Boulevard de Magenta, 10e arrondissement de Paris, 30 septembre 2018.
(voir également notre article du 9 février 2011 : Le mystère des grilles d'arbre)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Boulevard de Magenta, 10e arrondissement de Paris, 30 septembre 2018.
(voir également notre article du 9 février 2011 : Le mystère des grilles d'arbre)
À l'approche du centième anniversaire de l'Armistice de 1918, l'association Histoire et vies du 10e arrondissement avec la mairie du 10e proposent une exposition sur La Guerre de 1914-1918 dans le 10e arrondissement.
"Le Départ des poilus, août 1914", Albert Herter (Gare de l'Est)
Cette exposition sera visible du 2 au 10 novembre 2018 à la mairie du 10e, à la Rotonde (4e étage).
C'est où ?
La Rotonde, quatrième étage de la Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-Saint-Martin
C'est quand ?
Du 2 au 10 novembre 2018
Pour les écoliers et certains d'entre-vous c'est les vacances, pour les autres, peut-être ferez-vous le pont en fin de semaine. Voilà une bonne occasion de découvrir, ou redécouvrir, les multiples lieux culturels dans nos quartiers. Car on l'oublie parfois, nos quartiers regorgent de lieux de culture. Théâtres, bibliothèques, salles de concert, galeries, disquaires, libraires, sans compter les ateliers d'artistes, les acteurs culturels ne manquent pas ici, et il serait bien difficile d'en faire le tour.
Nous vous offrons ici une sélection de lieux culturels, certains très connus, d'autres beaucoup moins, mais ils permettent de montrer la richesse et la diversité de l'offre culturelle dans nos quartiers des 9e, 10e et 18e arrondissements de Paris, de quoi se divertir, réfléchir et se cultiver à deux pas de chez soi.
Bibliothèques
Dans le 9e
Dans le 10e
Dans le 18e
Cinémas
Dans le 10e
Concerts
Dans le 18e
Disquaires
Dans le 9e
Dans le 10e
Dans le 18e
Librairies
Dans le 9e
Dans le 10e
Dans le 18e
Musées - Galeries
Dans le 9e
Dans le 18e
Théâtres
Dans le 9e
Dans le 10e
Dans le 18e
Mais que se passe-t-il avec la promenade urbaine ? Va-t-on finalement savoir à quoi vont ressembler les boulevards de la Chapelle et de la Villette à la fin des travaux ?
Les travaux de voirie ont bien commencé, mais ils ont débuté avec une première mauvaise surprise. Contrairement à ce qu'il avait été annoncé, la circulation n'est pas réduite à une voie sur le boulevard de la Chapelle le long de l'hôpital Lariboisière, mais pire encore, la piste cyclable disparait et le trottoir n'est pas élargi. Officiellement la deuxième voie ajoutée au projet, qui n'en prévoyait q'une, est une piste cyclable que les véhicules de secours peuvent emprunter en cas d'affluence pour desservir l'hôpital, sans rire. Mais de qui se moque-t-on ? Cet aménagement est bien une suppression pure et simple de la piste cyclable protégée au profit d'une seconde voie de circulation automobile. Et il est à parier que bien d'autres véhicules que ceux de secours prendront cette voie, les deux-roues motorisés assurément. Sur cette portion, c'est en définitive un recul énorme pour les circulations douces. On aimerait que la ville mette autant d'énergie pour faire reculer la voiture ici, qu'elle en met pour piétonniser les berges de Seine. On ne saurait comprendre ce Paris à deux vitesses, avec un centre privilégié et une périphérie sacrifiée.
Les travaux de la promenade urbaine le long de l'hôpital Lariboisière (28 septembre)
Mais pour les reste, la question des usages, l'organisation du marché et de l'espace de convivialité, l'aménagement de la place de la Chapelle, la ferme urbaine entre La Chapelle et Stalingrad et surtout le projet d'éclairage qu'on nous a bien fait miroiter pour mieux nous dire ensuite qu'il n'y avait pas d'argent pour le financer, pour tout cela nous n'avons plus aucune information. Non seulement nous ne savons pas ce qui nous attend, mais nous ne savons pas non plus quand nous pourrons en savoir plus. En effet, depuis la dernière réunion publique au printemps dernier, plus aucune nouvelle de l'hôtel de ville, et aucune réunion n'est annoncée.
Piste cyclable coté 18e sur le boulevard de la Chapelle un jour de marché (24 octobre)
Ce silence n'est pas sans nous inquiéter. Après la disparition inopinée de la piste cyclable nous craignons que d'autres mauvaises nouvelles n'arrivent. Car pour l'instant, la promenade urbaine se résume à l'aménagement de quelques passages piétons, rien d'autre.
Ce n'est pas le tout de se vanter dans les médias que les services de la ville sont "tous mobilisés" pour les quartiers populaires, encore faut-il pouvoir le constater sur le terrain, et là, on en est loin.
Nous étions bien tristes fin septembre d'apprendre la décision de Samir Lebcher de fermer son kiosque de Barbès. En effet, alors qu'il n'avait réouvert son kiosque depuis à peine trois mois, et après un an d'absence à cause des travaux d'entretien du viaduc qui le surplombe, "le kiosquier de Barbès" a dû prendre la dure décision de fermer son commerce. La situation à la sortie du métro était devenue tellement tendue, avec le commerce de cigarettes et autres substances et sans compter les vols à l'arraché, qu'il en était contraint de fermer son édicule en fin d'après-midi, faisant chuter son chiffre d'affaire. Un chiffre d'affaire déjà mis à mal par un distributeur de presse très inégal dans ses livraisons.
Mais la nouvelle a eu un grand retentissement, provocant un vif émoi chez les habitants du quartier et faisant l'objet d'articles de presse et d'interventions politiques. Cet électrochoc a permis une prise de conscience des autorités sur l'urgence d'agir ici, ce fut sans doute là, la salutaire "goutte d'eau". On a vu depuis une légère amélioration dans la proximité immédiate de la sortie du métro, avec une présence policière accrue notamment. Dans le même temps, le démontage des échafaudages autour de la station a libéré les trottoirs qui la longent, permettant une meilleure circulation piétonne. De plus, le distributeur de presse s'est aussi engagé envers Samir Lebcher à un meilleur suivi des livraisons. Ces progrès ont convaincu notre kiosquier de rouvrir dans une atmosphère -un peu- apaisée.
Samir Lebcher, le retour !
Il faudra patienter quelques jours pour que le réassort de son kiosque soit complet, mais on peut d'ores et déjà retourner acheter son journal à Barbès et retrouver le sourire de Samir. Une nouveauté à signaler, en plus du service de plastification de documents qui est déjà proposé, dorénavant un service de réparation de téléphones sera accessible ici.
Et si vous trouvez bien triste de voir un kiosque fermer, dites-vous que la meilleure façon de faire vivre les kiosques dans nos quartiers, c'est encore d'aller y acheter son journal préféré !