un conseil d'arrondissement, dans lequel siègent tous les élus de l'arrondissement, venus entendre les associations sur un thème choisi par le bureau du CICA, élu à cet effet. Le thème choisi était donc la Propreté, dont on sait par ailleurs que le maire, Rémi Féraud, y attache beaucoup d'importance, puisqu'il a pris à sa charge cette délégation en plus de ses missions tradionnelles.

    Le Directeur de la propreté et de l'eau, Didier Dely, et l'adjoint au maire de Paris, chargé de la Propreté, François Dagnaud, étaient présents. Présent aussi Jean-Paul Bidaud, le chef de la section locale de la DPE pour le 9e et le 10e,  qui est parallèlement le coordonnateur de l'espace public du 9e. Nous connaissons particulièrement bien, les bureaux et locaux, situés 75 rue du faubourg Poissonnière, de l'époque  où les membres des conseils de quartier étaient réquisitionnés - sur la base du volontariat quand même - pour élaborer des relevés de malpropreté dans des rues tirées au sort, et cela à des heures matinales... Certains des lecteurs s'en souviendront !

    Dans la salle, beaucoup de représentants de copropriétés, de simples citoyens, des habitants, mais peu d'associatifs finalement, car la consigne avait été donnée au travers des conseils de quartier d'inviter tous les habitués de leurs réunions publiques. Saluons le coup de pouce démocratique et l'invitation à une plus large participation civique.

    "nettoyer mieux et moins salir"

    Je ne sais pas pour quelles raisons j'entends "travailler plus pour gagner plus" dans cette formule de François Dagnaud que nous partageons au demeurant. Peut-être parce que miser sur la communication, - le poids des mots, à défaut du choc des images - n'est pas aussi efficace que le pense l'adjoint au maire de Paris, comme d'autres au sommet de l'Etat l'ont pensé. Comme l'a fait remarquer Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès, juste après l'introduction de François Dagnaud, une majorité des salisseurs ne sont pas les payeurs, et ne le seront jamais, car les moyens dont dispose la DPE en terme de contrôles, de respect des règles sanitaires, ne sont pas à la hauteur de la tâche, et ne le seront pas à l'avenir. La vraie question est : comment faire changer les comportements ?

    Il nous a toutefois semblé qu'on s'orientait vers des actions plus ciblées, moins globales. On s'adressera davantage aux individus qu'aux masses anonymes. C'est du moins ce que nous avons compris. Par ailleurs, il est apparu que la réflexion des services les conduit à repenser certains aménagements de voiries (je serai tentée de penser que l'observation transversale sur l'espace public n'y est pas étrangère...). En effet, le pisseur classique ne s'exhibe pas, il choisit un recoin, même sous l'effet d'un état éthylique avancé, il sait reconnaître un recoin, malheureusemenet souvent aussi un angle de portail. L'action de la DPE serait donc de repérer les recoins propices, puis de les transformer par l'ajout de bacs de plantation, ou de stationnements pour cycles....

    Autre exemple, les concentrations de mégots qui ont fleuri après l'interdiction de fumer dans les lieux clos. Restaurants, cafés, bars, mais aussi les bureaux, les surfaces commerciales...

  • C.I.C.A. propreté dans le 10e

    Le prochain CICA du 10e arrondissement aura lieu ce soir, en salle des mariages, de 18h30 à 21h00, Mairie du 10e.

    Un CICA, ou en bon français Conseil d'Initiative et de Consultation d'Arrondissement, qu'est-ce ?

    Le CICA, sa structure et son rôle sont définis par l'article 16 de la loi PML (Paris, Marseille, Lyon) du 31 décembre 1982. Il réunit les représentants des associations. Il est indépendant de la municipalité. Sa finalité est de permettre aux associations de l'arrondissement de participer à la vie municipale.

    Dans le 10e, il a même son espace propre sur la toile avec son site.

    Le prochain CICA aura pour sujet LA PROPRETE.

    En présence de :dagnaud-copie.jpg

    - François Dagnaud, Adjoint au Maire de Paris, chargé de l'organisation et du fonctionnement du Conseil de Paris, de la propreté et du traitement des déchets

    - Didier Dely, Directeur de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE)

    - Jean-Paul Bidaud, Chef de la Division (DPE)

    Jean-Paul Bidaud est également le coordonnateur de l'espace public dans le 9e.

     

  • Démocratie locale : Louis Blanc Aqueduc, réunion le 24 mai

    Le conseil de quartier le plus proche dans le 10e est Louis Blanc Aqueduc : il tiendra sa dernière réunion de la saison mardi 24 mai, à l'école élémentaire, située 49 rue Louis Blanc, de 19h à 21h.

    Plusieurs sujets à l'ordre du jour :

    - en bonne place, le plan de propreté du quartier, un thème récurrent dans tous les conseils de quartier... Faut-il en déduire que sur ce point il y a matière à insatisfaction ?

    - le respect des réglementation et la sécurité dans le quartier : nous avons évoqué des projets d'urbanisme ici même en relatant la réunion du 3 mai dernier, en mairie du 10e, qui portait sur les budgets de voirie. L'un d'eux a l'ambition de modifier certains passages dangereux comme le carrefour Chateau-Landon / rue du faubourg Saint-Martin. Ce sera l'occasion d'en débattre avec les habitants.

    - l'implantation de jardinières et de murs végétalisés : malgré les déclarations passées, assez radicales, de la direction des parcs et jardins, qui ne voulaient plus en entendre parler tant leur entretien leur posait problème, nous voyons reparaître de ci de là des bacs et des jardinières...

    Des bacs assez modestes ont ainsi été placés sur la place Turgot (9e) récemment réaménagée, pour dissuader les motocylcistes de parker leurs véhicules sur des emplacements dédiés au passage des piétons.

    - une information sur les autres projets en cours sera faite en fin de réunion.

    L'équipe d'animation du conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc appelle qu'elle constituée de personnes bénévoles, et indépendante de la mairie du 10ème arrondissement, de ses élus et élues, et que vous êtes invité(e)s à la rejoindre pour animer la vie de votre quartier, promouvoir et coordonner la concertation, les échanges et l'information entre les habitants et les différents acteurs de ce quartier.

  • ah, le pied.... des arbres du boulevard de La Chapelle

    Vous aussi, vous avez remarqué que nous frôlons l'obsession en matière de pieds d'arbres ? D'abord ce furent les arbres du boulevard de Magenta, puis ceux de l'avenue Trudaine, et à plusieurs reprises ceux qui longent le viaduc du métro après la station Barbès-Rochechouart en direction de La Chapelle.

    Il faut avouer que le pied d'un arbre relève de différentes considérations : l'arbre par lui-même fait partie de notre environnement. Sous cet angle, rien de plus normal que de se soucier de sa santé. Pied-d-arbre_medium.jpgNous avons appris, par exemple,  que certaines villes sous nos lattitudes s'engagent dans la plantation expérimentale de vivaces aux pieds de leurs arbres. C'est peut-être beaucoup d'entretien quand les habitants ou les passants ne sont pas soigneux...

    Le pied de l'arbre dans notre ville attire le dépôt sauvage. C'est comme cela. C'est aussi le cas des pieds des équipements urbains. Le pied d'arbre en ville, contrairement à son alter ego en milieu rural, n'attire pas tellement le pisseur. Il lui préfère le porche d'immeuble, et par chez nous, le pillier de station de métro.

    A Paris, l'arbre est sur le trottoir. Ses racines, normalement, restent sous le bitume du revêtement. Il faut alors lui réserver un périmètre entre son tronc et ledit bitume, pas très sain, et surtout étanche. Jusqu'à ces dernières années, les troncs d'arbres parisiens croissaient entourés de grilles en fer. Puis, un certain janvier 2009, le fumeur fut interdit de séjour à l'intérieur des bars, brasseries, restaurants, et tous les lieux clos. Il lui restait alors le trottoir. Et son mégot finissait souvent au pied d'un arbre, plus précisément sous la grille du pied de l'arbre. Pas propre. Difficile à nettoyer. Lourdes, les grilles.

    Certains décideurs décidèrent qu'il fallait trouver autre chose...

    Le choix est vaste : si l'arbre est jeune et que la terre doit encore se tasser au pied, on lui laisse de l'espace et on l'entoure de pavés. Très peu carrossable, mais ne se trouve-t-on pas sur le trottoir ? Les piétons doivent regarder où ils mettent les pieds.

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    Les arbres déjà en place peuvent bénéficier de plusieurs mortiers pour combler la fosse jusqu'alors maintenue à leur pied sous la grille. Faut-il penser d'ailleurs que la petite cuvette d'origine avait pour but de récupérer les eaux de pluie ou de ruissellement après une ondée ? Sur le boulevard Barbès, le stabilisé nous avait paru très compact. Sur le boulevard de Mageparis, barbès, voirie, trottoir, arbresnta, les premiers essais n'étaient pas concluants et tout a été refait plusieurs fois, paris, barbès, Magenta, voirie, trottoir, arbresjusqu'à la dernière solution en place actuellement côté des numéros impairs, à savoir un cercle métallique à petite distance du tronc, puis un stabilisé fait de sable à granulométrie moyenne et de ciment blanc, qui préserve la couleur sable du mélange..

    Avenue Trudaine, les responsables ont choisi de maintenir des grilles pour certains arbres, tout en comblant les interstices à ras de la grille, ou bien de créer des entourages de petits pavés avec comblement de la cuvette par un stabilisé. paris, barbès, Trudaine, voirie, trottoir, arbres

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    Nous avons aussi vu des grilles en trompe l'oeil, c'est à dire sans claire voie.paris, barbès, voirie, trottoir, arbresparis, barbès, voirie, trottoir, arbres

     

     

     

     

     

    Pourquoi ce sujet est-il titré boulevard de La Chapelle ?

    Depuis lundi matin une équipe de terrassiers s'activent à faire de jolis entourages aux pieds des arbres de chaque côté du marché de Barbès...

    Pas de longs discours cette fois, seulement deux photos encore : paris, barbès, Chapelle, voirie, trottoir, arbres

    avant  et après

    Il y a 29 arbres de chaque côté du viaduc, l'entreprise Fayolles dit en avoir pour plusieurs jours. paris, barbès, Chapelle, voirie, trottoir, arbres

  • Bravo à l'équipe de la Propreté de ce vendredi

    paris, propreté, delta, jet, trottoirOui, bravo à l'équipe de la Propreté de Paris, section 9e, qui oeuvrait ce matin dans la rue du Delta. Ils sont passés à 11h15, après la collecte des ordures ménagères.

    Nous dénoncions les inconvénients et les avantages de l'ordre de passage de ces deux équipes dans un précédent article, en fait exactement la semaine dernière, le vendredi 15. Nous ne sommes pas prétentieux au point de croire que notre article a changé quelque chose dans les usages de la  DPE, mais suffisamment honnêtes pour remarquer et dire quand les services travaillent bien. Ce matin, c'est le cas. L'agent qui maniait le jet à haute pression l'a même orienté du milieu de la chaussée vers le caniveau pour y concentrer les détritus laissés là par la benne.

    Merci à eux, car les rues de Paris souffrent rapidement de la chaleur et de l'absence de pluie...

    Pourtant - sans vouloir jeter le discrédit sur ce travail - il reste une quantité impressionnante de mégots de cigarettes dans le caniveau, car l'eau ne coule pas en même temps que le trottoir est lavé.

    Est-ce par économie que le robinet n'est pas ouvert ? et que l'eau n'entraîne pas les résidus du lavage vers la bouche d'égout ? Ou bien existe-t-il là aussi un problème de synchronisation des actions ? La question est posée.

    Il n'en reste pas moins que les actions de la Ville en direction des bureaux, sociétés, restaurants, cafetiers, etc. sont un peu en panne. On ne voit pas beaucoup de cendriers de rue sur nos trottoirs même si ceux-ci ne sont pas soumis à taxation pour occupation de l'espace public.

  • Le point sur les déchets et la propreté dans notre quartier

    Nous vous proposons de visionner la vidéo du SYCTOM, l'agence métropolitaine des déchets ménagers, pour faire le point sur l'état du tri sélectif des ordures ménagères en Ile-de-France.  Vous reconnaîtrez au cours de cette présentation notre interlocuteur de la Mairie de Paris, l'adjoint au maire chargé de la Propeté, François Dagnaud, qui est aussi président du SYCTOM. Souvenez-vous, en 2008, nous lui avions adressé des cartes postales de notre quartier.... Il nous répondait à l'époque qu'une rue propre est d'abord une rue qu'on ne salit pas.

    Juste 7 minutes d'information sur la situation :
    ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire, pourquoi, dans quel but ?

    Si nous avons un peu avancé depuis lors, grâce notamment à plusieurs réunions du Comité de pilotage Barbès qui consacre une bonne partie de son temps à réfléchir à comment améliorer la situation des abords de la station Barbès, et la qualité de l'environnement dans les rues adjacentes, chacun de nos interlocuteurs accepte nos critiques et admet que tout n'est pas parfait. De notre côté nous reconnaissons qu'un dispositif est en place, avec des passages réguliers et nombreux des agents de la DPE et des engins à leur disposition. Un constat est toutefois bien encombrant : celui des horaires de nettoiement. Nous avons compris que le personnel ne se sent pas en sécurité quand il s'agit de nettoyer dans notre quartier passée une certaine heure matinale. Il y a trop de monde sur les trottoirs, il y a trop de monde tout court.  Les agents ne se sentent pas à l'aise, ils craignent de déranger des trafics, ils craignent des réactions brutales. Le maire du 18e et la section locale de la DPE ont confirmé des incidents et déplorent les demandes de mutation vers des quartiers moins peuplés, plus tranquilles...

    De la même façon, les inspecteurs, dont la tâche est de rappeler les usages de respect de l'environnement et les normes de civisme toutes simples (on n'urine pas au pied des piliers, on ne jette pas ses déchets au sol, etc.), voire de sanctionner et de verbaliser quand ils le jugent nécessaire, les inspecteurs, donc, ne se sentent pas en capacité de le faire sans une protection policière.

    Oserons-nous dire que nous sommes mal partis ? Que se passe-t-il dans  notre société pour qu'un agent municipal se sente menacé dans le cadre de sa mission ? La violence est-elle à ce point devenue le seul recours pour exprimer un sentiment, un désaccord, une colère ? Et de quelle colère peut-il bien s'agir devant un homme en vert muni d'un balai ou d'un jet d'eau ?

    Pour revenir à nos trottoirs, le nettoyage a donc lieu le matin pour les rives sud du carrefour Barbès, entre 8h et 10h  et le soir après la fermeture des magasins de l'autre côté. Naturellement, la grande foule qui circule sur nos boulevards (Barbès, Rochechouart, Magenta et La Chapelle), est surtout là pour les nombreux magasins qui s'y succèdent. Les nombreuses heures de circulation piétonne intense de l'ouverture à la fermeture desdits commerces, la présence fréquente de distributeurs de flyers (pub, promo, voyance, etc), la permanence des vendeurs de cigarettes et les trafics de toutes sortes font que rues et trottoirs sont sales toute la journée et propres la nuit pour les uns, le matin pour les autres.

    Et nous voyons mal comment la situation pourrait évoluer.

  • Rue sale ? Manque de cohérence entre les actions de nettoiement ?

    Une fois de plus ce vendredi, nous avons vu passer l'équipe de lavage au jet à haute pression avant la collecte des ordures ménagères. Nous voulons bien entendre que les équipes ont chacune leur mission, que la coordination n'est pas simple, qu'il faut compter avec les malades, les congés, les défections, les embouteillages, que sais-je encore ? mais soyons francs, qui peut penser que le trottoir fraîchement lavé - parfois il n'est que mouillé par le jet, qui balaye la largeur du trottoir entre chaussée et immeuble, dans un mouvement de balancier - donc qui peut penser que le trottoir restera dans cet état après le passage de la collecte. Ce n'est pas que ces équipes fassent mal leur travail. Non, elles le font plutôt bien, mais à l'inverse de ce qui devrait se faire. C'est un peu comme passer l'aspirateur avant de faire les poussières sur les meubles avec un plumeau ! (même si le plumeau est un peu désuet, je le concède...)


    Cela n'a pas manqué ! 10h45 Dans le quart d'heure  suivant la collecte est passée. Puis quinze minutes plus tard encore, 11h08, la voiturette d'eau à haute pression pour le second trottoir qui aura eu plus de chance, puisqu'il sera lavé APRES la collecte.

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    Ajoutez à cela la disparition des concierges (je préfère concierge à gardien qui ne reflète pas la réalité des genres et qui historiquement n'est pas correct, la concierge parisienne, c'est la bignolle !) qui nous manquent pour tous les services qu'elles rendaient à la collectivité, et le petit coup de balai final.

  • Hier, mercredi, jour de marché à Barbès, observations personnelles...

    Je ne dois pas vous cacher que depuis des années je n’arrive plus à me trouver sur le marché de La Chapelle - ou de Barbès, si vous préférez-   avant 11h30 ou même midi. C’est donc une vision différente que j’ai eu ce matin, en faisant d’abord un tour de carrefour vers 8h30 et une station prolongée sur le palier intermédiaire de la station de métro entre 9h et 9h30.

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    Le matin, le flux automobile qui déboule du boulevard Barbès s’écoule bien par le boulevard de Magenta. Ce matin, du moins, il n’y avait pas de ralentissement. Les apports collatéraux sont minimes par le boulevard de Rochechouart, un peu plus fournis par celui de La Chapelle, mais sans commune mesure avec la fin de la journée.

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    La piste cyclable du boulevard de La Chapelle côté 18e

    Les cyclistes de l’association confirmeront peut-être mais personnellement je trouve la piste désormais très sûre, délimitée par le petit muret de pavés et de bordure de granit. Reste bien sûr à en chasser les incorrigibles piétons qui la trouvent aussi très bien.

     Les abords de la station de métro

    paris, barbès, pigeons, ratp, propreté, métroCôté 9e – les entrées par le sous-sol – accès fluide, non encombré, mais pas propre, à cause des pigeons, de leurs fientes, et il faut le dire, à cause des personnes qui s’acharnent à les nourrir en dépit de toutes les préventions et de la loi. La station de Vélib’ est vide comme à chaque fois que je passe là.

     

     

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    Côté escalier monumental, le kiosque est déjà largement installé, je précise largement, car l’étalage de toute la presse internationale, que l’on y trouve, demande un peu plus d’espace que les simples linéaires du kiosque lui-même. Les vendeurs de cigarettes de contrefaçon sont déjà là, le « métier » ne garantit pas la semaine à 35 heures ! Leur nombre à cette heure-là permet un passage encore assez aisé. Barbès, le plus grand tabac de France mérite bien son surnom...

    Le nouveau trottoir élargi, côté 18e, brille sous le soleil du matin. Bitume récent et humide qui renvoie la lumière. (C’est une figure de style !) Vu dans l’autre sens, sans être ébloui par les rayons donc, ce sont les paris, 18e, barbès, métro, marché, sortie-guy-patincoulures de l’eau qui a servi à nettoyer l’intérieur de la station qui sautent aux yeux. On comprend immédiatement que le jet d’eau venu de l’intérieur repousse toutes les poussières mais aussi les petits déchets de toutes sortes vers l’extérieur, au-delà des grilles. Pour les esprits aguerris par une longue présence à Barbès, ceux-là savent qu’il y a coulure et coulure et que certaines d’entre elles sont des épanchements d’urine, l’odeur sous cet énergique soleil de printemps le confirme rapidement… Le trottoir en lui-même est très bien, large, tout à fait adapté au passage des clients du marché, qui tous pour l’instant ne l’ont pas encore repéré, semble-t-il. Un petit bémol quand même ? La suppression de toutes les attaches pour vélo sur le trottoir côté 18e a pour effet d’en voir certains accrochés aux barrières de ce côté-ci.

    L’autre côté de la station, côté 10e, hum… on va s’abstenir d’en parler. On se répéterait trop. En bref, nous vous le déconseillons, jusqu’à l’ouverture du Louxor dans deux ans.

     La sortie Guy Patin

    Discrète toute la semaine, ce sont les jours de marché qu’elle fait parler d’elle. J’y arrivai peu avant 9h. Quelques petits marchands ou marchandes – on pourrait parler de parité, les genres sont à peu près également représentés –, un cabas à la main, deux tablettes de chocolat à vendre, ou cinq flacons de shampoing, une paire de bottes en vernis noir, des emballages plats dont le contenu m’est resté inconnu mais qui semblaient intéresser des femmes potentiellement acheteuses (observations strictement rigoureuses), tout ce petit monde prenait ses marques sur le parvis.

    L’intérieur de la station en rez de chaussée

    Pour l’instant rien à l’intérieur de la station. La porte pour accès PMR (personnes à mobilité réduite) étant ouverte, je pénétrai dans la station (en fraudant, oui, oui, mais je n’ai pas pris le métro, donc en fraudant à moitié), très propre au sol. Au sol, précision qui a du sens. Le reste est plus aléatoire, notamment les vitres des ascenseurs, les gardes corps des escaliers mécaniques, paris, barbès, métro, station, ratp, propretéles côtés de l’escalier, toutes les surfaces en acier brossé qui ont fait la gloire de la rénovation de cette station  (octobre 2002, photo ci-dessous) et qui ne voient que très rarement le coup de Kärcher salvateur. A noter aussi que deux sacs en plastique noir RATP étaient encore ce matin au pied du feu tricolore sous le barreau Patin.paris, barbès, métro, inauguration, octobre-2002

    Trois policiers en tenue sortaient par le portillon PMR que j’étais en train de prendre en sens inverse, et se sont étonnés tout haut qu’il soit ouvert aux quatre vents. Ils ne l’ont pas repoussé pour autant. Mais leur arrivée sur le parvis de la sortie Guy Patin  a immédiatement créé du vide… Il était 9h05. Je n’ai pas observé leur action car j’entrai à cet instant dans la station pour tenter d’élargir ma vision du lieu.

    Un poste d’observation confortable mais bruyant

    Daniel Vaillant a dit en réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier qu’il fallait observer les comportements sur place avant de se lancer dans des opérations lourdes. Peut-être la police le fait-elle. Nous n’avons pas d’informations à ce sujet. Nous avons d’ailleurs peu d’information venant de la préfecture, car si la venue du ministre Guéant le 25 mars dernier avait été annoncée au kiosquier, nous n’en étions pas informés. C’est dommage, car nous aurions pu lui expliquer qu’un état des lieux, un vendredi, à 10 heures, en compagnie de policiers en uniforme a toutes les chances d’être beaucoup plus tranquille qu’une venue incognito. Le Dixhuitinfo.com relate que le ministre souhaitait « prendre le pouls du quartier ». Dans ces conditions, il avait un encéphalogramme plat, le quartier ! Donc, comme il n’a échappé à personne que les observations en uniforme sont malaisées, nous allons voir nous-mêmes, par curiosité et pour ne pas raconter des choses fausses, dans les réunions à l’Hôtel de Ville.

    Il y a des paliers intermédiaires dans les escaliers qui descendent des quais : ils offrent une vue tout à fait intéressante sur les activités marchandes et les comportements des usagers en rez de chaussée. Accoudée au bastingage à 9h08. En bas, plus de marchands. Observations seulement pas de photos.

    Ne croyez pas que ce sont majoritairement des jeunes qui passent en fraude par les portillons PMR. C’est monsieur ou madame-tout-le-monde, s’il est ouvert, ce sont des hommes seulement s’il faut l’ouvrir, car seule une secousse un peu virile neutralise instantanément la fermeture magnétique. Notez qu’il y a aussi des femmes avec poussette qui entrent en contact avec l’agent RATP par l’interphone, pour en demander l’ouverture. Il est difficile de savoir s’il y a systématiquement fraude. Souvent, c’est plus simple de passer là. Ce passage large quand il est ouvert permet d’entrer rapidement alors que les tourniquets sont encombrés, files d’usagers, tickets non reconnus ou invalidés, passe navigo en défaut, etc… et  qu’ils ne laissent pas passer facilement les caddies. Les usagers sortent également par ce passage plus rapidement que par les sorties à volets automatiques. Ce qui a pour effet de maintenir la porte ouverte plus longtemps.

    Là, en bas, les marchands à la sauvette reviennent doucement, réinstallent quelques clayettes pour présenter leurs produits, les clients marchandent… Je lâche mon poste d’observation pour faire quelques courses, enfin. A 9h30, c’est beaucoup plus confortable qu’à midi. Je tacherai de m’en souvenir. Au retour, je constate au loin que l’allée centrale du marché est fermée par une camionnette blanche garée à contre sens. Elle cache la vue sur la sortie du métro. Il est 9h45. Mais en me rapprochant, il est clair que c’est une estafette de la police et que le parvis du métro est libre… Deuxième opération de la matinée. L’intérieur de la station n’a pas été occupé ce matin, entre 9 h et 11 h, confirmé par un autre témoignage. Plus tard, je ne sais pas. Il fait très beau aujourd’hui et l’on peut rêver mieux que les escaliers de la station de métro Barbès-Rochechouart.

    Pourquoi bruyant dans le titre ? Parce que l’immeuble à l’angle de la rue des Islettes est en réfection et que le lavage à haute pression fait un boucan d’enfer…

  • Le mystère des grilles d'arbre

    Nous nous sentons obligés de revenir sur le cas des pieds d'arbres et des grilles disparues sur le boulevard de Magenta. On avait cru comprendre que le nettoyage des pieds d'arbres par les services de la DPE se trouvait considérablement accru du fait de la présence des grilles, qu'elles laissaient s'entasser les mégots, les petits amas de papier, etc. Dans l'intérêt de tous, on avait décidé dans le 10e - ou peut-être sur les instances de la DPE - de supprimer lesdites grilles. A ce propos, que sont-elles devenues, physiquement ?

    Depuis l'inauguration du Magenta, de l'eau est passée sous les ponts et les pieds d'arbres ont vu aussi passé les ondées, les stabilisés, les pavés pour les jeunes arbres replantés, les entreprises pour tasser la terre, en remettre, tenter de donner un aspect propre... Le résulat est très mitigé. Des dépressions, voire des cuvettes, rendent encore le cheminement des piétons très hasardeux par endroit. Bon.

    Mais que ne constate-t-on pas lors de l'inauguration de la place Turgot, à quelques encablures de là ? Nous vous laissons juges :

    paris, 9e, turgot, grille-d'arbres,Non seulement la grille a été réinstallée tout autour du pied de l'arbre, mais il s'agit d'une grille toute neuve, carrée, parfaitement adaptée et ne présentant aucun ressaut  par rapport au pavement de la place. Est-ce à dire que les agents de la propreté du 9e (qui d'ailleurs dépendent de la même section de DPE que ceux du 10e) seraient plus habiles avec les grilles d'arbres ? Ou bien encore que les riverains ou usagers de cette place fumeraient moins que les promeneurs sur le Magenta ?

    paris, 10e, pied-d'arbre, grille

    C'est une question à élucider.

    Pourquoi deux poids, deux mesures ?

     

    A droite, les arbres de la place Madeleine Braun près du couvent des Récollets, dans le 10e. Magenta n'est pas seul à être privé de grilles...

  • Soyons nombreux à dire NON au nourrissage des pigeons

    La lecture des blogs d'autres associations de quartier parfois (et même souvent) donne des idées. Ce matin, c'est le blog du Quartier Hauteville Saint-Denis qui nous incite à renvoyer son message en écho.

    Outre le fait que le rédacteur a pris un temps d'avance en affichant le 25 avril 2011 (!) en haut de son article, il l'intitule "Un nourrissage nuisible pour leur santé". Les raisons données sont justes aussi : concentration des individus en un même endroit, transmission des maladies par hausse de la promiscuité, perturbation du rythme de vie du pigeon par un nourrissage souvent nocturne,etc. Mais nous préférons relater les nuisances induites auprès des habitants et insister sur l'interdiction formelle de procéder à un tel nourrissage. 

    La Ville de Paris qui affiche sur son site un long article sur les oiseaux en général et sur le pigeon en particulier, donne des raisons à leur prolifération rapide à partir du début du 20e siècle : l'absence de prédateur.

    Elle a opté pour une régularisation du développement des populations de pigeons bisets (90 % des pigeons parisiens), autrement dit, par un contrôle des naissances via l'implantation de pigeonniers dans les arrondissements.


    La Ville prend en charge les pigeons…
    envoyé par mairiedeparis. - L'actualité du moment en vidéo.

    Mais est-ce bien efficace ?PHOTOS - pigeons frise.JPG

    On continue de voir certaines personnes vider subrepticement le contenu d'un cabas ou d'une poche plastique dans un angle d'immeubles, ou un recoin de trottoir. L'action dissuasive du pigeonnier ne fonctionne pas bien et le nourrissage continue. D'autres villes ont opté pour des campagnes plus visibles. Par exemple, Carpentras comme le relate l'article de La Provence le 9 octobre dernier : de nombreuses maladies infectieuses sont propagées par les pigeons ; les fientes dégradent le patrimoine architectural ; les pigeonniers contraceptifs coûtent cher en entretien et en fourniture en graines...

    A Paris, ce serait une population d'environ 80 000 pigeons bisets qui volettent autour de nous. Rien d'étrange, si l'on sait qu'un couple vit de 6 à 8 ans, que la période de reproduction est d'environ 8 mois de janvier à fin septembre, que la femelle produit de 5 à 7 nichées, constituées généralement de 2 pigeonneaux...  qui naissent au bout de 18 à 19 jours. Un mois plus tard ils volent comme leurs parents.

    Au-delà de ces considérations ornithologiques, les pigeons sont trop nombreux pour être perçus comme un attrait romantique de notre ville. Il faudrait le faire savoir plus concrètement. Les explications certes complètes, mais infiniment trop confidentielles, du site de la Ville ne touchent pas les personnes qui persistent à les nourrir. Et globalement la menace d'une amende pas davantage, sauf quand elle les frappe directement ou une personne de leur connaissance.

    Un rappel clair et visible de l'interdiction de nourrir les animaux sauvages, ou redevenus tels, augmenterait peut-être les chances de limiter les dégâts qui sont imputés aux pigeons notamment.

     

  • Action Barbès réclame la tenue d'une réunion du comité de suivi Barbès... et l'obtient en quelques heures !

    Le temps passe et les délais ne sont plus tenus. Un bref retour en arrière sur nos agendas nous rappelle que la dernière réunion de ce comité, sensé se réunir deux fois par an, pour faire le bilan des problèmes résolus et de ceux qui malheureusement ne le sont pas, a eu lieu le 17 mars de l'année dernière.

    Barbès dans le 9e tout propre - web.JPGDe quoi s'agit-il ?

    Comme son nom l'indique, le comité  en question s'est donné comme tâche de suivre la problématique locale autour du carrefour Barbès, à la confluence des trois arrondissements 9e, 10e et 18e. Longtemps - et parfois la difficulté n'est pas encore surmontée - il a été quasiment impossible d'harmoniser les actions des services de la Ville ou de prendre des décisions en concertation avec les différents responsables de secteur. Action Barbès a beaucoup oeuvré pour que la Ville reconnaisse la particularité des quartiers à cheval sur plusieurs arrondissements: Barbès partage cette difficulté avec la Place de Clichy ou encore Belleville ou le périmètre autour de la place de la République.   

    (ci-dessus le Barbès du 9e-10e, tout propre, après passage des agents de la Propreté)

    Dans le comité de suivi Barbès, convoqué par le secrétariat général de l'Hôtel de Ville, on retrouve les maires des 9e, 10e et 18e, ainsi que des adjoints au maire de Paris, selon les problèmes à l'ordre du jour, chargés de la propreté ou de la voirie, des transports, de l'urbanisme, du commerce ainsi que des responsables des services de la Ville comme Michel Gomez pour la Mission cinéma, des représentants de la préfecture de police, de la RATP et de l'APHP.

    2010 12 02 Barbès métro côté entrée Louxor 13h jeudi -web.JPG 2010 12 02 Placette Paré PAtin motos mal garéres à côté de stationnements libres - web.JPG 2010 12 02 Barbès Magenta 10e 13h jeudi - web.JPG

    Dans l'ordre : vue du trottoir de la station de métro face au Louxor, placette Paré-Patin avec motos mal garées près de stationnements autorisés libres, trottoir du Magenta 10e côté pair.

    Les quatre dernières réunions se sont tenues chronologiquement les 7 novembre 2007, 24 septembre 2008, 24 juin 2009 et 17 mars 2010. On n'est pas tout à fait dans le respect des deux réunions par an. Toutefois, ces réunions permettent de faire le point, d'entendre les remarques des habitants à travers leurs associations, d'écouter les réponses des services, comprendre leur vision, les difficultés qu'ils rencontrent, enfin de confronter les décisions prises, pas toujours appliquées, à la réalité. Tirer un bilan et chercher encore à améliorer la situation dont chacun sait qu'elle n'est pas idéale dans notre quartier.

    Notre demande a été entendue. Philippe Chotard, secrétaire général de l'Hôtel de Ville, à qui elle était adressée,  a répondu dans les heures qui ont suivi :

    "Je suis d’accord avec vous pour programmer d’ores et déjà une nouvelle réunion de notre comité de suivi auquel les maires d’arrondissement sont particulièrement attachés."
    Cette réunion aura lieu à la mi-mars, après les validations nécessaires.

    Action Barbès ne manquera pas de préparer un dossier. Merci Monsieur Chotard pour la rapidité de votre réponse.