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Comparaison n'est pas raison

Certes, le proverbe n'a pas tort mais comment ne pas comparer les traitements tellement différents de ces deux pieds d'arbre ? L'un situé rue de Clignancourt et que vous connaissez bien car nous vous l'avons déjà présenté ici : 

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et celui-ci croisé avenue de Villiers il y a quelques jours où il vit des jours heureux, arrosé copieusement par les pluies de mai et juin, cette année.

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 Comparons justement : 

Les deux arbres sont de jeunes plantations; ils bénéficient donc de supports en bois pour les protéger et protéger le carré de terre fraîche autour de leurs racines.

Cet espace encadré d'une structure en bois permet le tassement de la terre et le bon enracinement. Il est là également avant que les services de la Ville ne finalisent leur oeuvre en installant, selon les lieux, le retour de la grille ou un comblement par un matériau composite. 

Dans le passé, on nous a expliqué que des pavés faisaient cet office et permettaient pendant deux années au minimum le tassement de la terre et parfois des ajouts de terre. Nous avons eu ces exemples sous les yeux près de l'entrée du parking Vinci Chapelle, boulevard de la Chapelle, et également rue Saint-Bruno au pied des magnolias pendant longtemps (voir ci-dessous). Avec les seringues entre les pavés pour celui qui jouxtait la sanisette... 

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Pour finir la comparaison, nous avons aussi les pieds d'arbre du marché sous le viaduc qui ont reçu il y a maintenant cinq ou six ans un comblement fait d'un mélange de mortier semi-poreux jaunâtre. Malheureusement ce comblement s'abaisse aussi avec le temps et le piétinement, peut-être plus fréquent et plus dense à cause de la présence du marché, et maintenant ces pieds aussi font grise mine. 

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Pied d'arbre sous le viaduc du boulevard de la Chapelle après la réfection en 2011. Et maintenant....

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Nous posons donc la question suivante aux services de la Ville chargés de la bonne santé de nos arbres parisiens. Quels sont vos critères pour choisir telle ou telle solution ? 

C'est un sujet que nous avons évoqué au Comité de pilotage Barbès qui s'est tenu début juin au secrétariat général de l'hôtel de Ville. La demande d'une remise en ordre a été formulée pour les arbres du boulevard de La Chapelle, mais aussi pour le boulevard Barbès, et le maire du 10e a ajouté qu'une révision ne ferait pas de mal à ceux du Magenta.

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Arbre en haut du boulevard de Magenta après une ondée.

Ces jours-ci, sur ce sujet et par un pur hasard, nous avons reçu un signalement d'une de nos lectrices pour les arbres face au 10-12 boulevard de Rochechouart qui sont dangereux pour les chevilles.... Voyez vous-mêmes ! 

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Le pied d'un arbre du boulevard de Rochechouart, face au 10-12.
Attention terrain miné ^_^

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Commentaires

  • Comme Madame Hidalgo, vous oubliez que bien souvent, le "petit patrimoine" caractérise une ville et fait le "liant" entre les grands monuments et ceux qui les visitent: les gens.
    Quand on pense à Londres, on évoque les cabines téléphoniques rouges, les boîtes à lettres cylindriques rouges ainsi que les "black cabs" (taxis).
    De même, quand on pense à Paris, on évoque les accès de métro "Guimard", les fontaines Wallace, les bancs publics et les grilles d'arbres.
    Vouloir s'affranchir de ce petit patrimoine comme le fait actuellement la ville de Paris, c'est participer activement au mouvement de globalisation qui nie les particularismes et l'histoire. Est-ce par volonté délibérée ou par inculture ? Je l'ignore.
    Regardez les nouveaux quartiers construits récemment (BNF, Plaine St-Denis, Brochant-Cardinet, etc): ils n'ont strictement rien de parisien. Ils auraient pu être édifiés à Shenzhen, Harlem ou Hambourg...
    Hormis dans quelques rares cas où la "végétalisation" des pieds d'arbres peut être justifiées (devant une école, devant une maison de retraite), cette lubie municipale se traduit trop souvent par la création de mini-décharges que les services municipaux ignorent.
    En un mot comme en cent: Rendez-nous nos grilles d'arbres !

  • Dans cet article nous avons voulu attirer l'attention de la direction de la voirie pour qu'elle prenne davantage de temps à regarder ce que sont devenus les pieds d'arbre, à force de faire n'importe quoi et de ne pas tenir compte de l'environnement de chaque quartier.
    On ne procède pas de la même manière sur un quai de Seine où personne ne passe qu'à proximité d'une sortie de métro ou d'une grande surface qui voit par jour des milliers de passants.
    Et ensuite on entretient régulièrement en fonction de l'état du pied d'arbre.
    Donc, cela pour répondre à JPD.

    Ensuite, nous apprécions les grilles d'arbres, nous l'avons dit plusieurs fois ici, et nous les avons réclamées souvent pour le boulevard de Magenta, pour Barbès, et dans les rues adjacentes qui bénéficient de plantation.

    Ce qu'il faut savoir :
    1- les mégots s'entassent sous les grilles, les mégots et toutes les cochonneries que nos contemporains jettent à même le sol, alors que les poubelles pullulent dans les rues
    2- depuis quelques temps (je ne sais pas exactement combien d'années) on n'arrose plus les pieds d'arbres avec des désherbants, d'où aussi les phénomènes de végétalisation, souvent il ne s'agit que d'herbes folles (j'aime les herbes folles, ce sont les seules folles qu'on accepte en ville !)
    3- les personnels de la direction de la voirie se plaignent du poids des grilles qu'il faut soulever plusieurs fois par an pour nettoyer au-dessous les mégots du point 1- Les grilles ont disparu pour répondre à cette demande à la fin de la première mandature de B. Delanoë.

    Au bout du compte, la Ville a tâtonné : on repose des grilles ?on met un matériau composite? on met un genre de grille différent ? (voir sur le bd R. Lenoir avant la Bastille, elles sont en ciment), on cherche autre chose.... ??
    Au point où l'on en est, on pourrait lancer une grande concertation, c'est à la mode, sur le type de pied d'arbre que nous souhaitons. Perso je voterai POUR les grilles et POUR des habitants + touristes PROPRES.

  • Moi aussi j'aime les grilles parisiennes des arbres... mais je comprends bien les problemes, megots, dechets, et talons hauts qui se coincent... Le problemes et decidement une histoire de civilite de la part des riverains et visiteurs. Les enclos en bois du Boulevard Barbes ont eme ete demolis pendant la nuit...
    Je suggere que l'on demande aux 'residents des banc publics' et a ceux qui 'soutiennent les murs' du quartier de participer a sa preservation... en eduquant les passants qui jettent des megots et des papiers, qui crachent sur le trottoir, qui entachent de graffitis les murs de nos commerces, qui urinent dans les coins de portes, etc...
    Ils devraient se sentir les premiers concernes de vivre dans un depotoir...

  • Concernant la différence de "traitement" des arbres nouveaux entre la rue de Clignancourt et l'avenue de Villiers : hélas ne doit-on pas considérer la différence de composition de la population des 2 quartiers ?? A Clignancourt nous sommes hélas proches de la crasse de Barbès ...
    Concernant la situation aux 10-12 Bd de Rochechouart : ces trous sont provoqués par des .... rats qui se sont installés là ... sans être jamais "bouchés" par les services de la ville "compétents", c'est assez HONTEUX car ils existent depuis au moins 2 ans que je les ai remarqués, à croire que ces services municipaux ne passent pas souvent par là ?! MERCI à votre blog de l'avoir signalé et de permettre de le faire remarquer au public . Une action sera t-elle ENFIN
    entreprise par la ville à ce sujet ?

  • La population, la crasse.... n'est-ce pas un rapprochement pour le moins hasardeux ? Je dirais plutôt le nombre et le lieu... Plus les passants (et même ceux qui restent ou tiennent les murs comme on le dit parfois) sont nombreux et plus les traces de leur passage sont nombreuses, évidentes, gênantes, déplaisantes pour l'environnement. Cela ne signifie pas que le "populo" est plus sale que le "bourgeois".
    Quand on voit ce que les supporters de foot ont pu laisser sur le boulevard de Clichy une certaine nuit d'euphorie ou de déception, je ne sais plus, on peut penser que leur nombre y a été pour beaucoup, leur état d'ivresse pour une grande partie aussi, mais cela ne dit rien sur leur classe sociale. Malheureusement la foule laisse des traces.
    Or, la foule à Barbès est de chaque instant, ajoutez-y les marchés illégaux, le marché légal et ses aléas, la circulation, la station de métro et son trafic...
    Tout est là pour que des normes de nettoyage (moyens, fréquence, plage horaire en continu peut-être..) soient proportionnelles au niveau d'occupation des lieux.

  • Chère Lise,

    En dépit de l'estime que j'ai pour vous, permettez-moi de vous dire que vous exagérez !

    La sociologie de notre quartier n'est pas très différente de celle du XIX° ou du XX°, ni de celle de Saint-Ouen ou Saint-Denis.
    En matière de foule, de dealers et autres parasites, le marché de Saint-Denis n'a rien à envier à celui de Barbès, tout comme certains coins des Puces.
    Ouvrez les yeux ! Saint-Ouen et Saint-Denis sont cent fois plus propres que notre quartier. De même pour le XIX° ou le XX°.
    La seule différence, ce sont les services dits "de propreté" qui sont gérés par des incapables dans notre quartier.
    Je ne vais pas vous reparler de la "décharge-Clignancourt" dont je vous envoie régulièrement des photographies, mais si vous trouvez que DEUX passages du balai en sept mois est "une norme proportionnelle au niveau d'occupation des lieux" - ce sont vos mots - je m'étrangle !

    Action-Barbès ne doit-il être qu'un courroie de transmission de la municipalité ?
    Votre aveuglement vis-à-vis d'une situation qui se dégrade de mois en mois est, à mon sens, contre-productif.
    Ce n'est pas à la municipalité que vous devriez rendre service, mais aux habitants du quartier !

    Bon, allez les bleus quand même !

  • à JPD
    je crois que ma dernière phrase a été mal comprise, ou mal exprimée plutôt. Quand je dis "Tout est là pour que des normes de nettoyage (moyens, fréquence, plage horaire en continu peut-être..) soient proportionnelles au niveau d'occupation des lieux."
    je veux dire "tout est là : foules, nombre, fréquence, conditions particulières de grandes salissures,etc. pour qu'on exige des moyens et des méthodes de nettoyage qui soient proportionnels au niveau des besoins, ce qui n'est pas le cas. Je suis d'accord avec vous. Néanmoins 2 passages de balai en 7 mois j'ai du mal à y croire. Disons que vous aussi vous exagérez parfois un peu, malgré toute mon estime ^_^

    Quant au soutien aux uns et aux autres que vous nous reprochez, je n'ai pas signé Action Barbès mais Lise, je vous le rappelle... je ne soutiens pas la mairie, l'asso non plus. J'ai en revanche souvent repris vos photos et dénoncé l'état des lieux. Plus... c'est dur... prendre un balai ne me tente pas plus que ça ! A chacun son boulot !

  • @Lise :
    Madame,
    Vous répondez longuement à mon post mais à côté du sujet .... vous insistez sur la sémantique, le terme "crasse" vous ayant choqué. Je vous réponds que je ne fais pas dans le politiquement correct mais c'est sans connotation sur la composition de la population locale ; j'oppose "crasse" à "propreté" et il est évident qu'entre les quartiers Villiers et Barbès il y a une grande différence de comportements. A ce sujet, je vous ferai remarquer que Villiers est une station de métro importante et qu'il y a une forte densité de commerces dans le quartier Villiers donc beaucoup de passage également ! On pourrait discuter des heures de cela mais je vous rappelle que ce n'était pas le sujet ...et notamment que des "interventions" basiques ne sont pas faites par le service de la propreté municipale dans notre quartier : le cas des trous au pied des arbres du 10-12 Bd de Rochechouart qui sont des nids de rats depuis plusieurs années est édifiant à cet égard !
    Il y a un manque évident de conscience professionnelle et d'encadrement compétent de la part des services municipaux pourtant payés par nous contribuables parisiens.
    Bonne journée tout de même.
    Aldoric

  • Il faut juste noter que cette difference de population est bien réelle ! Entre la population plutôt bourgeoise de Villiers et le grand n'importe quoi de Barbes, il n'y a pas photo ! La police ne verbalise jamais, les marchés de la misère pullulent... Et oui cette population qui ne réside pas la, sans ressource n'en a rien à faire de la propreté du quartier et de ses habitants, est bien le problème ! Et qu'on ne me traite pas de raciste ou d'antisocial car je ne fais que dire une vérité !

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