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Propreté - Page 23

  • Pourquoi ne pas offrir des cendriers de rue ?

    PHOTOS - grille d'arbre aux mégots.JPGLes fabricants de cigarettes ne savent pas quoi inventer pour contourner les lois très restrictives contre la publicité en faveur des marques. Les pubs sur le lonesome cow boy ont disparu depuis longtemps de nos hebdomadaires même si, de temps en temps, on le revoit sur un briquet… ou tout autre objet qui rappelle de près ou de loin leur cher tabac, devenu très cher tabac, avec une augmentation de 6% encore récemment. Des augmentations controversées mais qui ont malgré tout contribué à faire baisser la consommation de tabac des Français, selon les enquêtes publiées - voir pages 9 à 12 -, mais la tendance se ralentit ou ne touche pas toutes les couches de la population.

    Depuis une autre législation (décret n°2006-1386 entré en application le 1er janvier 2008) qui interdit de fumer dans les endroits publics clos, outre les nuisances sonores induites par certains fumeurs bruyants, les rues de Paris sont jonchées de mégots de cigarettes, concentrés en des lieux proches des entrées de bureaux ou de bars-restaurants. Bien sûr, une fois sur le trottoir et la cigarette terminée, peu de fumeurs prennent le temps et la peine d’éteindre leur « clope » et de la jeter dans une corbeille ou un cendrier. Ce sont les caniveaux et les trottoirs qui servent de corbeilles…

     PHOTOS - cendrier de rue Guyon.jpgConseil aux fabricants de cigarettes : Proposez donc des cendriers aux restaurateurs et patrons de bars et cafés, tout comme les brasseurs ont distribué des verres et des parasols pendant des décennies ! S’ils sont un peu esthétiques et pas trop « pub », cela n’en sera que mieux… Vous enverrez par là un message sympathique aux balayeurs de la Propreté de Paris et faciliterez leur travail, tout en faisant un peu de pub, certes, mais s'il faut en passer par là...

    Des pistes pour passer vos commandes de cendriers de rue : le mobilier urbain vu par Guyon S.A.

    Il existe aussi un poteau cendrier d'une contenance de 3000 mégots, vidable par le bas... chez Procity, poteau en forme de blonde à filtre, bien sûr.

    1211370912.jpg

     

     

     

    A la demande d'une lectrice fidèle, voici une photo de la blonde à filtre... une proposition de la société de matériel urbain Procity, mentionnée ci-dessus.

  • Métro Barbès : la grille de l'an 2O11

    Elle est quasiment arrivée avec la nouvelle année ! Nous l'avions annoncée lors de notre assemblée générale en novembre dernier par la voix même d'Isabelle Bellanger de l'Agence de développement de Paris de la RATP, venue nous présenter les plans.

    PHOTOS - nouvelle grille de la station.JPGDe quelle grille s'agit-il ? Une grille très attendue ! La grille de tous les espoirs ! Sera-t-elle à la hauteur ? Mais, enfin, de quelle grille s'agit-il ? Celle qu'Action Barbès avait demandée lors des travaux de réhabilitation de la station Barbès il y a maintenant... dix ans, en anticipant en toute connaissance l'usage qui serait fait de ce recoin. Voici la grille anti "urinoir" face au Louxor. Celle que nous demandions au début des années 2000, pour fermer le recoin que dessinent ensemble un gros pilier de la station, le côté droit de l'escalier monumental et l'entrée située face au Louxor. A force de réclamer une prise en compte du problème, nous avions obtenu de la Ville un glacis - quart de sphère maconné - il y a quelques années, seule solution sur laquelle la Ville et la RATP avaient réussi à s'entendre. En effet, on est là sur le domaine public, propriété de la Ville, mais ledit espace recelle une trappe indispensable à l'entretien RATP. Alors, qui paierait ?

    PHOTOS - nouvelle grille de près.JPGMalheureusement, ce dispositif s'est très vite avéré peu dissuasif face aux nombreux amateurs du recoin. Après moult allers et retours entre la Ville et la RATP, et l'intervention finale de Philippe Chotard (secrétariat général de l'Hôtel de Ville) en comité de pilotage Barbès, avec une proposition de financement partagé, la RATP a choisi finalement d'assumer entièrement le coût de la grille, pour déclencher sa mise en place avant la fin de l'année 2010. Nous avons donc un recoin fermé par une grille disposant d'une porte désormais uniquement accessible aux agents de la station. Remercions les aussi, les agents de la RATP chargés d'ouvrir la trappe dans cet angle, car petit à petit, ils ont, comme nous, trouvé que l'état des lieux devenait infréquentable ! Gageons que leur avis a compté.

    Un conseil : autour de la station se trouvent pour le moins trois ou quatre sanisettes d'accès totalement gratuit ! Mais bien sûr, on sait que vous qui négligez l'espace public au point d'épancher vos urines sur la station de métro, vous ne lisez pas ce blog...

  • Tour du quartier avec le maire du 10e

    Tout d’abord prévu le 2 décembre puis reporté à cause de la neige, notre rendez-vous avec le maire du 10e arrondissement a eu lieu mardi dernier dans la matinée. L’état de saleté des abords du carrefour et de la station de métro nous avait incités, il y a plusieurs semaines, à solliciter l’élu chargé de la propreté, à savoir le maire Rémi Féraud lui même. Nous avions proposé plusieurs jours et des créneaux horaires différents. Le calendrier chargé du maire a fait que la tournée a eu lieu ce mardi matin  21 décembre, alors que la ville avait fait peau neuve après des jours de neige, puis de gadoue. Les détritus qui traînent habituellement boulevard de La Chapelle, rue Patin et en haut du fg Poissonnière avaient donc disparu. Heureusement nous avons souvent l’appareil photo dans la poche et nous archivons.

    2010 12 14 la carrefour.JPG

    Nous avons profité de cette promenade pour revenir sur les pieds d’arbres en cuvette, remplie d’eau et souvent de canettes, de mégots ou de papiers gras, sur les étalages envahissants, boulevard de La Chapelle nous avons signalé à nouveau la piste cyclable impraticable et le trottoir le long de l’hôpital envahi par les camions les jours de marché. Une nouvelle poubelle devrait être posée à l’angle Patin-Boulevard de La Chapelle.

    Côté Louxor, le maire n’a pu que constater l’état dégradé du cheminement piéton, protégé par un toit en tôle, mais protégé à moitié seulement si l'on en juge par la flaque d’eau au milieu du parcours, façon petit bain.. Des détritus de toutes sortes stagnent régulièrement dans l'espace le long de la palissade : des améliorations devraient être apportées. Quant à l'éclairage du passage un peu sombre le soir, des points de lumière ont été récemment installés - nous les avions demandées à Michel Gomez, responsable du projet Louxor à la Ville de Paris - mais ils ne sont pas encore en service.

    Nous avons également demandé que la traversée piétonne entre le Louxor et le kiosque soit refait. La chaussée est très dégradée et glissante les jours de pluie.

    Nous saluons la disponibilité du maire quelques jours avant les fêtes, mais pour autant, nous ne croyons pas au Père Noël. La propreté de l'espace public est une affaire de longue haleine : affaire à suivre donc !

  • Place Turgot : Voici la colonne enterrée de récupération de verre

    On aura finalement obtenu gain de cause place Turgot. Malgré les fortes réticences de la DVD au moment des réunions organisées par la commission d’urbanisme du conseil de quartier Trudaine Rochechouart, la colonne enterrée est là.

    Nous imputons les difficultés à convaincre la Voirie à la probable présence de réseaux de concessionnaires dans le sous sol de la place. L’existence d’une « plage » au niveau des égouts est bien connue également : elle avait fait l’objet d’une révision il y a quelques années seulement.

    L’ennui est que la DVD ne dispose pas de plans mis à jour régulièrement, et notamment au fur et à mesure des travaux engagés par les différents concessionnaires de la Ville que sont ErDF, GrDF, le chauffage urbain, France Télécom, Numéricable, etc…  et donc il est quasiment impossible de connaître rapidement l’état des lieux. Il faut user de requête auprès de chacun des concessionnaires. Un certain temps, il nous avait été répondu que la Préfecture de police ne souhaitait pas ces colonnes à verres en sous-sol, pour des raisons de sécurité. Cette opposition n’a pas été confirmée après enquête.

     

    PHOTOS - Turgot - colonne enterrée.JPG

     

    Quant à la cabine téléphonique que l’on aperçoit derrière la colonne à verre, elle ne ressemble pas au « champignon » promis. Mais, là en revanche, la Ville n’en est pas responsable, il s’agit du choix de l’opérateur. Pour des raisons de propreté, la commission d’urbanisme avait accueilli plutôt favorablement le « champignon » qui interdit tout collage d’affiche sur les vitres contrairement à ce modèle-ci. Le modèle initialement préconisé peut être vu place d’Anvers, tout près du boulevard de Rochechouart côté Dunkerque. Il s’agit d’une colonne avec l’équipement téléphonique surmontée d’un disque qui protège de la pluie.

    PHOTOS - Turgot - colonne aérienne.JPGPour mémoire, voici à quoi ressemblait la précédente bonbonne à verre, dont l’emplacement variait au gré des saisons. On ne vous garantit pas que le vidage sera plus silencieux, mais le dépôt, oui !

     

     

  • Balade reportée dans le quartier Barbès avec le maire du 10e Rémi Féraud

    Il y a plusieurs semaines, Action Barbès avait écrit à François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé de la propreté afin de l'alerter, une fois encore, sur l'état lamentable des abords du carrefour Barbès (abords de la station de métro, boulevard de La Chapelle, haut du Faubourg Poissonnière et haut du boulevard de Magenta).

    Il nous répondait rapidement, notamment cela : "Je me permets de vous rappeler que, depuis 2009, les Mairies d’arrondissement sont compétentes pour définir les priorités de nettoiement, de verbalisation et de communication de proximité sur leur territoire. Je précise que la Mairie de Paris reste naturellement à leur disposition pour les aider à coordonner leur action sur le carrefour Barbès."

    Depuis la réorganisation de la collecte des ordures, les services de la Propreté (DPE) jouissent en effet d'une plus grande proximité avec les maires d'arrondissement. Aussi, nous avons repris contact avec Rémi Féraud, maire du 10e, qui a accepté de faire le tour du quartier avec deux représentants de l'association.

    Mais il a neigé, dans la nuit de mercredi à jeudi, la météo l'avait annoncé, et le maire du 10e a pensé que ce ne serait pas représentatif du paysage habituel, si la visite et nos observations avaient lieu ce jeudi. On reporte donc. Mais nous ne lâchons pas... car notre espace public mérite mieux. Regardez :

    PHOTOS - visite propreté - colonne à verre placette Paré G Patin.JPGPHOTOS - visite propreté - près de Guerisol r G Patin.JPG

    PHOTOS - visite propreté - haut bd de Magenta.JPGPHOTOS - visite propreté - abords station de métro.JPG

     

    Dans l'ordre des vues :

     

    la colonne entérrée de la placette Paré-Patin,

     

    la rue Guy Patin, près de la boutique de fripes Guerisol,

     

    le haut du boulevard de Magenta près des palissades du chantier du Louxor,

     

    et les abords de la station de métro Barbès Rochechouart, près de l'entrée face au Louxor,

    le jeudi 2 décembre peu après midi.

  • Urinoirs et vespasiennes


    Possible ici, impensable là : pourquoi ?

    PHOTOS - vespasiennes provisoires à la Villette été 2010 Le Parisien.jpgLe Parisien nous apprenait en juin que des urinoirs provisoires seraient installés près du bassin de la Villette, le temps de la période estivale. Deux de ces vespasiennes* ont été implantées quai de Loire et le troisième quai de Seine, en arrière de la rotonde de Ledoux. Ce sont des triples urinoirs publics qui viennent en complément des quatre sanisettes du quartier.

    Certes le bassin de la Villette attire de nombreux promeneurs. Plus la température monte et plus l'attraction de l'eau est grande : ce sont des pique-niqueurs qui s'installent un peu partout. Ou bien des joueurs de boules sous les arbres qui offrent leur ombre généreusement. Le comportement de certains laisse pourtant à désirer : les traces d'urine en témoignent, l'odeur insoutenable dans certains recoins tout autant.

    C'est un problème que nous connaissons bien à Barbès, particulièrement au pied des piliers de la station de métro, et de ceux du viaduc, qui les jours de marché, empestent tout près des étals des marchands. Ces derniers sont très stoïques, ils ne se plaignent pas. A qui devraient-ils adresser leur mécontentement d'ailleurs ? Qui les entendrait ? Eux qui sont allés pendant des décennies utiliser les toilettes des quelques rares troquets du quartier qui acceptaient de les recevoir. Nous espérons que les nouvelles sanisettes leur offrent un confort supérieur à la situation antérieure.  Action Barbès a beaucoup oeuvré auprès des responsables de la DVD chargés de leur implantation pour que le nombre des sanisettes du quartier ne diminue pas. Ce ne fut pas chose facile. La mairie du 1Oe a soutenu notre demande, consciente que le besoin est indéniable.

    Pour revenir aux urinoirs provisoires, nous nous interrogeons sur le pouvoir des services qui aménagent l'espace autour du bassin de la Villette ... ou sur le pouvoir des lobbyistes du quartier...  MK2 aurait-il fait valoir que la situation devenait préoccupante entre « ses » deuxPHOTOS - urinoir quai de Seine web-.jpg quais ? Car, enfin, il nous a toujours été dit que les vespasiennes ne correspondaient plus aux normes sanitaires du XXIe siècle, que seules les sanisettes nouvelle génération pouvaient être implantées et encore, pas partout, car elles sont plus larges, plus spacieuses, nécessitent plusieurs alimentations de réseau. Elles sont des Rollce exigeantes quant à leur lieu d'implantation ! Comme déjà dit au-dessus, nous avons eu du mal à obtenir le maintien du nombre de sanisettes sur le carrefour Barbès et autour.

    Notre quartier se contenterait volontiers de ces urinoirs de deuxième classe, s'ils rendent les services pour lesquels ils sont conçus, en toute simplicité ! Avis aux aménageurs : les abords de la station de métro Barbès vous attendent. Et particulièrement en été. Reste à trouver des emplacements ad hoc.

    Pour être au plus près de la réalité, nous avons envoyé notre agent très spécial enquêter sur place. C'est à elle que nous devons la photo. Et aussi ces réflexions.

    « L'urinoir du quai de Seine n'a pas été utilisé par un monsieur d'un certain âge qui a préféré faire ses épanchements à une trentaine de mètres de lui, le long du mur. Je me suis dit que la grande bleue l'intimidait. Dans un second temps, j'ai pensé qu'il ne savait peut-être pas lire et que le mot "urinoir" écrit sur un bandeau déchiré n'était donc pas un bon indicateur pour lui. Ou encore que grimper sur cette machine l'angoissait. En revanche, l'urinoir du quai de Loire n'a posé aucun problème à ce bouliste qui a abandonné le terrain un court instant, et y revenir suffisamment léger pour ne pas rater son lancer. »


    * le nom de Vespasien, empereur romain, transparaît dans le nom de cet édicule utile, indispensable, parce qu'il avait fixé un impôt, en son temps, pour la collecte des urines, qui étaient utilisées par les teinturiers pour fixer la couleur sur les étoffes.

     

     

  • Travaux d'été et dépôts sauvages

     

    Depuis quelques jours, nous avons eu la vision d'un dépôt que nous aurions envie de qualifier de "sauvage" puisque rien ne s'est passé pendant ce temps. Chacun de nous est censé savoir que lorsque des objets sont déposés sur la voie publique au pied de son immeuble, il suffit d'appeler le 3975, et la mairie de l'arrondissement concerné envoie aussitôt (dans les 12 heures) ses hommes qui sont habilités à enlever un maximum de 3 mètres cubes.

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 2 web.JPG

    PHOTOS - fenêtres du faubourg 1 web.JPG

     

    Que s'est-il donc passé devant le 168 rue du Faubourg Poissonnière pour que ces fenêtres et ce récepteur de douche cohabitent plusieurs jours devant le restaurant japonais Jyushu et flirtent avec les motos qui stationnent régulièrement là ? Nous ne le saurons certainement jamais, puisque nous n'allons pas nous transformer en Sherlock Holmes...

    Mais il n'est pas inutile de rappeler qu'il suffit de s'adresser au bon endroit, de donner sa bonne adresse pour que ce genre de chose ne se reproduise plus.

    Lorsque l'on sait que la particularité d'une fenêtre est de donner de la lumière et que pour donner de la lumière elle est faite de vitres et que les vitres jusqu'à preuve du contraire sont cassables, il est vraiment regrettable de voir cet amas potentiellement dangereux traîner sur le trottoir pendant plusieurs jours.

    Une autre réflexion s'impose : si ces fenêtres en nombre sont sur le trottoir, c'est qu'elles ont été enlevées et remplacées par des fenêtres neuves. N'appartient-il pas à l'entreprise qui a fait ce travail d'enlever ces fenêtres et de les déposer où il se doit.

    Évidemment, chacun sait que l'entreprise devra payer... Alors !

    Rappel :

    • Un service d’accueil répond à vos questions dans les quatorze divisions de Propreté de Paris > 01 53 34 11 11 pour les 9e et 10e et 01 53 09 22 60 pour le 18e
    • Les gravats ne doivent en aucun cas être mis dans les bacs à ordures ménagères mais déposés en déchetterie ou enlevés par des entreprises spécialisées.
    • Les professionnels sont responsables de l’élimination de leurs gravats.

     

  • Magenta : amélioration aux pieds des arbres

    Au pied de mon arbre....

    PHOTOS - pied d'arbres en réfection 2010 03 20 Magenta web.JPG

    Depuis le réaménagement du boulevard de Magenta, inauguré en mai 2006... les pieds des arbres, platanes ou jeunes arbres replantés pour un deuxième rideau, n'ont jamais brillé par leur élégance. Une fois les grilles disparues, parce qu'elles demandaient un entretien trop compliqué - dixit la direction des espaces verts et de l'environnement, à moins que ce ne soit la direction de la propreté et de l'eau - nous avons eu des pavés le temps que la terre se tasse naturellement (la terre continue à se tasser devant le 138, par exemple...), puis des flaques d'eau boueuse, ou bourbeuse, à chaque ondée, et le reste du temps, des amas de papiers gras, des canettes et des mégots de cigarettes.

    L'été dernier (du 8 juin au 2 octobre 2009), le côté pair du boulevard a accueilli des palissades itinérantes du bas du boulevard jusqu'au carrefour Barbès : on comblait les pieds d'arbres qui présentaient des trous. Les promeneurs attentifs que nous sommes ont protesté auprès de la mairie du 10e, car le travail n'était pas satisfaisant (voir notre journal N° 23, page 2).Ce fut ensuite le tour du côté impair, du 8 mars au 30 avril, par série de 10 arbres, en chantier ambulant pour ne pas bloquer le passage.

    Les soins apportés au côté impair du boulevard semblent plus convaincants. On se demande toutefois si ces pauvres arbres arrivent à recevoir quelques gouttes de pluie à travers ce stabilisé bien dense et si la concentration de mégots ne nuit pas à leur santé... Mais le problème des cuvettes aux pieds des arbres côté pair reste entier.

    Nous avons bien compris les raisons pour lesquelles on avait, ici, abandonné les grilles. Mais ailleurs ? Certaines avenues ou boulevards gardent leurs grilles d'arbre. Le schéma directeur d'accessibilité de la voie publique aux personnes handicapées (DVD), préconise un traitement particulier pour stabiliser les grilles, traitement appliqué par ailleurs aux arbres des Grands Boulevards et de l'avenue d'Italie.

    "Pour bien garder leur assise, les grilles d'arbre traditionnelles doivent être insérer dans un entourage béton ou dans un cercle métallique (débord par rapport au trottoir : 2 cm maximum) délimitant le revêtement en asphalte. Un grillage posé sous la grille réduit le travail de la DPE et, de ce fait, la fréquence des manipulations des grilles et le risque qu'elles soient mal replacées sont réduits."

    N'a-t-on pas éliminé les grilles d'arbre traditionnelles un peu rapidement, dans ce cas ? Nous avons toutefois échappé à une collerette noire*, comme celle-ci. Ou à une verte*, comme celle-làEDA%20Paris%20avec%20Protection%20tronc.jpg :

    EDAsouscouche.JPG

     

     

    Les grilles avaient bien du charme, et pour laisser passer l'eau de pluie, elles n'avaient pas leur équivalent... De plus, le cercle au pied de l'arbre est plus harmonieux que le carré. Mais, des goûts et des couleurs....

    Nous avons demandé le coût de ces réfections en plusieurs étapes, à la mairie du 10e : nous vous le communiquerons  dès réception.

    Photos sorties du catalogue de Elastisol.

  • Pensez à la nouvelle déchetterie

    déchetterie-.JPG

    Des horaires suffisamment larges pour que les particuliers y déposent leurs encombrants :
    du lundi au samedi de 9h30 à 19 h.

    Encore faut-il qu'ils en prennent l'habitude...

    Le spectacle des matelas, machines à laver, sanitaires, et autres cartons qui encombrent à longueur de temps nos troittoirs est navrant. Il démoralise également les personnels de la Propreté très régulièrement. Leur travail est remis en cause, tout aussi régulièrement, car le résultat est décevant, jamais à la hauteur des ambitions. Les paroles encourageantes de l'adjoint chargé de la propreté à la Ville de Paris ne laisse pas augurer des améliorations rapides, puisqu'il plaide pour le salir moins plutôt que le nettoyer plus. Dans notre secteur, très fréquenté, où les règles qui régissent l'espace public, d'hygiène et de salubrité, ne sont pas bien respectées, c'est à notre avis illusoire de penser qu'on va éduquer certains passants à ne pas jeter leurs papiers gras au sol, certains maçons à ne pas déposer leurs sacs de gravas dans une rue peu passante, aux aurores, avant de rejoindre un chantier, certains hôteliers à ne pas déposer un peu à l'écart de l'entrée de leur établissement les derniers matelas remplacés ou des lés entiers de moquettes souillées... Restent échoués également les cartons soigneusement pliés des magasins de vêtements, si nombreux dans le quartier.
    Le problème est immense. Mais reprenons les propos de Daniel Vaillant lors de la dernière réunion du comité de pilotage Barbès, il faut néanmoins adapter les moyens au terrain et trouver les bonnes solutions.



  • Combattre les incivilités...

    Pas si facile, en vérité !

    Nous écrivions dans notre dernier bulletin (n° 23 accessible ci-contre) que les amendes plutôt dissuasives - 183 euros - qu'infligeaient les inspecteurs de la DU (Direction de l'urbanisme) ou de la DPP (Direction de la protection et de la prévention) avaient été déclarées illicites au vu du décret du 26 septembre 2007, redécouvert bien à propos et commenté dans un article du Parisien de décembre 2009, dans lequel Julien Solonel titrait avec humour "Les brigades anticrottes rappelées à l'ordre". Malgré un nombre assez limité d'inspecteurs affectés à ces missions, la perspective de devoir régler une amende de 183 euros avait réussi à convaincre les propriétaires de chien qu'il n'était pas si compliqué de ramasser les déjections de son animal de compagnie.

    Nous espérons que le pli est pris et qu'ils continueront sur cette voie, car dorénavant le montant se limitera à 35 euros comme pour toutes les infractions de seconde classe. François Dagnaud, l’adjoint au Maire chargé de la propreté, que nous avons rencontré lors de la 4e réunion du comité de pilotage de Barbès à l'Hôtel de ville le 17 mars, nous a assuré que ce n'est pas si grave. La verbalisation continue et, qui plus est, la procédure s'en trouve simplifiée. Quant aux inspecteurs, qui auraient du revêtir un uniforme pour être en conformité avec la loi, un compromis a été trouvé avec la préfecture : ils porteront un brassard orange, pour être reconnus, ou plutôt pour être identifiés, mais sans compromettre leur mission de verbalisation qui pourra ainsi se poursuivre.

    Touche d'humour : en surfant sur le net, découvrez cette page d'une société spécialisée dans la communication clé en main offerte aux collectivités locales. D'un clic, visualisez plus de 50 modèles d'affiches, juste pour convaincre les propriétaires de chiens qu'ils doivent ramasser les déjections de leur animal. Des idées, bonnes, moins bonnes, drôles, percutantes, vous trouverez même les tarifs !

     

    MiniArt1640.jpg
  • Combattre les incivilités...

    Pas si facile, en vérité !

    Nous écrivions dans notre dernier bulletin (n° 23 accessible ci-contre) que les amendes plutôt dissuasives - 183 euros - qu'infligeaient les inspecteurs de la DU (Direction de l'urbanisme) ou de la DPP (Direction de la protection et de la prévention) avaient été déclarées illicites au vu du décret du 26 septembre 2007, redécouvert bien à propos et commenté dans un article du Parisien de décembre 2009, dans lequel Julien Solonel titrait avec humour "Les brigades anticrottes rappelées à l'ordre". Malgré un nombre assez limité d'inspecteurs affectés à ces missions, la perspective de devoir régler une amende de 183 euros avait réussi à convaincre les propriétaires de chien qu'il n'était pas si compliqué de ramasser les déjections de son animal de compagnie.

    Nous espérons que le pli est pris et qu'ils continueront sur cette voie, car dorénavant le montant se limitera à 35 euros comme pour toutes les infractions de seconde classe. François Dagnaud, l’adjoint au Maire chargé de la propreté, que nous avons rencontré lors de la 4e réunion du comité de pilotage de Barbès à l'Hôtel de ville le 17 mars, nous a assuré que ce n'est pas si grave. La verbalisation continue et, qui plus est, la procédure s'en trouve simplifiée. Quant aux inspecteurs, qui auraient du revêtir un uniforme pour être en conformité avec la loi, un compromis a été trouvé avec la préfecture : ils porteront un brassard orange, pour être reconnus, ou plutôt pour être identifiés, mais sans compromettre leur mission de verbalisation qui pourra ainsi se poursuivre.

    Touche d'humour : en surfant sur le net, découvrez cette page d'une société spécialisée dans la communication clé en main offerte aux collectivités locales. D'un clic, visualisez plus de 50 modèles d'affiches, juste pour convaincre les propriétaires de chiens qu'ils doivent ramasser les déjections de leur animal. Des idées, bonnes, moins bonnes, drôles, percutantes, vous trouverez même les tarifs !

     

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  • Parlons encore de nos déchets !

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    La question de l’organisation de la collecte de nos déchets faisant l’actualité dans notre arrondissement (privée ou pas privée ?), il n’est pas inutile de se pencher sur cette grave question : comment traiter nos déchets ?

    Fin 2007, le Conseil de Paris a adopté à l’unanimité le Plan de Prévention des Déchets pour Paris dans le cadre de l’Agenda 21.

    Le document nous fait d’abord un bref rappel de la situation :

     

    625710919fcaa5e8ae2163eca34b2a89.jpg

    558kg de déchets par habitant en 2006 ! Soit un total de 1,2 million de tonnes pour la même année, 100 kg de déchets toutes les 3 secondes pour les 2,1 millions d’habitants ! On comprend la taille du problème.

    Le plan se base sur trois principes résumés en 5 axes.

    Les principes :

    • réduire,
    • réutiliser,
    • recycler.

    Les axes :

    • parisiens éco-citoyens ;
    • la récup’ c’est mon truc ;
    • professionnels, un fort potentiel ;
    • vers le minimum déchet ;
    • une administration exemplaire.

    Réduire les déchets : la Ville s’engage à ce qu’en 2010 la quantité totale de déchets – en tonnage - soit inférieure à ce qu’elle était en 2005. Sont principalement concernés la publicité papier, les sacs mais surtout les emballages (moins 13 000 tonnes). Un effort devra aussi être fait pour les biens d’équipements pouvant faire l’objet d’une réutilisation.

    Mieux trier les déchets : les efforts engagés ces dernières années sont certes encourageants mais il faut non seulement persévérer mais trier mieux encore : doubler la quantité du tri, c'est-à-dire passer de 13 000 tonnes triées à 26 000, mais aussi en améliorer la qualité afin d’augmenter la quantité de déchets recyclés.

    Faire des Parisiens des éco-citoyens ne sera peut être pas la chose la plus facile ! Ne pointons pas particulièrement du doigt les habitants de la capitale, la question est générale. Elle touche aux comportements individuels. Bien sûr la Ville lancera des campagnes d’information, de sensibilisation. Mais pourquoi acheter des bouteilles d’eau alors que l’eau de Paris – celle de notre robinet - vient de recevoir un label prestigieux de qualité (11 000 tonnes de déchets pas an pour les bouteilles d’eau en plastique) ? Pourquoi ne pas réutiliser les sacs à commission de nos Grands Mères plutôt que ceux proposés en caisse dans les magasins ? La vigilance de chacun sera le succès de tous.

    Récupérer, réhabiliter pour réemployer - la récup c’est mon truc – est un axe qui parle de lui-même. De nombreux réseaux de collecte existent déjà, il faudra les développer et les associations auront là un grand rôle à jouer. D’autant que la réhabilitation / réparation est sans aucun doute un gisement d’emplois non négligeable.

    L’activité économique est directement concernée – professionnels, un fort potentiel – puisque 400 000 tonnes de déchets sur les 1,2 collectées à Paris en 2006 (un tiers) proviennent des entreprises. Là aussi, réduire les déchets, mieux les trier, organiser des collectes spécifiques, veiller à ce que les déchets dangereux soient traités correctement, sans oublier la quantité faramineuse de déchets engendrés par la construction et les travaux publics (4,2 millions de tonnes de déchets) qui ne sont certes pas sous la responsabilité de la Mairie de Paris mais qui n’en restent pas moins de déchets pour autant. La responsabilisation des entreprises est une priorité.

    Chercher à générer le minimum de déchets relève du bon sens. Arriver à cet objectif signifie que le tri sélectif d’une part, la collecte d’autre part, mais aussi la qualité du tri, l’organisation des déchetteries dans un maillage efficace, tout cela fonctionne de façon optimale. L’objectif est ici que la quantité résiduelle de déchets non récupérables, non recyclables, soit la plus faible possible.

    Enfin, bien sûr et c’est la moindre des choses, la Mairie de Paris se veut être une administration exemplaire en ce domaine. Personne, sauf les grincheux, n’en doute !

    Le plan liste donc 51 actions, plus ou moins concrètes, qui fixent les objectifs à relativement court terme, 2010.

    Sans entrer dans un débat idéologique souvent stérile, la question des déchets nous interpelle quand même sur le mode de fonctionnement de notre société : devons-nous, ou plutôt pouvons-nous, continuer à vivre avec le système actuel prônant une consommation qui, par bien des côtés, est devenue irresponsable ? De la gestion de nos ressources naturelles à celle de nos déchets, quel programme !